Nom : Il est difficile de mettre un nom au jeune garçon, changeant de famille avec une vitesse effrayante, celui ci n'en est que plus affecté. Car lorsqu'il se fait adopté, en contre partit, il adopte le nom de la famille. On peut déterminer qu'en cette période, il se nomme Adam et Johnson, de son véritable nom de naissance.
Prénom : Louca.
Age : 9 ans.

Physique

Physionomie : Louca est la parfaite représentation de ce que certains appelle un angelot. Sa peau est pale avec un teint de porcelaine, il ne peut néanmoins pas aller au soleil trop longtemps ou sans crème solaire, car comme toute bonne personne avec un teint comme le sien qui se respecte, il attrape étonnement vite des coups de soleil. Ses yeux sont grands, rieurs et très expressif, grâce à son regard azur, il obtient aisément tout ce qu'il désire, ce qui passe d'une barre chocolatée au tout nouveau vélo sortit la veille. Le garçon est aussi minuscule pour son âge. En effet, il ne mesure qu'un mètre trente mais n'en est pas du tout complexé, à cet âge, me direz vous, le fait d'être un géant ou un nain n'est pas vraiment la chose la plus regardée. Mais ses familles prennent la bonne habitude de toujours vouloir le consoler sur ce fait, donnant des excuses comme : 'Les garçons ont une croissance plus tardive que les demoiselles.' Ce qui peut être tout aussi bien vrai que faux, il n'en a, excusez moi l'expression, rien à faire. Étant très sportif, légèrement hyperactif par moment et ayant pratiqué en tout une bonne dizaine de sport incluant vélo, roller, natation, ski, foot-ball, course et base-ball en autre, il n'a pas de problème de poids du à une trop grande absorption des mets vendus dans ces fast-food, véritable poubelles d'après une bonne partie de ses 'mères'. Légumes, fruits et produits bios sont donc pratique courante pour son organisme. La dernière chose qui vous permettrait de le reconnaître au premier coup d'œil dans la rue est sa chevelure d'une blondeur rare. Les cheveux mi-long, une frange vulgairement coupée il faut l'avouer, toujours en bataille et rarement coiffés ou alors sans produit nettement observable. Mais c'est ce qui fait son charme. Bref, un ange pour certains mais il reste toute fois la bête noire des souvenirs de certaines familles.

Vêtements : Si vous vouliez repérer Louca par rapport à ses vêtements, c'est chose perdue. Le blond n'a que rarement le droit de choisir ce qu'il porte. Mais on peut dire qu'il est déjà malgré son jeune âge, passé par pas mal de style. De la chemise à carreaux boutonnée jusqu'au cou avec en prime le pantacourt ou encore des vêtements derniers cris, tee-shirt coloré et jeans troués, il a tout vu passer dépendant des goûts des femmes l'ayant recueillit. Et, honnêtement, lui même n'a aucun style vestimentaire particulier, il aime tout ce qu'on lui propose, y trouvant toujours des qualités pour surpassées les défauts de ses sandales en cuirs ou bien de ses tennis de marque flambantes neuves. Si vous le laissiez seul, livré à lui même, ce qui aurait peut être été une meilleure solution que de le faire voguer entre toutes ces différentes familles jusqu'à lui faire perdre ses reperds, il aurait sans doute porté une simple chemise blanche avec un bermuda. Mais n'ayant pas encore eu l'occasion de tester ses goûts, il est difficile de dire avec précision ce qu'il porterait en telles ou telles circonstances.


Signe Distinctif : Louca n'a pas réellement de signe distinctif, normal quand on a neuf ans. Mais il a tout de même eu une boucle d'oreille, que d'ailleurs il détestait, au lobe de son oreille gauche. La femme qui l'a ensuite recueillit après celle qui lui avait fait porter cette horreur avait poussé un cri et de suite fait enlever cette boucle en argent, avec un grand soulagement de la part de l'abandonné.





Psychologie : Louca est, ou était, un petit garçon des plus normal. De ceux qui font partit d'une famille aimante, qui ont des amis avec qui jouer le week-end, qui aime les glaces et ont des bonnes notes à l'école, ces faits ont formé le caractère doux du blondinet. Il avait de l'amour à donner et aimait en recevoir. Le petit garçon banal en somme. Mais tout c'est vite dégradé et à partir de ce jour malencontreux ( CF histoire ), Louca est devenu sur-possessif, il ne supportait pas d'être seul et cela en devenait envahissant, ingérable et beaucoup trop lourd à supporter pour une mère seule. Pourtant, il était ce qu'il y a de plus délicat et doux pour un enfant. Il a commencé à être mal à l'aise en présence de gens qui ne lui témoignaient que trop peu leur affection, il se sentait délaissé et le montrait à qui voulait le voir, ou pas. Il continuait tout de même à vouloir le bonheur des autres, ce qui faisait de lui un p'tit bonhomme sympathique, qui charmait facilement les familles qui souhaitait adopter un enfant. A part son léger 'différent' par rapport aux autres enfants de son âge, il était intelligent. Bien sûr, pas de là à égaler Marilyn vos Savant, bien entendu, mais il restait l'un des premiers de sa classe sans non plus être celui qui souhaite s'assoir toujours au premier rang et répondre obligatoirement à toutes les questions sans quoi son existence s'en verrait corrompue. Bien au contraire, il est plus de ceux qui reste dans le fond, tente de se faire oublier car il sait que s'il liait des trop grands liens d'amitiés avec ses camarades de classe, ça en deviendrait invivable pour eux comme pour lui. Il essaye donc tant bien que mal de parfois s'effacer pour ne pas que son problème soit un trop lourd fardeau.

Qualités : Doux, gentils, soucieux des autres, intelligent, sportif.

Défauts : Possessif, expressif, parfois timide.

Sexualité : Hétéro, même si à cet âge, il est difficile de déterminer la sexualité d'un enfant.

Personnage

Maladie Mentale : Abandonnique, peur d'être rejeté, abandonné, mal-aimé.

Spoiler:

Karma : Bon.


Histoire :

« Alors Madame, vos observations quant à ce petit garçon ? »
« Louca est vraiment formidable, nous en sommes si heureux, mon mari et moi. Je crois que nous ne pouvions rêver mieux sachant que je ne peux pas avoir d'enfant. Vraiment, il est affectif, poli, il aide à mettre la table, la débarrasser, il n'en demande pas trop et il pourrait se contenter du minimum. Bien sûr, nous lui donnons plus, je vais aller lui acheter des nouveaux crayons de couleurs, il semble qu'il adore dessiner. Le seul petit défaut que je lui trouve est qu'il semble quelque peu jaloux de mon mari par rapport à moi, enfin, je dois me faire des idées. »
« Donc, il n'est jamais rien arrivé, enfin, il ne s'est jamais produit quelque chose... D'étrange ? »
« C'est à dire ? »
« Hum... Est-il seul en ce moment même chez vous ? »
« Et bien... Pour venir à ce rendez-vous, j'ai du le laisser pendant un petit quart d'heure, mais notre maison est vraiment bien sécurisée, il n'y a rien à craindre. Je n'ai pas pu trouver quelqu'un pour le garder, vu que votre coup de téléphone était assez inattendu. »
« Vous m'en voyez navrée, mais, sauf faute de discrétion, est ce la première fois qu'il se retrouve seul ? »
« … Je crois, oui. »
« Je vois... Pourriez vous, une fois que vous rentrerez chez vous, me dire ce qu'il en est. »
« Ce qu'il en est ? »
« Je pense que vous comprendrez bien assez tôt, en tout cas, je souhaite que tout ce passe bien. »

Cornelia, la cinquième personne ayant émit le souhait d'adopter Louca prenait congé après cet échange avec la mère supérieur de l'orphelinat où elle avait signé il y a peu les papiers administratifs pour être le nouveau tuteur du jeune garçon. Elle avait tant désiré un enfant que le blondinet était apparu comme une bénédiction pour elle et son conjoint. Néanmoins, il lui restait une chose à découvrir chez son 'enfant' qu'elle pensait si parfait. Nous pouvons sauter le passage où elle rentre dans sa voiture, effectue le trajet pour rentrer chez elle et se gare devant l'entrée de son garage. Elle fouille rapidement dans son sac à main pour en extraire les clefs et les insèrent dans la serrure de la porte principale.

« Louca, c'est moi, je suis ren... Mon Dieu !! Louca ! »

Elle laisse tomber son sac à main sous le coup de la surprise. Le petit garçon est assis par terre, il tient un compas à la main, est entouré de plusieurs feutres de couleurs débouchés et continue ce qu'il avait commencer dès le départ de sa énième mère adoptive. Celle ci peut apercevoir les mots qu'il a écrit encore et encore, toujours les mêmes sur les quatre murs du salon et qu'il était dorénavant en train de graver, grâce à l'outil aiguisé, sur le parquet. Elle se précipite sur lui et lui enlève des mains de le compas, Louca lui jette un regard coupable et elle devine d'après les traces de larmes sur ses joues qu'il avait dût pleurer un bon moment après sa sortie.

« Vous allez me laisser comme toutes les autres familles ? »

Cornelia regarde les mots écrits et répétés qui l'encercle. 'Seul', 'Abandonné' et 'lâches' la nargue d'un œil mauvais.

« Je... Bien sûr que non, ce n'est pas grave, nous allons effacer tout ça, tu veux ? »

Elle l'enlace, essuie rapidement les larmes sur son joli minois et va chercher un torchon dans la cuisine. Louca avait reprit son compas et continuait son ouvrage. Il savait que moins d'un mois après, elle n'aurait plus supporter ce cycle indéfinissable et qu'elle craquerait, elle le remettrait à l'orphelinat, ne pouvant plus supporter un envahissement pareil. Voilà ce qu'était devenue la vie de Louca après la mort prématurée de son père et de sa petite sœur devant ses yeux.

Ce jour là, il faisait étonnement beau, les deux enfants jouaient dehors. Louca avait un ballon et Marine, sa sœur, une poupée serrée contre elle. Elle regardait avec ses grands yeux bleus son frère faire rebondir la balle. Celle ci d'ailleurs échappa aux mains du garçon qui devait avoir cinq ans. La petite, âgée de trois ans à cette époque, se dresse sur ses jambes et courra maladroitement après. Le père des deux chérubins arrivait alors avec les jus de fruits frais qu'il avait apporté pour désaltérer ses enfants. Il laisse tomber le plateau et se précipite pour arrêter la fillette qui avait déjà traverser la route. Louca, lui, est paralysé par la peur et n'arrive pas à faire un seul mouvement, il a vu, tout comme son père, le camion tourner à l'angle de leur rue, le chauffeur semble momentanément occupé par la radio et ne regarde pas la route. Un bruit sourd significatif résonne dans les oreilles de l'écolier, qui voit sous ses yeux son père tenant sa sœur dans ses bras, tous deux étalés sur le sol.

Depuis ce jour, la relation avec sa mère s'en est vu détériorée, il ne la laissait plus monter dans sa voiture, il ne voulait pas qu'elle parte travailler. Puis le salaire de la femme ne suffisait plus à nourrir deux personnes et elle l'a abandonné. Pour lui, en tout cas, c'était un abandon. Pourtant, en réalité, cela déchirait le cœur de cette mère qui feintait l'indifférence pour ne pas blesser encore plus son, désormais, unique fils et famille. Et les parents se sont succéder jusqu'à ce qu'apparaisse LA famille. Non pas qu'elle était différente des autres, non, elle semblait tout aussi déborder par la phobie abandonnique du garçon, mais c'est celle ci qui l'a présenté à un psychologue. Son comportement s'en est amélioré, il pouvait et ne voulait toujours pas rester seul mais il acceptait par exemple que le couple s'embrasse devant lui, ce qu'il aurait pu prendre pour une trahison avant ses séances. Puis des amis ont proposé à Monsieur et Madame Adam d'aller voir un nouveau psy qui serait sans doute plus efficace, le Docteur Parkinson.




Vous
Multicompte : … Et moi qui voulait faire la surprise T-T C'est Panpan
Age : 15 ans
Nom de l'avatar : Mathis Jamet
Comment avez vous connu le forum : Hum, je ne sais plus vraiment, top site je crois.

Jolie fiche mon p'tit lapinoux ! Et comme je sais que tu es impatiente de connaître ton pouvoir je ne m'étend pas plus pour que ta curiosité soit satisfaite

Attaches :
Lorsque ta peur d’être abandonné devient trop forte pour être contrôlée, tu peux faire apparaître instinctivement une lourde chaîne incassable te reliant à la personne de ton choix, et ce jusqu’à ce que tu te sois apaisé