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| Vote du concours du futur ! | |
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Maxim Forester
Trouble obsessionel compulsif
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Feuille de personnage Pouvoirs: Objets: Bourse: 807 rubz
| Sujet: Vote du concours du futur ! Sam 16 Jan - 11:56 | |
| Les voici, les voilà, enfin, avec beaucoup de retard, mais les voilà ! TEXTE 1 Chapitre 1 :- Spoiler:
L e__f u t u r__a__é t é__c r é é__p o u r__ê t r e__c h a n g é.
CHAPITRE I : We will rock you. Un jeune homme, d'environ une vingtaine d'années tout au plus, pénètre rapidement dans le cabinet d'un docteur bien particulier et connu de tous. Il est grand, doté d'une carrure plutôt musclée et a des cheveux blond en bataille, une mèche lui barrant le front et cachant presque ses yeux bleus expressifs. Il est en retard mais ce n'est pas pour son rendez vous qu'il s'inquiète. Il passe tout aussi rapidement devant la secrétaire en lui lançant vaguement un : « Bonjour Michel-Ange. » Il cru entendre une réponse comme « C'est Marie-Ange, Monsieur Johnson ! ». Ce n'était même pas un mauvais humour de la part du blond mais à chaque fois qu'elle lui rappelait son prénom, il était déjà partit dans la salle d'attente avant d'avoir entendu la suite. Le jeune adulte avait, à ses dix-huit ans, décidé de vivre seul. Il avait connu entre temps d'autres familles mais dorénavant, ça ne l'affectait plus comme cela avait pu le faire dans son passé. Il avait juste souhaité maintenir ses séances avec Parkinson. Maintenant qu'il logeait dans un petit appartement en collocation depuis deux ans et avait un petit boulot en même temps que ses études, il pouvait vivre convenablement. Certes il n'avait pas le confort qu'il avait déjà connu mais ça lui suffisait. Il entra dans le bureau sans frapper et sans encore moins se préoccuper de s'il était déjà occupé. « Ah, Louca, comment allez vous auj... » « Passez-moi le baratin et faites vite, s'il vous plait. » Le psychologue haussa les épaules pendant que le jeune homme s'allongeait sur l'habituel fauteuil en attendant de voir le pendule passer devant ses yeux. Ce qui fut d'ailleurs rapidement fait, comme à l'accoutumée ses paupières étaient de plus en plus lourdes jusqu'à ce qu'il ne puisse plus les maintenir ouvertes, chose qu'il n'essaya même pas de faire. Plongé dans son sommeil artificiel, il se réveilla dans cet autre monde où il passait tout son temps. Cela pouvait paraître étrange mais il avait, ici aussi, acquit un appartement et faisait quelques petits boulots pour pouvoir continuer de le louer mais aussi pour manger à sa faim. Il sortit sans se soucier de l'absence inquiétante de personne dans ce cabinet. Une fois à l'extérieur, il adressa un signe de la main à ce vendeur de journaux qui lui avait donné un de ses exemplaires, la première fois qu'il était arrivé à Ellipse. C'était un brave homme et Louca avait finit par comprendre qu'il était lui aussi un voyageur et vendait de manière intentionnée ses papiers d'informations en face du lieu d'arrivée de tous ces êtres détraqués ayant eu l'idée saugrenu de devenir normal. Il ne s'attarda pas à lui serrer la main ou a faire la discussion mais le vendeur comprenait bien la raison de cette quasi-ignorance, il lui rendit donc son signe et continua de crier les nouvelles à qui voulait les entendre. Notre blondinet tourna rapidement, presque au pas de course, à une intersection pour arriver dans un cul de sac. Et ce qu'il vit le fit soupirer mais il ne savait trop de quoi, de soulagement ou alors d'exaspération. Ella l'attendait au même endroit que d'habitude, c'est à dire cette ruelle où personne ou presque ne se rendait. Le seule problème était que cette fois ci, elle n'était pas seule et les personnes en face d'elle n'étaient pas des plus fréquentables. Deux jeunes hommes, qui venaient apparemment d'arriver un instant avant Louca, pas encore sortit d'une crise d'acné violente aurait en apparence eu envie d'écorcher la jolie rousse avec un ridicule couteau de cuisine. Le blond fit un sourire moqueur et sans se soucier d'eux, se tourna vers Ella. « Ils ne t'ont rien fait ? » Elle hocha négativement la tête pendant que les deux adolescents se jetaient des regards d'incompréhension. « Si je n'étais pas là ils auraient pu te faire n'importe quoi, tu sais te défendre alors n'ai pas peur de les cramer un peu ou quoi que ce soit, c'est toujours mieux que de se faire tuer. » Ella était définitivement trop gentille. « Heu, HE HO ! J'AI UN POIGNARD ! » L'adolescent raté avait dit ça de sa voix déraillé, comme si c'était une fierté. Le blondinet leva un sourcil dans un genre 'Il se fou de moi ou il est né comme ça ?'. Louca était aisément plus grand que lui et rien que le fait qu'il puisse penser qu'ils aurait osé toucher à Ella le mettait dans une colère noire. « Repose ce couteau à pain et vas t'en avant de louper Pokémon à la télé, franchement, on a pas que ça à faire... » Il attrapa la main de la jeune rousse et il était bien décidé à laisser les deux garçons en pleine crise d'adolescence aigüe s'amuser sans eux dans cette ruelle. Alors qu'il commençait à s'éloigner, tenant toujours le poignet d'Ella qui jetait sans cesse des regards en arrière, celui qui semblait d'être le chef du joyeux groupe de deux personne tenta vainement de s'élancer sur eux avec son vulgaire poignard. « Je... Qu'est ce que... Qu'est ce que vous m'avez fait ? » « Moi ? Absolument rien. » Le duo partit définitivement de la ruelle, laissant le boutonneux essayer de couper la chaine incassable qui le reliait au poteau le plus proche. La seule façon de l'enlever était d'être complètement heureux niveau affection, il n'aurait plus qu'à câliner le lampadaire. Ce pouvoir avait toujours été utile. * Nan mais j'te jure, n'importe quoi les jeunes de nos jours... Et Ella qui allait se laisser faire... Bon, il est quelle heure maintenant, on est toujours en retard c'est fou ça... * « Louca... J'ai parfois l'impression d'être juste une pièce de ton puzzle. » Le jeune homme sortit de ses pensées et se stoppa brutalement. Elle pensait réellement ça ? Bien sûr qu'elle le pensait puisqu'elle le lui disait. Son regard s'attendrit quand il croisa celui bleu-gris de la demoiselle. « Tu n'es ni un objet, ni une arme ni quoi que ce soit. Pour moi tu es juste Ella, ma Ella, d'accord ? » Oui, le jeune homme avait toujours été possessif sur les bords mais en aucun cas il n'aurait prit la jeune femme pour ce qu'elle pensait être à ses yeux et honnêtement, ça le blessait qu'elle ait pu s'imaginer ça. Ils avaient toujours eu une relation très proche, un mélange d'une grande amitié, presque fraternelle et de quelques sentiments plus forts souvent refoulés. A Dreamland, ils n'avaient pas le temps pour ça. Voilà les pensées aussi stupides puissent elles être de l'ancien abandonnique. Il la vit afficher un sourire timide vraiment craquant et détourna son regard pour voir s'ils n'étaient pas suivit. Aujourd'hui, comme souvent, avait lieu une de leurs réunions secrètes. Le 'CVR', Comité des Voyageurs Rebelles avait été créé il y a cela quelques années, quand les tours avaient commencé à se faire connaître et cassées ou protégées. Le lieu de regroupement changeait souvent mais il était la plupart du temps dans un vieux hangar désaffecté situé à la sortit de la ville. C'était risqué car certains membres étaient censés être des Ellipsiens banals et d'autres étaient recherchés en temps que dangereux voyageurs. Si l'un d'entre eux les balançaient, il y gagnerait gros. Ils arrivèrent sous un ancien abri-bus où ne passait plus aucune ligne et Louca se racla la gorge. Un léger 'Destination ?' se fit entendre et il murmura ensuite nerveusement 'Le palais Royal', en espérant qu'il s'agissait toujours de ce mot de passe. Un petit rire suivit d'un 'BANG' puis d'un 'Bon voyage' les fit plonger dans le noir total. Le pouvoir de cette voyageuse était très étrange, elle avait toujours eu peur du Néant, de l'Espace et autre chose qui s'en rapprochait. Elle pouvait donc faire disparaître des gens ou objet dans ce même Néant et les faire réapparaître autre part, ou pas. Il y avait déjà eu un raté et le livreur de lait n'avait jamais été retrouvé. La sensation d'oppression, d'étouffer puis d'être glacé jusqu'aux os s'évapora rapidement, laissant les deux jeunes gens devant ce hangar qu'ils commençaient à bien connaître mais quelque chose semblait différent. « Tu ne trouves qu'il y a un truc de bizarre ? » « Si... Jack ne frappe pas. » Louca fronça les sourcils, Jack, un voyageur recherché, frappait toujours toutes les cinq secondes sur le mur de taule, pour avertir que la réunion avait bien lieu et si ses coups ne résonnaient pas, c'était soit qu'elle avait été annulé, soit qu'il y avait un problème. Le blond retint sa respire et glissa dans un souffle : « Si la police anti-voyageur est là, elle a déjà du nous repérer... Tu es prête à me suivre ? » « Toujours. » « Quoi qu'il arrive qui puisse nous être néfaste, si je me fais descendre ou quoi que ce soit, je veux que tu prennes feu. Tu t'enflammes et tu t'effondres, c'est tout, après tu ne bouges plus, normalement, il ne devrait rien nous arriver, mais dans le pire des cas, tu fais ça sans te soucier du reste, même pas de moi. » Ella voulu lui répondre mais il avait déjà ouvert la grande porte grinçante et pénétré à l'intérieur, d'un pas sur de lui. Mais ce qu'il vit lui le glaça et il du réprimer un frisson pour avoir l'air d'un parfait Ellipsien. Tous les membres, ou presque, de leur organisation secrète étaient étendus sur le sol, inertes, le corps troué de balles. Il avala difficilement sa salive et vit cinq arme se braquer sur lui, il leva les bras en signe de soumission et prit un air apeuré, deux choses qu'il n'aurait jamais fait en temps normal, se rendre et céder à la panique mais c'était comme une grande pièce de théâtre où personne ne lui donnerait la réplique s'il en oubliait les paroles. « Que... Qu'est ce qu'il se passe ici ? Je... Des voyageurs ? Tous des fumiers ces gens là... » Deux des cinq armes se baissèrent mais le reste resta pointés sur lui et Ella qui était à moitié cachée derrière son dos, observait d'un œil choqué leurs anciens amis maintenant décédés. « Qui êtes vous et que faîtes vous là ? » « Nous sommes venus voir ce hangar... Il est à l'abandon depuis longtemps, il me semble, et nous aurions voulu l'acheter à la ville et le rénover... Mais que c'est il passé ici ? » « Mmh. Baissez vos armes, je le connais, il loue un appartement dans le même immeuble que celui de mon fils, c'est un Ellipsien. Comme tu peux le voir, on a réussit à exterminer plusieurs ordures aujourd'hui. » Louca crispa la mâchoire et serra les poings. Il se força à étirer ses lèvres en un sourire qui paraissait si faux qu'il se demanda si les hommes en face de lui allait y croire, mais ils étaient tellement euphorique, parlant de leur futur promotion et insultant à qui voulait les entendre les voyageurs qu'ils ne remarquèrent même pas à quel point il était tendu. Avec un peu de chance, ils pourraient faire demi-tour maintenant et son plan de secours n'aurait pas besoin d'être utilisé. « Bon, messieurs, félicitation, je pense que nous allons maintenant... » « VOUS N'AUREZ PAS LA PEAU DU VIEUX WILLY ! » Louca se détourna si rapidement qu'il en eut mal au dos, Willy était un ancien électricien ayant reçu une décharge assez forte pour le faire avoir peur de l'électricité. Il avait un vieux fusil à la main, hocha la tête en direction de Louca et le braqua sur un des policiers. C'était le genre de fusil qui ne contenait qu'une cartouche et apparemment il ne voulait pas utiliser ses pouvoirs de peur de blesser le blond et la rousse. Le policier qui avait adressé la parole au jeune homme lui jeta un regard mauvais et braqua une nouvelle fois son arme sur lui, créant une sorte de triangle infernal. « Vous êtes des voyageurs bande de p'tits morveux ?! » Avant que le jeune homme ne puisse répondre quoi que ce soit, un « PHROUUUUUUUF » significatif résonna dans son dos. Ce bruit était celui qui indiquait que chaque parcelle du corps d'Ella venait de prendre feu sans pour autant la blesser, elle s'écroula, comme Louca lui avait indiqué. Alors qu'il allait se détourner vers la rouquine, le flic intervint une nouvelle fois. « Bouge pas ! » « Vous croyez vraiment que si j'étais un voyageur je ne vous aurais pas déjà tous tué et qu'en plus j'aurais foutu le feu à ma copine ?! Ils sont partout et ils sont en train de la tuer, si elle n'est pas déjà morte par votre faute, et ce que vous trouvez à faire c'est pointer votre arme sur nous alors que ce fou furieux a aussi un fusil et sans doute des pouvoirs bien méchants qui vont avec ?! » Niveau comédie, le garçon n'était pas vraiment dans le mélo-dramatique. Il savait qu'Ella devait se porter comme un charme donc l'effet triste, la voix qui tremble et les larmes aux yeux n'étaient pas tout à fait là, rectification, pas du tout là. Mais le policier était tellement déboussolé face au corps qui semblait sans vie de la jeune femme qu'il n'y prêta pas attention. Il voulu alorq prendre le vieillard en ligne de mire mais celui ci avait déjà disparu. Louca, pendant que le policier doutait, en avait profité pour lui jeter un coup d'œil qui signifiait clairement qu'il devait déguerpir. « Vous laissez mourir des innocents et en plus vous ne faites rien quand un voyageur fuit ! Mais faite donc votre boulot au moins une fois dans votre vie, pourchassez le ! » Les cinq policiers bredouillèrent, mal à l'aise, jetant des coups d'œil à Ella et sortir du bâtiment, chacun de leurs côtés pour trouver le voyageur en fuite qui devait déjà être retourné à l'abri bus. Louca vérifia qu'ils étaient tous à l'extérieur et s'agenouilla près de la jeune femme. « T'as été géniale. Je sais pas comment ils ont fait pour tout gober mais t'as assuré. Le seul problème c'est que maintenant t'es censée être morte... Ça c'est moins cool. Bon, on va devoir sortir discrètement. » « Ce sol n'est vraiment pas confortable... Et en plus je sens le roussit maintenant. Mais c'est vrai qu'on est pas passés loin. Je peux me lever là ? » Louca observa une nouvelle fois le hangar et ce qu'il pouvait voir de l'extérieur par la porte ouverte. « Ouais, c'est bon. » Il lui tendit la main pour l'aider à se mettre debout, ils sortirent et disparurent après un 'Palais Royal' murmuré rapidement. Une fois toutes les sensations étranges du fait de parcourir le néant passées, ils s'assirent à l'abri-bus pour reprendre leur souffle. « On a eu vraiment beaucoup de chance... Ce n'est plus la peine d'envoyer les voyageurs là bas, le CVR c'est finit. » « Que c'est il passé ? » « Les flics, ils ont tué tout le monde ou presque, Willy est encore en vie. C'est leur incapacité mentale qui nous a sauvé. Ella a prit feu, on a fait comme si c'était des mauvais voyageurs et ils y ont cru. » « … Vous n'auriez pas été légèrement en retard vous y serriez passés aussi. » La voix féminine était plutôt rauque, comme usée par le temps qui passe, elle sortait de nulle part et il aurait été impossible de définir l'endroit où se trouvait la propriétaire de ces paroles. Jamais personne ne l'avait vu d'ailleurs et ne pouvait décrire à quoi elle ressemblait. « Bon, on ferait mieux d'y aller, peut être à un de ces jours. » Il se leva, accompagnée d'Ella qui restait muette. C'était de la faute de Louca et uniquement de la sienne, c'était lui qui lui avait fait découvrir cette organisation, qui avait voulu qu'elle améliore ses pouvoirs et qu'elle sache se défendre. « Je suis désolé. » « Tu n'as pas à l'être. J'ai accepté de te suivre pour le meilleur et pour le pire. Tous nos amis sont morts ? Ok, je suis censée être décédée ? Ok, je vais sans doute devoir tuer des gens ? Ok. » Louca, attendrit, l'enlaça mais s'éloigna rapidement, remarquant que ça en devenait embarrassant ne sachant pas où la voyageuse du néant se trouvait.
Chapitre 2 : - Spoiler:
CHAPITRE II : Who let the dogs out ? « Bon, des objections ? » « Je maintiens que je suis contre la destruction des tours ! » Louca soupira une énième fois. Ils s'étaient tous regroupés dans son appartement de Dreamland, assis sur le canapé et les fauteuils avoisinants. Ils n'étaient pas beaucoup, certes, mais ça suffirait sans doute si ses calculs s'avéraient exacts. « Ella, tu te souviens de ce qui est arrivé la dernière fois ? Ce monde est pourrit jusqu'à sa moelle, il ne peut rien arriver de mal si l'équilibre est rompu. Avec de la chance les deux mondes se réuniront ou dans le pire des cas on restera coincés dans l'un ou dans l'autre, il n'y a presque aucun risque. » « Presque ! Et si... Il y a un big bang ? Que tout explose ? » « Ça n'arrivera pas. » Il avait prit un ton si sur de lui que personne n'essaya de le contredire. En réalité, il n'était pas vraiment convaincu de ce qu'il affirmait mais si lui doutait tout ce qu'ils avaient planifié tombait à l'eau. « D'autres questions ? Besoin que je récapitule une dernière fois ? » « Le vieux Willy a pas tout comprit... » * Grand Dieu, qu'est ce qu'il fait là lui ?! *. Passé le moment de surprise, Louca fixa intensément le vieillard, ses traits étaient marqués par l'âge, ses cheveux blancs dressés sur sa tête formant une coiffure très... Electrifiante. Ses yeux étaient des plus étranges qu'il vous ait donné de voir, d'une couleur mordoré, presque jaune reflétant bien les capacités surnaturelles qu'il avait acquit. « Palais Royal ? » « Présente. » Plusieurs personne tournèrent la tête dans différents sens et un sourire s'afficha sur les lèvres du blond. Ils étaient donc deux de plus, ce serait peut être encore plus facile que prévu. « Bon et bien, revoyons rapidement. Konners et Spencer, vous vous chargez de nous défendre, avec vos pouvoirs ça devrait être assez simple, Willy et 'Palais Royal', je pense qu'on va vous rajouter en attaque, avec la foudre et le néant en plus, ça va rouler. Milles et James vous vous chargerez exclusivement de nous débarrasser de ceux qui protègeront la tour, mais sans les blesser gravement, ce sont des voyageurs comme nous après tout, s'ils sont trop violents dans ce cas là n'hésitez pas à les achever, Loan et Kate, vous prendrez Willy et 'Palais Royal' avec vous pour exterminer un peu les zombis et compagnie. Dès que vous avez finit votre boulot ou que ça devient trop dur ou même impossible à effectuer, vous nous rejoignez Ella et moi à l'intérieur de la tour, si on arrive à y entrer. Sinon... Et bien, dix personnes pourraient elles disparaître en même temps ? » « Avant de te répondre, je veux juste signaler que je m'appelle Mary, 'Palais Royal' ne me va pas vraiment. Je n'ai jamais essayé sur plus de sept personnes... Et encore, le laitier avait disparu. » « On prendra le risque, ce qu'on va faire doit absolument être un succès, trois tours ont été détruite, il en reste quatre. Avec encore une en moins, l'équilibre sera rompu. Mais si nous échouons, les Ellipsiens sauront que nous sommes des voyageurs, il est primordial d'y arriver. Alors maintenant, des objections ? » « Tu ne penses pas que dix, pour une tour avec un gardien, des morts vivants, vampire, zombie et autres ainsi que des voyageurs, ça va être difficile ? » « Si on fait comme on a dit, il n'y aura pas de problème. Nous ne sommes peut être que dix, ce qui reste un nombre respectable à mon avis, mais nous avons tous hissé notre pouvoir respectif à un grade relativement haut. En un claquement de doigt, Ella peut brûler une vingtaine de personne, Willy peut abattre la foudre, Mary les fera disparaître à jamais, Milles peut se multiplier en un nombre incomparable, James glace les personnes, Konners sait nous créer des sortes de sphères protectrices, Spencer est capable de nous faire communiquer par la pensée et brouiller les esprits, sans oublier qu'elle sait très bien manier les armes à feu, Loan peut créer des tremblements de terre et Kate peut arrêter le temps à volonté. Vous croyez vraiment que ça ne va pas suffire ? » Un silence remplit de doute pesa autours de ces dix voyageurs, ils savent tous que demain, quoi qu'il arrive, rien ne sera plus pareil pour eux. « Louca, nous n'avons jamais su quel était ton pouvoir. » « Des chaînes... Je peux contrôler des chaînes, les faire apparaître, disparaître, vous attachez, vous assommez avec au pire si vous voulez, enfin bref, pleins de chaînes, des chaînes partout. » « MILLION CHAINE BABYYY ! » « … Vas t'coucher James. Bon, on se retrouve tous demain à quatre heures du matin ici même. Vous n'y voyez pas de problème ? » « Ça va lui faire une courte nuit au Willy dites donc. » « … Ham, désolé Willy. » Une fois les aux revoir effectués et les huit autres personnes parties, Louca s'effondra sur le canapé le plus proche en attrapant un verre qui se trouvait à proximité pour le vider cul-sec. Ça n'allait vraiment pas être de la tarte. La tour de la paresse allait elle leur apporter la liberté que promettait son équivalent terrien ? Et si tout cela ratait et que tous périssaient ? Après tout, son plan consistait juste à tout casser, y aller par la force. Il fit tourner le verre vide entre ses mains, le regard absent. Il devrait sans doute penser à quelque chose de plus élaboré, remettre ça à un autre jour... Mais peut être que des tours se seraient construites d'ici là pour remplacée celles détruites ? Que les sécurités des autres se seraient encore plus renforcées ? Il n'avait pas le choix, il fallait y aller le lendemain même. « Ce n'est pas une bonne idée et tu le sais tout aussi bien que moi... » « De toute façon il n'est pas question que tu viennes avec nous. S'il t'arrivait quelque chose par ma faute je m'en remettrais pas. » « Que... Quoi ? Mais tu ne veux pas entrer dans la tour seul ? Ton pouvoir c'est des chaînes si je peux te le rappeler ! Ça ne fera pas l'affaire ! » « Qui sait ? Je tombe dans une trappe ? Je me rattrape avec une chaîne et la fait remonter. Des zombies m'attaque ? Je les attache tous avant qu'ils n'aient le temps de bouger. Et les énigmes ou quoi que ce soit, ça va être du gâteau... » « Des chaînes... Cet innocent veut y aller avec des bouts de fer attachés les uns aux autres... Et puis d'où je devrais rester en arrière ? » « Et d'où maintenant tu veux détruire les tours ? Je te fais te souvenir qu'il y a cinq minutes tu préfères les voir debout. » « Je... Non, je n'ai jamais dit ça. Je l'ai dit ? … En tout cas j'ai changé d'avis, les tours c'est pas beaux, y a des clowns et c'est méchant, non, non, j'te jure, elles seraient mieux en pièces. » Louca haussa un sourcil puis lui sourit, résigné. Il s'étira ensuite. « Tu vas dormir dans ma chambre, je reste sur le canapé, il est très confortable ce canapé d'ailleurs, c'est pas un Ikéa pour rien. » Il laissait Ella aller dans la petite salle de bain avant qu'elle ne décide d'aller se coucher. Louca fouilla rapidement dans un placard pour en extraire une couverture et s'installer sur ce dit canapé qui en réalité était vraiment miteux. *** « Vous avez besoin que je répète tout, histoire de ? » « Ça fait sept fois que tu nous rabâche ce qu'on va devoir faire, je crois que même Willy commence à le connaître par cœur. » « L'bon vieux Willy a encore toute sa tête, tabernacle ! » « Bon... Mary ? Tu peux nous faire y aller en deux groupes ? » « Aucun problème. » Ils s'étaient tous regroupés, comme convenu, dans le petit appartement du blond. Cette même sensation d'oppression, de froid et d'étouffement s'empara alors pour la première fois depuis longtemps des sens de Louca. Complètement désorienté, il se laissa guider et rouvrit les yeux pour observer une sorte de plaine où, au loin, on pouvait apercevoir la tour de la paresse pareille à la Statue de la liberté. Konners réussit à créer rapidement plusieurs bulles quasi transparentes recouvrants chacune des dix personnes. Elles n'étaient pas éternelles et ne résisteraient pas à de multiples attaques mais elles seraient sans aucun doute bien pratique. Spencer, quant à elle, une mitraillette à l'épaule, se chargea de faire une connexion entre les différents esprits. Milles commença à se multiplier de sortes que trois copies parfaites apparurent à ses côtés et ce pendant que James se mettait torse nu. « James, c'est obligé ça ? » « Plus j'ai froid, plus je peux créer de glace, donc autant que je me les caille un maximum. » Louca haussa les épaules et se tourna vers Loan, Kate, Willy et Mary. Le vieillard leva le pouce dans sa direction, effectuant un sourire édenté. « Si vous voulez reculer, c'est maintenant. » « Reculer ? On aurait pu le faire bien avant alors je ne vois pas pourquoi on partirait alors qu'on est si proche du but. » Les autres approuvèrent d'un signe de tête. « Bonne chance à vous tous alors. » Tous se répartirent aux endroits convenus, attendant un signe de Louca pour dire que tout pouvait commencer, il prit une grande bouffée d'air et ferma les yeux. Il commençait à penser que tout ce qu'il avait prévu était peut être trop léger et futile, mais à vrai dire, il était trop tard. Il aurait presque espéré que quelqu'un ne veule plus le faire, qu'il puisse tout annuler. Après tout, Ella avait raison et si l'équilibre était rompu et qu'une destruction massive de l'Univers se produisait ? C'était possible mais peu probable. « Let's go. » Aussitôt ces saintes paroles prononcées, il ressentit une nouvelle fois les étranges sensations que procuraient le fait de traverser le néant, Ella et lui se retrouvèrent aux pieds de la tour en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire tandis que des éclairs fusaient déjà pour essayer de l'endommager en attendant que les monstres se réveillent et viennent les attaquer. Le problème était qu'ils ne savaient pas à quoi s'attendre une fois à l'intérieur. Le blond se concentra, imaginant ce qui pouvait séjourner dans cette tour et tenta de pousser la grand porte qui malheureusement refusa de s'ouvrir, ça commençait bien. Alors qu'il retentait une nouvelle fois de forcer cette entrée, une voix d'outre-tombe sortie de nulle part prononça une énigme. Difficile à trouver, difficile à garder, Je cesse à l’instant où je suis découvert. Qui suis-je ? En réalité, les énigmes, même s'il avait certifié à Ella qu'il y arriverait, c'était très peu pour Louca, il était plus calculs, suites et pronostiques. Il tenta néanmoins de mettre ses idées au clair. Difficile à trouver, difficile à garder... Je cesse à l'instant où je suis découvert. L'anonymat ? Il est dur d'y accéder quand on est connu ou recherché et tout aussi compliqué de le préserver, une fois révélé il n'est plus... Oui, c'était logique. « Je dirais l'ano... » « Le secret, oui, on va dire le secret. » Louca se tourna vers Ella, le secret ? Il relia les éléments entre eux, tous coordonnaient, bien plus que son 'anonymat'. La rousse haussa les épaules, d'un air de dire 'Bah, c'est obligé que ce soit le secret' voyons'. Et en effet quelques secondes plus tard, quand Louca réessaye d'ouvrir la porte, celle ci ne fournit aucune résistance et les laissa pénétrer à l'intérieur de la tour. *** « Ils sont beaucoup trop nombreux et on fait ça depuis des heures ! » Une explosion enflammée retentit pendant que le jeune homme attachait une dizaine de morts-vivants ensembles, les faisant ainsi tomber au sol dans l'incapacité de se déplacer ou même d'attaquer. Il y avait un nombre incalculable d'étages et ils auraient du bientôt arriver au sommet, mais ils étaient épuisés. A chaque fois qu'ils franchissaient un pallier après une question, énigme ou autre résolution, des morts pas si morts que ça se jetaient presque sur eux. Il était impossible de leur échapper car apparemment, leur odorat permettait de repérer le duo où qu'il se soit caché. « Cet étage là, c'est bon. Je suis sûr qu'il n'y en a presque plus. » « Tu as dit ça il y a une demie-heure... » Louca soupira et observa les dégâts qu'ils avaient causé, il était pourtant sûr d'être bientôt arrivés, les personnes en apparence décédées qui les avait accueillit était beaucoup mieux habillées que celle du première étage. Enterrés dans de beaux costards ou parées de bijoux ils étaient tout de même moins que ceux des étages inférieurs. Comme s'ils étaient rangés par classe sociale et que peu avait le privilège de se trouver aussi haut. Il s'étira rapidement et se tourna vers la rouquine. « Ça vas ? Tu penses que tu peux encore te battre ? Le plus dur nous attends après, on ne sait absolument pas à quoi ressemble ce gardien. On peut toujours appeler Mary et te faire rentrer. » « Je ne suis plus une enfant, j'ai presque dix-huit ans, monsieur et je suis maître de prendre mes décisions seule, donc non, je ne veux pas rentrer. » Louca était à la fois soulagé et désemparé, car il savait que seul il n'aurait jamais pu affronter un gardien mais d'un côté ça mettait Ella en danger. Après tout, ils n'avaient pas fait tout cela pour rien. Il se questionna sur ce qu'il se passait en bas, la connexion qui était établie entre eux avait été coupé, soit du faite qu'ils étaient en trop haute altitude, soit parce que celle qui l'avait créé avait périt. Il choisit, pour se rassurer, la première option. Personne ne les avait rejoins et il entendait encore des détonations et des secousses faisaient trembler la tour. Louca et Ella gravir les dernières marches, celle qui menaient vers la flamme, où se trouvait le, ou les, gardien(s). La même voix morbide leur indiqua une dernière énigme, avant de réussir à pénétrer dans la pièce où tout ce jouerait, la pièce qui renfermait le cristal. Je suis ce que je suis, mais je ne suis pas ce que je suis car si j’étais ce que je suis, je ne serai plus ce que je suis. Qui suis-je ? Alors que le jeune homme essayait tant bien que mal de reformuler l'énoncer mentalement, Ella répondit presque immédiatement, sans qu'elle n'ait prit la peine de réfléchir plus de trois secondes. « Un homme qui suit son cercueil. » « ...Tu es sûre ? » « Certaine, cette énigme est connue. » « Bon et bien je te fais confiance, nous allons dire 'un homme qui suit son cercueil', c'est notre dernier mot Jean-Pierre. » Ils ne savaient pas ce qui arriveraient s'ils donnaient la mauvaise réponse, mais les os et différents crânes qu'on pouvait apercevoir de temps à autres près des escaliers ne donnait pas spécialement envie d'essayer. Louca retint son souffle et un premier cliquetis sortit de la serrure de la porte, il essaya de l'ouvrir en vain tandis que des chiffres se gravaient d'eux même sur sa surface. 319 - 287 - 255 - 223 - ? « Des … Des... DES NOMBRES ! » « Je m'en charge. » Ella avait horreur des mathématiques, c'était bien connu. Il se concentra donc un instant. A première vu, il était difficile de trouver un quelconque lien, Louca porta donc son attention sur les chiffres eux même et pas les nombres, ses yeux passaient de l'un à l'autre pendant que ses méninges fonctionnaient à vive allure. « Hum, huit moins trois... Ouais, ça colle. Donc, on ôte trois aux dizaines et deux aux unités de chaque nombre ce qui donne au final 191. » Le nombre qu'il venait de citer s'inscrit à la suite des autres et un deuxième bruit métallique permit cette fois ci de pénétrer dans la chambre. Ce qu'ils virent ressemblaient à peu de chose près à ce qu'ils avaient pu imaginer, sauf la laideur du gardien qui reflétait bien cette tour à la fois morte et vivante. Les joues étaient comme mangées, rongées, les yeux exorbités, les cheveux fous et le visage taché d'un sang séché, il fallait être tordu pour avoir pu envisagé que le gardien ressemblait à ça. En réalité, il y avait bien deux gardiens, mais la femme était descendue saluer ceux qui essayait de s'en prendre à sa tour, puisqu'apparement leurs zombis étaient incapables de la protéger, elle avait bien été obligé, aussi paresseuse soit elle, de s'en charger elle même. « Bonjour, bonjour, vous êtes bien matinal. A sept heure, d'habitude, je dors encore. Il me semble en plus que vous êtes là depuis quatre heures ? Vous avez fait un de ces bruits, vous savez ? Mais maintenant que vous êtes arrivés ici, on va pouvoir s'amuser un peu. D'ordinaire j'aurais appelez les autres incapables, mais il semble que vous les ayez neutraliser. En tout cas ma très chère femme, il émit un petit rire destiné à faire comprendre l'ironie du 'très chère', est descendue voir vos amis il y a déjà une heure de cela, c'est qu'ils doivent être assez fort. Mais je suis bien meilleur que mon épouse, j'en suis désolé pour vous. » Louca jeta un coup d'œil à Ella qui hocha la tête, ils allaient devoir donner leur maximum, c'était le moment décisif. La jeune rousse créa une violente explosion, qu'elle et Louca ne purent ressentir que comme une vague de chaleur, les fenêtres avaient toutes exposées sous la température extrême et le blond s'était de suite élancé vers le cristal, qui trônait sur un socle au milieu de la pièce. « Vous croyez vraiment m'avoir aussi facilement ? Vous rêvez mes petits, je suis déjà mort une fois, la deuxième sera plus compliqué a créer. » Une main brûlée s'empara du poignet de Louca alors qu'il allait saisir le cristal. Il ressentit une douleur fulgurante transpercer sa peau à l'endroit exact où Chayan, le gardien morbide, l'avait touché. Mais alors que quelqu'un de normal se serait tordu de douleur, le jeune homme prit sur lui et en une fraction de secondes, eut le temps d'attraper le cristal et de le lancer à Ella avant que l'autre main de Chayan vienne empoigner son cou. « C'est dommage que je doive te tuer, je vous aurez bien engager, toi et la rousse, pour servir la tour, vous êtes plutôt... » Louca ne sut jamais ce 'qu'il était plutôt' car au même instant, trois choses arrivèrent. Le gardien fut gelé jusqu'à l'os, tel un gros bloc de glace par l'interversion de James qui venait d'arriver sans doute par l'intermédiaire de Mary, Konners, Loan et Kate étaient aussi là, il ne vit pas Milles et devina le corps inerte de Willy et de Spencer qu'ils avaient réussit à transporter. La deuxième chose fut qu'il perdait connaissance, la douleur étant trop grande, son poignet et son cou l'élançait et il ne pu garder les yeux ouverts que pour voir Ella effectuer la troisième chose, fracasser le cristal au sol.
Chapitre 3 :- Spoiler:
CHAPITRE III : People are strange
« Je suis mort ? » « Bien sûr que non, voyons. » Louca ouvrit péniblement les yeux sur une pièce qu'il ne connaissait pas, les murs étaient peints dans des couleurs douces, il était allongé dans un grand lit et autours de lui étaient assis plusieurs personnes, celles qui se trouvaient en vie en haut de la tour. Il se redressa tant bien que mal et posa une main sur son front. Plusieurs d'entre elles soupirèrent et sortir de la pièce en bavardant, le laissant seul avec glaçon-man. Il questionna du regard James qui lui répondit aussitôt. « J'ai vu que tu commençais à te réveiller, alors j'ai appelez les autres, ça va faire trois jours que tu dors tu sais ? Bref, on est vraiment arrivés au bon moment, on avait réussit à se débarrasser de l'autre folle à moitié morte et vivante à la fois, mais Milles a été achevé. On aurait voulu ramener son corps, mais tu comprends, il avait du se multiplier en une dizaine de copies parfaites, il nous était impossible de désigner lequel était le vrai quand ils sont tous tomber en même temps... Spencer s'est faîte avoir par la gardienne, elle s'est vraiment battue jusqu'au bout et Willy... J'ai jamais vu un homme comme lui... Il s'est jeté sur la femme, nous a hurlé de partir et il a explosé, littéralement. Il y a eu un flot d'énergie électrique énorme, sans son sacrifice aucun de nous ne s'en serait sortit. Ça a pulvériser Kay et on a eu à peine le temps de passer du néant au haut de la tour. Là, j'ai réussis à geler l'autre dingue qui était en train de te tuer et de voir Ella péter le cristal. Après le blanc, rien. On s'est réveille à Ellipse. » Le blond plissa les yeux essayant de regagner ses esprits, Milles, Spencer et Willy étaient morts, en héros, certes, mais il ne les reverrait plus, c'était un fait. L'autre chose était qu'il avait eu beau casser le cristal, ils étaient toujours dans l'autre monde. Il n'y avait pas eu une réunification ou autre chose de similaire. « Est ce que l'un d'entre nous s'est réveillé sur Terre ? » « Oui, Kate, elle est revenue tout à l'heure, rien n'a changer là bas non plus. » Louca se laissa retomber dans son lit, tout ce qu'ils avaient fait n'avait donc servit à rien ? Fallait il pulvériser toutes les tours ? « Comment se fait il que je sois encore vivant ? » « Mon père, ici c'est son appartement, il était suicidaire et est allé chez Parkinson pour faire partir ses envies de mourir qui devenait obsessionnelles, il a acquis par la suite un bon pouvoir de guérison et il a pu régénérer tes cellules. » « J'irais le remercier tout à l'heure... » « Fait vite alors, il est censé bientôt mourir. » « … Quoi ? » « Ici, c'est... Comment dire, mon père est mort depuis dix ans. On s'est rendu à son appartement parce que c'était celui qui était le plus près d'où nous nous trouvions mais il est censé être décédé, or il nous a ouvert la porte, il ne m'a pas reconnu mais il nous a accueillit comme un bon voyageur accueille ses semblables. » « Je crois que je ne comprends pas tout, je suis désolé. » « Non, c'est normal, on a été déboussolé sur le coup aussi. Je crois que nous sommes dans le passé. Nous sommes retournés dix ans en arrière et tout à l'heure, Loan a réussit à aller jusqu'à trente ans dans le passé et à revenir ici une heure plus tard. C'est comme si nous possédions un autre pouvoir. » « Alors le fait de rompre l'équilibre ne donne juste qu'un pouvoir temporel à ceux qui étaient en présence du cristal ? » « Je crois plutôt que ce qu'on nous offre, c'est de pouvoir réparer les erreurs passées, celles dut au 'pourquoi les Ellipsiens sont contre les voyageurs', on pourrait créer un monde sans tensions ! Et je suis quasiment certain que si nous détruisons les trois dernières tours, les deux mondes fusionneraient, mais pour ça, il faut d'abord que celui ci soit en paix avec lui même. » Ils avaient rompu une première fois l'équilibre, apparemment le temps en avait été affecté et s'ils le rompaient entièrement, brisant chaque pilier, l'espace serait à son tour tourmenté. C'était vraisemblable. De toute manière, il savait qu'ici il ne fallait jamais dire jamais. « Tu te rends compte ? On est des supers-voyageurs ! Faut qu'on se trouve un slogan et des costumes maintenant. » Le blond esquissa un sourire, ça lui rappelait ces films bidons à la télévision : ' Vous êtes les élus, les fils du dragon d'émeraude, vous devez sauver l'univers !'. Alors c'était ça qu'ils devaient faire ? Trouver l'origine des tensions Dreamland-Terre et détruire toutes les tours ? Il soupira, ça devenait presque de la science-fiction, si ça n'en était pas déjà. « Où est Ella ? » « J'sais pas. Je crois qu'elle a disparu, c'est elle qui a cassé le cristal. Elle doit sans doute être coincée entre deux espaces temps. » Le cœur de Louca s'arrêta une fraction de seconde, lui coupant le souffle et redémarrant à cent à l'heure, il se redressa, dégagea ses couvertures et entreprit de se lever. La main de James se plaqua sur son épaule le forçant à rester coucher. « Ho ho ho ! Calme ! Toi tu te reposes ! Non mais vraiment, tu crois que si elle avait disparu je te l'aurais dit comme ça ? » « ...T'as un humour pourrit James. » « Les filles disent que c'est ce qui fait mon charme. En fait elle est partie acheter d'la bouffe je crois... Attends, tu rougis, mec.» « Dégages... » « Ho mais comment il parle à l'homme qui lui a sauvé la vie, celui là ! » « Liberté d'expression, tu connais ? » « Peut être, mais je reste ta mère et j'ai pas passé neuf heures dans la salle d'accouchement pour voir des grossièretés sortir de la bouche de mon fils ! » « Ma mère m'a abandonné enfoiré. » « Vu comment tu me parles à moi, James-mama, ça m'étonne pas. J'vais te mettre dans un panier et te déposer devant une porte tu vas voir. » Les deux jeunes hommes se regardèrent un instant en silence puis éclatèrent de rire. Rire, ils en avaient bien besoin, après tout, ne dit on pas 'Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer' ? Oui parce qu'en réalité, ils souffraient réellement de la perte de leurs amis, d'avoir effectué tout ça pour retourner dans le passé et surtout face à tout ce qu'ils auraient encore à endurer. James essuya les larmes qu'il avait au coin des yeux et poussa un profond soupire. « Bon, je vais te laisser, tu ne te lèves pas et je vais revenir dans dix minutes. » Louca acquiesça docilement mais une fois que James referma la porte derrière lui, il se leva et vérifiât qu'il pouvait bouger tout ses membres. Il se sentait en pleine forme et il aurait largement préférer prendre l'air. « Envie de sortir ? » Le blond sursauta, Mary avait toujours eu le don de se prononcer à un moment où on ne l'attendait pas. Ou alors était elle à depuis le début ? « Je peux te faire partir discrètement si tu veux, tu ne diras pas à James que c'est moi, ok ? » Il l'imagina d'après sa voix, lui faire un clin d'œil complice. Il hocha la tête, comme il l'avait fait préalablement pour James et le froid, l'oppression, le manque d'air l'engourdit jusqu'à ce qu'il réapparaisse devant une boutique où les gens du quartier devait sans doute faire des petites emplettes. Et, Ô bel hasard, Ella en sortit les bras chargés de deux sacs en papier bien remplis. Il leva les yeux au ciel l'air de dire 'Mary, je doute sur ton innocence'. Quand la rouquine l'aperçu, lui faisant un signe de la main, elle lâcha les deux paquets et se jeta dans ses bras, l'air soulagé. « Bien joué, y a plus qu'à tout ramasser. » « Franchement, Louca, tais toi et enlace moi. » Elle avait totalement changé de tempérament en quelques années, elle restait gentille et douce, mais beaucoup moins timide et renfermée qu'elle aurait pu l'être auparavant. Se détachant enfin de leur enlacement, elle jeta un coup d'œil à la supérette. « Tu ne devineras jamais qui j'ai vu. Moi ! Moi à sept ans tu te rends compte ? Il y avait Jade, Maxim, Elie et Lily ! Je crois que je me suis jeté un regard intrigué à moi même, enfin, tu vois le genre. » « Mais... Viens ! » Louca attrapa la main d'Ella et l'entraina à travers une rue d'Ellipse, ils croisèrent, bien qu'ils ne les connaissaient pas, Pandora, Dakota et Mathilde qui allaient acheter des instruments, passèrent devant des affiches de voyageurs dont certaines représentaient Aldaée, Yoru, Gabriel et Matthew, marchèrent sur une bouche d'égouts où, en dessous, se trouvait Makino et Aki, ne prêtèrent pas vraiment attention au bar où Edwin et James avait prit un verre puis arrivèrent enfin à l'endroit désiré, celui où tous les voyageurs passaient en premier, le bureau vide de Parkinson. Ils se placèrent derrière un arbre et le jeune homme regarda les marches, on pouvait voir le mini Louca assis, avec Dean, Ashley et Nolan qui était en train d'avoir une hallucination. « C'est fou, regarde, c'est moi à neuf ans. Ça veut dire que Willy, Spencer et Milles sont encore en vie quelque part ! Bien sûr, ils ne n'ont reconnaîtront sans doute pas, mais ils sont encore vivants, c'est l'important. » « Après tout, le futur a été créé pour être changé, non ? »
Il reste des textes ! Descendez plus bas !
Dernière édition par Maxim Forester le Sam 16 Jan - 12:21, édité 1 fois |
| | | Maxim Forester
Trouble obsessionel compulsif
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Feuille de personnage Pouvoirs: Objets: Bourse: 807 rubz
| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! Sam 16 Jan - 12:10 | |
| TEXTE 2 - Spoiler:
1) LA CHASSE
Une ambiance froide et un silence de mort régnait sur la forêt de l'intérieur d'un hangar abandonné. L'asiatique en pleine mission était courbé, à l'affut, le regard noir comme possédé. Il portait un bonnet gris, un débardeur blanc cassé et un jean usé, ses cheveux lisses de différentes couleurs avaient poussés jusqu'aux épaules, il n'avait pas vieillit du tout mais sa musculature était beaucoup plus développée. Un air concentré était peint sur son visage, il scrutait l'horizon à la recherche de quelque chose: l'objet de sa mission. Le moindre mouvement, le moindre souffle, le moindre battement de cœur, de cils. Tout ses sens étaient en marche. A chaque pas les plantes sous ses pieds dépérissaient et se fanaient par maladie. Le pouvoir de Yoru était tel à ce stade qu'il ne faisait aucun effort pour s'en servir, aucune hésitation aussi. Soudain, une feuille bougea à quelques mètres de lui et tout alla très vite. L'asiatique plaqua sa main au sol et poussant un cri puissant, la terre se dessécha et toute les plantes qui se trouvaient autour de lui tombèrent formant un cercle mortel jusqu'à sa cible. Une jeune fille inconsciente tomba alors de son enveloppe végétale. Fier de sa prise, Yoru s'en approcha doucement et une fois à ses côtés il souffla:
-Bonjour! Désolé pour cette violence, mais j'adore ça...
Sans mal, le jeune homme prit Makino sur son épaule et courut vers son repère: La tour de l'Avarice. Malgré la barrière de virus appliquée tout autour (et freinant tout dreamlandiens ordinaires,) ainsi que de nombreux canons et armes en tout genre surveillant le ciel et la terre, Yoru aimait à chasser les espions et intrus alentours. C'était son passe temps favori. Accueillit avec beaucoup de respect par une dizaine de gardes, l'asiatique fut accompagné en haut de la tour. Une fois là haut, une voix méprisante et féminine lui dit:
-Ça t'amuse de ramener des taupes ici? Tu sais qu'elle peut être dangereuse, elle fait partie des "Bon Karma", c'est notre ennemi. Chaque jours ils sont plus nombreux à essayer de s'infiltrer et...
-J'en suis responsable! Ne t'inquiètes pas Melissa, elle sera inconsciente pendant un bon moment. Je peux en faire ce que je veux à présent.
-Tues là!
L'asiatique déposa Makino au sol et s'approcha de Melissa. Le regard furieux, il serra la gorge de la jeune femme comme pour l'étrangler mais il fit bien pire:
-Tu sais que tu dépends de moi pour rester en vie. J'ai le pouvoir tu comprends, le virus que tu as dans ton corps est mon invention! Moi seul ait l'antidote et comme des milliers de personnes dans ce monde, tu meurs un peu plus chaques secondes consumé par l'épidémie que je propage. Je peux empoisonner l'eau, la terre, même l'air. Alors si tu veux que j'éloigne la date de ta mort, tu as plutôt intérêt à la fermer et à m'en laisser justement... de l'air!! A moins que tu veuille en finir maintenant...
Yoru maintenait fermement la jeune femme sur son siège tandis qu'il attrapa une de ses deux mains et la souleva. Sous les yeux effrayés de Mellisa et ceux amusés de l'asiatique, la main en question se noirci et se décomposa lentement en commençant par le bout les doigts jusqu'à la paume. La gorge prise, Melissa souffla:
-La gangrène.... Tu n’est qu’une pourriture......
Un sourire se dessina sur le visage du jeune homme qui arrêta la manœuvre et s'éloigna satisfait. Une troupe de gardes affolés vint s'agenouiller auprès de la jeune femme apportant tout les soins dont ils étaient capable. Yoru dit alors:
-La guerre est en marche, les "Bon Karma" sont déterminés à combattre aux côté des Dreamlandiens. Leur but premier est de restaurer la paix et de rentrer chez eux... Crois-tu vraiment qu'on va les laisser faire? Appelles les autres tours alliées et donne leur rendez-vous, demain je rejoindrai les "Mauvais Karma" et nous attaquerons.
Melissa se leva et se posta droite face à Yoru:
-Je regrette vraiment de t'avoir cru la première fois que je t'ai vu. Tu m'avais promi une vie immortelle grâce à tes pouvoirs, que je vivrais plus longtemps, jamais... malade! Ou blessée! Je t'ai donné le pouvoir sur cette tour en échange, Vas-tu tenir tes promesses à la fin?!!
La jeune femme avait les larmes aux yeux et haussa le ton sur sa dernière phrase. Yoru était sérieux, il détestait qu'on hausse le ton fasse à lui, mais elle lui avait bien servit depuis le début. Approchant son visage de celui de Mellissa, l'asiatique embrassa la jeune femme tandis que sa main redevint blanche et ferme. Il dit:
-Les gens qui pleurent sont faibles... Et je déteste les faibles!
Immédiatement la jeune femme ravala ses larmes.
- Allez Au boulot!
2) LE RENDEZ-VOUS
Les "Mauvais Karma" s'étaient donné rendez-vous dans les Monts ferrailles, le territoire assigné à l'asiatique. Yoru arriva en même temps que les autres, vu l'importance du rendez-vous et par les temps qui courent, il était nécessaire voir indispensable d'être ponctuel. L'ambiance était bonne enfant comme s'il s'agissait d'une réunion de famille. Les chefs de Tour se retrouvèrent, entourés des autres. L'asiatique s'avança donc au centre et serra la main de Jade puis fit un signe à Elie comme amusé. Un loup Garou de près de 2 mètres précédait Jade, c'était quelque peut effrayant. Il dit alors:
-Jade, heureux de te revoir...Elie, tiens toi bien s'il te plait!
L'énorme monstre se réduisit alors et se transforma en une douce jeune femme. C'était mieux ainsi tout de même.
-Merçi Elie!
Par la suite, Yoru serra la main de Jef, un adolescent d'une beauté renversante, si impressionnante qu'elle pouvait même aller jusqu'à éblouir ses compagnons. Vient ensuite Akraof, un être mi humain mi caméléon, il se tenait accroupit, sa longue langue au dehors et ses yeux tournaient dans tout les sens: C'était le préféré de Yoru. Tous les 4 étaient des amis proches.
-Alors, venons en aux nouvelles, vos Tours vont-elles bien?
(Jef)-La Tour de la Paresse se porte comme un charme.
A ces mots, le jeune homme fit un sourire ravageur, si éclatant que Yoru tourna de l'œil manquant de s'évanouir, puis il dit:
-Putain Jef, fais pas le con, t'essaye de me séduire ou quoi?!
(Jade)-La Tour de la Colère se porte bien.
(Akraof)-Léviathan s'occupe de la mienne.
-Très bien! De mon côté tout va bien, mis à part que j'ai trouvé une taupe aux alentours de ma Tour y'a pas longtemps. C'est réglé maintenant.
(Arkraof)-Celle qui est derrière, là...
D'un regard envieux, Arkraof regardait Makino inconsciente et posée au sol à quelques mètres de là, Yoru l'avait ramené ici sans raison, elle pourrait lui servir par la suite, qui sait... D'un coup de langue extrêmement rapide le caméléon ramena la jeune fille auprès de lui.
(Arkraof)-Elle fait partie des "Bon Karma", n'est-ce pas...?
(Yoru)-Elle contrôle les plantes! Ne là touches pas! Elle est à moi...
Déçu, l'homme mi homme, mi caméléon reposa la jeune femme au sol et s'y désintéressa.
(Jef)-Que tout le monde soit près! Allons-y!
Les 4 détenteurs de Tours entamèrent la marche vers le champs de Bataille suivies des autres qui semblaient excités d'aller au combat. Au fond de lui, Yoru sentait une forte adrénaline et même une certaine joie de partir au combat. Il était sûr de lui, sûr de ses pouvoirs et sûr comme tout les seigneurs de ce monde que cette bataille allait être mémorable.
3) LA BATAILLE
En vue des conditions géographiques, la bataille avait pour lieu les plaines aux collines. Une longue route se dressait devant l'armée des "Mauvais Karma" mais chacun d'eux ne manquaient pas d'aider son prochain pour avancer grâce à leur pouvoirs, le chemin n'était plus aussi rude qu'il n'y paraissait. Entre alliés il fallait bien ça, ils se connaissaient tous, au moins de vue pour certain, par réputation pour d'autre, intimement encore ou bien d'une forte amitié enfin pour quelques-uns d'entre eux. Chacun de niveau différents et plus ou moins forts. La passe de l'envol fut un jeu d'enfant à traverser mais aux alentours de la ville de Sextus, l'ambiance se trouva de suite atrophiée. Comme par répugnance ou par discrétion, un silence se fit mais la marche continua. Cette ville était régit par les "Bon Karma" tout comme Gloutoniskaia ou Krephren. Les villes de Techyo, Freedom, Mitiztli et Enojo étaient elle régit par les "Mauvais Karma". Tous les combattants étaient silencieux et plongés dans leurs pensées. Yoru de son côté chevauchait la matérialisation d'un de ses virus. Il en avait prêté à d'autres compagnons et c'était bien pratique pour les longues distances. Cette créature mesurait près d'1 mètre 50 de haut et avait la forme d'une boule visqueuse et transparentes comme une méduses qui se déforme à chaque pas, soulevé par quatre pattes faites de nerfs rouges sang.
Ça y est, ils étaient presque arrivés quand un bruissement d'aile attira leur attention à tous. Yoru leva les yeux lentement, son cœur fut prit comme compressé si bien qu'il tomba à genoux et se tenait la poitrine de ses mains. Les autres combattants se plaignirent de vertiges puissant si bien qu'il se tenèrent les uns les autres, d’autres perdaient la tête et devenaient fou momentanément et se frappaient entre eux, sauf bien sûr ceux qui étaient immunisé à ce genre d'attaque sur leur corps, comme Yoru par exemple. Lui c'était différent, tout les mal du corps, il avait apprit à les reformuler aux autres, il savait à présent les dompter en lui. Sauf le cœur, son point faible. Car toute personne à un point faible. L'asiatique essaya de relever la tête pour croire en ce qu'il avait vu: Un phœnix géant survolait la plaine aux collines. Cet oiseau extrêmement beau, planait au dessus de l'armée des "Mauvais Karma" comme pour chercher quelqu'un. Chacun savait les propriétés mortelles d'une telle bête et s'était immobilisé presque naturellement, admirant le vol souple de l'animal. Yoru , lui rampa jusqu'à un renfoncement de terre d'une petite colline et passa sa main sur son visage, stressé et souffla un grand coup. Puis l'oiseau s'en alla et la troupe resta comme ça un moment. L'asiatique se leva et dit aux chefs de Tours:
-Elle fait partie des "Bon Karma", elle est venu pour dénombrer notre armée, et me retrouver... Alors restons là, d'ici quelques minutes, ils vont arriver...
(Elie)-En formation!!!
Immédiatement, l'armée des "Mauvais Karma" s'aligna de façon à recevoir comme il se doit les "Bon Karma". Tous poussaient des cris d'impatience quand une autre ligne vint se placer à plusieurs centaines de mètres de la leur. Les détenteurs de tours étaient en première ligne et se consultaient dans chaque camps. Un silence se fit et un tirage au sort qui désignerait les portes paroles de chaque armée parmi les chefs de Tours s’effectua. Yoru fut choisit, il s'avança d'un pas franc, la tête haute et se retrouva face à ..... Aldaée. Son coeur se serra fort mais il lutta pour rester fierement debout. Une fois l'un en face de l'autre, c'est elle qui voulut prendre la parole mais le jeune homme l'a coupa:
-D'après ton vol de tout à l'heure, je vois que tu as vraiment beaucoup évoluée...
-En effet.
-Mais rien n'a changé au fond.
-Non, rien, j'ai choisit d'aller dans le camps des "Bon Karma" et je ne regrette pas. Tout comme toi, tu ne regrette pas de m'avoir abandonné !
L‘asiatique voulut la gifler, depuis le début, elle n’avait rien comprit, il serra les dents et dit :
- Bon combat et que le meilleur gagne…
A ces mots, le jeune homme alla rejoindre les autres chefs de Tours le sourire aux lèvres, il fit un clin d'œil à Jef qui lui tapa dans la main avec un sourire ravageur. De suite Jef s'avança et son beau visage se flettri, il leva le bras et celui-ci se noircit alors jusqu'à ses pieds, ses vêtements devenant lambeaux. En quelques secondes le beau jeune homme se transforma en un hideux mort vivant tout en rigolant à haute voix:
-Que le massacre commence!!!
Les deux armées poussèrent des cris et s'agitèrent, se fonçant dedans. Tout allait vite. Jef invoqua une armée d'une cinquantaine de morts vivants qui sortirent de la terre accompagnés des matérialisations virus que Yoru lança à l'attaque. Les virus et les morts vivants avancèrent avec une rapidité étonnante, ils avaient pour ordre de tuer des Dreamlandiens principalement, les uns en leur aspirant l'âme, les autres en les bousculant et leur créant une gangrène rapide qui peut détruire une personne en quelques secondes. Content de ses matérialisations, Yoru cria:
-Allez-y, allez-y, pas de pitié mes jolies!
L'asiatique stoppa un jeune homme qui courrait et lui cria :
-Wolf !
Le jeune homme lui fit un signe, et immédiatement se transforma en loup géant et Yoru monta dessus pour partit au combat. Un peu plus loin dans le champs de bataille, Ellie, maintenant une charmante jeune femme, créait des boules de feu pour éloigner ses assaillants. Une fois plusieurs attaques lancées, elle trouva assez d'énergie colérique pour s'élever dans les airs et levant les paumes de ses mains au ciel elle forma un cercle de feu qui entoura tout les combattants:
-Personne ne peut plus s'enfuire Vous êtes à moi!!!
Ses yeux étaient devenu rouges sang, ses pupilles flamboyantes dansaient. Elle semblait possédée et voyant une forte concentration de "Bon Karma" au loin , elle invoqua la plus énorme de ses boules de feu qu'elle abatie sur la foule en un cri perçant:
-Prenez çaaaaaaa!
A temps, un jeune homme des "Bon Karma" vit arriver l'attaque grâce à son détecteur de sécheresse et leva les yeux au ciel. Sans attendre, il fit jaillir une barrière d'eau d'un diamètre de plusieurs centaines de mètres par sa paume de main et pu couvrir et protéger ses compagnons. Une femme au corps élastique vint tapoter sur l'épaules du jeune homme et lui fit un clin d’œil:
-Merci Mathew!
-De rien, c'est normal.
Matthew effaça son sourire et repoussa la boule de feu jusqu'à arriver à sa source qu'il plaqua au sol avec un jet d'eau puissant lui sortant de la bouche. La jeune femme de feu était alors bloquée par la force de cet élément étranger à elle même et commença à sombrer, elle se noierait si cela continuait. Heureusement, une blonde arriva et d'un coup de tête distant elle lança une décharge électrique à Matthew qui fut prit de convulsion. Comme tout le monde le sait, l'eau et l'électricité ne font pas bon ménage. Lou, des "Mauvais Karma", l'avait bien comprit et se devait d'aider ses alliés. L'homme poisson fut alors électrocuté jusqu’à perdre son enveloppe de peau faisant apparaitre sa chaire vive et carbonisée, il s'effondra au sol.
Le combat était loin d'être fini, le mouvement était permanent, des attaques, des explosions, des secousses, des cris, du sang surgissant de partout. Plus loin Killonis, des "Mauvais Karma" invoqua son image en plusieurs exemplaires créant une démultiplication de son corps pour prendre en chasse une brune. Ils foncèrent (Killonis et ses images) dessus pour la rouer de coups, seulement, cette fille n'était pas la bonne. En effet Noelia avait la faculté d'éviter chacun de ses coups avec une précision et une rapidité dépassant l'imagination. Elle ne prit donc aucun mal à encercler ses assaillants en courant autour d'eux, créant un tourbillons invisible et infranchissable. De cette manière, toute les copies de Killionis furent alors ralenties à ses yeux et le vrai « exemplaire » fut le seul à bouger normalement:
-Je t'ai trouvééé!
En un rire moqueur, la jeune femme lança le coup de grâce, elle courut droit vers le vrai Killionis, si vite qu'elle lui coupa la tête au passage.
A quelques mètre de là, Arkraof s'amusait à avaler les imprudents qui passaient devant lui sans protection. Complètement métamorphosé en caméléon d'un mètre de haut, il se confondait avec le décor et n'avait aucun mal à attaquer. Simultanément Marcus en haut de ses pattes velus, invoqua des milliers de mygales. Elles sortaient de sa bouche, de ses manches, de ses poches et rampaient jusqu'au sol. Bien évidement vénéneuses, elles avaient pour ordre d'attaquer en groupe les faibles, dénicher les camouflés comme Arkraok. Et c'est ce qu'elle firent. En effet, prit par surprise, l'homme caméléon se débâtit mais mordu à plusieurs reprises, il s'affaiblissait sentant le venin parcourir son sang. Malgré tout il réussit à en avaler beaucoup mais d'autres araignées arrivaient de plus bel et il se transforma petit à petit. Si sa transformation s'achevait jusqu'à la forme humaine simple, il pourrait mourir. Maxim arriva alors, voyant la détresse d'un des chefs de Tour, il se concentra et d'une frappe au sol, une énorme secousse fit trembler la terre, toutes les araignées ennemies d'Arkraok s’envolèrent mortes. Mais tandis que de nouvelles arachnéidés arrivèrent, Maxim voulut recommencer son opération autant de fois que possible, le temps que l'homme caméléon reprenne des forces mais à ce moment là, un voile blanc se plaça devant ses yeux. Déboussolés, il cria, les mains cherchant devant lui:
-Haaa je vois plus ! Je suis aveugle! C’est quoi ces conneries ! Qui m'a fait ça!
Content de lui, Noctis souriait à quelques mètres de là voyant les araignées assaillir et tuer lentement le chef de Tour. Il eut un sourire complice envers Marcus puis leva la main et l'agita dans les airs. Soudain le soleil devint noir comme une éclipse soudaine et de la brume vint créer un manteau cotonneux sur les plaines aux collines, il dit alors:
-N'est crainte! Aveugle ou plongé au milieu de la nuit, ça revient au même! Sauf pour moi...
Maxim entendit sa voix et sa colère monta:
-T'as fait ça pour avoir la Tour! Ordure! Même si je ne te vois pas, je peux te tuer![/b]
Les dents serré, Maxim contracta tout ses muscles, il haïssait cet homme comme il haïssait tout les "Bon Karma". Agenouillé sur un de ses genoux, Maxim poussa un cri de rage et une onde surgit de son corps dévastant tout autour de lui. L'onde de choc était si violente qu'elle laboura violement la terre déplaceant d’énormes masse et tua toute forme de vie sur son passage sur un rayon de plusieurs centaines de mètres, toutes sauf ses alliés car il pouvait choisir ses cibles. Sur ce, il se redressa.
Encore plus loin, Elie en loup garou de 2 mètres de haut était aux côtés de Jade. Elles parcouraient le champs de bataille à la recherche d'une personne: Gabriel. Seulement, Gabriel faisait partie des "Bon Karma " et lorsque Jade s’en souvenu elle regarda avec horreur Elie: [b] -Elie, tu m'avais dit qu'on verrait quelqu'un mais pas un "Bon Karma"!
-Je sais chérie mais tu t’es trompé de personne.
A ces mots, l'énorme loup garou rapetissa et se transforma en une femme inconnu à ses yeux: Svetlana une des « Bon Karma ». Elle avait le pouvoir de prendre l'apparence de qui elle voulait en ayant au préalable, vu la personne en question. Horrifié Jade scruta le champs de bataille à la recherche de la vrai Ellie et elle l’a vit au loin se battre avec acharnement face à de nombreux Dreamlandiens :
-Eliiiiiiiie !
Le loup garou leva la tête les oreilles dressé en arrière et odorat à l’affut. La bête robuste couru à la rescousse de sa moitié. Jade n’avait aucun échappatoire, Svetlana la retenait fermement se transformant en un de ces troles qu’elle avait vu sur le champs de bataille. Ellie arriva enfin et de sa grande patte puissante, elle voulut lancer son coup vers ce trole géant quand Gabriel la plaqua au sol, la griffa et la mordu comme une furie jusqu’au sang. Le loup se débâti et arracha les ailes du vampire qui s’effondra et fit aussitôt une hémorragie et mourut quelques temps après. Un combat de titan s’effectua sous les yeux apeurés de Jade entre le loup et le trole, elle se permit cependant un cri :
-Allez Elie !
Non loin de là Mathilde des « Mauvais Karma » s’amusait à ridiculiser ses ennemis en leur donnant une apparence contraire à leur gouts. Elle entendit le cri de Jade et lança son sort sur le trole qui se retrouva en tutu rose à froufrou et chaussure de danse. D’un rire distingué et montrant toutes ses dents, Mathilde vit le trole s’écraser au sol, mort de honte. Elle s’approcha alors du couple Jade/Elie et dit :
-Heureusement que le ridicule tue !
Ils repartirent de suite au combat. Le carnage continuait alors. Tous aidaient leurs alliés, cette bataille était celle de l’entraide, une armée face à une autre prête à tout pour tout disséminer jusqu’au dernier ennemi.
Yoru de son côté avait quitté Wolf et se trouvait seul face à un grand nombre d’ennemis, il les bousculait et provoquait en eux une gangrène immédiate faisant pourrir leur intérieur pour une mort immédiate. Il s’amusait aussi à toucher les gens et leur causer des vomissements sanglants ou encore leur provoquer des douleurs au crane jusqu’à les agenouiller de douleur.
Le sourire aux lèvres, Yoru se frayait un chemin parmi les combats jusqu’à sa cible : Aldaée. Celle-ci menait un combat acharné contre Louca. Le jeune homme avait grandit. Il maniait ses chaines avec précision. Son esprit pouvait les déplacer et former des masses d’acier mortelles de ses bras. Il en balança une en direction d’Aldaée qui l’évita en dépliant des ailes et en montant en hauteur. Elle s’envola mais Louca lança une attaque et à même le corps d’Aldaée, des chaines apparurent et enlacèrent la jeune femme qui tomba au sol déséquilibrée. Elle se débâtie, mais le fer l’enserrant de plus en plus, la compressant, elle n’arrivait presque plus à respirer. A ce moment précis Yoru arriva et reconnu les deux personnes, Louca arrêta de serrer les chaines mais tenait encore fermement Aldaée au sol. L’asiatique lança un regard complice vers le jeune homme puis regarda Aldaée d’un air neutre, il ne laissa rien paraitre. S’approchant doucement et s’agenouillant à ses côtés, dos à Louca, il lui fit un clin d’œil et posa sa main sur sa joue et celle-ci se noircit alors. La gangrène, son arme préférée. Aldaée respirait de plus en plus fort, le regard effrayé, elle savait que Yoru ne déconnait pas cette fois, elle hurla même mais c’était trop tard. Sous les yeux horrifiés de Louca et confiant de Yoru, Aldaée se décomposa et mourut décomposée ne laissant qu’un tas de cendres sur le champs de bataille. Content de lui, Yoru se retourna vers Louca et lui dit tout près :
-Qu’est-ce que tu peux être con…
Sans le laisser répondre, l’asiatique se jeta sur le jeune homme qui cria :
-Qu'est-ce que tu fou, on est dans le même camps !!!
Yoru ne voulut rien savoir et furieux, il le roua de coups lui créant des débuts de gangrène un peu partout sur le corps. Voyant que sa force ne suffirait pas à le tenir au sol et l’empêcher de former ses chaines, l’hypocondriaque appuya une main sur le ventre de Louca et une autre sur sa bouche et en concentrant toute sa puissance et sa rage, il provoqua des vomissements sanglants au jeune homme qui s’étouffa lui même ne devenant qu’un corps inerte au sol. Sur ce, l’asiatique se releva et s’assit non loin, il se trouvait sur une petite colline et pouvait observer d’autres combats en contrebas. Là, il entendit un bruit, comme un crépitement de feu de bois et un sourire se dessina sur ses lèvres. Il dit :
-Content de te revoir… Je suis désolé de t’avoir fait peur.
Il détourna le regard vers le bruit et vit un phœnix renaitre de ses cendres, celles qu’avait produit l’asiatique avec son pouvoir ce qui n’aurait pas été possible si Louca l’avait écrasé de ses chaines. L’asiatique se releva et aida Aldaée à se redresser.
Ils regardèrent le champs de bataille, un grand spectacle quand une énorme sonnerie retentit, quelque chose de strident, de désagréable. Le pouvoir d’un voyageur ? Le son fut tellement fort que l’asiatique poussa un cris, les mains sur ses oreilles, il sentait que son crane allait exploser et en même temps quelque chose le comprimait tellement fort qu’il effondra et dévala la pente.
Lorsque Yoru réouvrit les yeux, il était dans une maison, tout était silencieux, il observa les environs et reconnu que c’était chez lui, à San Francisco, dans le monde réel. L’asiatique était tombé du lit, tout n’était qu’un rêve… Il fronça les sourcils, se frotta les cheveux et un bip le fit sursauter :
-«Vous avez un nouveau message » : Hey salut c’est Aldaée, t’es réveillé là !? T’as pas oublié hein, c’est aujourd’hui que mes parents veulent te rencontrer, me dis pas que t’as oublié ! Allez j’suis en bas de l’immeuble, j’t’attends. Bye ! »
Brutal retour à la réalité.
TEXTE 3 - Spoiler:
La jeune fille d'environ 18 ans regardait la villa de sa motocyclette...c'était une grande maison, les murs était parfaitement blanc, le jardin était fleuri...un vrai paysage de carte postale...qui aurait pu croire que se bâtiment était le QG de la résistance ? La résistance qui luttait, justement, contre ceux avec qui elle avait fait ses premier pas...elle ramena l'une des mèches rousse qui lui cacher les yeux, après avoir pris soin d'avoir enlever son casque, installa l'antivol sur son véhicule et s'approcha de la porte. Sans hesitation elle appuya sur le bouton de l'interphone. Une voix masculine lui repondit
"Identification?"
elle se mit a sourire devant la caméra
"Ouah! Qu'est ce que tu fait serieux Batman! Je t'avais dit de pas te plaquer les cheveux comme ca!"
Le dénomé Gabriel, un homme approchant de la trentaine d'année, lui sourit simplement avant d'appuyer sur le bouton qui ouvrit a la jeune fille la porte d'entrée de la villa. La rousse entra.
L'interieur de la maison était tout l'inverse de l'image que l'extérieur rejeté. il y faisait très sombre, si bien qu'on aurait pu croire que l'entrée emmener directement a la cave, des sachets de nourriture jonchaient le sol, quelque bouteille était briser, et une poutre menaçait de s'écrouler. Plusieurs personnes étaient assis autour d'une table, tous semblaient heureux, comme s'ils venaient d'apprendre une bonne nouvelle. Ella Macdubh sortit un paquet de cigarette de sa sacoche, sortit un petit tube, pour le porter a sa bouche. Gabriel, la regarda. Il n'était pas trop pour les nouveau comportement qu'avait prit la jeune fille, elle si pure et si innocente quand il l'avait rencontrer. Ella savait que ce qu'elle faisait déplaisait a Gabriel, mais elle en avait cure, elle claqua du pouce et une flamme jaillit de son pouce. elle tira sur sa cigarette pour l'allumer et cracha un volupte de fumée. Elle pris place a coté d'Aldaée, qui toussa.
"Oh Désolé madame! j'avais oublier que t'était allergique au "Drogues " dit elle sarcastique.
"Je t'ai déjà dit de ne plus m'appeler madame! Et oui c'est une Drogue! Madmoiselle "je suis cool"
Aldaée lévita jusqu'au bout de la table pour prendre place a coté de Gabriel. Contrairement a Gaby qui avait beaucoup changer avec ses cheveux court, et son tatouage au niveau de l'oeuil qu'il avait fait pour cacher une vilaine cicatrice. Aussi lorsque il se mettait a sourire, on pouvait apercevoir deux canine bien pointu. Aldaée n'avait pas changer, c'était toujours une jolie femme, et toujours célibataire, ce refusant encore d'avoir une quelqu'on que relation avec ses amis, au grand damn de Gabriel, dont les sentiments n'avait fait que de grandir au fur et a mesur des années.
"Bon on va pouvoir reprendre, maintenant que la miss est arriver"
le garçon qui venait de parler était un jeune garçon de quelque années de plus d'Ella. Et son petit ami sois dit en passant, il s'agissait de Dean.
"Basilic! Provence! Venez la!"
Les deux petit canari percher sur la poutre en mauvais état se posèrent sur Dean. Au fur et a mesure des années, le jeune garçon avait obtenu la faculté d'apprivoiser, donner don de parole et faire grossir les oiseaux pour s'en servir de monture. Mais toujours peu rassurer par les hauteurs, il c'était contenter d'apprivoiser deux canari qui lui servait d'éclaireurs.
"Ils m'on rapporter quelque chose d'intéressant...Maxim est vraiment affaibli depuis quelque jours. ses pouvoirs on des effet secondaire qu'il n'avait pas prévu. il perd beaucoup de sang a chaque combat...c'est le moment d'attaquer Freedoom."
"Pourquoi il faut toujours que ca soit a Freedoom qu'on doit attaquer" rettorqua Gabriel avec une grimace. les souvenirs ne s'efface pas comme ca.
Une autre femme se leva, elle était grande, et semblait la plus mature de l'assemblé.
"Je pense vraiment qu'on devrait d'abord essayer de remettre Elie de notre coté. Sans elle mes pouvoirs on aucune efficacité".
"Ta soeur n'est pas digne de confiance, Jade, elle nous a trahi, juste pour pouvoir continuer d'exister lorsque nos pouvoirs on failli disparaitre l'année dernière."
"Oui, sur, mais a chaque fois qu'on attaque quelqu'un d'autre et que je me fait agresser, je vous rappelle qu'elle le ressent, peu se téléporter, et se transformer en un monstre ignoble...Le petit loup garou d'il y a 10 ans me manquerai presque...Si elle était de notre coté, ca faciliterai les choses...non ? et..."
Ella eternua et la table pris feu.
"Oooops! Euh désolé!"
Aldaée s'eloigna et la regarda
"C'est ta drogue! C'est a cause de ta drogue !!"
"Pas de panique" Le blond qui venait de parler n'était autre que Matthew Hewer, Il claqua des doigt et 10 jet d'eau puissant sortir de ses doigts. en quelques secondes, la table n'était plus un danger.
"Merci, Matt...bref Jade, je comprend que tu te sente inutile sans ta soeur...mais vos pouvoirs son trop dangereux lorsque vous êtes ensemble, si elle voulait encore nous trahir, nous seriont bien plus en danger."
Tout le monde repris place dans le calme, hormis le dernier garçon de l'assemblé. James.
"Je comprend Jade. C'est un peu la même chose pour moi et Jules. Sauf que je n'ai pas besoin de lui pour utiliser mes pouvoirs, et comme il a été materialisé seulement plusieurs années aprés notre arriever a DreamLand, il a encore du mal a les maitriser. et c'est le cas pour beaucoup de "double maléfique". Je suis assez d'accord avec Jade, on devrait s'occuper des doubles d'abord.je pense qu'il y a moyen de les mettre de notre coté...ou du moin de faire en sorte qu'il ne soit pas du coté de Maxim, Yoru, Lily et les autres."
"Et puis..." Continua Jade "...Elie ne peut pas me faire de mal, si elle me tue, elle meurt aussi. C'est ca seul peur...si on arrive a la convaincre qu'elle ne disparaitra jamais, Elle arrivera a mettre tout les double sous son ordre de notre coté."
Dean se frotta les tympan et Aldaée continua.
"Et puis on ne fait pas le poids contre Yoru et ses epidemie mortel, et sa faculté a se soigné, Lily et sa horde d' amazonienne en chaleur...et puis même si Maxim est affaibli, rien ne l'empechera d'utiliser son cerveau de timbré pour imaginer des scène de torture qui se réaliseront..."
"Ok!" Dean regarda autour de lui pour voir si tout le monde était d'accord
"Ok! Ok! Gaby, je compte sur toi pour faire une armé de Goule plus impressionante que la derniere fois, les prisons d'Ellipse doivent encore être pleine de meurtriers pour te faire les dents."
"bien! Je part m'affuter les canine" Repondit l'interlocuteur dans un clin d'oeuil.
"Ella, tu crois que tu va pouvoir soigné ton rhume pour cracher ton feu sans problème cette fois?"
"Pas de souci chef !"
"Aldi, tu te charge de tous nous amené sur les lieu avec Basilic et Provence. Et preparez vous...Travaillez vos pouvoirs...on attaque ce soir..."
TEXTE 4 - Spoiler:
Au fond de la caverne obscure régnait une chaleur infernale. La sueur salée incapable de soulager Maxim de la haute température s'insinuait dans les multiples plaies ouvertes du jeune homme et le picotait. Il regarda dans le miroir brisé les dizaines de reflets décomposés de son visage défiguré. Tout devenait insupportable.
Heureusement, il pouvait toujours sortir, au prix de contorsions sportives, par un petit tunnel rocailleux et rude, et contempler l'horizon en flamme. Cela réjouissait son coeur flétri et meurtri. 25 ans avaient passés depuis leur arrivée dans ce monde maudit. Il avait mis autant de temps pour faire s'embraser le monde. Il se rappelait de tout, dans les moindres détails : qui il avait rencontrer, et quand, ce qu'on lui avait fait et comment il l'avait rendu au centuple. Les seuls choses qu'il ne pouvait plus se remémorer étaient ses passages dans le monde terrestre, ils étaient si vides, si pauvres, si inintéressants, qu'à son grand désarroi, combien même il détestait DreamLand, il y retournait dès que possible. Il n'avait plus de vie ailleurs que là où il souffrait le plus.
Maxim sortit de la « salle de bain » comme il l'appelait. Il avait aménagé la grotte du mieux qu'il le pouvait, avec les divers débris ramassés dans le monde pris de folie, un comble ne pouvait-il s'empêcher de penser. Il avait profiter d'un large trou dans le sol rocheux pour en faire une baignoire. L'eau n'arrivait pas à filtrer, et provenait directement d'une réserve d'eau de pluie. Bien évidemment, il fallait qu'il ait plu, sinon il profitait du même bain plusieurs semaines. Le miroir était entier, jusqu'à ce qu'il le brise d'un coup de poing rageur, ne supportant plus sa monstruosité.
Il s'assit sur un sceau retourné, rouillé mais encore solide, devant une table envahie de champignons. Il avait beau les enlever, ils repoussaient toujours. Rien a manger pour ce soir encore, il n'y avait plus l'ombre d'un animal depuis une bonne quinzaine, et s'était rabattu sur les réserves pillées de l'ancienne Ellipse. Personne n'osait s'en approcher car il savait ce qui y vivait, tapis dans l'ombre, prêt à tuer en un battement de cils. La ville avait été saccagé, tout les habitants furent massacrer, du simple enfant au chef de la « justice ».
Il replongea dans un souvenir cauchemardesque, le jour où il avait mit le feu aux poudres. La cité était pauvre et famélique, prêt à sauter à la gorge de la moindre chose qui se bouffe, à la limite du cannibalisme. La faute à qui ? A un gardien de la tour, apprit le jeune homme. Lui ne manquait de rien, et privait tout le monde. Il se croyait à l'abri, bien caché dans sa pyramide Incas. Le « jeune » américain, accompagné d'une trentaine de villageois désespérés et de ses compagnons de route. Mais ils n'étaient pas assez forts, ou même pas assez nombreux. A mi chemin de la chambre de tyran, le groupe ne put contenir la défense sauvage de la Tour. Ceux qui étaient dotés de pouvoirs réussirent à s'enfuir, laissant derrière eux Maxim et les Miquiztliens terrorisés. Ils furent emprisonnés pendant il ne sait combien de temps...
Des mains puissantes lui enserrèrent les bras, et le traînèrent jusque dans une fosse, où on le jeta comme une vulgaire carcasse de viande périmée. Les parois étroites le freinèrent durant sa chute, incapable de se retenir à quoi que ce soit, se laissant passivement ensevelir par les profondeurs de la tour, s'écorchant vivement la peau déjà bien amochée à chaque fois qu'il les heurtait. Il retomba dans un grand bassin d'eau croupi, duquel on le repêcha avant qu'il ne se noie pour de bon, ou pire encore... car même les sbires eux-mêmes ne pouvaient prétendre savoir ce qui baignait dans cette fosse avec exactitude. Il y avait autre chose que la vase, les limons, les algues noires et poisseuses, les sangsues huileuses et autres immondes bestioles innommables. Il y avait eu plus d'un accident, et plusieurs prisonniers, voire même geôliers, n'en avait ressortit le moindre os. C'était la roulette russe de la prison, les « chanceux » pouvaient prétendre à la « vie » qui les attendait, tandis que les autres achevaient leur parcours au bout de la chaîne alimentaire.
Maxim toussa la boue qui s'était infiltré dans sa gorge et se tortilla pour chasser le vers charognard qui se tortillait sous son tee-shirt trempé. Le garde hurla de ne pas bouger et récompensa le pauvre garçon d'un leste coup de crosse entre les omoplates. Il le ramassa à terre et le traîna par les cheveux. Le chemin continua pendant quelques minutes encore, descendant toujours plus bas vers l'air humide, froid et étouffant.
La prison, enfouie à une profondeur inimaginable, était plongée dans la pénombre. On ne distinguait rien qui aille au delà d'un mètre, quand le brasero au centre de la vaste pièce ne brûlait pas. Dans ces cas là, il faisait un froid mordant, renforcé par un courant d'air provenant d'on ne sait où. C'était intenable, mais toujours préférable à la chaleur du brasier, et pour de multiples raisons...
Pendu par les bras, l'infortuné jeune homme ne put que constater son douloureux mal de tête, ses courbatures sur tout les muscles de son corps, et la solidité de ses chaînes. On allait bientôt venir les lui enlever, lui avait-on promis avec un sourire sadique sur des presque lèvres. Un semblant d'homme, très fin et étroit dans sa carrure, était venu regarder son nouveau joujou. De ce qu'en put en distinguer Max, il avait le teint cireux, les yeux enfoncés dans des orbites creusés que des cernes marqués venaient souligner. Le visage était vérolé de nombreuses pustules et cicatrices qui déformaient chacune des expressions faciales, autant que ses lèvres pincées, gercées et nécrosées. Il examinait sa proie de haut en bas, allant jusqu'aux parties intimes, pour se donner une idée de quelle façon il pourrait procéder, jusqu'où il pouvait aller, et de combien de temps il pourrait le faire durer. Il se recula puis se mit à réfléchir quelques seconde, grattant son crâne dégarni de ses ongles longs et crasseux.
« Mmm... 3 jours, tout au plus. »
Le jeune homme ne comprit pas ce qu'il entendait par 12 jours, et heureusement pour lui, il était bien assez terrifié comme cela. Il tremblait déjà de froid, la peur se lisait juste sur son visage tuméfié. «Le Boucher », comme l'appelaient ses collègues, détacha comme promis les bras de Maxim qui chuta lourdement d'un mètre. Il comprit alors la gravité de sa situation : Le boucher était resté debout, même en l'ayant défait de ses chaînes à bout de bras. C'est que malgré sa finesse, il était très grand, et la poigne de fer qui le traînait vers un pilier en disait long sur sa force. Le pauvre homme se débattit comme il le put, avec le peu de force qui lui restait, gémit, hurla. Mais la force implacable le ligota contre le poteau, le ventre contre la pierre.
L'apéritif commença avec un séance au fouet barbelé, qui lui lamina littéralement le dos. Le sang abondait en dehors des plaies comme l'écume des babines d'un chien enragé. En guise d'entrée, le Boucher lui déversa un chaudron d'une mixture désinfectée sur le champs de plaies ouvertes. Il y eut fort à parier qu'avec le cri d'atroce douleur que Maxim poussa, le gardien de la tour lui même, bien planqué dans sa chambre, put s'en délecter. Par ailleurs, la voix abîmé et fatiguée du jeune homme ne put s'élever pendant les deux jours suivants, durant lesquels le repas continuait.
Au troisième jour, le Boucher heureux de s'être trompé dans ses prévisions retira sa proie de son sommeil douloureux et inquiet. Sec comme jamais, déshydraté au point de ne plus pouvoir verser une seule larme, Maxim se laissa tomber de ses chaînes et traîné sur la « Table ». Des anneaux vinrent serrés ses frêles poignets et chevilles, l'empêchant de se débattre, mais pas de gesticuler. Le Boucher tira du Brasero d'où s'échappait l'odeur de la fin d'une torture une tige au bout métallique, chauffé à blanc. Pour avoir tenu si longtemps, et avoir épater le tortionnaire en chef, Maxim méritait un prix d'honneur, une médaille de bravoure marquée à même la chaire. Le métal blanc incandescent s'approcha de son ventre. Il était encore à 1 mètre qu'il en ressentait la chaleur insupportable... Nul n'aurait su dire à ce moment combien l'attente de la douleur fut longue et douloureuse, une éternité en enfer pour le jeune homme, mais toute pensée fut dissipé au contact du fer dévorant la chair grésillante... La douleur intenable, le bruit de la cuisson, le fumet infecte et écoeurant qui s'élevait...
Et la goûte d'eau fit déborder le vase. L'ultime occasion pour le cerveau d'un Maxime en état de choc pour révéler ses derniers atouts. Une onde de choc concentrée partit du corps inanimé du jeune homme se propagea à travers le fer à marqué, contorsionna le métal, rompit le manche, continua sa route jusque sur le Boucher. Ce dernier vit ses bras onduler, ressentit la torsion de toute sa chair, de chaque os, de chaque tissu, muscles et nerf. C'était à son tour de ressentir ce qu'était la douleur, l'atrocité de voir son corps se déformer, puis exploser par le souffle d'une déflagration invisible. Ce qui resta du tortionnaire encore en vie, se sentit allongé au sol, le corps mutilé au point de ne plus ressembler à rien sinon à un steak tartare, conscient de chaque lésion qui faisait de lui un tas de chair informe, incapable de voir, d'entendre, de respirer, de parler... Jusqu'à ce qu'enfin, la mort décide de mettre fin à cette malédiction, ou plutôt la punition infligée par le pauvre américain... Renvoie de la douleur fois 23, il fallait au moins ça.
A son réveil douloureux, il ne put constater qu'avec horreur la médaille rougeoyante qui le brûlait encore le ventre. Il constata aussi que ses fers ne lui entravaient plus ses bras et ses jambes. Du mieux qu'il put, il entrouvrit ses yeux pour voir ce qui avait pu se passer.
On aurait dit les murs repeints par une pluie de sang. D'ailleurs il en avait plein sur lui. Les geôliers le regardaient d'un air à la fois plein de haine, plein de méfiance, et de terreur. Plus un ne se risquait à l'approcher... pourquoi ? Il n'en savait rien, mais ça l'arrangeait bien. Trop faible pour profiter de la situation pour s'enfuir, il s'attarda sur les derniers prisonniers qui semblaient presque heureux, sans oser pour autant se manifester. L'un eu l'audace de lui faire un signe de tête, le désignant tour à tour avec un monceau sanguinolent de viande périmée. A côté gisait le tisonnier qui avait servit à le marquer, complètement déformé et atomisé. C'était donc lui, mais comment... Peu importait, lui dans cet état entre la vie et la mort, et les matons incapables d'approcher, la situation plongeait dans une impasse.
C'était sans compter sur la garde rapprochée de Leviathan qui vint le tirer de la prison pour une position encore moins agréable. Eux n'avaient pas peur, et à juste titre. Le démon non plus, il se doutait bien qu'un pouvoir aussi destructeur nécessitait une contre partie toute aussi gigantesque.
La première bataille qui entraîna la campagne de destruction des tours continuait à faire rage. Tout Miquiztli s'insurgeait à présent, et les voyageurs entraînés là dedans revenaient en force conquérir la pyramide. Ils arrivèrent beaucoup plus loin cette fois-ci, jusqu'à en inquiéter le Gardien qui avait un otage. Certes ça ne retiendrait pas la population enragée, mais les voyageurs, si, et eux pouvaient freiner la progression des insurgés. On arrivait au moment fatidique où une paire de voyageur pénétrèrent dans la chambre du démon.
« Nous pouvons à présent entamer les pourparlers n'est-il pas jeune demoiselle »
Entama Léviathan qui tenait Maxim du joug de sa lame. Il reprit :
« Il serait dommage que votre... mmm... compagnon périssent subitement après tant d'efforts pénibles. -Pensez bien, cracha Ella, que s'il venait à mourir de votre bras, démon, je ferais du reste de votre minable vie un enfer. Mais pas seulement à vous, démon. Une pourriture de votre genre à certainement copulé à droite à gauche. J'y veillerai personnellement ! -Un tel langage enflammé de la bouche d'une si belle femme. Quel dommage que sous cette forme d'ange se cache une furie. Repliez-vous, et je garantie sa survie, preuve à l'appui. »
Les voyageurs qui étaient parvenus jusqu'ici étaient exténués par les combats, les courses contre la montre et par la peur de la mort qui les attendait à chaque tournant. Ils n'étaient pas loin de céder pour celui pour qui ils culpabilisaient. Ils avaient l'impression de l'avoir abandonné, et le voir dans cet état n'arrangeait pas à la tristesse qui se lisait dans leurs yeux larmoyants.
Mais pouvait-on tout abandonner pour lui ? Maxim s'en serait voulu à jamais si toutes ces vies donnés pour la liberté sombraient dans l'oubli, comme de vain sacrifice. Il ne pouvait pas être la cause de tant de gâchis, autant des autres que du sien. Il avait subit bien des horreurs qui le lancinaient toujours des années plus tard.
Il balança son avant bras contre la lame menaçante d'un geste vif. Il n'était plus à une entaille près, aussi profonde soit-elle. Du membre allègrement tranché s'échappa un visqueux débordement de liquide rouge, qui sous l'influence du pouvoir de Maxim, se mua en une lame de sang tranchante. Les gardes du corps se précipitèrent sur le jeune homme qui tentait de s'enfuir. S'enfuir ? Non, certainement pas, l'heure n'était pas à la fuite, mais à l'affrontement. Le dernier coup avant que le roi ne soit échec et mat, la dernière claque donnée avec l'énergie du désespoir, la dernière volonté.
A peine un dixième de seconde eut le temps de s'écouler pendant que le jeune homme vivant ses derniers instant accrochait son regard droit dans ceux du démon, souriant à pleines dents pointues. Il se savait bien trop loin, hors de portée d'un coup direct. C'est alors qu'il vit son otage se trancher lui même la gorge, d'un geste vif avec sa lame nouvellement créée. Alors c'était donc ça ? Un suicide ? Non, il porta sa main à sa propre gorge de monstre et sentit la peau se déchirer, et son liquide vitale s'en échapper... Non, ce n'était pas possible ! Que c'était-il passé ?!
Maxim s'effondra sur le dos, pas mécontent de son dernier acte d'héroïsme, et de pouvoir enfin quitter ce monde pourri jusqu'à la moelle. Son regard gris se porta sur Léviathan, gardien de la tour, qui s'effondrait à son tour, essayant de retenir le sang qui s'échappait de la blessure béante à sa gorge. C'était son pouvoir, aussi inutile soit-il, qui avait finalement conclut sa vie. Donner à un autre la même blessure qu'on s'inflige... Décidément, Parkinson avait de drôles de méthodes pour soigner ses patients. Lui qui avait peur d'avoir des pulsions de violence, le voilà qu'il transmettait depuis son arrivée les blessures qu'il s'auto-infligeait pour calmer sa frayeur. Maxim avait enfin comprit que parfois, la violence était salvatrice, comme dans le cas qu'il venait de vivre. Mais aussi qu'elle menait à la perte de celui qui en usait, comme le démon, et lui même.
Sa dernière vision fut celle d'Ella qui se précipitait sur son corps refroidissant, les larmes plein les yeux... puis, ce fut le noir, la solitude et le froid.
........
Tout se déroula rapidement. Les événements n'avaient pas eut le temps d'être enregistré par le cerveau des combattants qu'ils se ruèrent sur la garde rapprochée de Léviathan, tandis que ce dernier et leur compagnon de voyage s'écroulait dans une flaque de leur propre sang. Un jet de flamme, un fleuret qui transperça un foie, des griffes sortant de nulle part déchirant la chair... En dix secondes la bataille était pliée, et tout les adversaires défaits.
Certains sortirent annoncer la bonne nouvelle, tandis que d'autres tombèrent sur leurs genoux, versant toutes les larmes de leur corps. La jeune femme à la crinière de feu se jeta sur le corps inanimé de Maxim, essayant de discerner à travers le carnage de plaies et du trouble causé par les pleurs d'où venait cette hémorragie. La peur monta d'un cran lorsqu'elle vit l'ouverture béante de la gorge. Il avait perdu déjà beaucoup de sang, sans compter la fatigue et l'épuisement des événements passés. Une autre blessure attira son attention, cette marque rougeoyante sur le ventre en forme de cercle avec un symbole à l'intérieur. Il s'agissait d'une marque marqué au fer chauffé à blanc... Chauffer à blanc... Inspiration divine ou coup de génie, la demoiselle de feu fit monter sa main à une température extrême, si bien qu'elle eut du mal elle même à la supporter, en douleur, et en frayeur. Elle appliqua son fer improvisé sur la coupure scindant la gorge de son ami...
.......
Il faut croire que le jeune homme, plus si jeune que ça d'ailleurs, n'avait pas envie de mourir. Dans l'état dans lequel il avait sombré, et dans les conditions plus que spartiates dans lesquelles il avait été « soigné », il fut miraculeux qu'il s'en sorte vivant, bien que le temps de récupération fut extrêmement long.
Pendant sa convalescence, qui dura près d'un an, la vraie guerre commençait à naître. Les plus petits villages étaient déjà en feu. Les pro-tours et les anti-tours se mettaient sur la gueule comme jamais ils ne se seraient crus capables. D'ailleurs, Maxim prit part aux côté des anti-tours, mais toujours « seul ». Il s'était écarté peu à peu des ses compagnons, ne supportant plus l'atroce réalité de sa personne.
En effet, les séances de tortures, son automutilation, et la cautérisation des plaies par Ella avaient complètement annihilé sa forme humaine. Du moins de son point de vue. Il avait toujours de loin l'air d'un être humain, mais sa peau, son visage, toute sa surface était crevassée, sclérosé, et sillonnée de cicatrices boursouflées et brûlées. Il se bandait entièrement le corps, ressemblant alors à une momie vivante et terrifiante, longiligne et très maigre. Il entraîna son pouvoir de lame de sang pour devenir un redoutable assassin, qu'on savait devoir le laisser seul.
Le monde est en flamme, les tours se sont effondrées, entraînant l'anarchie et l'affaissement du ciel. Que se passera-t-il quand la voûte céleste toucher la première pointe de montagne... nul ne le sait. Ils vivent dans la peur de l'attente de ce qu'il va se passer, se tordant de peur comme des vers face à la douleur. Maxim de son côté s'en contre fiche. Il vit maintenant dans sa grotte, dominant les ruines d'Ellipse, surinant le premier être vivant qui s'approcherait trop près de sa maison. Ils devaient le laisser tranquille... les laisser tranquilles. Ils s'en prenaient à ceux qui avaient causé la guerre et qui avaient certainement engendré la fin du monde. Bandes d'hypocrites. Nul ne pouvait s'approcher de l'antre où celle qui lui avait vraiment sauvé la vie devait à présent se terrer, incapable de gérer la puissance de son pouvoir. Elle provoquait à elle seule la fournaise régnant dans le réseau de cavernes de la montagne, crachant de temps en temps une éruption de lave. Tant et si bien qu'elle ne pouvait plus vivre que seul, isolée de l'extérieur. Il n'y avait que Maxim pour lui tenir compagnie, et encore, il ne l'avait plus approché à moins de 6 mètres depuis des lustres...
Il reste des textes ! Descendez plus bas ! |
| | | Jade Martins
Troubles dissociatifs du comportement
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| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! Sam 16 Jan - 12:28 | |
| TEXTE 5 - Spoiler:
Le temps avait passé si vite… il s’était écoulé comme de l’eau entre ses doigts…
Assise derrière son bureau au dernier étage d’un immense building, Dakota observait le monde qui s’étalait à ses pieds. Qui aurait pu croire que les choses auraient tourné ainsi ? Elle se rappelait parfois avec nostalgie son arrivée à Dreamland 10 ans auparavant, ses premières aventures en compagnie de Pandora, la guerre qui débuta peu de temps après… Et le monde des rêves était à son tour devenu fou.
Après tout les voyageurs ne pouvaient rien apporter de bon, avec leur folie comme seul bagage. Mais elle avait réussi à garder la tête froide et à toujours saisir les opportunités qui s’offraient à elle. Il n’y avait que tout au plus deux personnes dont l’emprise sur le monde pouvait rivaliser avec la sienne à l’heure actuelle. Deux voyageurs qu’elle pourrait écraser comme des insectes dès que l’envie la prendrait, mais c’était si distrayant de les regarder s’évertuer à devenir respectueusement le maître ou le sauveur de Dreamland ! Oh bien sûr ne voyez aucun sadisme dans cette réflexion, loin de là. C’était juste que… et bien… ça avait toujours amusé Dak de voir les gens se débattre comme des poissons hors de l’eau alors qu’ils n’avaient aucune chance de réussir. Quand il n’y avait pas d’espoir il fallait savoir baisser les bras, à quoi bon se fatiguer inutilement ?
L’un comme l’autre étaient ridicules ! L’ange rédempteur et le démon dominateur… la bonne blague. Elle-même qui n’était à vrai dire qu’une commerçante à grande échelle pouvait les rayer de la surface de la Terre… ou plutôt du monde des rêves, en moins de temps qu‘il n‘en faut pour le dire.
Au fil de ses pensées, Dakota se plongeait dans sa contemplation de la plaine félicitée à présent défigurée par un puits profond qui n’était autre que le passage entre les mondes et autour duquel une masse d’ouvriers s’activaient tels des fourmis. Peu à peu les souvenirs remontaient à la surface… instants nostalgiques…
Elle se rappelait comme si c’était hier du contact glacé du goudron, des phares de la voiture qui avait manqué de peu de l’écraser sous ses roues. Il ne lui avait fallu que quelques heures pour découvrir Pandora, le petit Kurt et sa première aventure qui décida de son destin. Bien sûr les premiers moments avaient été durs, entre sa période de larbins, la série de petits concerts miteux avec comme nouvelle compagne Mathilde puis… elles avaient été lâchées dans la nature. Elles avaient erré à travers le monde, accumulant petits boulots, chasse au trésor et surtout ennuis en pagaille. Malgré tout ça Dakota avait mené son petit bonhomme de chemin, épargnée encore et toujours jusqu’à avoir accumulé assez de rubz pour pouvoir racheter le Dreamland Soir. Son premier coup d’éclat en y réfléchissant, car en mettant la main sur le plus grand journal du monde des rêves elle faisait main basse sur le média le plus influent et donc sur l’opinion publique.
Cette achat coïncida d’ailleurs avec le début des troubles à DL. Les voyageurs les plus anciens, appartenant à la vague précédente avaient monté un réseau terroriste solide et avaient réussi dans un coup d’éclat à détruire simultanément deux tours. Les clichés de la tour de la paresse gelée dans un sommeil éternel et celle de l’orgueil réduite en poussière furent ceux qui apportèrent à notre phobophobe nationale ses plus importants tirages. Bien sûr cela ne fit qu’attiser la haine des dreamlandiens à l’égard de leurs « invités » et la chasse à l’homme se renforça. Beaucoup de têtes tombèrent durant les mois qui suivirent, forçant les voyageurs encore vivants à faire un choix difficile. Certains voulaient hisser le drapeau blanc et tenter de renouer le dialogue avec la population locale, voir partir et ne plus jamais remettre les pieds dans le coin mais malheureusement pour eux les autres en avaient décidés autrement.
Ceux qui avaient perdu quelqu’un, ceux qui étaient simplement horrifiés par la chasse aux sorcières dont-ils étaient devenus l’objet, d’autres simplement parce qu’ils entrevoyaient la possibilité de venir sur le devant de la scène et d’acquérir un pouvoir fou qu’ils n’auraient jamais osé même espérer et bien sûr une pauvre âme terrifiée à l‘idée de disparaître si elle mettait les voiles...
Peut-être que leurs avis étaient trop opposés, peut-être qu’ils ne voulaient pas faire de concession ou alors était-ce tout bonnement inévitable ? Le fait est que la communauté voyageuse se scinda en deux et une nouvelle ère débuta. Une époque où la mort, la douleur et les pleurs étaient monnaie courante. Et Dakota dans tout ça ? Comme toujours elle opta pour la neutralité, préféra observer ce qui, en définitif, lui réussi plutôt bien. Non ? Elle fit même de cette neutralité un véritable business, servant à la population d’informateur sur le conflit par l’intermédiaire du journal, rendant quelques services aux camps en échange de « menue monnaie »… l’empire Earnshow gagnait doucement mais sûrement de l’influence sur l’économie de Dreamland, et ce n’était pas la jeune fille qui allait s’en plaindre, loin de là.
Profitant de sa notoriété pour instaurer une zone de paix dans la cité d’Elipse, notre blondinette passa donc les 4 années qui suivirent à observer avec intérêt l’évolution des combats se déroulant aux pieds des tours. Tout d’abord ce furent les anciens voyageurs qui menèrent la danse mais ils furent bien vite dépassés par de jeunes entreprenants… bien dure fut la chute pour eux ! Certains disent que les traitres les frappèrent dans l’ombre un soir de victoire où leur méfiance était au plus bas, des rumeurs les disent morts, d’autres enchaînés dans un profond cachot… Mais comment peut-on apporter du crédit à ces hypothèses sans aucune preuve ? Le fait est qu’ils disparurent d’un coup de la surface de Dreamland et qu’on ne les revit jamais.
Malgré la disparition d’Aston, Hildegarde et leurs petits amis la guerre poursuivit sur sa lancée comme si rien ne s’était passé. Pendant un temps les défenseurs des tours réussirent à tenir bon, mais tout le monde sait que la position d’assiégés est loin d’être évidente, et l’inévitable arriva : 4 des 7 tours furent mises à bas. La dernière tour à tomber déstabilisa l’équilibre précaire qui liait les deux mondes… et tout sembla s’effondrer.
La terre fut secouée de violents séismes, dans un monde comme dans l’autre, le ciel fut envahis de nuages noirs présageant le pire… tous, pauvres citoyens, voyageurs protecteurs ou destructeurs… même Dakota, crurent leur dernière heure venue. L’apocalypse semblait se dérouler sous leurs yeux terrifiés et l’air n’exhalait plus qu’une odeur de peur. Puis… tout s’arrêta. Le monde sembla figé une éternité, comme si les gens refusaient de croire qu’ils étaient sauvés, puis les premiers cris de joie furent adressés au ciel. Les dégâts matériels et humains étaient grands mais comment ne pas se réjouir d’avoir échappé au pire ?
La seule chose dérangeante dans tout ça était ce puits abyssal et noir comme l’enfer qui s’était ouvert dans la plaine félicité. Des rumeurs courraient, racontant que c’était un passage vers un monde démoniaque qui s’était ouvert à cause de leurs pêchers et la zone devint une sorte de no man’s land dont personne ne tentait de s’approcher de peur d’être maudit ou foudroyé sur place. De son côté, la curiosité de Dak ne pouvait s’empêcher d’être titillée par cet œil béant qui semblait la narguer lorsqu’elle regardait à travers la baie vitrée de son bureau luxueux. Malgré la peur qui tentait de la paralyser, notre blondinette alors âgée de 19 ans prit, une fois n’est pas coutume, son courage à deux mains et se rendit sur place non sans appréhension.
Le gouffre lui fit un effet presque hypnotique, comme s’il tentait de l’aspirer pour l’attirer aux confins du néant. Elle se souvenait encore de son souffle coupé et de son regard qui n’arrivait pas à se détacher de ce puits sans fond… cette impression que si elle tombait, ce serait pour l’éternité. Et malgré ça… elle sauta. Oui oui, droit dans cet innommable gouffre pour y disparaître… et réapparaître projetée sur le sol ferme et rassurant d’un terrain vague à la périphérie de San Francisco, au bord d‘un gouffre similaire à celui dans lequel elle avait plongé.
La situation la laissa déboussolée quelques instants mais elle finit par se reprendre, un petit sourire en coin animant son pâle visage. Au final les destructeurs de tours avaient réussit, mais le meilleur était qu’ils ne le savaient même pas ! C’était l’occasion ou jamais de faire de grandes choses, car quelqu’un finirait bien par apprendre l’existence du passage et il serait alors trop tard…
Grâce à la fortune de ses parents elle acheta le terrain vague et fit construire un immeuble sur le gouffre afin de pouvoir contrôler les entrées, les sorties et de taxer les échanges de marchandises. Grâce à sa notoriété dans l’autre monde elle n’eut aucun mal à faire la même chose… elle venait de trouver la poule aux œufs d’or. Il ne lui fallut que quelques mois à peine pour doubler la valeur de son empire, mais ce n’était pas assez. Il fallait régler les problèmes politiques qui troublaient son commerce, d’ailleurs elle avait quelques idées sur la manière de procéder, à commencé par l’organisation d’un sommet qui risquait de causer bien des surprises… ************************* Mais laissons là Dakota et ses rêves de grandeurs, rendons nous dans un endroit beaucoup plus sordide, un lieu niché dans les bases sphères de Dreamland. Le lieu où échouent ceux qui ont tout raté, tout perdu… à commencer par leurs espoirs. Dans l’obscurité de ce bar à moitié vide, nous retrouvons en compagnie de la lie de l’humanité une silhouette qui ne nous est pas inconnue. Accoudée au bar, totalement avachie devant son verre à moitié vide on pourrait presque croire qu’elle dort. Sauf qu’elle ne dort pas, elle rumine son malheur et ce depuis apparemment un long, très long moment.
Le barman se penche vers elle tandis que nous nous approchons, lui conseillant de rentrer chez elle, qu’elle a visiblement trop bu et qu’il ne lui servira plus rien… mais ces remarques sont peines perdues. L’individu s’accroche à son verre comme à une bouée de sauvetage et repousse avec brusquerie l’homme inquiet. Dans son geste soudain ses cheveux s’écartent dévoilant un visage que l’on regrette de reconnaître tant la vie, la fatigue et le désespoir l’ont marqué. Jade, les yeux fulminants siffla quelques mots bien sentis à l’égard du barman et se remit à grommeler pour elle-même :
- « Pourquoi… pourquoi est-ce que tout a finit comme ça ? »
C’est-ce qu’on se demande tous à vrai dire : que fait-elle dans cette état, à cet endroit mais surtout seule ? On pourrait s’imaginer des péripéties impossibles mais l’explication est en réalité très simple. Ce n’est que le triste paiement de ses actions… à force de traiter Elie comme un objet, un être nuisible et gênant celle-ci avait mis les voiles direction la liberté. Malgré tout l’amour qu’elle portait à son double elle n’avait pas supporté plus que deux ans cet état de fait et avait craqué, disparaissant du jour au lendemain. Au début Jade s’était sentie comme soulagée. Elle n’avait plus ce miroir d’elle-même lui renvoyant tous les défauts qui avaient été siens. Elle pouvait enfin décider les choses sans se heurter aux opinions opposées d’Elie ou à son instinct surprotecteur.
Autant vous dire que cette période de sainte satisfaction ne dura pas longtemps. Non seulement le fait de pouvoir perdre une partie d’elle sans même le savoir la rongeait de l’intérieur mais en plus de ça… elle se retrouvait aussi désarmée qu’une enfant. La première voyageuse sans pouvoir, voyez-vous ça ! Ou plutôt avec le premier pouvoir complètement caractériel, car c’est bien de son double dont je parle. Les années passant, Elie gagnait en puissance tandis que Jade restait une humaine tout ce qu’il y avait de plus normale et le peu de pouvoir qu’elle possédait étaient étroitement lié à sa « jumelle ».
Du jour au lendemain, se rendre compte que l’on se trouve en terre étrangère, seule et sans moyen de se défendre à quelque chose de profondément terrifiant. Elle passa de nombreuses années à se cacher au milieu des citoyens lambda, se tirant par miracle des nombreuses traques dont elle fut l’objet et qui marquèrent profondément sa chair. Ici elle n’était plus rien qu’une bête traquée privée de sommeil, un insecte qu’on ne rêve que d’écraser… c’était elle qui était devenue une chose.
Quelle ironie ! Elle suivait sans grand espoir les nouvelles concernant Elie qu’elle glanait dans les journaux qu’elle volait ou trouvait dans des poubelles. De nombreuses fois elle tenta de la contacter mais elle n’eut comme réponse qu’une indifférence grandissante, ainsi que du mépris. Plus l’ombre d’El’ s’étendait sur le monde, plus elle se sentait disparaître, comme consumée de l’intérieur.
Et d’ailleurs c’était le cas.
Elle n’existait presque plus dans le monde réel. L’importance des personnalités s’étaient inversée au fil du temps et c’était Jade qui se retrouvait au placard, condamnée à vivre sa vie par les yeux d’Elie, prison silencieuse dont on ne pouvait s’échapper.
Traquée dans un monde, dépossédée de son propre corps dans l’autre… il y avait franchement de quoi déprimer non ? Lorsqu’elle portait un regard sur sa vie Jay ne voyait que suite de malheurs et de dépressions, pas étonnant qu’elle tente avec tant de désespoir de noyer son chagrin dans l’alcool… ************************* Dakota dans sa tour de verre, Jade dans son bar sous terre… voyons maintenant où Elie erre…
Montons vers le nord, toujours plus au nord vers les vapeurs soufrées du volcan surplombant la cité-goulag d’Enojo. Au sein des roches noircies se trouve, toujours dressée, la tour de la colère. L’un des trois seules à avoir échappé aux assauts des voyageurs, avec celle de la Luxure et de la Gourmandise. Une fois les autres tombées les gardiens restant avaient fuis en laissant les bâtiments déserts. Personne cependant n’aurait osé s’aventurer près de ces antres de malheur… jusqu’à 5 ans plus tôt. Son baluchon sur l’épaule et quelques larbins recrutés à la hâte derrière elle, Elie avait installé ses quartiers dans cette tour baignée d’une lueur écarlate. Un ou deux sous fifres péri dans l’opération, dévoré par la tour vivante mais une fois reconnue comme maitresse des lieux elle put y prendre ses aises et commencer à mettre en pratique les plans qui avaient germé sous son crâne au fil du temps. Des plans de vengeance, de destruction et de pouvoir.
C’était sa manière de montrer à Jade qu’elle n’était pas inutile, qu’il aurait mieux valu pour elle la garder à ses côtés, en tant qu’amie… que moitié. Elle avait scrupuleusement fait en sorte que la vie de son double ne soit qu’une suite de désastres et de calamités, elle lui avait retiré tout ce qu’elle avait jusqu’à sa vraie vie à San Francisco… et quand elle serait la dernière chose qui restait à Jade, quand elle ramperait à ses pieds alors peut-être reviendrait-elle. Peut-être.
Toute cette frustration et cette colère accumulée ne pouvait que faire de gros, très gros dégâts. Elie reprit en quelque sorte le flambeau des anciens terroristes, après s’en être débarrassé bien sûr. Ces idiots étaient tellement sûr de leurs pouvoirs que les rayer de la surface du globe avait été un jeu d’enfant. Il avait suffit de les inviter à une sorte de conciliabule entre anciens et nouveaux voyageurs, mélanger un poil d’arsenic à leurs boissons et le tour était joué ! Quelle fin ridicule n’est-ce pas ? Y repenser faisait encore à l’heure actuelle doucement rire notre brunette.
Elle avait d’ailleurs souvent favorisé ce genre de méthode plutôt que d’user et abuser de ses pouvoirs. Non seulement ça lui assurait une sorte de discrétion, mais de plus ça instaurait une sorte de mystère sur la teneur de ses dons, avantages non négligeable lors de combat.
Elie prenait aussi un soin tout particulier à suivre les aventures de ceux qu’elle avait connu par le passé, pour connaître leur évolution et déterminer si elle pouvait en faire ses alliés ou les ranger définitivement dans la partie ennemis. Beaucoup étaient morts pendant la guerre bien sûr, on ne peut pas gagner ce genre de combat sans lourdes pertes, mais certains avaient tenu bon. Plusieurs d’entre eux avaient même créé une sorte de ligue pour le bien, une organisation ridicule qui avait dans un premier temps lutté pour éviter la destruction des tours et ça sans succès. A l’heure actuelle ils tentaient, efforts inutiles, de réconcilier la population locale et les envahisseurs qu’ils étaient. Ils étaient devenus puissants mais leurs idéaux naïfs ne pouvaient que causer leur perte…
En ce moment même, Aldaée et Yoru mené par Gabriel tentaient de détruire son organisation à la racine. Ils avaient même infiltré la tour avec un agent double, un adolescent stupide qui passait son temps à bégayer et se ronger les ongles. Elle l’avait sentit venir à 3 kilomètres mais mieux valait leur laisser croire qu’ils contrôlaient la situation. Et si elle pouvait en profiter pour leur donner quelques fausses informations ce ne serait pas de refus !
Il y avait aussi toute une tripotée de neutres, tentant de survivre en retournant leur veste à tout va, ou sans s’impliquer dans les conflits tout simplement. Une belle bande de lâches tiens ! La pire était bien cette blonde calculatrice de Dakota… Elie avait bien essayé de s’en débarrasser mais tous ses pièges étaient tombés à l’eau. Elle avait même en désespoir de cause envoyé Ella faire exploser sa tour près d’Elipse mais l’opération avait échoué. L’adolescente lui avait fait part dans son rapport d’une sorte de no man’s land, craint des Dreamlandiens et où les pouvoirs des voyageurs ne marchaient pas.
Ne marchaient pas ? Jusqu’où allaient donc les pouvoirs de cette phobophobe de malheur ?!
Elle n’allait bientôt plus avoir d’autre alternative que de se rendre à cette réunion au sommet à laquelle Dak’ l’avait convié, ainsi que d’autres factions dominantes à l’heure actuelle. Cette idée n’était pas pour rassurer la jeune femme mais elle n’avait pas vraiment le choix. C’était la seule manière d’approcher assez la journaliste pour lui ôter la vie, et celle des autres du même coup.
Elie bascula sa tête en arrière pour jeter un œil à l’espion qui louchait sur elle comme s’il tentait de lire dans ses pensées. Elle en aurait presque eut pitié ! Allez, un bon geste ma petite dame, l’instinct protecteur enfoui au plus profond d’elle refaisant surface elle se mit debout et s’avança vers l’adolescent pour lui donner les réponses qu’il désirait si ardemment.
- « Aaron ? Tu vas faire une petite course pour moi. »
Tout en parlant elle griffonna quelque chose sur un bout de papier qu’elle plia en quatre avant de le glisser dans la paume moite du garçon, avec une légère grimace de dégoût.
- « J’ai besoin que tu apportes ce message à Earnshow pour moi en main propre, c’est très important. Ne le lis pas au fait, c’est confidentiel. »
El’ avait ajouté sa dernière remarque avec un petit clin d’œil entendu. Aaron semblait abasourdi, il se mit à bredouiller des choses incompréhensibles et détala tel un lapin accomplir sa mission… après certainement un petit détour. La jeune femme ne put s’empêcher de rire une fois le garçon disparu : il allait probablement filer chez ce trio d’imbéciles pour leur dire qu’il avait enfin du sérieux ! Elle était persuadée qu’il était déjà plongé dans la lecture de ce mot hypocrite… il ne marchait pas, il courrait !
Avec de telles révélations la « ligue des gentils abrutis » allait sauter sur l’occasion et répondre présente au sommet. Elle n’avait plus désormais qu’à réfléchir à un moyen de les rayer de la carte sans trop réfléchir, mais le plus dur était déjà fait… ************************* Dans le creux de sa main, Aaron tenait fermement ce pourquoi il avait tant travaillé. C’était un simple morceau de papier chiffonné mais ça représentait tellement pour lui ! Par contre il devrait faire vite car le détour qu’il s’apprêtait à faire représentait un retard conséquent qui ne pourrait qu’attirer l’attention sur son double jeu. C’était déjà un miracle qu’il n’ait pas été découvert jusque là… le pauvre n’en revenait toujours pas !
C’est le sourire aux lèvres qu’il passa 2 jours plus tard la porte du QG de leur organisation, levant son poing serré pour brailler de sa voix d’adolescent n’ayant pas encore complètement mué :
- « J’ai du nouveau ! Du lourd ! »
Ses exclamations pathético-hystérique ne manquèrent pas de rameuter tout le voisinage, y compris Gabriel, Aldaée et Yoru qui affichaient des mines particulièrement graves. Des nouvelles venant d’Elie n’étaient jamais bonnes, il fallait se préparer au pire. Une fois Aaron calmé, Aldi l’invita avec douceur à s’exprimer, ce qu’il fit avec une fierté légèrement disproportionnée.
- « L’ennemi m’a choisit pour porter un message important et confidentiel ! Quelle idiote n’est-ce pas ? J’étais tellement surprit que je n’ai pas encore osé le lire… humm… oh lisez le Madame, je ne pourrais pas… »
Rouge de confusion il tendit d’une main tremblante le message que saisit l’acrophobe avant de le déplier avec soin. Le message, court mais néanmoins très clair lui ôtait une exclamation de surprise.
Bonjour Earnshow,
J’ai réfléchis à ta proposition et j’ai finit par accepter. Si ça peut me permettre de me débarrasser de ces idiots ça sera autant profitable à toi qu’à moi. Bref, je viendrais au sommet pour en discuter plus en détail. Au 15, donc.
Qu’est-ce que pouvait bien être cette proposition ?! Dakota comptait s’allier à Elie pour les détruire ? Ou bien… Mais ça pouvait vraiment être n’importe quoi ! Les murmures dans la salle s’élevèrent à la lecture du message, tous d’accord pour dire que ça sentait vraiment mauvais. Ils ne pouvaient pas les laisser s’entendre sur un quelconque projet, surtout s’il parlait de se débarrasser de quelqu’un… d’eux probablement.
Il ne leur fallut pas longtemps pour se mettre d’accord sur le fait de se rendre au sommet. S’il se passait quelque chose, mieux valait qu’ils surveillent ça de près. Ils iraient tous les trois en personne, après tout ils étaient les plus puissants de leur groupe et donc les plus à même de se défendre en cas d’attaque. Le futur s’annonçait sombre mais ils seraient préparés… du moins ils le pensaient. *************************
Le 15 était enfin arrivé. Tout c’était passé comme prévu mis-à-part la missive énigmatique d’Elie. Elle ne savait pas de quelle proposition elle parlait, mais pas besoin d’être Einstein pour comprendre que quelque chose ne tournait pas rond. Le papier aux vues de son état avait dû être manipulé de nombreuses fois, il avait donc dû être écrit pour duper des espions un peu trop gênant. Être impliquée dans ce genre de combine ne lui plaisait pas du tout mais ça ne ferait que faciliter la décision qu’elle hésitait à prendre.
Ils étaient à présent tous assis autour d’une table immense, de verre et de métal tout comme la tour dans laquelle ils se trouvaient. Le silence étaient lourd et pesant, ainsi que les regards noirs que se jetaient les différents camps présents. Les nombreuses factions, plus ou moins importantes, qui semaient le trouble à Dreamland en tentant d’imposer leur vision des choses à la population étaient regroupées là et il ne tenait qu’à notre phobophobe de briser le silence. Ce qu’elle fit avec sa voix glaciale qu’on lui connaît bien.
- « Vous devinez probablement la raison qui m’a fait vous réunir aujourd’hui. Vos querelles incessantes et guéguerres intestines ne font que bouleverser la vie des citoyens, mais aussi mon petit commerce. Je commence… pour ne pas mâcher mes mots… à en avoir MARRE que vous bloquiez des routes, fassiez des manifestations, fassiez exploser des bâtiments dont certains m’appartenant et ce pour prouver que vous avez raison. Ce monde n’est pas le votre, ni le mien, alors il serait temps de vous en rendre compte et de cesser ces combats. Je ne suis pas là pour faire des concessions, ni pour proposer des arrangements entre vous. J’ordonne, je dis bien j’ordonne, de voir signer d’ici 3 jours un cesser-le-feux définitif ainsi que la dissolution de vos organisations respectives. Sur ce je vous laisse en discuter entre vous. »
A peine eut-elle finit sa diatribe qu’elle se leva pour filer droit vers la porte sous une pluie de menaces et d’insultes dont elle se contrefichait totalement. Une fois la porte refermée derrière elle de nombreuses personnes se levèrent pour partir mais trouvèrent la porte fermée. Certains voulurent utiliser leurs pouvoir pour sortir mais… ils ne marchaient pas.
L’angoisse monta d’un cran.
Ils étaient enfermés dans une salle de réunion au 86ème étage de cette tour de malheur, privés de leurs pouvoirs, sans eau ni nourriture avec l’ordre de capituler en moins de trois jours ? C’était quoi cette arnaque ?!
Les victimes de la situation se déchainèrent telle une tornade, tentant de briser la porte à l’aide de leurs pieds et leurs poings à défaut de pouvoir se servir du mobilier qui avait été soigneusement fixé au sol. Cette sale petite calculatrice avait vraiment pensé à tout ! C’était rageant…
S’ensuivit alors de longues heures de silence que personne n’osait briser. Aucun d’entre eux ne voulait être le premier à dire qu’il signerait. Trop fiers, trop imbus de leurs pouvoirs, de leur influence… Capituler dans des conditions pareilles leur semblait pire que la mort. Hors de question de devenir les toutous de cette blondasse caractérielle ! Bizarrement c’était la première fois qu’ils étaient tous d’accord sur quelque chose, aussi unanimement. Ils décidèrent donc de réfléchir ensemble à une façon de se tirer de là, et ce fut bien la première (et dernière) fois où l’on pu voir Yoru, Gabriel, Aldaée et Elie bien s’entendre sur un sujet quelconque.
Il ne leur fallut que quelques heures pour se mettre d’accord sur leur plan définitif.
Ils allaient signer, sortir de là et se débrouiller pour faire exploser cette tour, Dakota avec, grâce aux bons vieux moyens tels que la dynamite et le C4. Elle pouvait peut-être arrêter leurs pouvoirs mais pas ce genre de choses. La discussion était animée, vivante, et son volume sonore particulièrement haut. Une chance n’est-ce pas ? Ainsi Dak pouvait tout entendre à partir des nombreux micros cachés un peu partout…
Plus elle écoutait plus ses yeux s’étrécissaient. Même ceux qui haïssaient la violence et les meurtres étaient d’accord pour la tuer ainsi que tous ses employés présents dans le bâtiment ? Aucun d’eux n’avait tenté de réfléchir au bien fondé de sa demande, ils s’étaient juste sentis dépossédé de leur puissance sur le peuple, comme si les Dreamlandiens n’étaient que des jouets entre leurs mains… ils étaient vraiment abjects. Elle les laissa signer hypocritement l’accord de cessez-le-feu et se rendit à la salle de réunion avec quelques-uns de ses collaborateurs.
Une fois la porte ouverte, les prisonniers s’avancèrent avec le sourire mais cela ne dura pas longtemps. Il venait de voir quelque chose de rare et de terrifiant : le sourire glacial de Miss Earnshow. Mademoiselle appréciait l’humour noir, quelque chose allait de travers et à leur plus grand regret ils n’allaient pas tarder à savoir quoi.
- « Vous voyez que vous pouvez vous entendre quand vous le voulez… mais sur quel sujet hein ? Vous m’avez vraiment profondément déçus. Je n’aime pas la violence alors j’avais trouvé ce moyen pacifiste mais vous me forcez vraiment la main, je n’ai plus le choix… »
Dans le silence pesant elle fit signe d’approcher à l’un des hommes l’accompagnant.
- « Nathanaël ? Je crois qu’il est l’heure pour eux de dormir de leur grand sommeil.
- Tout de suite Miss. »
Le petit Nathanaël avait bien grandit depuis l’épopée d’Enojo, et ses pouvoirs de même. Dakota referma la porte derrière lui une fois qu’il fut entré dans la salle et réactiva les pouvoirs de son compagnon. Pouvoir annuler les pouvoirs des personnes de son choix, dans un si grand périmètre était vraiment utile…
De l’autre côté de la porte un brouhaha commençait à s’élever, des choses comme « un seul homme contre nous tous ? C’est une blague ! », « Les pouvoirs ne marchent pas ici, vous croyez qu’il a un flingue ? », « Taisez vous bande d’abrutis ! », « Sautons lui dessus tous en même temps ! », etc. Il n’y avait que deux personnes qui restaient muets de stupéfaction. Aldaée et Yoru portaient des masques de surprise et de peur mêlées, la jeune femme ne pouvait pas ne pas reconnaître le petit Nath’ dans les yeux du jeune homme, l’asiatique de son côté ne pouvait pas oublier les horreurs qu’il l’avait vu commettre.
- « Je m’excuse d’avance mais il n’y a pas d’autre alternative. Si Miss dit que c’est la seule solution je ne peux que la croire. Adieu, pauvres fous. »
Sans que personne ne puisse réagir, il porta deux doigts à ses lèvres, les embrassa et souffla ce baiser en direction du groupe qui faisait front comme une seul homme. Une sorte de fin filet de fumée naquit de ce baiser fondant vers la foule, tournoyant autour des victimes paniquées qui tentaient dans un effort inutile de se servir eux aussi de leurs pouvoirs. La fine fumée pénétra dans la narine d’un homme corpulent constituant la première ligne… et il s’écroula aussitôt tandis que la fumée s’échappait de son nez pour aller contaminer le suivant.
Un à un ils tombaient comme des mouches à une vitesse fulgurante. Gabriel et Yoru dans un vain assaut moururent simultanément de la mortelle main de Nathanaël, comme au bon vieux temps. Elie mourut à genoux, les yeux baignés de larmes de n’avoir pu pardonner à Jade avant de disparaître comme si elle n‘avait jamais existé. Aldaée, dernière à être encore debout s’était rapprochée de la fenêtre ouverte par laquelle on pouvait voir le monde s’étaler à nos pieds. Nathanaël fit un pas vers elle, elle recula d’un pas pour se heurter à la baie vitrée.
- « Ça fait longtemps n’est-ce pas ? Mais on ne peut pas vraiment appeler ça des retrouvailles heureuses… »
Alors qu’il tendait la main vers elle, Aldaée grimpa sur le rebord de la fenêtre et après une ultime hésitation, elle plongea dans le vide. Elle ne voulait pas mourir comme ça, elle voulait s’envoler, fuir loin, très loin… mais elle ne put que devenir une tâche écarlate sur le bitume dont la vision tira une larme à son bourreau.
Ceux qui avaient dirigé le monde contre son gré n’étaient plus à présent qu’un tas de cadavres, mais ne vous inquiétez pas, Dakota saura les enterrer décemment… *************************
Au même moment, dans un petit bar sordide des basses fosses d’Elipse, Jade sortit de son coma éthylique, des larmes coulant inlassablement de ses yeux sans qu’elle puisse comprendre pourquoi. Elle se sentait vide, étrangement vide, comme si on venait de lui voler la moitié de son cœur, comme si une partie d’elle venait subitement de mourir…
…Peut-être parce que c’était le cas, justement.
Dernière édition par Jade Martins le Ven 13 Jan - 10:48, édité 2 fois |
| | | Maxim Forester
Trouble obsessionel compulsif
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| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! Sam 16 Jan - 13:03 | |
| Envoyez vos votes par MP à personnellement moi-même.
-4 points pour votre favoris -2 points pour votre second favoris -1 point pour le troisième élu de votre coeur |
| | | Gabriel Freedom
Vampirophobe
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| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! Sam 16 Jan - 13:09 | |
| A voté ! Félicitation a tous, vraiment...si j'avais pu j'aurai voter pour tout les texte c'est sympa de voir comment vous voyez chacun des personnages dans le futur |
| | | Maxim Forester
Trouble obsessionel compulsif
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| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! Sam 16 Jan - 13:26 | |
| Les premières félicitations sont à accordés aux participants ! Bon courage pour tout les lecteurs ! |
| | | Ella MacDubh
Pyrophobe
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| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! Sam 16 Jan - 18:03 | |
| |
| | | Aldaée Devard
Acrophobe
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| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! Sam 16 Jan - 19:01 | |
| |
| | | James Brooks
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| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! Sam 16 Jan - 21:31 | |
| |
| | | Maxim Forester
Trouble obsessionel compulsif
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| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! Dim 17 Jan - 14:16 | |
| A voté également. Voulez vous à la fin un récapitulatif de qui a voté pour quoi ? |
| | | Gabriel Freedom
Vampirophobe
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| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! Jeu 21 Jan - 4:07 | |
| ca depend, il manque encore beaucoup de vote? Vaut mieux donner le recapitulatif a la fin, afin de ne pas influencer les votes =) |
| | | Maxim Forester
Trouble obsessionel compulsif
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| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! Sam 30 Jan - 14:10 | |
| ALLEZ !
Il manque encore plusieurs votes, dont ceux de Yoru et Pandora ! Les nouveaux peuvent également voter ! |
| | | Maxim Forester
Trouble obsessionel compulsif
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| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! Dim 31 Jan - 17:07 | |
| Bon, comme on ne va pas y passer 50 ans, voici les résultats des votes. Il y avait donc 4 points pour le premier texte de votre choix, votre préféré, 2 points pour le second et 1 point pour le troisième. Pour ne pas perturber l'équilibre des votes, étant donné qu'on ne souhaite pas qu'un participant vote pour sa création, et que deux des participants n'ont pas voté (!!!), 3 points ont été attribués à chaque autre candidat d'office. Pour faire clair :
| Gab
| Jade
| Max
| Ella
| Aldaée
| James
| Yoru miss
| Panpan miss
| Total
| Texte 1
| 0
| 2
| 2
| 4
| 0
| 4
| 3
| 0
| 15
| Texte 2
| 4
| 1
| 1
| 0
| 4
| 0
| 0
| 3
| 13
| Texte 3
| 0
| 0
| 0
| 0
| 0
| 2
| 3
| 3
| 8
| Texte 4
| 1
| 4
| 0
| 2
| 1
| 0
| 3
| 3
| 14
| Texte 5
| 2
| 0
| 4
| 1
| 2
| 1
| 3
| 3
| 16
|
La bataille fut donc rude, ce qui veut dire que nous n'avions que des candidats de qualité ! Chaque participant gagne donc : -3xp -50 rubz Le podium se constitue du : Texte 5 en première position (avec 16 points) Texte 1 en seconde position (avec 15 points) Texte 4 en troisième position (avec 14 points) Avec 14 points, Maxim Forester, finit donc 3ème et gagne : -3 xp -50 rubz -Coutelas sacrificiel, une jolie lame faite avec l'art de Miquiztli. Avec 15 points, Pandora W. Colombs, finit 2ème et remporte : -4 xp -100 rubz -Clé de chair et d'os, une espèce de clé vivante qui permet au porteur d'apparaitre dans l'entrée de la tour de Freedoom. Avec 16 points, Dakota Earnshow termine 1ère et remporte le trophée du futur ! -5 xp -150 rubz -Neutralizer, le trophée du futur. Un cristal de la taille d'une pomme qui ne fonctionne que dans les mains de Dakota, et qui arrête le temps la durée d'un message RP. Tout le monde est affecté par cet arrêt sauf la propriétaire. 1 charge par semaine. Félicitations à tout le monde, auteurs comme lecteurs, et à très bientôt pour un nouveau concours ! |
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| Sujet: Re: Vote du concours du futur ! | |
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