Nom :Lewis Jones

Prénom :Tulla

Age :22 ans

A première vue, il semble au passant que Tulla est restée coincée quelque part en enfance, dans une région assez étrange à vrai dire. Bien que son visage ait énormément de charme, avec de grands yeux verts comme l'océan près de là ou sa famille est originaire, des lèvres délicatement ourlées et une crinière de cheveux roux flamboyants, elle est très évanescente, presque fantomatique. Sa peau, loin d'être une peau de rousse a un teint gris, comme celui d'une noyée. Son visage est assez long et son menton petit et pointu. Elle a une bouche très délicate petite et charnue; quand elle sourit, on voit à peine ses lèvres se séparer l'une de l'autre. Ses yeux sont immenses et toujours écarquillés, on dirait qu'elle est en perpétuelle exploration de ce qui l'entoure. Ses cheveux bouclés en anglaises tombent jusqu'à sa taille. Au niveau du corps en général, on ne peut pas dire qu'elle soit grande, mais alors vraiment pas, elle fait au grand maximum un mètre cinquante cinq, mais elle n'en reste pas moins très bien formée. Elle a une taille fine avec les hanches pleines, de tout petits seins et des jambes belles et fines, mais néanmoins musclées, ses pieds sont très petits et délicats car elle les soigne presque tous les jours, elle a toujours les ongles peints en turquoise.

Elle s'habille de façon somme toute très classique, souvent simplement avec un Jean’s et un chemisier blanc, elle porte de petites ballerines noires ou va pieds nus (elle adore cela depuis des années et le monde autour d'elle semble trouver cela totalement anormal que quelqu'un se balade en ville sans chaussures). Elle porte un long manteau en cuir et une écharpe rouge en laine. Lorsqu'elle veut s'habiller de manière plus recherchée, elle enfile une robe émeraude en soie, cousue de perles blanches. Elle ne porte jamais de maquillage car elle n'a jamais pensé en avoir besoin. Elle accompagne parfois ses tenues de bijoux, qui ont tous un certain rapport avec la mer, coquillages en boucles d'oreilles, émaux et perles, celui qu'elle porte le plus régulièrement est un collier qui est dans sa famille depuis des générations et que sa grand mère lui a légué avant de mourir. Ce collier représente des sirènes en train de nager , pour elle, c'est un véritable symbole, une sorte de grigri, porte bonheur qu'elle garde toujours sur elle même lorsqu'elle ne l'a pas autour du cou.

Tulla a une cicatrice blanche et épaisse bien définie en courbe qui part du coin gauche de son oeil gauche et qui déscend jusqu'à la commissure gauche de ses lèvres.

Tulla est une jeune femme souvent tout à fait normale, gentille, intelligente et douée pour les études (elle fait des études de biologie marine à l'université de Stanford) un peu solitaire parfois dans sa norme mais ce n'est que pour mieux revenir vers les autres, elle a tout de même besoin de se retrouver avec elle même quelque fois. Elle est obsédée par la mer et collectionne tout ce qui peut bien avoir un rapport avec celle ci (cela va des maillots de bain aux coquillages rares tout en passant par les oeuvres picturales et le livres de contes et légendes à son sujet) mais elle a aussi peur des profondeurs de l'eau. Lorsqu'elle se trouve dans l'eau et qu'elle ne voit pas ce qui se trouve en dessous de ses pieds, elle panique, n'arrive plus à respirer et s'imagine déjà croquée par un monstre marin, cette réaction est bien plus prononcée en pleine mer mais peut aussi se produire dans une piscine publique, ce qui est déjà un peu plus gênant. Tulla aime les animaux en général, elle a un chat avec lequel elle s'entend vraiment super bien et aussi deux escargots africains tout aussi câlins mais beaucoup moins expressifs, elle a du mal à supporter les méduses et tous les animaux à tentacules, probablement encore son problème lié aux profondeurs. Elle sort souvent pour aller se balader sur la plage avec des amis, ou toute seule car elle aime énormément marcher. Elle a un frère de trois ans son cadet qu'elle aime énormément et avec lequel elle se sent vraiment bien.

La mère de Tulla, une petite rousse aux yeux pétillants et à la bouche constamment étirée en un doux sourire se penche sur le lit de sa petite fille, elles se ressemblent beaucoup. La petite fille n'arrive pas du tout à dormir, elle a peur du noir, mais c'est normal à cet âge là. Sa mère, Meav le comprend bien mais elle voudrait que sa fille prenne un certain courage, elle lui demande si laisser la porte ouverte aidera un petit peu, juste laisser un rayon de la lumière du couloir rentrer dans la chambre, pour qu'elle ne se sente pas trop toute seule dans son lit. Tulla répond que ce qu'elle veut, vraiment c'est une histoire, elle veut que sa mère lui raconte pour la énième fois, l'histoire du voyage de ses ancêtres, du voyage d'Irlande jusqu'aux Etats-Unis.

Sa mère commence alors à la lui raconter, elle raconte le voyage en bateau, puis en carriole jusqu’à la Californie, la peur affreuse des embuscades indiennes, tout en rajoutant bien sûr que les indiens n’ont jamais été, et ne sont pas, de mauvaises personnes, et qu’à leur place, n’importe quel autre peuple aurait fait la même chose. Elle raconte aussi le bonheur de Sinead, la première des femmes de la famille Lewis Jones à être arrivée aux Etats-Unis lorsqu’elle aperçoit pour la première fois le village de montagne dans lequel ils s’installeront, la cascade au loin et le soleil couchant derrière la montagne, la femme en question a tenu un journal pendant des années après don départ d’Irlande, elle a raconté leurs malheurs, leurs bonheurs, la naissance de la grand-mère et du grand oncle de Meav et tout cela passe par l’histoire, si souvent racontée, à la petite fille dans son lit.

Tulla a huit ans. Elle est rousse et ses cheveux lui descendent jusqu’à la taille, dans son grand, lit, elle parait encore plus petite qu’elle ne l’est, comme une poupée en porcelaine, ses cheveux sont étalés autour d’elle, formant comme une aura flamboyante sur les draps blancs, près d’elle, dans le lit à côté du sien, son petit frère, Logan, dort profondément, c’est un enfant coréen que ses parents ont adopté il y a cinq ans déjà, alors qu’il n’était encore qu’un nourrisson, elle l’aime beaucoup. Un sourire éclaire son visage soudain et elle demande, d’une petite voix :

- Dis maman, est-ce que on pourra aller sur le bateau avec papa demain, dis, s’il te plait !

Sa mère sourit encore plus si cela est possible :

-Bien sûr ma chérie, il sera ravi que vous veniez l’aider tout les deux, je lui en parlerai ce soir.

Sur ce, elle l’embrasse et sort de la chambre d’enfant, en fermant la porte, ne laissant plus passer de rayon de lumière. Tulla frissonne, puis se reprend. Elle ne veut plus avoir peur. Il n’y a aucune raison de se laisser aller maintenant. Dans le noir le plus profond, la petite fille s’endort paisiblement et les deux respirations régulières, se font entendre, se calant sur le même rythme, le silence règnait presque sur cette atmosphère étrange.

Le lendemain matin, Logan et Tulla se levèrent vers quatre heure du matin, réveillés par leur père, Glenn, un grand homme à la carrure large et musclé, il avait des cheveux mi-longs, roux et bouclés et de grand yeux verts, un colosse sympathique en somme, souriant et aimant. Les deux enfants se préparent en vitesse, enfilent leurs vêtements de pluie. Contrairement à l’habitude, il fait gris dehors, même, plus que gris d’ailleurs, noir, orageux et on voit bien que le temps n’est pas à la promenade sur l’eau. Qu’à cela ne tienne, Tulla refuse lorsque son père lui propose de rester à terre, elle le suivra, coûte que coûte, jusqu’au bout du monde s’il le faut, et même au-delà.

Les trois personnes qui sortent de la maison, ne s’étaient pas préparées à la pluie, Tulla met son chapeau, Logan et Glenn souffrent en silence. Le chemin jusqu’au port est long, très long, Glenn s’inquiète, mais le regard émerveillé de Tulla suffit à le rasséréner, il ne court pas de risques avec une fille pareille. Du haut de ses huit ans, elle brave l’orage et ne bronche devant rien, elle ne semble même pas endurer avec difficultés la météo, juste, comme si de rien n’était, elle marche sous la pluie, un léger sourire flottant sur ses lèvres et un air illuminé à ses yeux. Logan marche à côté, passablement indifférent.

Lorsqu’ils arrivent au bateau, le temps semble s’être calmé un peu, Glenn en est totalement rassuré, ainsi que part la découverte des deux hommes d’équipage sous une bâche sur le bateau, ils appareillent, préparent les filets et se mettent en route.

-Allan, dit Glenn, s’adressant à l’un des matelots, sais tu quel temps il va faire aujourd’hui ? Nous n’avons plus de radio et je n’ai pas pu écouter la météo hier soir.
-Mitigé, lui répond le dit Allan, mitigé, parfois très beau, parfois affreux, il va falloir que nous fassions attention.

Ces prévisions se révèlent exactes, sur la côte, près de la ville et à l’intérieur des terres, le temps est abominable, dans sa maison du port, Meav s’inquiète pour son mari et ses enfants, mais en mer, et près des falaises, le temps est parfait, à peine trop de vent et un soleil radieux. Glenn est heureux sur son bateau, Tulla s’occupe de son petit frère en lui montrant comment remonter un petit filet que leur père a acheté juste pour eux. Tout va bien. De temps à autres, un gros poisson passe près du bateau et Tulla s’exclame : « Ca, c’est un… » Logan écoute attentivement et se souvient de tout. Arrivés près des falaises, les matelots et apprentis ont à faire à une catastrophe. Glenn conduit son bateau et Logan est parti le retrouver dans la cabine, il avait un peu froid. Tulla est restée à l’arrière du bateau, elle regarde attentivement un long poisson qui ondule à l’arrière de la coque.

Soudainement, le bateau heurte quelque chose, Tulla est déstabilisée, du bateau tombe, la tête la première, dans l’eau profonde. Sur le bateau, c’est la panique, que s’est il passé, le bateau est il endommagé, va-t-on tous mourir ? Personne ne se rend compte de la disparition de Tulla. Glenn rassure ses hommes, Logan se cramponne aux jambes de son père pour éviter de tomber à cause du roulis. Soudainement, le petit garçon commence à crier : « Tulla ! Tulla ! » et son père se retourne, et part chercher Tulla. Il la cherche sur le bateau, dans tous les endroits possibles mais ne la trouve pas. En désespoir de cause, il prend des affaires de plongée et plonge à la recherche de sa fille.

Pendant ce temps, Tulla est malmenée par les courants, entraînée, d’un côté, de l’autre, frappée, touchée au plus profond d’elle-même. Elle doit se l’avouer, elle a peur, une peur viscérale, une peur qui vient du plus profond de son instinct. Une chose est sûre, elle est en territoire inconnu. Tulla veut crier, elle se sent aspirée vers le bas, vers des profondeurs qu’elle ne connaît pas. Un mouvement froid lui frôle les jambes, un mouvement dont la peau est rugueuse et dure, un mouvement qu’elle ne veut pas rencontrer. Tulla se débat, tente de remonter mais se fait de nouveau emporter par ce même courant, elle se cogne à la falaise, se tape la tête, et se réveille en sueur.

Tulla a vingt-deux ans, depuis des années, et des années, elle fait le même rêve, c’est un souvenir, un souvenir de ses huit ans. Heureusement, son père l’a retrouvé, et ramené à la surface, elle serait morte sinon. Son chat, Nyx, vient lui lécher affectueusement la figure, elle la caresse un peu, lui rendant son affection, et appelle Logan.

-Allô ? Logan… j’ai encore fait ce rêve, ça m’arrive de plus en plus souvent.
-…
-Oui j’ai rendez-vous, je vais le voir demain.
-…
-J’imagine, merci en tout cas.

Ne pouvant plus dormir, Tulla se lève et va à la cuisine, elle se prend un petit déjeuner, regarde sa montre : il est trois heures du matin, encore neuf heures à tenir. Elle verse du lait dans une soucoupe et son chat vient boire, Tulla l’observe un moment puis détourne son regard vers les escargots dans leur bocal. Ils copulent, c’est beau deux escargots qui font l’amour, pense t’elle, mais il va falloir que je me fasse une mission éradication des œufs…

Multicompte :Non

Age :16 ans

Nom de l'avatar : Miranda Otto

Comment avez vous connu le forum :

Salut, et bienvenue !

Encore un personnage aux yeux verts. Et si elle aime se balader en ville pieds nus, ça m'étonnerait que ces fameux pieds soient délicats... m'enfin bon.
Ceci étant dit, j'aime bien la description très fraiche de ton personnage.
Oui, je n'ai pas lu l'histoire, car en fine gueule que les admins sont (et comme indiqué dans le règlement) le pavé sans doute très intéressant que tu nous a pondu reste... un pavé.

Peux-tu faire un peu de mise en page s'il te plait ? (Genre sauter des lignes, rajouter les balises Justify... etc.) Nous t'en remercions.

Je le redis quand même, j'aime bien ta description, et je suis certains que ce sera un personnage très intéressant. Etant impatient de lire la suite, je te souhaite bonne continuation.

Crois moi, si on pouvait applaudir sur un forum, je l'aurais fais. C'est une fiche merveilleuse.
Tu es bien entendu validée !

Ton premier pouvoir : Jesus

C'est un dauphin ? Non, c'est un bateau ! NON, c'est JESUS ! Et bien, non ! C'est Super Tulla !
Désormais, tu as le pouvoir de marcher sur l'eau, comme sur la terre ferme. Évidemment, ceci est limité dans le temps. Passées 5 bonnes minutes, tu retournes faire un plouf dans l'inconnu aquatique. Le cooldawn (le temps entre deux activations de pouvoir) est de 5 messages RP.


Tu peux dès à présent poster dans le sous forum : les océans. La quête principale est en cours dans :
-le pont du slavedog millionnaire
-La cuisine du sm
-La salle de repos du sm
-La laverie du sm

et/ou

-Les cages du sans nom

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L'idéal dans un premier poste est que tu nous racontes comment tu en es arrivé sur ce bateau. Sachant qu'après avoir été hypnotisé par Parkinson, tu t'es réveillée à Elipse. Les habitants d'Elipse ont organisé une grande battue pour exterminer les "voyageurs". Les rescapés de la "nuit sanglante" se sont retrouvés près d'un camps improvisé en périphérie de la ville, mais ont été victimes de chasseurs d'esclaves et enlevés à bord du Slavedog Millionnaire. Au bout de plusieurs jours de navigation, un mystérieux bateau surgit du fond des mers et les abordes...

Il faut également créer ta rubrique dans bourse et sac-à-dos, qui te sert d'inventaire en sous-sous et en objet.

Voilà, si tu as la moindre question, n'hésites pas et MP nous.