Physionomie : Ce qui me déplait le plus dans mon physique reste mon visage. Je le trouve grotesque et disproportionné. J’ai la « grosse tête », mon front est haut, large et légèrement bombé, ça me donne l’air très étrange et venue tout droit d’une autre planète. Mes yeux sont petits, d’un noir très profonds et me donne un air sévère. Mon nez, ma hantise… En plein milieu du faciès comment échapper à ce nez monstrueux cassé lors de ma dixième année ? Il était épais, grossier et bossu. Était car depuis la deuxième opération de chirurgie, il s’accorde mieux à l’harmonie ou plutôt à la cacophonie de mon visage. Long et fin, délicatement recourbé, j’en serais presque satisfaite. Mes lèvres sont très longues et paraissent ainsi décharnées car beaucoup trop fines… Elles s’ouvrent sur une dentition imparfaites qui me complexe à cause de l’espace présent entre les incisives et qui porte si mal son nom. Mes joues sont creuses et laissent transparaître mon ossature anguleuse, aidé par mon menton carré, cela donne au tout un côté masculin tout à fait détestable.

Heureusement, à l’adolescence j’ai découvert les joies du maquillage et j’en suis devenue totalement accro. Je ne sors jamais sans m’être peinte au préalable. Il me faut trois couches de fond de teint pour cacher ma peau d’albâtre et les rougeurs qui y apparaissent de temps à autre. Mon traits de eye-liner pour agrandir par cette petite tricherie mon regard de myope. Du rouge plein les lèvres pour tenter de les gonfler. Et mon anticerne ! Mon meilleur ami après ces nuits d’insomnies qui ne manquent de marquer un peu plus mon visage.

Je suis petite, je mesure moins d’un mètre soixante et menue, fine sans être maigre à force d’efforts alimentaires et physiques. Je serais plutôt bien proportionné s’il n’y avait pas cette poitrine bien trop ronde et généreuse, qui ferait l’atout de beaucoup d’autre quand moi elle me complexe et me répugne.

Vêtements : Je porte généralement des tenues sobres, banales, passe-partout. Je suis discrète et n’aime pas me faire remarquer et cela se ressent dans ma tenue. Je m’accommode d’un jean, d’un t-shirt obligatoirement noir et jamais décolleté, d’une paire de chaussures à talons histoire de glaner quelques centimètres.
Signe Distinctif : Je ne sors jamais sans mon sac à main assez… encombrant. J’y transporte tout mon nécessaire quand je dois sortir, ma trousse à maquillage surtout et toute mes crèmes de « beauté »


Psychologie : J’ai la continuelle impression de porter un masque car je redoute que l’on détecte mes imperfections, alors je feints à la perfection. Je ris quand j’ai envie de pleurer, je vais danser quand je veux me charcuter, je couche quand je désire m’oublier. Je fais ça tellement bien que l’on me croit sociable, agréable, aimant m’amuser. On apprécie ma qualité d’écoute, ma détermination sans faille quand je me lance dans un projet, ma gentillesse et ma sportivité.

Personne ne sait qu’il n’y a que la honte que je ressens. Honte de mon apparence bien sûr mais aussi de cette obsession futile qui me pourrit l’existence. Malgré cette névrose, je reste tout de même lucide, je sais bien qu’il y a pire dans la vie qu’un visage disgracieux mais j’ai beau le savoir cela ne veut pas rentrer. J’essaies de donner une image de moi ultra positive mais ceux qui ont gratter la surface ont vite déchantés.
Je crève de jalousie et ne sais pas me réjouir du bonheur des autres. Je suis colérique et peux pousser à bout mon entourage pour avoir des preuves de leur amour. Je n’arrive pas à rester fidèle en amitié, craignant toujours le jugement d’autrui, j’évite les relations de longues durées. Je suis plutôt instable, il y a des période où je sais m’accommoder de ma maladie et d’autres où elle devient un véritable calvaire.

Qualités : Discrète, intelligente, combative.
Défauts : Possessive, lunatique, bornée.
Sexualité : Hétérosexuelle Maladie Mentale : Dysmorphophobie (peur de la laideur et des anomalies) entraînant un trouble obsessionnel compulsif.
Karma : Neutre
Histoire :

- J’aime pas ta gueule !
- Je sais et t’inquiète, je l’aime pas non plus mais je n’y peux rien…

Aussi loin que remonte mes souvenirs, je me suis toujours trouvée d’une laideur repoussante. Déjà à l’école primaire, je souffrais d’être selon moi, fatalement, la plus moche de la classe. Ce constat instaura irrémédiablement une barrière entre moi et les autres. Mes camarades, bien loin de me rassurer ne firent qu’empirer mon mal être par leurs remarques acerbes. Rien n’allait dans mon physique, tout était toujours de trop. Trop petite, trop blanche, trop étrange, brune, grosse, masculine et MOCHE. Jamais il ne me serait venu à l’idée de riposter car il était évident qu’ils avaient raison, j’avais honte de mon physique avant même que les moqueries ne commencent. Si la méchanceté gratuite est représentative de l’enfance, mes professeurs ne m’aidèrent pas à mieux m’accepter. Les enfants au physique plus agréable attiraient toujours leurs faveurs quant à moi, ils me méprisaient ouvertement, n’hésitant jamais à souligner ma bêtise, en plus de mon apparence ingrate.

Tous les membres de ma famille sont beaux, sans exception. Parmi ce déballage de vénusté, je me suis toujours sentie comme le vilain petit canard. C’est grâce à mes cousines que j’ai compris à quel point être laid était un handicap dans la société actuelle. Nora, l’une d’elles, était certainement la plus jolie de toutes et elle ne pouvait imaginer la chance qu’elle avait. Sa beauté lui attirait naturellement la sympathie des autres et malgré son tempérament capricieux et égoïste, elle bénéficiait d’une popularité extrême. On ne peut plus choyée, on lui pardonnait la moindre de ses erreurs, fussent-elles énormes. Inconsciemment, les adultes de ma famille se montraient plus durs et intransigeant envers moi.

La phobie de la laideur est un véritable héritage familial. Il était inconcevable pour mes parents, que nous ne deviendrions pas, mes sœurs et moi, des femmes superbes une fois adultes. Prétentieux et assez imbu d’eux-mêmes, ils traitaient avec une certaine cruauté tous ce qui dépassait la limite de la normalité, leur normalité, aux frontières si étroites qu’il était très difficile de ne pas en déborder. Leurs moqueries vis-à-vis des étrangers, des obèses, des handicapés mais aussi envers n’importe qui ayant un défaut suffisamment identifiable créèrent en moi une véritable névrose. Je me rappelle avoir longtemps pleuré et prié pour qu’enfin je ne sois plus aussi laide.

La métamorphose, n’est-ce pas l’ultime solution dans les contes de fées ? Le canard deviendra un cygne, la bête un prince. La vilaine chenille que j’étais finirait par devenir un papillon. Mon seul objectif était de devenir belle une fois adulte et de prendre ma revanche sur tous ceux qui s’étaient un jour moqué de mon physique. Pour cela il fallut que j’arrête de me trouver moche en général et que je mette l’accent sur tous ces défauts qui me pourrissaient le quotidien. Je ne savais par où commencer et choisis de me focaliser d’abord sur mes problèmes de poids. Rondelette durant l’enfance, mes formes n’avaient de cesse de devenir de plus en plus généreuses avec l’adolescence et la peur de devenir obèse et donc encore plus repoussante m’obséda terriblement. Il me fallait m’imposer un régime alimentaire des plus drastiques. Je n’avalais plus que fruits et légumes crus sans assaisonnement, parfois, ma gourmandise me poussait à mâcher quelque chewing-gum mais guère plus. Mes parents mirent ce nouveau régime sur le compte de mon excentricité, assurément, je ne faisais cela que pour me faire remarquer. Ils ne s’alarmèrent que trop tardivement, quand la maladie prit une tournure dramatique et que je dus être hospitalisé d’urgence pour avoir une chance de survivre à toutes ces carences alimentaire.

Grâce à l’équipe médicale et à leur soutien, j’arrivais à reprendre un peu de poids mais j’en perdais le triple dès que je retournais à mon quotidien. A treize ans je découvrais mon premier psychologue, à seize le premier hôpital psychiatrique. Il me fallut trois internement pour « résoudre » mes problèmes de poids…
C’est à partir de ce moment que la maladie prit une autre tournure et devint une véritable torture. S’il m'était possible de cacher le corps que je répugnais, comment faire pour ce visage si laid qui m’obsédait ? Il m’était impossible de sortir sans passer plus de deux heures dans ma salle de bain, à m’observer sous tous les angles, à me farder à en devenir méconnaissable et pas forcément plus jolie. Chaque critique sur mon physique était une souffrance, une brûlure vive. Chaque miroir croisé, hormis celui de la salle de bain, une plaie acidifiée. Chaque regard que je sentais, chaque rire que j’entendais, me plongeait en pleine paranoïa.
J’étais en échec scolaire, trop préoccupée par ma personne pour me soucier de mes études. Pourtant, il fallut que j’eus un diplôme, que je grandisse, que je mûrisse…

Je devenais une autre, étrangère à ce que j’étais, mais qui faisait parfaitement illusion. Je décidais de ne parler de la maladie à personne et donc personne ne me comprenait. J’ai ruiné toutes mes relations sociales, mes amitiés à force de refuser les invitations, à cause de mes colères incompréhensibles et mes amours à cause de ma stupidité, de mes crises de jalousies perverses qui me transformaient en véritable garce.

Je suis invivable et n’arrive plus à me gérer. Après être passée dans le bureau d’un psychiatre, avoir essayé les thérapies de groupe, avoir tenté de soigner ma dépression en maison de repos, avoir été interné pour le trouble bipolaire que l’on m’avait diagnostiqué, il semblerait que l’hypnose soit la seule méthode viable pour me soigner alors autant l’essayer…

Pouvoirs : (à compléter à chaque fois qu'un admin vous en donne un)

Bienvenue \o/
C'est l'arrivé des troubles obsessionnel dis donc lol

Hum, tu as un T.O.C ou bien tu es dysmorphophobe ? (cf. ton profil à droite lol).

En tout cas, tu n'es pas moche j'te rassure, j'ai craqué sur ton avatar O.O

Bienvenue !

Et non Melena, les deux vont ensemble, toc et phobie, puisque généralement cette phobie s'accompagne d'un rituel compensatoire. GOOGLE IS YOUR FRIEND.

Hum yeah ! Google's my best friend ! lol
Cest noté

Et bienvenue Daisy biensûr !

C'est la revanche des toqués, mouhaha !

Merci à tous pour l'accueil, je pense que ma fiche est bouclée...

bienvenu

Huhu, j'adore ce personnage moi =)
Validation ! Validation ! Validation ! lol

Youpiii !
Daisy va nous rejoindre ! =p

@Jade : occupée toi ?! à dormir hein ?!

Part en courant => []

Et la petite voix c'est qui ?