Physionomie : Petite, ronde, mais avec d’harmonieuse forme, la jeune femme est issue d’un mélange culturel. Un teint halé, une longue chevelure d’ébène, et de grands yeux en formes d’amandes trahissent ses origines Libanaises.
Enfin…Trahir est un bien grand mot car Layla s’emploie à mettre en évidence sont métissage par divers artifices.
Chaque matin, la jeune femme sublime sa peau avec une poudre d’orée, ombre ses yeux avec un Kohl prononcé, et décore ses lèvres charnues d’un rouge à lèvre ambré.
On ne peux certainement pas dire qu’elle soit de toute beauté, mais il émane de sa personne un charme orientale indéniable.

Vêtements : Ses tenues n’ont rien d’originales. Chemisier, jeans, basket.
En somme: des habits simples, confortables, pratiques et fonctionnels.

Signe Distinctif : Un tatouage au henné renouvelé chaque semaine se promène le long de son bras gauche.
Elle arbore aussi au poignets un multitudes de bracelet en fer. (Et ceux ci font un bruit infernale).


Psychologie : Layla est d’un esprit assez simple. Enfin, n’entendez pas par là qu’elle est idiote. (Et puis, quel mal y a t’il à être simple d’esprit enfaite ?) Non, Layla mène sa petite aussi monotone soit-elle, sans se poser de question. Des problèmes, elle en a déjà assez sans se les créer.

Qualités : L’assiduité. Que ce soit au travail ou bien chez elle dans les taches ménagères.
Défauts : La jeune femme est un brin trop égocentrique. (Enfin, d’après son entourage, elle, elle ne le pense certainement pas)

Sexualité : Hétérosexuel

Maladie Mentale : Chlorophobie
Karma :Neutre

Histoire :

C’était censé bien se passer, ça aurait du bien se dérouler.

Comment épelle t’on le mot VERT ? La couleur VERTE, plus précisément ?
Cette question peut paraître, et est vraisemblablement idiote, vous ne trouvez pas ?

Posez là donc à un enfant de 8 ans…
Un enfant qui participe à un concours nationale d’orthographe…
Et ledit concours étant télévisé dans tout le pays…

J’avais 8 ans, j’étais cet enfant.
Chaque foyer Américain depuis leur réciproque boite à image, me regardaient. Je suis certaine qu’ils épelaient tous le mot « vert ». V-E-R-T.
Ils me voyaient paniquer, ils devaient percevoir la moiteur de mes mains, l’humidité dans mon regard.

Je ne parvenais pas à me souvenir de l’orthographe de ce mot. Je me rappelais simplement une subtilité le concernant…
Mais quelle subtilité ?!

V-E-R-R-E
L’assistance a retenue son souffle et l’a aussitôt relâché, d’un air fataliste.
Et j’ai perçu le regard de ma mère. Celui-ci exprimait un dégout prononcé, elle avait mis tout ses espoirs en moi, et je l’ai déçu.
L’Amérique entière se moquait de moi.



Quand j’explique ce mal à mon entourage social, de leur part, il s’en suit une grande incompréhension.
Je vous entend déjà dire : Mais quelle conséquences cette phobie peut bien engendrer ?

(Deuxième partie à venir bientôt )