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 Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !

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Dr. Parkinson
Dr. Parkinson

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Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! _
MessageSujet: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyVen 11 Juin - 23:41

Les incidents du sans nom se terminaient enfin, laissant nos esclaves exténués et fourbus. Le Capitaine George Mikles laissa pour ces braves mousses en herbes une journée de repos, tandis qu'il menait à la baguette ses hommes qui s'étaient au final révélés inutiles. La lumière du jour qui filtrait à travers le pont dans la cale caressait les joues des voyageurs endormis, et faisait apparaître au loin la terre ferme...
Il avait bien fait de les endormir. Cela les aurait excité de voir le nouveau continent. Et puis les transférer dans les carrioles serait plus aisé. Et dans la foulée, ça leur permettait de se reposer, ils auraient l'air plus frais pour la vente !

Le contact était à l'heure. Le caravanier était bel et bien là, attendant la cargaison. Ce dernier ne broncha pas lorsque le Slavedog Millionnaire heurta les récifs et envahit la plage. Une chorégraphie comme longtemps répétée se mit en place : Un versent de la coque s'ouvrit comme une soute à bagages dans un bus, et quels bagages ?! Les hommes du S.M. soulevaient, tiraient, balançaient, bousculaient et projetaient les voyageurs à moitié somnolent dans leur cage mobile. Enfin l'heure approchait, celle de la sainte touche, l'heure de la paie. L'heure où on dissoudrait le Slavedog Millionnaire, et où il prendrait une retraite bien méritée. Une fois la marchandise chargée, la caravane se mit en route...

Le soleil doux, chaud, réconfortant, baignait dans un ciel bleu azur. La route sillonnait une terre dorée parsemée de fourrés verdoyants et d'arbres fruitiers. Un décors de rêve dans un cadre de rêve. Et au loin, la destination, une ville entourée de remparts dont l'agitation festive s'entendait à des kilomètres à la ronde, Sextus. Une ville belle et riche, prospère et heureuse, le meilleur endroit pour trouver les meilleurs clients les plus fortunés aux moeurs les plus libres. Après tout, des esclaves voyageurs, ça ne couraient pas les rues, et ils se vendraient comme des petits pains aux prix les plus fort ! A ce qu'il parait, la gardienne de la tour de la luxure affectionnait particulièrement ce genre de shopping. Il avait fait un coup de maître cette fois-ci, et si tout se passait comme prévu, lui et ses gars pourraient se mettre à la retraite définitivement.

Cette ville ne manquait décidément de rien : Des gardes robustes, des vivres à profusions, de la viande grasse et des fruits frais et juteux, de belles femmes, un beau soleil, une belle terre...
Le convoi traversa ce petit paradis jusqu'à leur planque, une maison en pierre construite sur la colline, et dont les étages s'enfonçaient en sous-sol, une prison réputée pour être la meilleur animalerie du coin... Des clients se bousculaient déjà au portillon. Il y avait plusieurs cellules, assez peu en vérité, il fallait regrouper les esclaves. Et dans chaque cellules se trouvaient des vêtements. Avant d'ouvrir le commerce, Georges s'assura que tous s'étaient bien habillés : Pour les demoiselles, une paire de ballerine très fines blanches assortis à une bande de tissu rigide pour maintenir fermement une poitrine moyenne mais pour n'en cacher guère que la moitié. La culotte était tout autant ridicule pour qui était pudique, chez nous, on aurait appelé cela un string, mais culturellement pour eux, c'était une culotte.
A ces sous-vêtements étaient fichés des boutonnières à pressions auxquelles on pouvait attacher des voiles bleus transparents, de quoi constituer un mini-jupe et un bustier.
Pour les hommes, même tarif, sauf que leur « culotte » blanche possédait une poche spéciale à l'avant, devinez pour quoi, qui pouvait être facilement dégrafée. Ils avaient droit à des spartiates en cuir en guise de chaussure, et on leur avait épargné la faute de goût ultime, il n'y avait pas de chaussette. Et oui, pour ne pas être ridicule il fallait en payer le prix, et la monnaie se chiffrait en « ampoules ». Ils pouvaient également attacher par des pressions un tissu épais et rouge pour constituer un jupe, mais n'avaient rien pour le torse qu'une écharpe brune qui partait de l'épaule jusqu'au haut de la cuisse.
Il avait également fait des frais pour soigner la marchandise, des blessures, ça faisait baisser le prix de vente.

Voici les groupes en vente :

850000 rubz

Aldaee
Elijah
Maxim
Brooke
Ken
Gabriel

800000 rubz

Liam
Ella
William
Jonh
Lys
Selene

750000

Yoru
Myia
Melena
Jade
Kalyss
Alyssia

810000

Jeremiah
Kate
Lalia
Odilia
Cyanur
Jesse

900000

Alexander
Elie
Moriccio
Dean
Adam
Christopher
Tulla

730000

Dakota
Daisy
Lou
James
Janna
Johann
Zephyr


[HRP : Tous vos bobos, graves ou pas, ont été soignés. Tous les objets récoltés pendant la quête vous ont été confisqué ! Et vous avez de nouveaux vêtements]
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Jade Martins
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Troubles dissociatifs du comportement

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptySam 12 Juin - 15:00

Jade papillonna des yeux avant de se redresser sur son séant, la tête dans le brouillard. Elle avait l'impression d'avoir été une nouvelle fois droguée. Elle se sentait aussi perdue et nauséeuse que le jour de leur enlèvement autour du feu de camp après la nuit sanglante, ce qui ne présageait rien de bon. Une fois sa vue mon trouble ses doutes se confirmèrent : elle était dans une cellule avec quelques autres voyageurs, dans un endroit qui était tout sauf le Slavedog Millionnaire. Ils avaient donc déjà été vendus ?!

La brunette se mit debout brusquement, se jetant sur les barreaux pour voir où elle pouvait bien se trouver. Il y avait foule autour de leur « cage », tous des employés affairés et vêtus comme des gens de petite vertu qui s'évertuaient à faire entrer des corps inanimés dans des cages vides. Oui, ils étaient forcément arrivés à Sextus. Le sous-sol où ils se trouvaient ressemblait à une sorte de magasin, à la différence que les produits étaient loin d'être de la nourriture ou des objets mais des gens. Les cellules d'en face étaient remplies d'hommes, de femmes et d'enfants d'origine variée dont le seul point commun était la colère et l'indicible tristesse qui se lisait sur leurs traits.

L'adolescente avait beau chercher consciencieusement, elle ne voyait des autres voyageurs du SM nulle part. Ils devaient probablement être dans des prisons adjacentes, d'ailleurs où pouvait bien être Elie ?

Paniquée la brunette fouilla la cellule des yeux mais ne tomba pas sur la présence rassurante de son double. Ni sur celle de Maxim qu'elle commençait à aimer. Ni sur celle fragile d'Ella. La solitude lui tomba dessus comme une masse, l'étourdissant légèrement. Elle regarda d'un œil absent ses compagnons de cellule reprendre conscience, avec parmi eux cette teigne de Yoru. O rage, ô désespoir... heureusement son regard fini par croiser celui de Melena et un vent de soulagement balaya son cœur. Elle accouru auprès de la nécrophobe qui reprenait à peine ses esprits, le visage décomposé par sa récente angoisse qui n'avait pas encore complètement disparue.

- Melena ! Je croyais que je ne reverrais plus un visage ami ! Je... je suis si soulagée...

Dans un élan de joie elle prit l'irlandaise dans ses bras, ne la relachant que lorsque Georges Mikles passa devant leur cellule pour leur intimer l'ordre de passer de nouveaux vêtements dont l'utilité semblait plus symbolique que réelle. Jade attrapa l'une des « culottes » qui tenait plus du string qu'autre chose du bout des doigts avec une moue de dégoût évident. Ils ne pouvaient quand même pas porter ça non ? C'était... dégradant. Comme si le fait d'être vendus comme du bétail ne suffisait pas !

Sauf qu'après avoir passé quelques semaines sur le SM la brunette savait bien comment marchaient les choses. Si elle ne faisait pas preuve de bonne volonté ce serait les paluches d'un des hommes du capitaine qui viendrait lui enfiler ces frusques frustes et il était hors de question de ça arrive. Rien que d'y penser un frisson lui parcouru l'échine, la poussa à se saisir d'un costume et à se retirer dans un coin de leur cellule pour se changer.

Rien ne lui permettait de se cacher du regard des autres, elle se retourna donc pudiquement vers le mur, rouge comme une tomate avant de retirer docilement ses vieux vêtements. Toute dignité s'envolait alors que ses vêtements tombaient au sol, au point de ne plus se sentir humaine. Peut-être même qu'ils les marqueraient au fer rouge, ou allez même savoir le sort quotidien qu'ils réservaient aux esclaves dans ce patelin de dégénérés ! Si quelqu'un comme Liam venait à l'acheter elle ne le supporterait pas.

Une fois revêtue de ces voiles qui au final ne cachaient rien, l'adolescente fit face à Melena avec une gène profonde qui se lisait sur ses traits. Son amie n'avait d'ailleurs pas l'air décidée à suivre son exemple, prête à faire la grève s'il le fallait. Jade se sentait si mal seule dans cette accoutrement qu'elle offrit à l'irlandaise son plus beau regard de chat potté, tremblant et humide tout en lui soufflant d'une petite voix :

- S'il te plait ne me laisse pas toute seule, je me sens horriblement ridicule...
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Melena Autumn
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Thanathophobie & Nécrophobie

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptySam 12 Juin - 15:58

Il faisait noir. Une crainte sourde vrillait le corps de la necrophobe encore trop engourdie pour mouvoir le moindre de ses membres. Elle entendait des pas résonner sur le sol poussiéreux, des éclats de voix lointaines, sans que les moindres bribes de souvenirs de ce qui s’était passé depuis la nuit précédente n’arrivent à s’assembler. Tout comme pour l’embarquement, on avait dû la droguer pour la sortir du bateau et son organisme apparemment pas accoutumé à ce genre de traitement avait du mal à se remettre.
Melena finit pourtant pour se redresser, plus machinalement que volontairement, et ouvrit difficilement ses paupières qui lui offrir une vue brouillée et indécise. Avec les gestes lents et saccadées d’une personne qui se réveillait après une soirée bien arrosée qui l’avait conduite dans un lieu inconnu, la jeune fille se massait la nuque d’une main tremblante, sentant à peine ses cheveux noirs qui effleuraient ses épaules pâles. Elle poussa un grognement mécontent, cherchant au moins à ce que sa vue soit plus fidèle, quand une voix familière résonna dans sa tête lourde à lui en percer les tympans. Une personne la prit dans ses bras avec soulagement, accélérant son mécanisme de réveil. Malheureusement, à peine son système nerveux fut-il assez opérationnel pour lui transmettre la sensation du corps de Jade contre le sien que Georges Mikles leur ordonna de s’habiller en conséquence, et la brunette quitta son amie à la fois touchée de la démonstration d’affection de la psychotique, mais déçue de ne pas avoir put l’étreindre en retour. Pour la rassurer bien sûr, et lui prouver qu’elle n’était pas seule, il n’y avait aucune autre raison à cela !
Melena rosit faiblement en détournant le regard.

- Moi aussi je suis soulagée qu’on se retrouve ensemble…

Les informations revenaient à la mémoire de la necrophobe alors que ses sens étaient réactivés. Les ventes, les esclaves,… ils avaient manifestement été débarqués du Slavedog Millionnaire et classés par groupe de « marchandises ». Un coup d’œil circulaire lui apprit qui s’avéraient être ses compagnons de voyage. Quand ses yeux se posèrent sur l’asiatique frustré qui leur avait piqué une crise sur le navire en train d’émerger à son tour, ses lèvres paralysées n’arrivèrent qu’à souffler :

- Oh non, pourquoi lui…

Elle dût s’intéresser aux vêtements qu’ils étaient sensés porter. Après avoir examiné le voile et le string, qui en soi avait déjà eut pour effet de dessiner une grimace de dégout sur le visage blafard de l’adolescente, elle chercha frénétiquement ce qui se serait avéré le reste de l’accoutrement. Quand une connexion supplémentaire se fit dans son cerveau, liant « Sextus » à « tenues », elle supposa fort justement que ce qu’elle tenait dans les mains était tout ce qu’elle allait devoir porter. Son estomac fit un tour sur lui-même alors qu’une rage sourde commençait à monter.

- C’est CA leur fringues ?! C’est tout bonnement hors de question que je…

Elle s’interrompit. Avec une expression triste et lasse, Jade s’était résolue à les enfiler. Dans un coin, désirant se faire la plus petite possible, elle dénudait son petit corps avec une docilité abattue pour revêtir les bouts de tissu qui portait très injustement le nom de vêtement. Un frisson parcourut la peau de Melena qui s’efforça de lever les yeux au ciel, à la fois pour se calmer, mais aussi pour éviter de dévorer son amie des yeux. Elle ne se reconnaissait pas dans son attirance pour la brunette et quelque part, ça l’effrayait.

Quand la psychotique se tourna, rouge pivoine, la necrophobe se sentit prête à jeter ces frustres par les barreaux. Bien que ça ne soit pas dans ses goûts esthétique, il était certain que Jade était jolie et qu’il lui était difficile de ne pas la regarder avec une certaine gêne qui la contraignait à détourner régulièrement les yeux. Mais JAMAIS elle ne ferait la même chose. Ou du moins, c’est ce qu’elle se dit avant que son amie ne l’implore de son air larmoyants de ne pas la laisser seule dans cette situation. Prise au dépourvu et coupant net à ses désirs de révolte, Melena resta figée un instant, en proie à une grande bataille intérieure. Un argument de choc finit par lui faire entendre raison – si l’on peut dire – : si jamais elle ne s’habillait pas, les marins seraient capable de la vendre nue.
Avec un soupir non dissimulé et une rage à fleur de peau qu’elle essayait de contenir, elle adressa malgré tout un sourire à la brunette et rejoint un coin de la pièce qui lui apparaissait comme le plus sombre. Elle se retourna une dernière fois pour lancer à Yoru et Kalyss, au cas où : « celui de vous deux qui me regarde, j’lui crève les yeux, c’est entendu ?! » avant de retirer son tee-shirt déchiré qui révélait sa peau diaphane.
L’avantage de sa petite poitrine était au moins que la bande de tissu la recouvrait presque correctement, ce qui ne serait certainement pas le cas des filles aux attributs généreux – ni même celui de Jade. Au moment de mettre le string, la necrophobe eut une courte hésitation durant laquelle elle faillit pleurer de honte, mais l’enfila en fermant les yeux, se répétant mentalement que ce n’était qu’un moment dur à passer, que ça allait.

Mais en vérité, ça n’allait pas ! Pire que mal à l’aise, elle se sentait ridiculement dévoilée, sans défense, et l’idée d’être exposée à la vue gourmande d’hommes qui devaient être aussi lubriques que le nom de leur ville lui donnait une envie de vomir presque insurmontable. A cet instant, qu’est-ce qu’elle aurait aimé ne pas avoir sa phobie, pour pouvoir sortir des choses du genre « je préfèrerai mourir plutôt que de sortir comme ça ! ». Mais c’était au dessus de ses forces. Elle fit en sorte que sa longue chevelure couvre au maximum ses épaules, ce qui le la convint pas du tout. Elle jeta à Jade un regard gonflé de sa détresse et de la douleur que lui infligeait cette humiliation, puis se laissa tomber sur ses genoux, les mains faiblement posée sur ses cuisses, avant de sombrer dans un mutisme total, les yeux dans le vague. Quelques larmes roulèrent sur ses joues blêmes qui malheureusement, ne changeraient rien à sa situation.
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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptySam 12 Juin - 16:18

Peu à peu, Lalia émergeait de son sommeil artificiel. Mais si elle devait avoir dormi longtemps, elle ne se sentait pas du tout reposée. Elle était torturée par ses courbatures, et elle avait l'impression que sa tête avait été bourré par du coton jusqu'à en éclater. Après un effort de concentration extrême, elle réussit à esquisser un premier mouvement : ses jambes avaient bougé, certes mais deux centimètres ne seraient pas suffisant pour se lever. La deuxième tentative fut pas plus concluante. Elle réussit à arracher son torse du sol, mais son crâne pesait si lourd qu'elle se laissa à nouveau tomber, s'infligeant un bleu sur l'épaule. Au troisième essai, Lalia était parvenue à s'asseoir, à la suite de mouvements au ralenti. De loin, elle devait ressembler à un phoque échoué. En plus pathétique.

Au prix d'une concentration extrême, la jeune aristocrate ouvrit les yeux. Apparemment elle était dans une sorte de cage. Trop lasse, elle ne s'en offusqua même pas. Heureusement, il faisait assez sombre, ces yeux seraient donc épargnés. Lalia s'aperçut vite qu'elle nétait pas seule : d'autres semblaient comme elle, avoir été endormis de force. Pourtant, elle n'avait pas le courage de faire connaissance.

Derrière les barreaux, la faute-d'orthographe-o-phobe entendit des éclats de voix qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Puis un Homme qui s'apparentait plus au gorille géant au point de vue esthétique, balança au centre de leur prison un tas de tissus. D'après ses grognements, Lalia comprit qu'il s'agissait des vêtements qu'ils devraient porter. Lalia plongea donc ses mains dans les textiles... Pour en sortir un string. De surprise elle le lâcha et fouilla ailleurs pour trouver un vrai habit. Elle ne mit pas longtemps à comprendre que tout le monde allait devoir porter ces quatres centimètres carrés de toile pour unique vêtement.

Lalia ouvrit la bouche en signe de protestation, mais elle se ravisa en croisant le regard patibulaire du garde toujours là. Lalia se résolut donc à mettre les habit d'esclaves, en se cachant le plus possible des coups d'oeils intéressés du gorille. La séance de change finie, Lalia avait l'impression d'être encore nue. Ce qui était compréensible, étant donné que l'on voyait ses fesses entièrement et la moitié de ses seins. Elle haissait cet accoutrement. Sa fierté et son ego ( assez gargantuesque il faut dire) avaient été comme violés par cet accoutrement.

La jeune femme se força à garder son calme. Devenir hystérique ne mènerait à rien, elle le savait. Même si sa ranceur était prête à exploser à la figure de n'importe qui. Putôt que de ne rien faire, elle s'inventa un futur proche le plus radieux possible : accoutrée comme cela, elle ne fear pas de travaux forcés au moins. Et puis elle était loin d'être laide. Elle allait donc être vendue comme courtisane, Et elle séduira le premier millionnaire sextusien venu, finirait par devenir sa femme, dirigerait tout à sa place et quand elle aura tout en main, elle le congédiera d'un claquement de doigts. Elle s'entourera des plus brillants lettrés et vivra une vie de luxure sans fautes d'orthographe à l'horizon.

Lalia devait paraitre vraiment étrange à ses compagnons de cellule : Elle avait la tête sur ses genoux, recroquevillée riant comme un psychopathe, et s'auto-berçant comme une autiste.


Dernière édition par Lalia Scritt le Dim 13 Juin - 1:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptySam 12 Juin - 17:00

Quand le jeune homme reprit ses esprits, les poussières d'un sol crasseux rentraient dans sa bouche. Naturellement il toussa fortement en ouvrant les yeux. Un vrai marteau piqueur résonné dans sa tête. Il prit appuis sur des jambes et ses mains pour se relever. La bouche pâteuse, il put remarquer qu'il n'était pas seul dans ce qui semblait être une cage sur roulettes. En dehors, un soleil magnifique, un paysage paradisiaque. La roulotte s'arrêta devant une maison dressée sur une colline. A peine le temps de calculer le déroulement des festivités qui avaient lieu ici-même, le jeune homme se retrouvait prisonnier en compagnie d'autres voyageurs . Des cris de douleur et de tristesse ce faisaient entendre dans d'autres de ces cages de l'enfer. A travers les barreaux, des gardes forçaient certains des prisonniers à quitter leurs cellules. Dans la sienne on ne bronchait pas. Des vêtements étaient visibles sur le sol. Mais, où Jesse était tombé. Il ne savait toujours pas dans quel monde le Docteur l'avait plongé ou pire s'il était éveillé et que ceci était la réalité. La confusion présente dans sa tête, son stress habituel reprit le dessus. En se frottant la tête il essayait de ce rappeler des événements précédents. Mais rien ne lui revenait à l'esprit. Seulement la vision du pendule lui trottait dans la tête. Bref, le jeune homme impuissant continuer de chercher une explication logique à tout ce cauchemar. Un gardien vint taper frénétiquement sur les barreaux pour interpeler Jesse.

- Hé , enfile tes habits, toi et tes colloc', vous êtes les suivants sur la liste.

Le regard globuleux Jesse ne prononça aucune parole. Son stress l'empêchait de réagir correctement ou même d'insulter le gardien. Alors, il fit ce que le gardien lui demander. Machinalement il alla revêtir son uniforme des plus rabaissant et ridicule pour se tourner ensuite vers le gardien qui vérifiait l'ordre qu'il lui était demandé.

Pour l'instant Jesse ne décochait pas un mot, la peur au ventre. Il observait du regard ses congénères qui, comme lui, ressemblaient à de vulgaire marchandises dans leurs accoutrements misérables et peu épais. Avec Jesse, ils étaient au nombre de six dont un homme et quatre femmes. la porte de leur cellule n'allait pas tarder à s'ouvrir. Comment réagir face à tellement de problèmes. Dans un élan de difficultés il s'adressa à la première personne devant lui. C'était une jeune femme blonde, qui semblait presque ravi d'être ici.

- Hé yo!, tu sais où on est fourrés ? .
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Selene Nymphadora
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Obsession pour les épouvantails

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptySam 12 Juin - 17:09

Selene ouvrit un œil encore endormi. Elle avait été déposé rudement face contre terre, ses longs cheveux roux dessinant une auréole flamboyante autour de son crâne. L’atmosphère lourde qui régnait et le sol poussiéreux qui ne tanguait plus régulièrement lui indiquèrent qu’ils n’étaient plus à bord du bateau. On les avait débarqué !

La toqué se redressa brusquement pour jauger l’endroit où elle se trouvait. Une cellule où se trouvaient parqués avec elle des voyageurs dont aucune tête ne lui évoquait quelque chose, hormis celle de Lys, qu’elle avait aperçut dans les cuisines. Elle se frotta la tête un long moment avant de trouver la force de se mettre sur ses jambes et d’approcher des barreaux. Une foule de personnes s’affairaient à l’extérieur, entre des marins qui continuaient d’apporter leur marchandise, et les vendeurs qui faisaient les inventaires. Un petit brouhaha se faisait entendre, mêlant ordres distribués et cris d'esclaves mécontents ou implorants.
Consciente de son impuissance face à la situation, elle retourna s’assoir un moment dans un coin, traçant dans la poussière du sol ses silhouettes favorites, qui dressaient alors entre elle et le monde une barrière ne protection et de bien-être, qui fut mise à rude épreuve quand la voix brusque d’un pirate leur rappelait qu’ils allaient devoir enfiler les vêtements mit à leur disposition. Ajoutant non sans une pointe de rire que ceux qui essayaient de déroger à la règle seraient habillés par ses soins.

Quittant à contrecœur son isolement rassurant, l’adolescente s’approchant des lots de tissus et se saisit de ce qu’elle était sensée porter, avant de tourner les yeux de droite à gauche à la recherche d'une aide quelconque. Ses yeux implorants s’arrêtant au hasard sur Liam. Il était accompagné par une gamine alors… il devait bien être quelqu’un de gentil, non ? Selene aurait voulut lui demander si il y avait une alternative à la situation, mais la réponse était si évidente qu’elle resta muette et se retira sombrement avec ses fripes.

Dans un coin de la pièce, la jeune fille poussa un long soupir en retenant ses larmes, puis quitta un à un ses vêtements abimés par de longues journées sur le Slavedog Millionnaire. Sa peau moite accrochait ses cheveux et lui procurait une série de picotements désagréables. Sans un mot, ni même la force de se dépêcher, la toquée enfila les tenues locales avec la sensation très prononcée d’être toujours aussi nue qu’avant de les avoir mit. Elle ramassa sa jupe noire d’une main fébrile et la garda contre son corps de manière à le dissimuler, au moins pour le moment et fit volte face, rouge de honte, pour finir par s’adosser au mur et fermer les yeux.
Sans le vouloir, Selene s’imaginait la scène des ventes. Tous dans ces habites sommaires, traités comme des animaux sauvages capturés dans la nature, puis achetés par une personne étrange qui leur proposerait sûrement des tâches toutes aussi étranges auxquelles elle préférait ne pas penser. Ou plutôt, auxquelles elle aurait préféré ne pas penser, car le mal était fait et le pic de stress qui naquit en son cœur déclencha immédiatement son pouvoir. Les bras en croix et le torse rempli de paille, la fameuse grande chemise bleue à carreaux apparut pour avoir au moins pour avantage de masquer considérablement mieux son corps que les bouts de tissus sextusiens.
Ceci dit, la combinaison des deux tenues et sa position forcée ridicule devaient offrir un spectacle qui tenait du comique et aurait peut-être put dérider l’adolescente si elle s’était trouvé dans un contexte plus favorable à la détente. Pour le moment, elle se contenta de baisser tristement les yeux en retenant si fort ses larmes que ses mâchoires crispées lui faisaient mal, laissant sa chevelure rousse cascader par-dessus ses épaules.

Manifestement, devenir partiellement un épouvantail n’arrivait pas à la réconforter dans une situation pareille. Après tout, c’était normal… l’immobilité rigide de ses bras l’empêchait de s’étreindre elle-même. Il allait falloir attendre que le temps passe.
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Myia Be
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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptySam 12 Juin - 17:54

Douleur, tremblements, étouffement, cris, peur… c’est dans ces conditions que l’enfant se réveilla. Elle avait la tête fourrée dans le sol humide d’un sous-sol différent de celui qu’elle avait du supporter pendant une éternité, les cheveux encore humides et sa robe dégageant une forte odeur de sel. Cette inhalation forcée la réveilla brusquement.
Rien ne lui rappelait l’Asmodée ou l’autre satané rafiot, le sol était stable et froid, des bruits de foule suffisamment proches la confortaient dans son idée. Ils étaient ENFIN sur la terre ferme. L’enfant n’aurait jamais cru être aussi soulagée par cette idée.
Myia se souvenait vaguement de son départ de l’Asmodée, tel était son vrai nom finalement. Un nom qui sonnait bien et ne laisser que présager de la beauté de la femme immortelle.

Ses yeux s’habituèrent enfin à la pénombre qui semblait perpétuelle dans leur joyeuse aventure. Elle reconnu sans peine Melena à l’autre bout de ce que l’on pouvait visiblement qualifier de cage. La jeune fille était en pleine discussion avec une autre fille, qu’elle avait croisé rapidement sur l’Asmodée. Non loin d’elle, trois personnes dormaient encore dans des postures qui ne rassuraient absolument pas sur la manière dont ils avaient été traités. L’une d’elle, et non des moindres, était son sauveur, Yoru. C'est peut-être ceci qui l'extirpa de son sommeil d'ailleurs.
Les deux seules personnes qu’elle connaissait étaient avec elle, quel soulagement. Ils ne l’avaient pas abandonnée. Prise dans un élan d’enthousiasme, la petite fille se redressa sur ses avant-bras pour détailler plus en détails la prison dans laquelle ils se trouvaient. Le tout avant de baisser brusquement son regard sur le sol.
Ses mains étaient guéries ! Plus aucune blessure, plus cette douleur lancinante, rien ! Enfin cette petite tâche jaunâtre sur l’une de ses mains blanches attestait d’une blessure récente, mais rien de plus. Son regard se reporta sur Yoru et elle ne pu s’empêcher de lui déposer un bref baiser sur la joue du bel endormi. Aurait-elle l’occasion de rencontrer des voyageurs aux pouvoirs aussi extraordinaires que Yoru ou Melena ? Elle essaya vainement de se souvenir des visages des autres voyageurs, mais sa tête résonnait encore et l’enfant céda à l’abandon.

Le son vint enfin se joindre à l’image et elle put comprendre quelques bribes des échanges entre Melena et l’autre fille, celle dont elle apprendrait plus tard le prénom. Une amitié brève que Myia n’arrivait pas à replacer semblait les lier. L’adversité peut-être ?
Un garde passa et leur balança des vêtements avec un sourire mesquin.

* Oh, non… encore des vieux vêtements moches…*

Bizarrement, le garde lui avait jeté dessus des vêtements adaptés à sa forme adulte. Il avait surement du assister à l’une de ses transformation dans le tumulte que la petite avait oublié.
C’est donc sans gêne qu’elle se résolu à les enfiler, sans ronchonner, sans émettre aucune opposition. Aucun son n’arrivait encore à sortir de sa gorge brulante. Au moins, elle n’avait pas à craindre pour sa pudeur ; à huit ans, on n’avait que peu de choses à cacher et ses tenues du genre minimalistes avaient tendances à l’amuser. Quand à ces petits chaussons, ils étaient très confortables !
Le costume d’été enfilé, elle observa l’attitude des deux jeunes filles. Tandis que l’anonyme se cachait du mieux qu’elle pouvait dans un recoin plus sombre que les autres de la prison, Melena semblait céder sous ses requêtes désespérées sans la quitter des yeux.
C’était quoi ce regard d’ailleurs ? On aurait dit qu’elle allait l’engloutir. C’était d’autant plus flagrant que Melena semblait gênée de ses difficultés à détourner le regard de l’autre fille.

Myia tremblait. C’était assez perturbant qu’une fille en regarde une autre de la sorte. Mais au moins Melena accordait son attention à sa nouvelle amie. L’avait-elle oubliée ? La laisserait-elle tomber comme beaucoup avant elle ? Décidemment, Myia ne pouvait se résoudre à cette idée, pas cette fois-ci du moins. Elle se redressa subitement, mais étrangement, son centre de gravité se remit à changer. C’était une sensation différente. Comment pouvait-elle reprendre son apparence d’adulte étant donné sa surprise et sa crainte ?
Sa croissance avorta avant ses 24ans, pour s’arrêter à… non !
Une poitrine ridicule qui amorçait sa croissance, des cheveux toujours humides mais plus courts, des membres plus longs et plus fins. Sans compter des envies en tout genre, surement les hormones. Pour résumer : tous les petits bonheurs de l’adolescence !
Sa petite tenue lui collait un peu plus le corps.

- C’est quoi ce délire ?

Elle aurait voulu demander à Melena quel âge elle faisait, mais son envie de s’interposer entre les deux jeunes filles était retombée. Myia se retourna donc un peu paniquée vers son seul sauveur. Il était médecin après tout !
Et puis d’abord, qu’est-ce qu’ils faisaient ici ? Des tenues propres dans un lieu délabré ?
Les pirates du SM avaient-ils finalement trouvé bon acheteur ?
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Jonh Matrevis
Jonh Matrevis

Trouble bipolaire IV: dépression sur fond de tempérament hyperthymique

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptySam 12 Juin - 18:34

Ce dur réveil rappela à Jonh celui dans la cale. Le sol aussi dur et l'esprit complètement out mais les vagues en moins. Et de plus il n'était plus dans le bateau au fin fond d'une cale mais dans une cage. Alors ils étaient arrivés à Sextus ?
Des passants passaient devant eux , s'arrêtant parfois et il y avait aussi d'autres commerçant. Magnifique.
Le jeune homme remarqua qu'il n'était pas seul et avait lui de sa connaissance Lys , Liam, Ella et William. De près ou de loin en tout cas. Il ignorait qui était la jeune fille.
Le capitaine passa alors et distribua des vêtements, si on pouvait appeler ça comme ça. Jonh regarda avec une certaine appréhension les bouts de tissus. Même les prostitués de son monde était plus vêtu. Mais à vrai dire les voyageurs avait il vraiment le choix ? Il aurait mieux fait de rester sur le bateau ex- sans nom et mourir noyé avec lui ça aurait été plus rapide. Il se leva et alla dans un coin de la cage dos au passant , car quand même il y avait un minimum , et entreprit de se déshabiller avant d'enfiler la tenue très spécial. Ses yeux se posèrent sur les traits marqué sur son bras droit , souvenir affreux pour lui. Qu'est ce que dirai Lily si elle le voyait dans cette tenue ?
Jonh secoua la tête et se retourna et haussa les sourcils en voyant que la nouvelle c'était à moitié transformé en...une sorte d'épouvantail humain ? Elle semblait triste et sur le point de pleurer.
Le jeune homme se dirigea vers elle en prenant ses anciens vêtements au passage.
Il ignorait si la jeune fille pouvait lui parler ou l'entendre mais bon. Etant le plus vieux avec Liam , et hors de question de le laisser s'approcher d'une fille qui peut pas se défendre, c'était peut être leur rôle de réconforter les plus jeunes. Bien que Jonh ne soit pas vraiment doué là dedans.

- T'inquiète pas ca va aller

Pas du tout convaincant mais le " ca va ? " ca aurait été vraiment stupide. Comment ca pourrait aller ? Le jeune homme posa une main réconfortante, du moins c'est ce qu'il voulait faire passer, sur l'épaule , ce qui semblait l'être en tout cas, de la jeune rousse et par la même occasion le petit nuage gris.
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Liam Baldwin
Liam Baldwin

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptySam 12 Juin - 18:55

Chose étrange, le sol ne tanguait pas. Second détail louche, le sol était fait de pierre froide et non des habituelles lattes de bois qu'il côtoyait depuis sur embarquement sur le Slavedog Millionnaire. Avant même d'ouvrir les yeux Liam avait bien comprit que tout ça ne voulait dire qu'une chose, et qui se résumait à « nous ne sommes plus à bord du bateau ». Ça expliquait aussi pourquoi il se sentait si vaseux, comme si on l'avait une nouvelle fois drogué. A croire que ces hommes tenaient plus du dealeur ou de l'anesthésiste que du pirate esclavagiste.

Le taulard se redressa en se pinçant l'arrête du nez pour contenir son mal de crâne, découvrant avec un sourire ironique un décor qu'il ne connaissait que trop. Et voilà, retour à la normale. Allez en prison, ne passez pas par la case départ et ne recevez pas 20 000 dollars...

La présence du petit corps d'Ella était toujours contre lui, et c'était bien la seule chose qui l'assurait qu'il n'était pas revenu dans le monde réel. Il avait dû s'accrocher si fort inconsciemment à la petite fille qu'il avait été impossible aux esclavagistes de les séparer... mais un simple coup d'œil l'informa qu'il n'en était pas de même pour Shannon. La grande Barbie était portée disparue. Bien dommage... après tous les personnes consentantes étaient si rares dans le coin !

Elle avait dû être mise dans une des autres cellules dont ce sous-sol semblait pulluler. En attendant ils découvraient de vieux « amis » parmi ses compagnons de cellule, ce qui ne pouvait être qu'agréable. Tout d'abord dépressif numéro un et dépressif numéro deux, les biens nommés, sans oublier l'écrivain fouineur. Une seule tête ne figurait pas dans sa mémoire, et c'était celle de cette adolescente qui le regardait de ses yeux de cocker, l'air suppliante. Si la pauvre fille espérait de l'aide de sa part elle se trompait grandement, d'ailleurs elle oubliait vite ses supplication muette pour enfiler ce que leur ancien capitaine leur ordonnait de mettre.

Des bouts de tissus ridicules, qui ne cachait rien surtout en ce qui concernait le costume de ces demoiselles. Liam ne put s'empêcher de pincer ses lèvres fines à la vue de la tenue d'Ella qui s'avérait être celle standard des filles, mais en bien plus petite. Ces salauds voulaient vraiment que sa fille porte ces loques de salopes (pour rester poli kof). Que lui n'ai aucun scrupule à se faire des gosses ne le dérangeait pas outre mesure, mais qu'on puisse ne serait-ce que penser faire la même chose à sa gosse le rendait vert de rage. Si leur futur acheteur s'avérait avoir des tendances pédophiles il se retrouverait rapidement castré...

Son attention fut alors détourné par le délicieux spectacle de Selene qui s'effeuillait pudiquement dans un coin de la cellule, exposant son corps au regard dévora du tueur. La captivité gardait donc tout de même quelques bons côtés ! Le pervers n'en rata pas une miette, passant la langue sur ses lèvres en une mimique si abjecte qu'il était bien heureux que la toquée n'en ai rien vu. C'était du point de vue de Liam une bien agréable façon d'être réveillé. Il comprenait bien évidemment ce que les habitants du coin trouvaient à cette tenue : on voyait tout, les bouts de chaire dévoilés à chaque mouvement, se devinant sous les voiles translucides... Et ce qui devait arriver arriva, sa main et son organe associé prirent du volume sans qu'aucune gène ne se lise sur le visage du taulard.

Malheureusement le dépressif numéro un s'était mit en tête de jouer les mères poules et s'interposait désormais entre l'objet de son « bonheur » et lui. Mais quelle plaie ce type franchement ! Il caressa avec tendresse la tête d'Elle qui dormait encore, se mit debout et se dirigea vers le duo avec assurance. Visiblement la présence de Jonh l'avait empêché de voir l'étrange transformation de Selene. Elle était à présent à moitié faite de paille et arborait une chemise digne d'un épouvantail bien kitch. Rien de telle qu'une proie ne pouvant pas se défendre pour le mettre de bonne humeur, et une raison de plus pour regretter la présence de cet empêcheur de tourner en rond.

- Bah alors, tu ne serais pas notre dépressive numéro trois ? Lys et Jonh t'attendent depuis si longtemps pour créer un trio tragi-comique !

Sa blague tomba bien évidemment à plat mais il ne s'attendait pas à un autre résultat. Il se contenta de se rapprocher un peu plus avec le sourire pour détailler sans gène le reste de tenue sextusienne de Selene avec une moue critique.

- Tu permets ?

Il fit tourner la demoiselle sur elle-même d'un ample geste de sa main disproportionnée, soulevant au passage les voiles qui recouvraient son postérieur. Il recula ensuite prestement pour éviter de se prendre un poing dans la gueule, avec Jonh on ne savait jamais, et ajouta en haussant les épaules en signe de (fausse) excuse :

- Non, vraiment. Je peux pas laisser ma fille porter la même chose. Va falloir que je trouve une astuce.

Il retourna auprès d'Ella qui venait d'ouvrir les yeux, enfilant rapidement sa tenue avant de donner la sienne à sa fille adoptive en y ajoutant l'écharpe brune qu'il aurait dû porter. Il lui intima d'enfiler ses vêtements et de mettre son supplément de manière à ce que les méchant monsieur ne voient pas son postérieur, ce qui venant de lui paraissait presque comique. Il se redressa ensuite, ajustant sa protubérance dans une grimace en murmurant :

- J'suis un peu à l'étroit là-dedans...
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James Brooks
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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptySam 12 Juin - 20:03

* Qu'est ce que c'est que cet endroit ? *

Ce fut la première pensée de James lorsqu'il avait ouvert les yeux en plus d'avoir l'impression qu'un éléphant lui avait marché dessus. Il ne fallut pas longtemps à l'adolescent pour comprendre qu'ils étaient arrivé à Sextus. Adieu le bateau et bonjour la vie d'esclave. Rien qu'a cette idée , il avait envie de vomir. Mais gentil comme ils étaient les pirates avait soigné sa main cassé. N'empêche qu'en fait Jules avait réussi à le rejoindre. Ce dernier était même dans la cage à coté de lui jetant des regards éclairs sur la foule. Cette situation n'avait pas l'air de lui plaire.
Le seul point positif était que James avait avec lui Dakota, pour le reste il ne les connaissaient pas bien mais l'autre garçon était mignon. L'adolescent se donna une claque mental : c'était pas le moment de penser à ça.
Le capitaine du SM passa leur donner en menaçant de leur mettre lui même si ils n'enfilaient pas les vêtements distribués.
James pâlit devant ses horreurs. Mais...c'était quoi ce truc ??? Il était censé mettre ce truc horrible ? Ca donnait pas du tout envie d'acheter...ou alors les sextusiens avait des goûts étrange...
James se rappela la menace du capitaine et se dit qu'il valait mieux le mettre lui même plutôt que se faire toucher par ce vieux. L'adolescent alla se terrer dans un coin pour aller mettre ses nouveaux vêtements.
Qu'est ce qui se sentait pas à l'aise là dedans. En plus d'avoir un corps maigrichon c'était tout à fait ridicule comme tenue.
Et tout ses regards étrangers qui se posait sur lui pour le regarder de haut en bas et qui sait si ça se trouve il tomberait sur un gros pervers comme Liam. L'adolescent se mit à trembler de peur et de stress l'amenant à se transformer en Jules. Au revoir le corps maigrichon c'était tout autre chose qui était là. Une plus grosse carrure mais sans non plus aller dans les gros pectoraux. Et ca faisait beaucoup moins ridicule.
Fort remonté , Jules se retourna. On ne matait pas James sans son accord et il n'y avait que lui qui avait droit de le faire. Décidé à punir tout ceux qui franchissait l'interdit, il s'amusa avec un sourire diabolique à imaginer chaque passant qui regardait en peluche pour le transformer.

- Vous faites moins les malins hein !
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Shannon Ciccone
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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptySam 12 Juin - 22:22

La jeune fille était recroquevillée sur elle-même dans un coin de la cellule, assise contre le mur et tenant ses cannes de serein entre ses bras. Elle semblait complètement démoralisée, aussi bien physiquement que psychologiquement. Mais quoi de plus étonnant après une telle aventure ? Tout le monde devait l’être.
Après tout, ils étaient dans un monde étrange qui mêlait horreur et fantastique, ils avaient été pourchassés et avait carrément risqué la mort auprès de barges. Ensuite, on les avait faits embarquer dans un bateau, puis dans un autre sur lequel on les avait chargés d’une quête pour le moins étrange. Ils étaient finalement arrivés à Sextus pour être vendus…
Exténuant pour tout le monde, donc.

Oui… Mais Shannon était faiblarde. Un rien l’épuisait, et surtout… Elle avait envie de vomir rien qu’en se rappelant ce souvenir, encore trop frais dans son esprit. Elle se sentait encore violée, non seulement par Liam mais aussi par sa stupidité qui l’avait poussée à accepter de coucher avec cette ordure. Heureusement que ce voyage avait pris fin, car ce pervers serait probablement revenu à la charge…
Elle fut paniquée à l’idée d’être éloignée de lui, car elle avait un moyen de survivre, son corps. Parmi les voyageurs détenus dans la même cellule qu’elle, elle ne connaissait strictement personne. Elle se sentait comme… une étrangère. Elle s’était toujours sentie de trop, mais là c’était le comble.

D’un autre côté, elle était terriblement soulagée de ne pas devoir cohabiter avec Liam. Elle allait même l’éviter, d’ailleurs. Que lui et sa petite rouquine aillent au diable, elle ne voulait plus entendre parler d’eux. Mais elle était désormais complètement seule et livrée à elle-même. Il était tout bonnement impossible qu’elle puisse s’entendre avec les autres futures esclaves. C’est pourquoi elle ne pouvait désormais plus compter que sur elle-même, et elle était vraiment dans de beaux draps…

Shannon était incapable de se prendre en charge toute seule dans telle circonstance, mais elle ne voulait pas sympathiser avec les autres moutons. Elle n’était pas comme eux et ne voulait pas le devenir, mais elle savait pertinemment que la solitude commencerait bien vite à la lasser. Cependant, têtue comme elle l’était, elle ne se rendrait pas si facilement !

En attendant, elle ne les regardait pas. On voyait dans ses yeux que les larmes ne demandaient qu’à couler, mais ses lèvres pincées montraient sa détermination à ne rien laisser paraitre, malgré l’évidence. Elle voyait à peu près qui ils étaient, elle les avait déjà croisés, mais on ne pouvait pas dire que leurs liens soit très approfondis. Existaient-ils seulement ?
En tout cas, elle savait qu’à leurs yeux, elle n’était qu’une blonde cruche et facile. C’est pourquoi elle ne voulait pas se donner la peine de se faire apprécier. Elle était détestée d’office.

Le capitaine du Slavedog Millionnaire, celui qui avait fait la fine bouche et ne l’avait pas invitée dans son bureau, déposa des vêtements et leur ordonna de les enfiler. Ca, des vêtements ? Elle préférait encore garder sa robe brûlée et déchirée par et pour des pisseuses !
Elle se leva et demanda en vain à l’homme, déjà parti, l’air suppliant :

- Je peux garder mes talons ?

Mais elle n’eut pas de réponse. Elle examina avec dégoût la tenue qu’elle allait avoir à porter. C’était assez court, et elle en aurait été très satisfaite si elle n’avait pas encore la vision de Liam qui la pénétrait dans son esprit. Bien sûr, elle se dit qu’elle pourrait bien se foutre à poil sans complexe devant les deux hommes du groupe pour s’attirer leurs faveurs, mais tout ce qui se rapportait au sexe était impensable pour l’instant.

Elle retourna donc dans son coin et se déshabilla lentement avec soin pour ne pas qu’on ait l’occasion de voir ne serait-ce que la couleur d’un téton. Celle qui avait l’air d’une trainée faisait preuve d’une pudeur digne d’une sainte.

Considérant les bouts de tissu qu’elle portait assez horribles, elle se jugea en droit de garder ses talons aiguille et balança les ballerines assorties à la tenue avec mépris, ne les regarda même pas s’écraser contre les barreaux. Elle cracha avec désintérêt :

- Comme si j’allais porter ces merdes…

Comme elle était déterminée à ne pas tenter de se faire apprécier, elle s’appliquait immédiatement à sa tâche. Elle croisa les bras et les jambes de façon arrogante et continua à regarder le vide. Mais elle venait de réaliser la raison de leur présence ici : ils… ils allaient être vendus en tant qu’esclaves ?
Quelle honte, elle n’était même pas au courant ! Elle venait tout juste de se rappeler.

Bof… Ca ou autre chose… Qu’avait-elle à perdre de toute façon ?
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Selene Nymphadora
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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptySam 12 Juin - 23:40

Ce fut une main sur son épaule qui la convint de lever les yeux. L’un des hommes qu’elle ne connaissait pas s’était approché et cherchait à la rassurer. La galloise sursauta lorsqu’elle vit un petit nuage gris au dessus de la tête de ce dernier lentement voyager jusqu’à surplomber son crâne roux. La vision de ce petit amas brumeux n’était dans l’absolu pas vraiment fait pour remonter le moral de l’adolescente, mais elle fit un effort pour faire abstraction de la situation et adresser un petit sourire à Jonh.
Elle se sentait stupide sous sa forme de demi-épouvantail et l’intervention de celui qu’elle avait pris pour un homme gentil qui préservait une gamine dans toute cette aventure lui fit l’effet d’une gifle glaciale. Non seulement il eut une remarque désobligeante qui provoqua la naissance d’une pointe aigue dans le cœur de Selene, mais il la fit ensuite pirouetter sans aucune gêne pour la détailler comme une poupée d’exposition. Incapable de se défendre puisqu’elle était dans l’impossibilité d’utiliser ses bras, la toquée subit cet examen du taulard avec les joues écarlates, muette de surprise, avant de baisser à nouveau les yeux après un furtif regard au dépressif.

Elle recouvrait l’usage de ses bras tandis que son corps reprenait sa consistance normale et avec elle la tenue sextusienne. La lèvre inférieure tremblante, Selene s’adossa au mur et enfouie son visage dans ses mains.

*Aller ! Aller reprends toi… ça va aller… c’est pas vraiment le moment de se laisser abattre.*

L’adolescente s’assit et recouvrit ses jambes ramenées à son menton avec sa jupe noire pour préserver son intimité des regards voyeurs. Elle observait d’un oeil discret Liam qui habillait Ella, et se demandait comment le même homme pouvait se montrer si méprisant à son égard, mais aussi précautionneux avec cette enfant. Son regard se perdit dans le vague, des souvenirs flous s’imposant à elle en la déconnectant à moitié du monde dans lequel elle se trouvait.
Durant son enfance, quand elle allait mal, quand elle avait peur… elle regardait par la fenêtre, et le grand épouvantail la rassurait. Il lui ouvrait ses bras et lui parlait avec le vent. Ici, il n’y avait pas de fenêtre, et encore moins d’épouvantail. Elle était seule et se sentait aussi peu à sa place qu’un poisson clown dans un banc de piranhas.

Selene dessinait toujours des visages de ses amis, armés de grands sourires réconfortants, dans la poussière du sol de la cellule, quand elle leva timidement ses yeux noisettes vers Jonh.

- Euh… merci…

Elle avait besoin de parler. Cela lui permettait d’oublier la situation. Quoiqu’elle dise, entendre sa voix tremblante résonner à ses oreilles l’apaisait ; elle se sentait toujours maitresse d’elle-même et vivante.

- C’est… bizarre comme « pouvoir », hein ? J’aime beaucoup les épouvantails, mais je n’avais jamais pensé un jour y ressembler autant…

La galloise eut un petit rire qui sonnait faux tant sa gorge était noué.
Décidément, ce monde n’était pas pour elle… elle allait de déboires en galères depuis son arrivé, et ça n’était pas ce qu’elle avait prévu en se rendant chez un psychiatre.
La dernière remarque à voix basse d'un Liam en train de s'habiller tomba malheureusement dans ses oreilles et elle leva les yeux, avant de faire une petite grimace tandis qu’un frisson lui donnait la chair de poule. Ce n’est pas que Selene était particulièrement coincée – bien qu’elle était loin du statut de fille libérée en ce qui concernait les relations charnelles – mais le membre au garde-à-vous du taulard qui s’était permit quelques instants plus tôt de venir la reluquer en soulevant ses voiles déjà translucide lui laissait une impression étrange. Pour couronner la bizarrerie, l’une de ses mains était bien plus grosse que sa consœur et paraissait du même coup bien plus puissante. Sans savoir réellement pourquoi, Liam provoqua en elle une sensation de crainte qui s’accrocha dans sa poitrine et présageait de ne plus vouloir s’en déloger avant un bon moment.

Elle fit crisser l’un de ses ongles sur les pierres pour dessiner un grand épouvantail en costume, dont la vision la calmait… un peu.
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Jonh Matrevis
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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 0:00

Jonh regarda Liam avec une certaine attention lorsqu'il s'approcha d'eux. Ce type était tout à fait capable de profiter de la situation de la jeune rousse. Et puis ses blagues à deux balles non franchement il pouvait très bien se les garder...Le jeune homme se retint néanmoins de lui exprimer sa façon de penser et de le frapper lorsqu'il tourna la pauvre fille avec sa main géante. C'était vraiment dégoutant...
L'ancien taulard sortit comme excuse que c'était pour voir à quoi ressemblait la tenue. Mais bien sur...Il le regarda s'éloigner et reporta son attention sur la rouquine qui peu à peu perdait de son épouvantail. Elle ne semblait pas allez bien...Normal quand un pervers venait de vous toucher...
Jonh la regarda dessiner des épouvantails sur le sol jusqu'à ce qu'elle daigne enfin lui dire quelque chose. Ce à quoi le jeune homme répondit avec un petit sourire :

- De rien...

Elle trouvait son pouvoir étrange. Et bien le sien c'était pas mieux...Avoir un juage comme compagnie il s'en serait bien passer...pourtant il était pas fan de la météo. Pas besoin non plus de lui parler du fait qu'il pouvait voir des souvenirs des gens en les touchants ça le gênait déjà bien assez de violer leur vie privé sans le faire exprès.

- Le mien il est pas mieux et pas du tout discret

Il montra du doigt son ami qui se baladait au dessus de la tête de l'adolescente. Cette dernière qui grattait avec son ongle pour dessiner. ca devait être sa maladie...toujours dessiner des épouvantails...Ca ne devait pas être facile. Surtout avec ses ongles.

- Je suis Jonh et toi ?

Comme toujours un prénom est plus pratique qu'un " hé toi" et plus poli que " la rouquine".
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Maxim Forester
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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 9:23

Encore vaseux et nauséeux, Maxim ouvrit les yeux. Il avait quitté la cale du bateau où ils avaient eu une journée d'emprisonnement de repos gratuit pour rejoindre une cage à l'espace encore plus réduit. Une prison pour une autre... Et le pire dans tout ça, pensait-il, c'est qu'il n'avait rien vu du transfert. Il avait été endormi, comme lors du Kidnapping, et réduit à l'impuissance. Le capitaine était décidément très ou trop prévenant.

Ils n'étaient pas aussi nombreux que dans la cale, remarqua-t-il. Ils n'étaient plus que 5 ou 6, la flemme de compter, les autres devaient être comme eux, dans une autre cage, dans laquelle on balançait un accoutrement grotesque digne d'un prétexte de film cochon. Il y en avait certains que Max connaissait, des compatriotes voyageurs qu'il n'appréciait guère. Comme la petite française qu'il avait rencontré dès le début. Elle était énervante, car elle prenait sans cesse la défense d'un abruti patenté nommé Yoru, la femme de ménage qui avait abandonné ses gants mappa rose pour enfiler des gants de boxe. L'asiatique ne pouvait s'empêcher de case trois gros mots par phrase, et était agressif, voir violent. Il s'en était pris physiquement à Maxim même, alors qu'il n'avait fait qu'évoquer le souvenir de ces dits gants mappa rose. Bref, le jeune homme n'aimait pas Yoru, et par conséquent Aldaée, car elle était aveugle.
Une autre personne qui n'était pas dans son estime, la blonde, la moche, la poupée Ken. Shannon, qui avait participé à la perte d'Ella, qui avait pris le parti du mystérieux Liam. Il était louche aux yeux de Maxim, Jade le fuyait comme la peste. Mais il n'avait encore rien vu de ses méfaits, même s'il n'était pas discret quand il lorgnait sur un corps bien moulé. La blonde pouvait s'enlaidir à en vomir, Max en avait fais les frais. Restait un roux et une fille qu'il avait aperçut dans le sans nom, et Batman, l'homme chauve souris. Un pouvoir pratique quand on cherchait à s'évader.

Il ne se sentait pas bien parmi les autres prisonniers. Trop de proximité, pas assez d'espace... l'angoisse montait sévèrement. Elle n'était pas monté depuis longtemps, et elle réclamait son dû. Mais pas d'endroit où s'isoler, pas moyen de se laminer discrètement. Aucune possibilité de céder à sa folie irrationnelle, mais tellement salvatrice. Il ne se sentait pas bien, commençait à trembler, transpirait plus que de rigueur... Des flashs crépitèrent dans sa tête. Il voyait par intermittence qu'il se jetait sur les barreaux, les éclatait à grand coup de griffe de sang, puis se jetait comme un loup affamé sur le premier venu en le tailladant de toutes parts. Le sang giclait de partout comme dans les mauvais films gore de série B. Puis vint le soulagement, car sans s'en rendre compte, il avait cédé au rituel. Son avant bras le piquait et le brûlait en même temps. Il avait mal et se sentait ridicule. Tout le monde l'avait vu, y compris celui qui avait attendu qu'il finisse le spectacle pour lui jeter un tas de fringue sur la gueule. Il n'y avait pas de honte à se changer devant tout le monde, de toutes les manières ils n'avaient pas le choix. Mais il remercia intérieurement Shannon de s'être retourné pour ne pas leur offrir un spectacle désolant.
Il soupira.
Super, maintenant qu'il passait pour un torturé de la vie, tout le monde pourrait admirer son beau corps couvert de plaies...
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Liam Baldwin
Liam Baldwin

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 15:43

Liam écoutait d'une oreille distraite la conversation de Miss épouvantail et de son nouvelle ami Jonh le dépressif, non sans sourire. Quel pouvoir n'était pas bizarre franchement ? Il jeta un coup d'œil amusé à la paire de menottes de fourrure qui était apparue en même temps que sa main avait « enflée ». Et ça c'était pas étrange ?

Il abandonna la petite à la fin de son habillage pour se rapprocher de nouveau du duo en levant ses mains dépareillées en signe de paix. Après tout s'ils étaient vraiment un lot destiné à être acheté par la même personne, à servir ensemble, vivre ensemble... autant s'entendre un minimum. Et si jamais ils y mettaient trop de mauvaise volonté il pourrait toujours leur trouver une autre utilité plus... profonde. La paire de menotte pendouillant au bout de son pouce ne jouait pas vraiment en sa faveur, mais vu l'opinion que les gens avaient de lui il n'était plus à sa près.

D'ailleurs en y repensant Jonh l'avait vu égorger une gamine à peine 5 minutes après leur première rencontre, et s'il avait pu accepter ça ce n'était pas une babiole pour fantasmes sadomasochistes qui allait le déranger.

- Tous les pouvoirs sont étranges ma belle, tu crois que ma main XXL est d'un meilleure effet ?

Il baissa les bras pour tendre une main à l'adolescente comme pour serrer la sienne, un sourire qui était tout sauf rassurant sur le visage.

- Au fait je m'appelle Liam, désolé pour tout à l'heure, ça n'avait rien de personnel.

Mouais, bizarrement ça n'avait rien de très convainquant, mais tant qu'il se tenait tranquille il ne fallait pas espérer beaucoup plus de lui. Voyant qu'il pouvait mourir la main tendue, il la laissa retomber contre son corps dans un rire bref avant de glisser ses menottes dans sa poche. Les dépressifs étaient vraiment tous pareils...

Malgré la vue du corps de Selene très peu vêtu, la « joie » du trentenaire se tassait peu à peu, sachant très bien que pour le moment il ne pourrait rien faire, pas même tripoter un peu. Du coup sa main reprenait peu à peu sa taille normale et il se sentait moins à l'étroit dans son string ce qui était loin d'être un mal si vous voulez son avis. C'était inhumain de leur faire porter des choses pareilles, ils ne pensaient donc pas aux gens membrés dans ce patelin ? Ce n'était pas parce qu'ils étaient taillés petits que c'était le cas de tout le monde !

- Timide hein ? Je comprends. Mais pleurer là, dans votre coin avec votre nuage gris au dessus de vos têtes c'est d'un pathétique ! Ça vous avance à quoi franchement ? Pleurer comme des madeleines ne changera rien, mis à part le fait de t'enlaidir et de faire couler ton éventuel mascara. Demande à Shannon, c'est une experte sur le sujet.

Il adressa à la toqué un clin d'œil complice, se remémorant brièvement sa nuit en compagnie de la blonde. Sa tête était vide, bien vide, mais pour le reste elle était plutôt bien équipée et savait sans servir. C'était vraiment dommage qu'ils n'aient pas été mis dans le même lot, on ne disait pas non à une poupée gonflable pour les moments de solitude après tout. Il se gratta machinalement une des nombres cicatrices qui marquaient son corps et que son ridicule costume ne cachait pas.

- Bref, on va probablement passer un long moment ensemble, alors autant faire connaissance dans la joie et la bonne humeur non ? C'est pas sain pour la gosse de voir des dépressifs dans tous les coins de la cellule.
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Selene Nymphadora
Selene Nymphadora

Obsession pour les épouvantails

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 16:56

Selene se demandait quel genre de maladie pouvait avoir le jeune homme pour hériter d’un nuage flottant au dessus de sa tête, ou manifestement au dessus de celle des gens qu’il touchait. Lorsqu’il se présenta, l’adolescente hésita un moment, prise au dépourvu, puis elle cessa de limer ses ongles sur la pierre froide pour répondre.

- Je m’appelle Selene…

C’est ce moment que choisi le taulard pour s’approcher, les mains écartées en signe de non-agression. Quelque chose en lui discréditait totalement la volonté d’avoir l’air pacifique… sa main énorme aussi gonflé que son membre ? La paire de menotte à fourrure rose ? Le sourire étrange qu’il afficha en tendant une main à la galloise. Liam lui faisait peur, et la série de frisson qui traversait son corps à sa proximité paralysait le bras qu’elle essayait vainement de tendre en signe de bonne volonté. Elle n’était pas naïve au point de faire confiance à un trentenaire qui était venu soulever sa jupe sans aucune gêne, et dont le regard ne dissimulait pas le plaisir de la voir ainsi vêtue, mais elle n’avait que trop l’expérience de ce dont son capable les hommes pris dans une crise d’insatisfaction. Sa mère en avait fait les frais avec sa propre vie.

Finalement, Liam abandonna pour entamer une autre tirade qui n’eut pas du tout la faculté de réconforter l’adolescente. A croire qu’il était spécialisé dans les remarques blessantes, ou alors qu’il était très peu doué en manière de soutien moral. Certes, pleurer ne servirait à rien, mais savoir qu’elle s’enlaidissait ou que le mascara qu’elle ne portait pas risquait de couler était bien, à l’heure actuelle, l’une des toutes dernières préoccupations de Selene qui se sentait plutôt terrifiée à l’idée d’être achetée par un maître pervers et supplée par un compagnon d’infortune adulte tout aussi lubrique – voire pire.
Le clin d’œil de ce dernier déclencha une vague de frayeur inexplicable, et sa dernière remarque faillit laisser la galloise sans voix, la bouche ouverte de stupeur devant tant d’absurdité.

- Je ne suis pas dépressive.

Fut tout ce qu’elle parvint à articuler. Mais elle tourna son regard vers Jonh, à la recherche d’un soutien compréhensif. Elle espérait qu’il lirait dans ses yeux la répartie qui lui brûlait les lèvres, mais qu’elle n’osait lancer à haute voix par crainte des représailles : « parce que voir un homme tripoter une adolescente sans la moindre vergogne, c’est sain pour la gamine ça ?! ».

Après avoir quelques instants à fixer son ainé, Selena baissa à nouveau les yeux pour observer les tracés inachevés de ses ongles sur le sol. Elle avait déjà mal au bout des doigts, mais elle savait en même temps que ce rituel la soulageait, qu’elle en avait plus que besoin dans cette situation. Cependant, elle se sentait mal à l’aise, recroquevillée sur le sol en face de Liam. Sa tête était presque à une hauteur critique, et qu’est-ce qui indiquait que le taulard n’avait pas feint de s’approcher en ami pour profiter d’une situation si avantageuse ?
Conservant sa longue jupe noire en guise de voile protecteur qu’elle maintenait coincée sous ses bras, et retenue d’une main au niveau de sa poitrine, la jeune fille se releva, précédée par le nuage gris de Jonh, de qui elle se rapprocha instinctivement pour signifier qu’elle désirait se mettre sous sa protection face au trentenaire qui ne la quittait pas de son regard dévorant.

- C’est insensé… on ne restera pas ici éternellement, hein ? Ca n’est pas possible…

Ses yeux bruns se perdirent dans le vague, parmi les souvenirs du monde réel. Si jamais elle avait pensé que ce qui lui apparaissait comme une vie trop pâle et décolorée lui manquerait à ce point, elle aurait bien plus souvent manifesté son affection aux gens qui l’entouraient. Quand un bruit dans le couloir la fit sursauter et revenir à elle, seule la cellule désolante répondit à son regard.

- Je veux m’en aller…, souffla-t-elle.
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Yoru Nakatomi
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Hypocondrie

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 17:22

Yoru était là, à même le sol, allongé sur le flan. Sa tête résonnait, la foule était tout autour, il le sentait, il faisait chaud, un bourdonnement incessant de discutions et engueulades en tout genre couvrait à présent le silence que son sommeil lui procurait depuis pas mal de temps. Il avait, au même titre que ses compagnons d’infortune, été endormi pour ne pas être en mesure de riposter. Résultat, les vendeurs les avaient mis e groupe par cages et ils n’avaient plus qu’a attendre d’être vendus. Tout ce bruit le sortie à demi de son sommeil, il ouvrit doucement les yeux alors et vit une personne, de petite taille s’approcher. Tout était flou, il n’arrivait pas à distinguer de qui il s’agissait mais cette personne arrivait encore plus près, il sentit le contact chaud de ses lèvres sur sa joue puis plus rien. D’un coup l’asiatique se redressa, si vite qu’il fut prit de vertiges. Il s’agrippa alors d’une main aux barreaux de la cage et secoua la tête les yeux fermés le temps que ça passe. Le poison avait du mal à se dissiper, c’était douloureux. Il s’essuya la joue frénétiquement. Son regard fit alors un tour d’ensemble pour identifier les autres qui se trouvait avec lui dans cette même cage. Il aperçu alors Melena accompagnée de Jade et son visage se décomposa de suite :

*Encore elles, elles me lâcherons jamais..*

L'hypocondriaque continua son inspection et aperçu un jeune homme et une demoiselle qu’il ne connaissait pas encore. Enfin il vit avec un certain plaisir que Myia était présente aussi, en petite fille. Bien vite il reconnu en elle la silhouette de tout à l’heure, il ne dit rien… Après tout, elle était le seul visage amical qu’il voulait bien voir depuis qu’il avait perdu de vue Aldaée. Il hésitait encore quand un homme à l’air de pervers vint lui jeter ce qu’il appelait vêtements. Yoru prit l’ensemble et le regarda avec un air dégouté.

-Il a craqué c' mec, genre j’vais mettre ça !

Il regarda alors les autres, les filles s’habillaient, son regard se posa (par malchance) sur Melena qui s’était résignée à mettre ses vêtements. C’est vrai que c’était dur de ne pas détourner le regard, il détailla une seconde fois ces vêtements et se dit que si Melena s’habillait, ce qu’il n’aurait jamais imaginé qu’elle fasse vu son caractère, c’est qu’il y avait une bonne raison. Il détourna une seconde fois le regard vers Melena puis Jade, ça leur allait bien ^^ ! Puis reprenant ses esprits, il secoua sa tête et se mit au travail. Il espérait qu’elles ne l’ai pas vu, il avait pas envie de devenir aveugle ! -__-

Il retira alors son débardeur. Son torse devait être nu, ses tatouages pourraient en impressionner plus d’un de part la quantité qu’il avait sur le corps. Il n’aimait pas trop ça, car cela lui rappelait de bons comme de mauvais souvenirs, il préférerait vraiment cacher tout ça. Pour le bas il devait enfiler un.. un.. morceau de tissu fort désagréable à l’arrière, mais heureusement, et à la différence des filles qu’il plaignait fortement, il avait reçu une sorte de pagne ou jupe opaque rouge. Dans un temps record, il enfila le tout et regretta aussitôt. Il avait l’air de rien.. Ridicule.. Enfin il posa l’écharpe sur son épaule. Mouai.. bah niveau costumes traditionnels, il avait vu mieux… Il alla voir Myia qui était redevenu petite fille et lui dit timidementd'un air dégouté:

-Pas cool hein ces costumes.. J’me sens trop ridicule..


Que pouvait-il dire d’autre.

-Heureux de voir que tes mains vont mieux.

Ils avaient été soignés avant d’être vendu. A ce qui parait, cela donnait plus de valeur à la marchandise. Alors pour Yoru plus de main engourdie, plus d’ouverture au poignet si ce n’est qu’une marque, plus de traces sanglantes sur le torce, plus de déchirures au ventre, plus de bleus au visage… Ils étaient tous, beaux tous neufs ! Mais le pire les attendaient encore..
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Jonh Matrevis
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Trouble bipolaire IV: dépression sur fond de tempérament hyperthymique

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 18:37

Alors elle s'appelait Selene, c'était original et mignon à la fois. Liam revint vers eux avec un signe d'apaisement. Qu'est ce qu'il voulait encore ? Surtout si c'était pour dire des trucs pareils. Et Jonh ne voyait pas où l'ancien taulard avait vu qu'ils étaient en train de pleurer. Le jeune homme voulait juste rassurer la jeune rousse, de plus si lui-même étaient en train de verser des larmes le nuage aussi aurait rempli ce rôle. Enfin bref, c'était Liam quoi...fallait pas chercher à comprendre...Et puis franchement sortit que c'était pas bon pour la petite fille de fréquenter des dépressifs...c'était se foutre de la gueule du monde, surtout venant de la bouche d'un pervers.

- Parce que tu crois que c'est sain pour elle de fréquenter un pervers pédophile ?

Il l'avait dit de manière assez basse pour ne pas que la blondinette l'entende. Jonh n'était pas si vache que ça et c'était pas vraiment le moment de lui briser le cœur. De toute façon Liam ne semblait pas enclin à vouloir la toucher. Contrairement à Selene qui avait bien excité l'ancien prisonnier.
Cette dernière s'était levé , embarquant avec elle l'ami nuage pour se rapprocher de Jonh. Elle avait peur de Liam ? Remarque ça se comprenait...Encore plus le fait qu'elle voulait partir d'ici. Ce n'était pas la seule d'ailleurs...Peut être que le lieu où ils iront sera pire qu'ici. Difficile d'imaginer pire.

- J'en sais rien...

Il avait bien envie de la prendre dans ses bras pour la consoler mais son second pouvoir l'en empêchait. Jonh n'osait même pas voir dans celle de Liam. Le jeune homme porta son regard sur ce dernier avant de dire :

- Si tu garde tes mains sur toi , il y aura un moyen de se côtoyer
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Zephyr Skies
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Le trouble de stress post-traumatique

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 18:40

Zephyr ouvrit les yeux difficilement. Ses paupières étaient lourdes, sa respiration saccadé et son crâne lui faisait terriblement mal. Son cerveau eu un moment d'adaptation, puis elle se souvint. Le Docteur, les pirates, le bateau, le travail ... N'aimant pas se faire remarquer, elle avait obéïe docilement. Cela ne la changeait pas vraiment. Elle tenta de se redresser en vain. La drogue l'avait annéantie.

*Mais où suis-je ? *

La voix du Gardien près d'elle la fit sursauter, cela lui suffit pour se redresser. En effet, depuis la dernière utilisation de son pouvoir, elle préférait éviter tous contacts. Il la regarda d'un oeil amusé. Il devait avoir l'habitude pourtant. Il approcha sa bouche des barreaux de la cage et répéta tel une machine ce qu'il attendait de nous.
Ses ordres étaient clairs : S'habiller avec les quelques morceaux de tissus qui couvraient le sol. Zephyr regarda autour d'elle , pleine de détresse. Elle ne connaissait personne. Sa solitude avait eu raison d'elle. Mais ces quelques voiles transparents lui rappelait quelque chose qu'elle aurait préférée oublier. Le souvenir de son père lui revint. Elle n'allait pas mettre ça ? C'est avec réticence qu'elle partit dans un coin de la cellule pour s'habiller. Ces quelques frustres ne la mettait pas en valeur, la Cicatrice datant de son viol se voyait.

*Pourquoi ont-ils soignés toutes mes blessures sauf celle-ci ? *

Zephyr jeta un regard hésitant aux gens qui l'entouraient. Ils fallait qu'elle se raccroche à quelque chose ou quelqu'un... Il était temps qu'elle fasse connaissance. Oui, mais avec qui ?
Ses yeux cherchèrent en vain quelqu'un semblant s'interresser à elle .

- Quelqu'un sait combien de temps va durer cet enfer ?
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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 18:50

Lorsque le bateau accosta, Kate endormis ne pus voir la rapidité avec laquelle les événements qui suivirent s’enchainaient avec une harmonie toute chatoyante et dépourvus de sentiments les plus simples tels que la compassion. Les hommes, femmes et même des enfants avaient trouvé leurs places dans des cages telles des bêtes. Comment ce faisait-il que des hommes ayant un cœur dans leurs poitrines puissent faire subir cela à d’autre personne ? La vie était devenue un jeu en perpétuel mouvement. Rien ne valait les amusements aussi profonds que des relations physiques ou des mises en situations complexes. Le voyage entre le bateau et le sous-sol était attrayant, car le soleil pouvait embrasser à sa guise les corps des prisonniers. Rien ne laissait transparaitre un quelconque danger qui pourrait planer sur les futurs esclaves de la ville des plaisirs.

Lors de son réveil, le sol n'était pas vraiment stable. Kate essaya de se levé mais se rassis très rapidement. Pour cause, son estomac était au bord des lèvres. Ses yeux s’habituèrent peu à peu à cette obscurité à chaque battement de cils. Ses pupilles encore embrumées cherchèrent avec précaution des formes auxquels se raccrocher, mais rien ne semblait correspondre à quelque chose de familier. Ils avaient seulement quitté le bateau pour se retrouver dans un autre endroit aussi étrange que le premier. Alors que l’endroit se dessinait peu à peu, Kate compris par des cris, des pleures et autres complaintes que personne n’était rassuré par cet endroit. Kate entrepris le tour de leur lieu de « stockage ». Elle remarqua qu’il y avait des vêtements jeté au milieu de la cage. N’arrivant toujours pas à se mettre debout, elle se traina vers le groupe d’habits. Kate décida de s’habiller pour éviter toute forme de représailles. Il faut dire aussi qu’elle n’avait rien sur le corps. Elle ne possédait plus sa tenu d’arriver dans ce monde encore étranger à ses yeux, tout se qu’elle savait c’est qu’il fallait apprendre à vivre avec son environnement. Elle était étrangement calme et affichai un doux sourire. Kate inspirait et expirait profondément pour ne pas succomber à un stress et finir par nouer tout se qu’il passait à porter. Il fallait être le plus calme possible, son nouveau statut d’esclave ne la dérangeait pas, mais il ne fallait pas essayer quelque chose pour sortir de là. Il fallait analyser la situation. Alors que Kate enfilait un magnifique string comme sous –vêtement, avec une grâce mesurée pour ne pas éveiller des instincts animaux de quelque homme que ce soit, elle vît une jeune femme blonde faire de même. A ses gestes, Kate déduit que la femme qui était là venait des hautes sphères aristocratiques. Notre tatouée admirait avec un œil curieux cette poupée blonde qui semblait être venu dans ce monde pour devenir le jouet du destin (ou d’autre chose ou de quelqu’un). Kate retourna dans son coin pour finir son habillage. Elle entendit un homme dans leur cage interpeller l’aristocrate, son stress était palpable dans sa voix, on ne saura dire pourquoi mais il ne semblait pas être à l’aise dans une cage. Le haut que Kate mis fut un tout petit peu plus petit que prévus, mettant en avant une bonne partie de sa poitrine. Avec son demi-sourire, Kate ressemblait à une véritable petite princesse romaine, si l’on enlève ce coté esclave. Ne recherchant point à faire de premier pas, elle s’adossa contre les barreaux et entrepris de voyager dans la forêt que son corps offrait. Tout ce dessin qui s’entremêlait avait une harmonie naturelle. Elle se demanda comment serrait leur maître, et quand est-ce qu’elle pourra prendre un bain…


Dernière édition par Kate Penny le Dim 13 Juin - 22:53, édité 3 fois
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Jade Martins
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Troubles dissociatifs du comportement

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 19:56

Lorsque Jade vit rouler des larmes sur le visage blafard de Melena après qu'elle se soit changé et se soit laissé tomber à genoux, ses yeux s'écarquillèrent de surprise et de remord. Elle s'était vêtue de ces choses pour lui faire plaisir et finissait dans un état pareil c'était... non ! La bonne jumelle s'agenouilla près de son amie dans la précipitation sans se soucier du fait que tous ses compagnons de cellule puissent admirer son postérieur rebondir à travers les voiles bleus qui constituaient sa jupe.

Elle se sentait coupable du mutisme aux accents dépressifs de l'irlandaise et elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle ne pouvait laisser les choses telles quelles. Pas de raison que la nécrophobe devienne une nouvelle victime de son égoïsme surtout pour une raison aussi basse que de partager sa honte.

- Hey ! Ne... ne pleures pas ! Je voulais pas que tu te sentes obligée !

La brunette n'était pas habituée à prendre soin des autres, la situation la dépassait donc totalement. Elle ne savait pas si elle devait exhorter Mel' à retirer ces vêtements pour remettre les anciens au risque de s'en voir une nouvelle fois vêtue de la main d'un des pirates, ou détourner son attention ce qui avait de fortes chances de rater. Plus elle réfléchissait moins elle ne savait que faire au point d'en arriver à se prendre la tête dans les mains de dépit. Le seul point positif dans cette affaire c'est qu'elle arrêtait de penser à sa propre gène.

Mais quelle était l'utilité de ces costumes mis à part les dégrader, leur voler leur honneur et leur fierté avant de le piétiner ? Ils n'étaient même plus les possesseurs de leur propre corps, et maintenant on essayait presque de les déposséder de leurs âmes. En faire des coquilles vides c'était ça leur but ? Mais pour quoi faire ?!

Jade relâcha sa tête, tournant un regard sombre vers Melena avant d'essuyer sa joue avec douceur. Un soupir s'échappa de ses lèvres pâles juste avant qu'un cri ne résonne dans l'enceinte de son crâne en lui vrillant les tympans.

** JADE ! T'ES OU ? JADE !**

L'adolescente plaqua brusquement par un inutile réflexe ses mains sur ses oreilles avant de comprendre que le son ne pouvait pas être atténué. Télépathie bien sûr... pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Elle tenta à son tour d'envoyer un message à son double avant que celle-ci ne la rende folle, mais sans pouvoir s'empêcher de murmurer ce qu'elle essayait de faire parvenir à son clone. On aurait presque dit une conversation téléphonique ce qui dans le contexte actuel était assez comique.

- Chuuut ! Tu me fous la migraine !

Elle informa d'un signe de tête sa camarade qu'elle ne s'adressait pas à elle avant de reprendre, encore moins fort :

- Je suis dans une autre cellule, avec Melena. On se verra probablement quand ils iront nous vendre... tu m'entends ?

Sauf qu'aucune réponse ne lui parvint. Apparemment l'évocation du nom de la nécrophobe n'avait pas plus à Elie qui s'était renfrognée bien décidée à mettre fin à la conversation. A force d'appel dans le vide au risque de passer pour une folle qui se parlait à elle même Jade finit par supposer que la mauvaise jumelle s'était vexée. Quoi de plus logique, elle avait déjà fait la même chose avec Maxim. Pourquoi voyait-elle d'un mauvais oeil toutes les personnes que Jay appréciait un tant soit peu ? A croire qu'elle voulait la garder pour elle toute seule...

L'adolescente secoua la tête de dépit avant de réaliser, rouge de honte, les regards étranges que lui jetaient ses compagnons de cellule. Agitant les mains en signe de dénégation elle tenta de se dépêtrer de leurs fausses idées comme elle le pouvait, c'est-à-dire mal.

- Je... je parlais pas toute seule hein ! Je peux envoyer des messages télépathiques à Elie, ma jumelle, et c'est juste que j'ai du mal à m'empêcher de parler à voix haute en même temps !

La brunette laissa tomber et passa sa main sur son visage, les lèvres pincées. C'était vraiment, mais vraiment une journée de merde.
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Dakota Earnshow
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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 21:02

Dakota ouvrit brusquement les yeux pour contempler en silence le plafond de pierre grise. Elle avait un mal de crâne atroce, à peu près comme si une ou deux troupes de lutins avaient élu domicile dans sa caboche et s'amusaient à jouer à Tarzan avec ses nerfs optiques. Vraiment affreux. Elle préféra rester étendue le temps que sa migraine se dissipe ce qui prit largement 5 bonnes minutes. Une fois que la blondinette jugea assez peu douloureux de se lever elle bascula en position assise pour jeter un coup d'œil à ce qui l'entourait.

Une cellule... et dire qu'elle avait évité la case prison depuis son arrivée, c'était vraiment ballot. Même si elle était prête à parier que ce lieu tenait plus de l'animalerie que de la véritable cellule. D'ailleurs elle ne l'occupait pas seule, il y avait 6 autres personnes qui consommaient son oxygène, dont la plupart qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Certaines tête lui disaient vaguement quelque chose pour les avoir entraperçu sur le Slavedog Millionnaire mais sans plus. Seuls James et Janna faisaient concrètement partie de ses connaissances.

Enfin il lui avait semblé que c'était James, car il avait désormais un tout autre visage, à croire que ses pouvoirs avaient fini par se développer un peu plus. Il s'amusait actuellement à transformer les employés du lieu en peluches mais au bout de quatre son pouvoir atteint ses limites et il dû se contenter de seulement regarder méchamment les passants qui commençaient à soigneusement éviter les alentours de leur cage.

Les yeux froids de l'adolescente finirent par tomber, Ô malheur, sur le petit tas de chose que les gens de Sextus devaient appeler « vêtements ». Car ils ne pouvaient être qu'à Sextus, après tout ils étaient sur la terre ferme, et ce n'était pas comme s'ils ne connaissaient pas l'issue du voyage. Dak' se mit debout et s'approcha du tas de tenues locales avant d'en attraper une à sa taille du bout des doigts en l'examinant d'un œil critique.

C'était ridiculement petit et honteusement transparent. En conclusion ça ne servait tout bonnement à rien, vu que ça ne cachait rien, mais la gamine ne s'arrêtait pas à ce genre de considérations. Elle avait l'habitude de porter des vêtements que les gens trouvaient démodés, laids, abimés, dépareillés... alors pourquoi en porter des vulgaires, soyons fou ! De toutes manières même dans cette tenue son corps de planche à pain de 13 ans ne serait pas désirable pour autant, et il en fallait bien plus que ça pour lui faire perdre fierté et honneur.

En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire elle se trouva revêtue de ces frustes, reprenant sa place dans un coin de la cellule avec son habituel visage inexpressif. Ce fut ce moment que choisit une jolie fille blonde qui devait avoir dans les 15 ou 16 ans pour s'exprimer avec toute la naïveté qu'on octroyait aux jeunes filles. Comment voulait-elle que quelqu'un sache ça hein ? Torqua donc à son intention d'une voix aussi glaciale que le pôle nord :

- Pas moi désolé, ils ne m'ont pas distribué de brochure explicative.

Elle n'avait pas pu s'empêcher d'être ironique, et si cette fille la prenait au pied de la lettre on ne pourrait rien pour elle. Déjà que son regard de chien battu était horripilant ! Elle lui rappelait presque Shannon sur ce point... et il fallait espérer que c'était bien le seul sur lequel elles avaient des choses en commun.

Elle détourna les yeux de Zephyr pour admirer avec un intérêt incertain ses genoux et c'est seulement alors qu'elle compris en apercevant sa main qu'elle avait été soignée. Elle avait passé des semaines à s'inquiéter de la gangrène et voilà qu'ils la soignaient le dernier jour. C'était purement sadique, ils n'auraient pas pu le faire avant ?! D'ailleurs elle ne se priva pas d'exprimer sa pensée avec son amabilité naturelle.

- Tout ça pour ça... me faire laver la vaisselle et tripoter tous ces trucs crados avec ma main infectée, pour me soigner à l'arrivée. Mais quelle bande de...

Elle leva les yeux vers la silhouette de Jules encore planté là, accroché aux barreaux pour lâcher sèchement à son intention :

- Tu ne vois pas que tu as atteint ta limite ? Plisser les yeux ne sert à rien, non mais quelle andouille !
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Liam Baldwin
Liam Baldwin

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 21:35

- Pas dépressive ? Et bien tu en as pourtant l'air...

Son visage blafard et cerné semblait hagard, cherchant une échappatoire à l'enfer qu'ils étaient en train de vivre. La dernière remarque de cette fille contrastait d'ailleurs énormément avec son affirmation. Peut-être était traitée pour autre chose, mais elle faisait vraiment partie du clan de rabats joie que formaient Jonh et Lys. Une bande de clowns tristes qui se serraient les coudes dans leur malheur, toujours prêts à partager avec son voisin la lame de rasoir de l'amitié à défaut d'avoir tout un tas de boites de médoc' à vider.

Elle était tellement vide d'énergie que ça retirait tout intérêt à la torturer. Une poupée inanimée, une marionnette... quel ennui.

Dépressif numéro un de son côté réagissait de manière plus énergique mais aussi dans un sens... plus dangereuse. Pour sa propre santé. Il avait beau avoir baissé la voix pour que ses persiflages n'arrivent pas aux oreilles de la petite Ella, ses propos n'en étaient pas moins tout bonnement estomaquant. Il osait douter de ses qualités de père, lui qui s'appliquait tellement pour offrir à sa fille adoptive l'enfance paisible et heureuse qu'il n'avait pas eut. Il sous entendait qu'il pourrait un jour lui faire des choses. Quelle langue de pute celui là !

Liam attrapa brusquement Jonh par le cou et le plaqua au mur, ses lèvres fines pincées en une mimique tout sauf sympathique. Il siffla alors toute sa rage hors de portée des oreilles de sa protégée, ses doigts se resserrant sur la peau blanche du dépressif :

- Tu insinues que je ferais quelque chose à Ella ? Ouvre encore une fois ta trappe à ordures pour dire encore une merde de ce genre et je t'arrache les couilles pour te les faire bouffer.

Il aurait bien continué son petit discours et sa manœuvre d'intimidation mais un gardien qui avait remarqué son manège intervint, lui filant un coup de matraque dans les côtes en lui aboyant de cesser tout de suite son bordel. Sous le coup de la douleur le taulard avait relâché sa prise et se massait désormais le flanc avec un étrange rictus sur le visage. Ce n'était pas le moment de jouer au con, et le moment de régler ses comptes avec ce p'tit con arriverait un jour où l'autre. Il devrait juste se contrôler d'ici là...

Il frôla du bout des doigts la silhouette que dessinait son couteau papillon sous le drapé de sa jupe pour retrouver son calme et reprendre de la contenance. Surtout qu'Ella risquait de ne pas comprendre sa réaction et il ne voulait pas perdre cette lueur d'admiration qui illuminait son regard lorsqu'elle le fixait. Elle était trop précieuse.

Après quelques secondes de mutisme il finit par ajouter à l'adresse de Jonh avec un sourire hypocrite :

- D'ailleurs tu sais très bien que je ne suis pas pédophile... j'ai juste des goûts très large.
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Melena Autumn
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Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! _
MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 22:58

Melena ne fit attention ni au réveil de Myia qui découvrit sans le vouloir une amélioration – si l’on pouvait dire – dans sa capacité de métamorphose, ni aux contestations de Yoru devant sa tenue. Pourquoi se plaignait-il d’ailleurs ? Sa jupe était opaque au moins ; et il ne ressemblait pas à un objet sexuel près à servir dans son petit emballage transparent. Car c’est exactement la sensation qu’avait la necrophobe accoutrée de la sorte, et ce qui l’horrifiait le plus, c’est de supposer qu’elle n’était sans doute pas loin de la vérité.
Quand Jade se jeta à genoux à ses cotés pour tenter de s’excuser tant bien que mal, elle fut prise d’une envie de prendre sa nouvelle amie sans ses bras, avortée par le sentiment de dégout que lui inspiraient ses hypothèses d’avenir, qui paralysait son corps tout entier en le vrillant de frissons incontrôlés. La psychotique prit sa tête dans ses mains, au moment ou l’irlandaise de décidait à rompre son mutisme d’une voix faible qu’elle n’eut pas l’air de percevoir.

- Ne pas me sentir obligée ? Mais je le suis… nous le sommes tous.

L’adolescente regarda à nouveau Melena. Le contact doux de sa main contre sa joue blême lui procura cette fois un frisson apaisant qui coupa court au flot de larmes menaçant de jaillir. La necrophobe réussit à accrocher un sourire pâle sur son visage et s’apprêtait à remercier sa comparse quand celle-ci fit un brusque mouvement pour se cacher les oreilles. Elle aurait sans doute été vexée de la réplique de Jade si elle ne lui avait pas adressé un signe lui indiquant qu’elle s’adressait à quelqu’un d’autre. Bien qu’habituée désormais aux capacités spéciales des voyageurs, cela restait étonnant de voir quelqu’un parler à une entité apparemment invisible, avec l’assurance d’une personne en pleine conversation téléphonique.

Quand la psychotique eut terminée et qu’elle se soit maladroitement rependue en excuse pour justifier ses agissements, l’irlandaise lui prit la main qu’elle passait sur son visage en signe de dépit, lui adressant un sourire rassurant et compréhensif.

- T’en fais pas…

Elle ne savait pas quoi ajouter d’autre, alors elle pencha la tête en arrière jusqu’à ce que son crâne heurte la paroi de pierre dans son dos. Il était urgent qu’elle chasse la déprime qui s’abattait sur ses épaules, pour réfléchir convenablement à un moyen de se sortir de cette situation ; car si elle avait abandonnée sur le Slavedog millionnaire, résignée à prendre son mal en patience, sur la terre ferme, les conditions n’étaient pas les mêmes. Melena poussa un long soupir quand un flash de lucidité rappela à sa mémoire sa triste situation, puis elle se redressa pour plonger ses yeux gris dans le regard bleu de Jade.

- Si l’on veut voir un bon coté à ce qui nous arrive… c’est que maintenant qu’on a regagné le continent, il sera plus facile de s’échapper de la maison d’un acheteur d’esclave que d’un navire en pleine mer… alors quelque part… nos seules chances d’être libres et vivantes passent par cette vente.

Est-ce que la necrophobe croyait vraiment en ce qu’elle disait, ou bien est-ce qu’elle se forçait à trouver une lueur d’espoir pour ne pas sombrer dans une humeur sombre ? Elle-même ne le savait pas. Mais il fallait qu’elle parle, et qu’elle se force à détourner ses pensées de sa tenue et des horreurs inhumaines qui l’attendaient, sans quoi elle risquait de laisser sa rage lui enlever sa raison.
Sans rien ajouter, la jeune fille lâcha la main de son amie pour observer de loin de drôle de couple Yoru/Myia. Elle avait oublié que l’asiatique était un tel amateur de tatouage. Dans ces vêtements minimalistes, il paraissait presque à son avantage… quelques bons kilos de muscles supplémentaires lui auraient donné l’air d’un gladiateur grec, ce qui ne fut pas sans donner une idée à l’adolescente, qui se pencha vers la psychotique en murmurant.

- Je sais que tu n’aimes pas Yoru, et je ne le porte pas dans mon cœur non plus mais… si l’on tient à s’en aller d’ici, il va peut-être nous falloir des bras un peu plus fort que les nôtres tu ne crois pas ? Il aura peut-être son utilité un jour ou l’autre…

Avec un faible sourire qui trahissait qu’elle ne croyait qu’à moitié en ses chances de s’enfuir, Melena détourna son regard. Elle avait hâte qu’ils sortent de cette endroit. Loin d’elle le fait d’apprécier être vendue comme un animal rare à des dégénérés qui devaient avoir le cerveau sous leur ceinture, mais en cellule, elle n’avait aucune chance d’entrevoir la liberté. Pour cela, il fallait qu’elle sache dans quel plat elle serait mise et à quelle sauce allait-elle être mangée.

- Ce qui est sûr, ajouta-t-elle à l’attention de Jade, c’est que je ne t’abandonnerai pas. Je te le promets.

Son regard désormais droit dans les yeux de son amie, si ça n’avait pas été la timidité et la peur de se faire rejeter, la necrophobe aurait sûrement céder à l’élan indicible qui l’incitait à approcher ses lèvres de celles de la psychotique pour y déposer un baiser qui scellerai sa promesse. Sans rien laisser paraître, elle se contenta de lui sourire pour remplacer le silence réservé aux explications qu’elle était éventuellement sensée fournir. Elle estimait tout simplement que l’attention que lui avait porté la psychotique dans le sans-nom méritait un juste retour. Elle n’avait qu’une seule amie dans ce monde, et peut-être bien qu’il n’y en aurait jamais d’autre… elle ne la laissera pas tomber.
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Zephyr Skies
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Le trouble de stress post-traumatique

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MessageSujet: Re: Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux !   Ils sont beaux mes esclaves ! Ils sont beaux ! EmptyDim 13 Juin - 23:32

Zephyr tourna les yeux vers la voix qui s'élevait. La réponse glaciale de Dakota redonna un peu d'espoir à la jeune traumatisée, certes la fillette s'était clairement moquée d'elle, mais elle lui avait répondue. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas échangé des paroles avec quelqu'un et ces quelques mots redonnèrent un peu de chaleur au coeur de Zephyr.
Elle allait répondre à Dakota mais celle-ci s'était détournée. Tant pis, ce sera pour un autre jour. Peut-être.

Du fond de sa cage, Zephyr observa ceux qui étaient ses "compagnons de voyage", espérant peut-être que l'un ou l'une d'entre-elles deviendrait un allié. C'est alors que sa main toucha la peau de Dakota sans le vouloir. Cette dernière lui jeta un regard noir et déplaça sa silhouette jusqu'à la paroi opposée de la jeune traumatisée. Mais le processus avait déja commencé. De nouveau le bourdonnement des oreilles, la brûlure, les images... Son pouvoir s'éveillait.
Des souvenirs inconnus défilèrent dans son esprit : Un suicide, une lettre inachevée...
Ses yeux cherchèrent en vain un peu de réconfort mais rien. Le traumatisme restait là, indemne, comme si elle l'avait vécue hier. Elle ne pût s'empêcher de frissonner et de fermer les yeux en attendant que ses souvenirs repartent au fond de sa mémoire, aussi vite qu'ils n'étaient venus.
Quelqu'un la voyant comme ça, la dirait ... "Folle" ? Après tout ils l'étaient tous.
Zephyr transpirait, ses souvenirs ne voulaient plus la quitter, elle ressentait sa détresse de l'époque, son impuissance face à sa phobie. Ses yeux se retournèrent, voilà qu'elle faisait un malaise. Il ne manquait plus que ça.


Dernière édition par Zephyr Skies le Lun 14 Juin - 12:28, édité 1 fois
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