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Dakota Earnshow
Phobophobie
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Mer 18 Aoû - 16:30 | |
| Alors qu’elle jetait un nouveau coup d’œil à la ronde pour trouver la clé James entra dans la pièce. Pendant un instant elle avait cru qu’un satyre venait d’entrer et venait la punir d’avoir osé fouiner, elle sursauta donc allant jusqu’à heurter le coin de la commode ce qui lui arracha un cri qu’elle masqua en se mordant la lèvre. Il n’avait jamais appris à frapper avant d’entrer ?! Dakota jeta à l’adolescent un regard furibond avant de retourner à ses recherches, son compagnon faisant de même de son côté. Toute surdouée qu’elle était elle n’arrivait pas à imaginer l’endroit où la fille du chef avait pu laisser la clé, peut-être tout simplement parce que pour Dak’ des choses comme des journaux intimes étaient inutiles, compromettant et donc que l’idée dans tenir un ne lui avait jamais effleuré l’esprit.
Heureusement son camarade avait l’air d’avoir plus d’expérience dans le domaine car il ne mit pas longtemps à mettre la main sur une peluche à la fesse cousue. C’était dingue les stratagèmes que mettaient en place les gens pour ne pas qu’on puisse se plonger dans leur vie privée alors qu’il suffirait de ne tout simplement rien écrire. Les idiots ne manquaient décidément pas d’ingéniosité. James, par contre, après son premier exploit se heurtait à ce qui lui semblait un obstacle insurmontable et pourtant ça n’avait rien de sorcier…
La blondinette arracha la peluche des mains du psychotique d’un geste sec avant de lui jeter un regard profondément inexpressif. Après un bref silence elle lâcha d’une voix glaciale, comme si c’était évident :
- Mes dents.
Et aussitôt elle arracha les fils à l’aide de ses canines, ses incisives et toute autre dent se portant volontaire. Il ne lui fallut que quelques secondes pour que la couture craque, révélant un rembourrage fait de diverses plantes et mousses séchées. Dak’ vit avec dégoût un cloporte s’échapper du jouet et frissonna en pensant qu’elle aurait pu avaler ce truc en s’acharnant sur les fils. Malgré son angoisse due à la peur d’avoir peur d’en trouver d’autres dedans elle plongea sa main dans la peluche et à force de trifouiller ses doigts fins tombèrent sur un objet petit et froid. Sa main se referma sur sa trouvaille, la tirant des entrailles du jouet alors qu’un sourire pâles se dessinait sur le visage de la phobophobe. Une petite clé dorée se tenait désormais dans la paume main.
La blondinette la glissa dans le cadenas qui s’ouvrit sans mal avant de le jeter négligemment sur le lit et d’ouvrir le journal. Les pages étaient jaunis par l’humidité mais l’encre n’avait pas bavé, rendant la lecture possible. Les premières pages ne révélaient rien d’intéressant, juste des stupidités de gamine écervelée… enfin de satyre écervelée du moins, mais au fil des pages le caractère de la donzelle répondant au nom de Silène se faisait plus agréable, plus mature… et les évènements devenaient intéressants, jusqu’à une certaine page que Dak’ lu à voix haute pour que James profite aussi de la lecture.
- Aujourd’hui je suis encore allée en forêt blablabla on s’en fiche… ah voilà… j’ai rencontré un homme aujourd’hui, si différent des autres ! Il n’était pas très beau mais il était si charmant ! Rien à voir avec les manières de rustres des satyres que je côtois tous les jours. J’aimerais tant le revoir mais papa refuse obstinément, c’est trop injuste ! l’adolescente s’interrompit pour lever les yeux au ciel et commenter à mi voix, Pauvre petite choute brimée… pfff…
La suite était tout aussi niaise et naïve, la colère contre son paternel grandissant jusqu’au jour « j » : celui de la fugue. Enfin c’était du moins ce qui était marqué, mais après cette date plus rien. Pour savoir la suite de l’histoire il faudrait sûrement aller retrouver leur maitre pour lui demander des détails car c’était apparemment de lui dont la fille du chef était tombée amoureuse, la description physique ne laissant aucun doute. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle soit encore vivante dans un coin de la propriété, même s’il y avait peu de chance que ce soit le cas. Dakota avait le pressentiment qu’elle était réellement morte, mais probablement pas de la main de Bergerac.
Il n’y avait plus rien à trouver ici, elle s’apprêtait donc à partir avant de revenir sur ses pas, ouvrir dans l’armoire et en tirer une sorte de jupe et un haut trop grand pour elle. Il lui manquait au moins 4 tailles de bonnet et des hanches larges pour combler le vide de ces vêtements mais ce serait toujours mieux que ces fringues transparentes qui laissaient tout paraitre. Dakota enfila ses trouvailles par-dessus ses habits d’esclaves, fit tenir la jupe à l’aide d’une ceinture de corde et glissa le journal sous son haut pour le cas où elle en aurait eut de nouveau besoin. Habillée ainsi elle ressemblait à une hippie mais elle s’en fichait bien, se contentant de faire signe à James de la suivre au dehors.
- Je pense qu’on peut rentrer. Si elle s’est vraiment enfuie pour retrouver Bergerac c’est le seul qui pourra nous apprendre la fin de l’histoire. |
| | | James Brooks
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Mer 18 Aoû - 20:01 | |
| Il n'avait pas fait exprès de faire peur à Dakota mais il s'était excusé dans un souffle ce qui n'empêcha pas la blondinette de le regarder d'un œil noir transformé en expressif quand la voyageuse lui avait arraché la peluche de ses mains. L'adolescent haussa un sourcil puis les deux lorsqu'elle annonça " mes dents" comme si c'était une évidence.
Avec un dégout dissimulé, James regarda Dakota arracher les fils qui laissèrent filer un insecte qui était caché à l'intérieur. Berk. Heureusement qu'elle l'avait pas avalé. La blondinette fouilla dans le fessier décousu de la peluche avant d'en extirper une clé et de remettre "doucement " la peluche à sa place avec la clé. L'adolescent était assez fier de son exploit, pour une fois qu'il servait à quelque chose.
Il garda le silence, le temps que sa compagne lise le journal, lecture qu'elle lui fit partager. Alors il avait vu juste tout à l'heure, c'était bien pour une histoire d'amour que la fille était partie , pour un humain de plus. Tout comme Dakota, l'adolescent devina qu'il s'agissait de leur patron au vue de la description. Pour connaître la suite il fallait aller voir ce dernier. Il regarda la jeune fille ouvrir l'armoire et recouvrir ceux qu'elle portait des vêtements de la défunte. C'est vrai que leur tenue n'était pas des plus discrète et c'était une bonne idée. En espérant que Pan-Pan ne prenne pas à mal le fait de porter les habits de sa fifille morte. De son côté, James opta pour la même chose et enfila un haut qui était lui aussi trop grand n'étant pas des plus gros et suffisamment long pour arriver en haut de ses genoux. Oui, en fait il avait choisi une robe...Mais bon c'est pas grave il allait pas charrier.
Il suivit alors Dakota hors de la maison et écouta ses propos avant de hocher la tête.
- De toute façon il n'y a plus rien à faire ici...On va chercher les autres ou on se débrouille tous les deux ? |
| | | Dakota Earnshow
Phobophobie
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Ven 20 Aoû - 17:35 | |
| Suivant son exemple, James se revêtir d’une robe qui bien que tout sauf masculine avait au moins le mérite de couvrir une plus grosse partie de son anatomie que sa micro-toge. Voir ainsi l’adolescent privilégier le sens pratique sur les apparences fit grand effet auprès de Dakota qui commençait de plus en plus à voir en lui un allié de choix. Faire taire Dexter et agir intelligemment sans se soucier de l’opinion des autres l’avait fait classer dans la colonne des potentiellement utiles ce qui était, avouons le, une promotion rare et plus que gratifiante dans le classement mental de la phobophobe. Et lui au moins tentait d’accomplir ce pourquoi ils étaient venu !
La proposition de laisser les autres sur place était plus que tentante mais l’adolescente prit sur elle après un instant de réflexion et finit par lâcher tout sauf convaincue :
- On peut toujours voir ce qu’ils font et s’ils trainent on les laissera sur place. On est pas là pour les chaperonner après tout.
Elle haussa les épaules et se mit à parcourir le village pour les trouver mais ils semblaient s’être volatilisés. Les seules personnes qu’ils rencontraient étaient des satyres qui semblaient tous se rendre auprès des marmites pour manger. Dak’ de son côté avait tout sauf faim, mais il fallait dire qu’elle mangeait si peu dans le monde réel que ça n’avait rien de surprenant, son repas glouton de la veille lui suffisait pour au moins les 24 prochaines heures.
Ils s’éloignèrent donc du centre du village jusqu’à se trouver aux abords d’un ruisseau dont l’origine était une source jaillissant d’entre deux rochers moussu, à une dizaine de mètres de là. Janna se trouvait affalée sur le sol avec une bosse de la taille d’un œuf sur le crâne, une trainée rouge entre ses jambes alors que Zephyr et Verity se tenaient auprès d’elle en bonnes petites secouristes. Le duo était tellement absorbé par Janna et sa chute qu’il ne se rendit pas compte de la présence de James et Dakota qui purent ainsi entendre toute la tirade révolutionnaire de l’amnésiphobe.
Au fil du discours de la brunette le sourcil de la phobophobe se haussait jusqu’à atteindre la stratosphère. Elle voulait s’enfuir alors qu’ils avaient ces bracelets ? Non seulement elle était stupide mais son discours était profondément insultant envers les personnes qu’elle avait laissé de côté. Alors comme ça ils n’étaient pas assez sensés à son goût ? Comme si partir avec la certitude de se faire rattraper était preuve d’intelligence et de logique !
- Partez et faites vous attraper si ça vous chante, de toutes manières tu as l’air bien décidé à ne pas te soucier de laisser des gens derrière toi où à en mettre d’autres dans la merde à l’aide de tes plans foireux, n’est-ce pas Verity ? T’enfuir, et après ? T’as le pouvoir de faire disparaître ces bracelets ?
L’adolescente jeta un regard condescendant à son ainée avant de repousser sa crinière blonde dans son dos. Cette réaction n’était aucunement due au fait d’être écarté, mais plutôt à celui que l’un de ses compagnons puisse faire preuve d’aussi peu de jugeote. Cette histoire ne leur attirerait que des ennuis, elle préféra donc tourner le dos en lâchant avec aigreur :
- Non, bien sûr que non. Que ceux qui aiment le fouet te suivent, mais moi j’me tire.
Dakota secoua la tête de dépit en s’enfonçant dans les bois, bien décidée à retourner chez Bergerac. Là-bas au moins on ne cherchait pas à la tuer et c’était une raison suffisante pour aimer y rester. Ces filles se faisaient franchement des illusions… que feraient-elles une fois libres, sans un sou en poche ? Réduites au squat, au vol, des voies parfaites pour un aller simple en prison. Alors que si elle arrivait à force de travail à monter en grade jusqu’à être libérée de sa condition d’esclave par la voie légale les choses seraient bien plus facile. A croire qu’elle était l’une des seules à se servir de sa tête !
Enfin… James était toujours à ses côtés. Dak’ ne savait pas s’il le faisait pas impulsion, réflexion ou juste parce qu’il ne voulait pas la laisser seule, mais le fait est qu’il était toujours là, à ses côtés. Elle qui avait toujours l’habitude de rester seule enfermée dans sa chambre de savait pas comment réagir à une présence si… insistante.
- Tu… n’es pas forcé de rester. Je comprendrais que tu veuilles t’enfuir, même si comprendre que c’est stupide est tout à ton honneur.
Comme à l’accoutumée ses essais de sociabilisation étaient maladroits et assez hautains, mais c’était toujours mieux que rien. |
| | | James Brooks
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Ven 20 Aoû - 19:02 | |
| James suivit Dakota à travers le village croisant les habitants qui allait se camper aux marmites pour manger. L'adolescent s'était rassasiés il y a peu mais au souvenir du bouillon il en aurai bien reprit si la situation s'y prêtait. Il n'y avait aucune trace de leurs compagnons au centre du village mais en allant se promener plus loin au bord de l'eau le duo entendit des voix et une conversation. Il s'agissait de la fille qui s'était assise à côté de James quand il mangeait et des deux autres dont l'un avait du sang entre les jambes ainsi qu'une bosse sur la tête. N'y connaissait rien en matière de fille, James pensait qu'elle s'était bien blessé à la cuisse en tombant.
La jeune brunette voulait s'enfuir en plus de dire des autres donc de lui qu'il n'était pas sensé ? James choqué par les dires, avait ouvert la bouche tel un poisson rouge. Il était vraiment vexé. Encore elle aurait dit ça de Jules il aurait compris mais pourquoi lui ? L'adolescent était si discret et bête que franchement il n'avait rien d'insensé en lui. Encore une qui pensait qu'il était fou...
Mr Brooks referma la bouche lorsque Dakota s'exprima envers les demoiselles disant que leur fuite était impossible et par la même que c'&était un plan foireux. Bah...elle avait pas tort. La blondinette finit donc sa tirade en beauté avant de détourner les talons. James regarda les trois filles puis Dakota. La fuite ou la vérité ? Pour l'adolescent le choix était vite fait. Souhaitant quand même un petit bonne chance aux miss, l'adolescent rejoignit Dakota. Il voulait savoir ce qui s'était vraiment passé pour la fille satyre et d'un côté il connaissait sa voisine alors que les trois autres étaient des inconnus. Un silence s'était installé entre les deux voyageurs coupé par la voix de Dakota qui lui disait qu'il n'était pas forcé de rester avec elle, comprenant si il souhaitait s'enfuir. C'était mignon...ça changeait des habituels phrases que la jeune fille sortait.
- Non , je ne veux pas m'enfuir, du moins tant que le mystère de la fille n'aura pas été éclaircie et puis je préfère être avec toi qu'avec les trois autres filles dont je ne connais que le nom. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Dim 22 Aoû - 13:29 | |
| Et voilà, la chute de Janna l’avait fait se relâcher et elle n’avait pas entendu dakota et James revenir vers eux. Quand la voie de la gamine s’éleva dans son dos Verity poussa un soupir et se retourna finalement pour lui faire face. Elle adressa un sourire triste a la blonde:
-Non je n’ai pas le pouvoir de faire disparaitre les bracelets, tout ce que je souhaite c’est chercher une solution pour les retirer, pas simplement fuir comme ça en courant dans la première direction possible. Mais pense ce que tu veux, malgré ce que tu essais de faire paraitre tu ne vaut pas mieux que Dexter, tu me parle d’entrainer les gens dans des plans foireux alors que toi comme lui vous permettez de prendre les commandes sans vous soucier de ce qui peu arriver derrière, et je ne parle même pas de vos luttes de pouvoir stériles… J’ai au moins la décence de proposer au gens quelque chose, pas de leurs imposer, après c’est leurs choix et je ne leurs en voudrait pas si ils ne suivent pas.
Verity n’avait plus l’habitude de parler autant et sa petite voie lui semblait ridicule mais son interlocutrice l’exaspérait avec ses airs sur d’elle. Elle reprit son souffle avant de reprendre:
-Tes discours sont bien jolie mais au fond tout ce qui t’intéresse c’est tes idées, peu importe si tu dois utiliser les autres comme tu as cherchés a le faire en utilisant Dexter comme bouc émissaire, et pourtant dieu sait que je ne le porte pas dans mon cœur. Mais dans toutes tes belles phrases tu oublie juste une chose qu’on appel l’entraide et qu’une gamine prétentieuse et égoïste comme toi ne doit pas connaitre…
La brune en avait plus qu’assez de toutes ces petites disputes idiotes, toutes ces histoires la ralentissait, elle se tourna vers Janna et Zéphyr:
-A vous de choisir, tout ce que je vais faire c’est de tenter de trouver une solution pour ces bracelets, pas sur que ça marche. Mais j’en ai marre de me laisser porter sans rien faire.
La jeune fille s’éloigna du groupe sans chercher a attendre une quelconque réponse, en passant a coté de Dakota elle lança doucement a l’intention de cette dernière:
-Quand on se noie, appuyer sur la tête de ses voisins ne nous fait pas survivre longtemps, on gagne juste un délai mais on fini par couler. Tu devrait arrêter de te la jouer solo et de critiquer tes alliés potentiel dès qu’ils n’ont pas le même avis que toi.
Elle se dirigea de nouveau vers la clairière et partie s’asseoir au milieu des faunes, reprenant une assiette pour manger un petit peu encore. La suite allait être difficile, elle aurait besoin de forces, surtout si elle devait continuer seule. Elle devait aussi laisser le temps aux autres de digérer ses paroles, même si elle s’en voulait un peu de s’être montré dur envers Dakota, elle n’avait pas eu le choix, apparemment c’était le seul langage que la gamine comprenait, a croire que tant qu’elle n’avait pas raison et qu’on ne suivait pas ses idées elle ne pouvait vivre sans conflit. Quelle hypocrisie de parler d’égoïsme… Bien, elle devait réfléchir a la suite plutôt que ruminer. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Mer 25 Aoû - 23:21 | |
| Dexter était en colère. Encore une fois, Dakota s’était mêlé de ce qui ne la regardait que peu. Cela, c’était sûr, et il s’y était attendu. Il avait prévu de ne pas répondre. Bien sûr, qu’elle avait raison. Mais il savait ce qu’il faisait… Sauf pour le coup de la « découverte » des intensions du chef. Après tout, il était trop amusé par les flammes alentours.
Mais ce qui s’était ensuivi ensuite… c’était la faute à ne pas faire.
James avait voulu le punir, et l’avait transformé en nounours ! Comment avait-il pu se permettre de faire cela ? Même son père ne l’avais jamais frappé, ou empêcher de faire quoi que ce soit… Cela, plus la gifle occasionnée par la pimbêche…
Il avait d’abord été surpris, en se trouvant plus petit que tous… Puis il n’avait su comment réagir, se sentant faible… Puis il avait été frustré, par cette « punition », qu’il n’avait jamais reçue. En colère, aussi.
Mais Panpan riait, et cela le fit rire aussi. Mais il ne se voyait pas. Il avait l’air d’un véritable mauvais, malgré sa transformation. Ses yeux rouges , et son espèce de barbichette pouvait faire peur.
Il écouta, se demandant comment réagir… Ainsi, Bergerac aurait « tué » la fille du chef ? Il y avait quelque chose qui ne collait pas… C’était certain… Mais il avait peut-être raison. Soit C’était Bergy qui avait menti, ce qui concorderait avec la mort de son ami des vignes… Soit c’était Panpan qui se trompait. Il pensa alors à un truc… Cette Li’Nessa, elle était la depuis combien de temps ?
Mais quel était le rapport avec tout ce problème ? Il ne le savait pas encore. Mais il se doutait que cette question aiderait sans doute, plus tard.
Il se rendit compte que tout le monde était parti. Et que il avait repris sa forme normale. Il vit plus loin Verity, Janna et Zephyr. Il mangea un peu du contenu des chaudrons satyriens. Toujours mieux que le repas Bergyrien.
Puis il se rapprocha doucement de Verity. Il entendit sa proposition aux filles.
« Bien sûr, on trouvera peut-être quelqu’un dans le coin pour nous libérer de ces bracelets… Mais nous risquons surtout de nous faire poursuivre, y a –t-elle pensé ? Peut-être pas, après tout… Elle est jeune. »
Puis arriva Dakota, et son petit compagnon James. Dakota commença à descendre littéralement Verity, et peut-être sa crédibilité en même temps.
« En fait, cette Dakota est une vraie fouteuse de merde… »
Mais Verity avait du répondant. Et elle était bien moins violente. Ce qui était sûr, c’est qu’elle savait ce qu’elle voulait.
Et elle avait peut-être bien raison, en déclarant que Dakota se servait de lui, Dexter, en tant que bouc émissaire, pour mieux se faire valoir. Peut-être Verity cherchait-elle la même chose ? En tout cas, elle ne semblait pas l’apprécier.
Cependant, il ne pouvait se permettre de faire cavalier seul. Une fois Dakota partit plus loin. Verity partit se servir à manger. C’était le moment. Dexter s’approcha de Verity.
- Tu as un sacré répondant. Je suis admiratif.
Et c’était en partie vrai. Pour une fille comme elle, avoir un tel répondant…
- Je te remercie de m’avoir en partie « défendu » tout à l’heure. J’ai tout entendu. Ton plan, ses remarques, ta réponse. Certes, je ne l’aime pas, et je ne t’apprécie que peu non plus mais… Tu as raison.
Il ne cherchait pas à l’embobiner. Mais travailler seul, c’était du suicide.
- Je me doute que tu ne m’apprécies pas. Mais je ne suis pas contre ton plan. Mais que compte tu faire après ? S’enfuir, c’est aussi du suicide. Après, je pense qu’il peut y avoir d’autres alternatives.
Il avait bien sûr des idées. Mais il ne voulait pas les imposer. Pas cette fois-ci. Sinon, l’éventuel confiance que Verity pourrait lui confier s’en trouverait diminuer.
- Pour la suite, je te laisse proposer, pour le moment. Je te dirais les miennes ensuite. Et, n’étant pas comme Dakota… Je laisserais le choix. J’ai beau avoir été violent, je suis un protecteur du peuple avant tout.
Il ne préférait pas dévoiler son identité. Ne jamais donner sa confiance facilement.
- Pour les bracelets… On pourrait demander à un forgeron, si forgeron il y a dans ce village. Ou demander au chef, il connaît peut-être le moyen de les retirer. Mais je me demande s’il ne m’aurait pas à la mauvaise…
Voila, les dés était jetés. Il se devait de remettre à plus tard ses désirs luxueux.
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| | | Dakota Earnshow
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Dim 5 Sep - 15:33 | |
| Alors qu’elle s’éloignait de plus en plus, Dakota entendait une petite voix digne d’un piaillement d’oiseau pépier dans son dos. Elle ne comprenait rien à ce que Verity racontait, car c’était bien elle, et se dit que de toutes façons elle ne ratait pas grand-chose. Elle ne mit pas longtemps à se désintéresser totalement de la gamine aux utopiques idées d’évasion pour reporter son attention sur James qui marchait à ses côtés. Il disait vouloir résoudre le mystère de la jeune fille avant de tenter quoi que ce soit ce qui fit hausser un sourcil à la gamine. Il avait l’air de vouloir faire ça par pure générosité alors que de son côté elle ne jouait les Sherlock Holmes que parce qu’elle pouvait en tirer un intérêt certain. Même si leurs motivations étaient différentes ils poursuivaient le même but et pour l’instant elle s’en satisferait même si au fond d’elle-même elle n’arrivait pas à comprendre ce qui poussait James à aider les gens par pure bonté d’âme. Qu’est-ce que ça lui apportait franchement ?
La blondinette était si peu habituée aux rapports sociaux, à l’entraide et aux valeurs de charité que tous ces principes lui semblaient totalement surfaits. Une manière de se mettre en valeur aux yeux des gens, ce qui allait très bien dans le monde réel car bien paraître était toujours utile mais ici ? Quelle utilité ? Sans parler du fait que rendre service aux gens et faire justice puissent simplement faire plaisir à l’adolescent lui semblait totalement délirant dans son esprit qui ne marchait que par calculs en colonnes pertes et profits.
La suite lui semblait encore plus irréaliste. Il préférait rester avec elle qu’avec les autres ?
Cette révélation la laissa perplexe au point de la faire s’arrêter une seconde avant de se remettre en marche. Aussi loin qu’elle cherchait dans sa mémoire elle n’avait jamais vraiment été appréciée, mis à part par des personnes aussi gentilles, bêtes et naïves que Pandora. Même ses parents, souvent absents et toujours distants, n’avaient jamais été très proches d’elle. Sa phobie la confinant dans sa chambre la majeure partie du temps on ne pouvait pas dire que ses rapports sociaux avaient été nombreux et ce manque affectif n’avait fait que la rendre plus imbuvable encore au point que Dakota s’en rende compte elle-même. Un rapide bilan de ce qu’elle avait vécu avec James ne fit que la troubler encore plus étant donné qu’elle n’avait jamais été particulièrement aimable ou serviable envers lui. A croire que ce garçon avait un grain en plus de celui de croire en son ami imaginaire.
Néanmoins ça en restait touchant, chose que l’adolescente ne ressentait pas souvent et pour le coup elle ne savait pas du tout comment réagir. Devait-elle dire merci ou quelque chose du genre ? Il devait y avoir une manière standard de répondre à ça et elle regrettait bien de ne pas s’être informée sur ce genre de choses avant. Mais il fallait bien dire qu’elle n’aurait jamais cru en avoir besoin un jour. Les secondes s’égrainaient dans le silence alors qu’elle se triturait les méninges avant de lâcher sans la certitude de tomber juste :
- Hum… merci. Je suppose que c’est gentil, enfin ça l’est bien sûr mais… bref.
Un nouveau silence gêné s’installa, bien vite brisé par Dak’ qui commençait sérieusement à s’agacer de sa propre incapacité à discourir avec le garçon.
- Je n’ai pas trop l’habitude de discuter et de voir des gens. Et ça se voit, ajouta-t-elle pour elle-même.
Un sourire amer étira ses lèvres pâles alors qu’ils sortaient enfin du bosquet. Le soleil haut dans le ciel la poussa à plisser les yeux pour ne pas être éblouie et elle porta sa main en visière pour tenter de discerner au loin les vignes de Bergerac. Le satyre les avait tellement trimbalé au hasard dans des paysages qui se ressemblaient tous que l’adolescente se sentait incapable de refaire le chemin de mémoire, elle prit donc le cap qui lui semblait le plus juste en espérant ne pas se tromper. De toutes manières ils le sauraient bien vite et rebrousseraient le chemin, il n’y avait pas de quoi fouetter un chat. |
| | | James Brooks
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Dim 5 Sep - 16:26 | |
| La voix de Verity était trop faible et le duo s’éloignait de l’adolescente, raison pour laquelle James ne comprit rien à ce qu’elle racontait. De toute façon ca ne devait pas être des choses gentilles après ce qu’avait dit Dakota. Certes la blondinette avait un caractère dur et spécial mais c’est-ce qui faisait que l’adolescent l’appréciait. Elle était dans le même rang que Jules à ne pas se laisser marcher sur les pieds . C’est sans doute cela qui faisait la différence. Bien sur il y avait aussi le fait que tout comme lui, elle souhaitait savoir ce qui s’était vraiment passé, bien que James doute que la raison soit la même.
Lui, c’était plus parce que sa l’intriguait et par son petit cœur alors que Dakota ce devait être pour une histoire de tactique, un truc dans le genre. James fut surpris tout comme sa voisine de marche lorsque cette dernière le remercia. Chose qu’elle ne devait sans doute pas faire souvent. Un sourire tout content s’afficha sur le visage de l’adolescent puis il lança tout joyeux :
- De rien !
Un nouveau silence s’installa, brisé encore une fois par la blondinette qui avouait ne pas trop avoir de relations sociales. Bah ca dérangeait pas James ce genre de choses, après tous lui non plus avait pas beaucoup d’amis. Il en avait qu’un à vrai dire. Il n’y avait que sa mère et Jules dans sa vie américaine depuis la mort de son petit ami.
- Je te force pas à parler tu sais ? C’est sur que le voyage se passerait plus rapidement en discutant mais bon….Je respecte comment tu es
Et puis c'était bien le silence aussi. Par exemple si il y avait des monstres dans les environs ils pourraient les entendre arriver, surtout si il prenait du temps à retrouver le chemin. Pourquoi est ce qu'ils avaient pas pensé à laisser des traces sur le chemin ? |
| | | Invité
| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Dim 5 Sep - 19:30 | |
| Il n’y avait pas de réaction directe de la part de Verity. Et cette fois-ci, Dexter revenait peu à peu à lui-même. Pas de réaction ? Il agirait de son propre forfait, pour le moment. Mais cela, il devait ne pas le faire savoir.
- Bon, je ne sais pas si tu es d’accord… Ce qui est sur, c’est que je vais aller me renseigner pour toi. Et tes amies, éventuellement. Je vais aller voir le chef.
Et il partit, laissant Verity en plan. Il prit la direction du cœur du village, faisant bien attention à ce que personne ne le suive.
Et personne ne put le suivre. Il demanda en chemin à un satyre ou il pouvait trouver Panpan
- T’es un voyageur, hein ? Celui qu’a frappé Subrogation ? Si le chef n’avait…
Il retint sa langue. Répondre à ce satyre n’arrangerait rien.
- Bon… J’imagine que je dois te laisser. Tu prend le chemin, la, tout droit, et tu tourne à droite dès que tu peux. Cela te mèneras sur un petit chemin, où le chef se ballade, après son repas.
Dexter le remercia d’un signe de tête. Puis il se dirigea vers ce chemin de terre… Certains satyres le regardaient avec un air méfiant… Mais il se devait de ne pas réagir. Il réfléchissait aux paroles du chef…
Ainsi, Bergy aurait très bien pu les duper… Ou tout du moins, en partie. En effet, il tenait peut-être à sa nouvelle marchandise… Mais depuis quand ? Et puis, c’est comme un nouveau jouet : on s’amuse un peu avec, puis on le casse… D’ailleurs, il se demandait pourquoi lui, en quelques jours, n’avait pas été cassé, ou même Verity…
Enfin, Dexter arriva à destination. Panpan avançait sa grosse carcasse, avec les satyres femelles ainsi que Subrogation. Déstabilisent. Celles-ci jouaient de la flûte, autour de lui. Tout semblait en accord, mis à part ce gros plein de soupe…
Mais c’était lui qui avait été blessé par Bergy, par la perte de sa fille.
Subrogation aperçut celui qui l’avait frappé, et, l’air méfiant, il dit quelques mots à son père, qui s’arrêta, et se retourna. Dexter s’approcha, et mit un genou à terre.
- Monseigneur, pardonné moi mon interruption pendant votre promenade digestive mais…
- Mon père ne veut pas te voir, ignoble insecte !
Panpan leva la main pour arrêter son fils. Puis il fit signe à Dexter de continuer.
- Merci. Après ce que vous avez dit, au sujet de votre fille… Je ne peux m’empêcher de me poser des questions. Sur ce qui s’est passé, comment… J’aimerais, si vous le voulez bien, en savoir plus sur cette affaire.
Dexter réfléchit un moment. Puis, il eut une autre idée. Dangereuse. Mais il aimait le danger.
- Et je voulais aussi vous aider, pour pourrir la vie de Bergy. Ses maltraitances ont causés la mort d’un ami esclave…. Et s’il le faut, je pourrais vous aider, même de l’intérieur. Et aussi… Vous pouvez toujours aider certains de mes compagnons à s’enfuir. En effet, il semble que Bergy ai investi beaucoup en ces voyageurs… Et ces bracelets, comme celui que j’ai à la main, nous empêche de nous enfuir.
Voilà, tout était dis. Il ne restait maintenant qu’à attendre confirmation de la part de son hôte.
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| | | Dakota Earnshow
Phobophobie
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Jeu 9 Sep - 17:36 | |
| James était drôlement guilleret, comme si le « merci » qu’elle lui avait offert était un véritable trésor. Le voir embrayer ensuite sur un discours de paix et de tolérance fit hausser un sourcil à Dakota qui se fichait bien de près ou de loin de ce que les gens pensaient d’elle, sans parler du fait qu’il aurait fallut au moins l’intervention d’un char d’assaut pour la forcer à faire quoi que ce soit. Le souligner la fatiguait d’avance, elle se contenta donc de pencher la tête sur le côté, l’air pensive. Ils marchèrent un bon moment en silence, période pendant laquelle la gamine scrutait les alentours dans l’espoir de reconnaître le paysage et confirmer leur direction. C’était bien sûr loin d’être évident dans une étendue aussi monotone mais ses efforts ne furent pas vains : ils finirent par tomber sur un sentier serpentant dans les collines jusqu’à la silhouette lointaine de différents bâtiments qui devaient être la propriété de Bergerac. Il leur fallut encore au moins une bonne heure pour les rejoindre et constater non sans soulagement qu’ils avaient en effet retrouvé le chemin du retour. Dak’ se permit même un léger sourire qui trahissait le bonheur ressentit au fait d’arrêter de marcher. Elle avait l’impression d’être passée sous un rouleau compresseur tant les muscles courbaturés de ses jambes lui faisaient mal. - Et bien… c’était pas trop tôt.L’adolescente jeta un coup d’œil dans son dos pour voir si les autres les suivaient de près où de loin mais personne à l’horizon. Soit ces imbéciles s’étaient perdus, soient ils avaient réellement tenté de s’enfuir, soit… Dieu seul savait de quoi était capable ce tordu de Dexter. D’ailleurs en parlant de lui, la lèvre fendue à cause de son coup de poing avait gonflé, renforçant l’apparence pitoyable de la phobophobe. Un vrai zombi sur patte qui aurait fait fuir par sa simple présence les âmes les plus sensibles à n’en pas douter. Que diraient ses parents s’ils la voyaient dans un état pareil ? Dakota était presque sûre que son père ne remarquerait rien et que sa mère s’offusquerait plus de son manque d’entretien que des évènements qui l’avaient ravagé. C’était à peine s’ils se souciaient de son anorexie en temps normal de toutes façons… La blondinette passa ses doigts sur sa lèvre blessée, l’air absent. - Qui s’y intéresse d’ailleurs ? Même pas moi, murmura-t-elle de manière inaudible. Elle se remit en marche avec une grimace tout en faisant signe à James de la suivre. Il ne leur fallut pas plus de 5 minutes pour longer la dernière parcelle de vigne qui les séparait de l’entrer, pousser la porter et pénétrer chez leur maitre pour tenter de mettre les choses au clair et, pourquoi pas, lancer l’alerte concernant les plans des autres. Après tout on ne savait jamais, Tyrano leur offrirait peut-être une récompense pour l’information. James & Dakota direction chez Bergerac |
| | | Dr. Parkinson
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Sam 11 Sep - 20:26 | |
| Le monarque de ces bois quitta son trône parmi les marmites, finalement repu de toute la viandaille grasse et des potages bouillonnants. Il arracha ses bourrelets de son siège pour gagner la promenade bien cachée derrière les fourneaux. C'était la clarté des lieux et son vent rafraichissant qui avait rendu le roi adepte de cette nature. Pour faire du plus bel effet, quelques servantes jouaient une mélodie légère et entrainante tout en dansant autours de lui. Malheureusement aujourd'hui, plusieurs éléments allaient troubler sa ballade digestive. Le premier était son fils, qui l'accompagnait pour le harceler, le supplier d'achever leur proie.
Des humains, des voyageurs de surcroit ! Ils ne pouvaient pas les laisser comme ça ! Il fallait leur trancher la tête et les exhiber sur des piques ! On ne pouvait pas leur faire confiance, à ces êtres perfides, prêt à trahir au moindre changement de direction du vent, prêt à sacrifier n'importe quoi pour leur égoïste survie. C'était la vision du fils du chef. Le chef quant à lui, le savait déjà, mais il avait été épuisé de se remémorer tout cela. Il avait plus de recul que son jeune premier... ces gamins là n'y était pour rien...
La seconde raison fut l'écœurante apparition d'un voyageur dans son sanctuaire. Et celui-ci s'agenouilla pour se mettre à son service. C'était le non-poilu répondant au nom de Dexter, celui qui avait été transformer en peluche. Malgré les supplications de Subrogation, Pan-Pan décida de lui accorder la parole. Et quelles paroles mes Aïeux !
"MOUAHAHAHA ! Voilà qui est vraiment inattendu !"
Rugit-il ironiquement en se rappelant de sa conversation d'il y a quelques minutes avec son fils.
"Tu n'as pas de sabot, mais tu veux quand même marcher sur les pieds de tes semblables ! Ahahah ! Faudrait que je la note celle là, quel poète je fais ! Non, vraiment, jeune sans poile, tu ne vas quand même pas croire que j'accorde ma confiance au premier traître venu ?!"
Le gros lard suffoquais par tant d'éclat de rire. Cette espèce était vraiment la plus écœurante sur cette terre. Subrogation sourit perfidement alors pour continuer sur la lancé de son père.
"Si vous voulez, je vous enlève vos bracelets."
Il leva son bras droit et montra l'épaisse cicatrice cerclant son poignet.
"J'ai du me couper la main pour le retirer, cette saloperie est dure comme le diamant. Des volontaires ? Ah ah ah !"
Ils repartirent à leur ballade, ayant bien rigolé. Mais avant de planter Dexter là, Panpan se retourna et lâcha brièvement :
"Rapporte moi la tête de l'argonienne, et tu jouiras de l'hospitalité de Faune..."
Bien longtemps après cette conversation, mais dans le camps adverse, des yeux reptiliens surveillaient une grosse sphère transparente remplie d'un liquide verdâtre, comme de l'eau d'un canal pollué. Plusieurs points clignotaient en différentes zones. Deux s'approchaient, tandis que les autres restaient à bonne distance des vignes.
Li'Nessa partit à la rencontre des deux de retours. Elle vit avec satisfaction que, la journée finissant, les dommages causés par l'incendie nocturne étaient en bonnes parties réparées. Bien entendu les récoltes étaient perdus, mais les débris et gravats ne faisaient plus partie du paysage. Elle voyait les esclaves suer sang et eau... en se rappelant qu'elle en avait fait aussi partie il y a quelques temps. Mais elle avait mérité son statut, n'avait pas jouit d'un traitement de faveur. Elle avait travaillé durement, et elle avait réussi à s'en sortir. Peut-être que les deux gamins qui revenaient de mission, bien trop rapidement à son goût, feraient de même. Elle lança un regard "au rapport soldat" à la génie en herbe qui lui répondit d'un salut discret de la tête, avant de cracher la sauce. Li'Nessa hocha de la tête et répondit de sa voix rocailleuse :
"Il s'agissait donc de cela. Je n'étais pas encore dans l'entourage de maître de Bergerac, je ne connais donc pas cette liaison d'avec la fille des faunes. Mais je n'en suis pas surprise, le Maître à une furieuse tendance à se moquer des apparences, seule l'efficacité compte... et elle devait avoir un talent très particulier pour s'attirer ses sentiments.
Le maître n'est pas encore revenu de son voyage d'affaire à Sextus, il nous faudra l'attendre. En attendant, allez prendre une bêche, il y a de la terre à retourner."
Elle tourna les talons et fit quelques pas avant de revenir vers les deux voyageurs.
"Je plaisantais bien entendu. Bien que vous n'ayez pas rempli votre mission, vous pouvez aller vous reposer en attendant le retour de Tyrano. Et filer au bain ne serait pas une mauvaise idée avant de vous entretenir avec lui. Il n'a que faire des apparences, mais une odeur insoutenable c'est autre chose."
Elle fit peu de cas des "fuyards". Qu'ils osent s'ils le souhaitent, mais ils n'iront pas bien loin quand la garde Sexturi sera à leur trousse. L'avantage d'être riche, c'est de pouvoir se payer des assurances, surtout quand ses biens sont dotés de jambes et savent les utiliser. |
| | | Zephyr Skies
Le trouble de stress post-traumatique
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Sam 25 Sep - 16:20 | |
| Zephyr fût abasourdie quand Verity lui demanda son aide. Elle ne l'avait que rarement vu au cours du Voyage et se demanda si elle pouvait lui faire confiance. La Traumatisée commençait à s'habituer aux Voyageurs : certains étaient sincères mais beaucoup étaient manipulateurs, et Zephyr ne se sentait en aucun cas capable de se défendre façe à une trahison de ses compagnons de voyage. Cependant le regard désemparé de l'Amnésiphobe finit par la convaincre.
- Je ne crois pas que de partir comme ça, comme des voleurs, soit une bonne solution. De plus, si nous ne sommes que deux, nous n'irons pas bien loin avec ou sans nos bracelets. Tu ne penses pas ? Il faudrait demander aux autres voyageurs si ...
Elle n'eût pas le temps de finir sa phrase. Déja Dakota faisait irruption dans la conversation, commentant avec mépris la proposition de Verity. Zephyr ne voulant pas chercher la guerre avec la Phobophobe, préfera s'occuper de Janna. La pauvre femme s'était sacrément amochée, sa bosse immense sur le crâne virait au bleu et sur sa jambe coulait continuellement du sang. La Traumatisée l'aida à s'asseoir sous un arbre et lui conseilla de rester tranquille un petit moment afin qu'elle reprenne correctement ses esprits. La conversation entre Verity et Dakota avait cessée, d'ailleurs chacune s'éloignait dans un sens différent. Zephyr ne désirait pas prendre parti mais quand Dexter s'approcha de l'Amnésiphobe, la Traumatisée ne pût qu'accourir pour écouter ce que ce fou-à-lier allait encore inventer pour créer des problèmes là où il n'y en avait pas. - Je me doute que tu ne m’apprécies pas. Mais je ne suis pas contre ton plan. Mais que compte tu faire après ? S’enfuir, c’est aussi du suicide. Après, je pense qu’il peut y avoir d’autres alternatives. Pour la suite, je te laisse proposer, pour le moment. Je te dirais les miennes ensuite. Et, n’étant pas comme Dakota… Je laisserais le choix. J’ai beau avoir été violent, je suis un protecteur du peuple avant tout.
* Un protecteur du Peuple, laisses-moi rire.*
Ce qui étonna la jeune fille fût le manque de réaction de Verity, elle qui détestait Dexter au plus haut-point se laissait manipuler par ce Voyageur sans scrupule ? Non, s'en était trop il fallait qu'elle réagisse ! La Traumatisée allait couper court à la discussion. Alors, qu'elle ouvrait la bouche pour parler, Dexter tourna les talons et s'enfonça dans la foule satyrnienne. Elle décida de le suivre, afin de comprendre ce qu'il tramait mais malheureusement, il était trop rapide et au bout de quelques minutes, elle le perdit de vue. Tant d'empressement ne valait rien de bon. Alors qu'elle allait faire demi-tour elle entendit la voix désagréable d'un Satyre raconter une histoire et ce qu'elle entendit lui fit tendre l'oreille.
- ... Je vous jure que c'est vrai, ce cafard à osé demander où se trouvait notre chef. Aaaah, si notre Serrenisime Grandeur nous avait laissé carte blanche, cela ferait longtemps que je l'aurai écartelé !
Zephyr s'approcha du gros cochon qui parlait.
- Excusez-moi, parlez-vous d'un de mes compagnons ? - Oui, un sale Rat ! - Puis-je savoir de qui exactement ? Et vers où l'avez-vous guidé ?
Les satyres éclatèrent de rire ce qui rendit Zephyr extremement perplexe, allaient-ils la duper ?
- La grosse Vache désire savoir où son copain la peluche est parti hein ? Je lui ai indiqué le chemin sacré de notre Chef. Il s'y rend après chaque repas et désire ne pas être dérangé. Je vais t'y conduire si tu veux, mais une fois sur le chemin, je te laisserai seule.
La Traumatisée n'avait pas trop confiance mais elle n'avait pas le choix. Elle accepta.
Le gros Cochon la mena jusqu'au fameux chemin puis elle continua seule. Entendant des bruits de voix, elle préféra se cacher derrière un arbre pour entendre tout ce qui se tramait, elle ne fût pas déçue. Ainsi Dexter allait trahir Bergerac mais pourquoi ? Verity courait un grand danger en restant seule avec lui. Elle entendit la réponse du chef et étouffa un cri. Il fallait qu'elle réagisse ! Dexter était désormais seul au milieu du Sanctuaire, elle s'élança vers lui.
- Que fais-tu exactement ? Veux-tu causer notre perte ?
Zephyr étant d'un caractère très doux et pacifiste, elle s'étonna elle-même en crachant au visage de Dexter tout ce qu'elle voulait lui dire.
- Ne comptes pas sur moi pour te laisser partir seul, je ne te fais pas confiance. Tu pourrais tous nous trahir ! Je sais ce que je risque en restant avec toi mais je préfère que ça m'arrive à moi plutôt qu'à Janna ou Verity. Je ne te demande pas ton avis, je m'impose. C'est tout.
Décidemment, ce voyage à Dreamland la faisait changer du tout au tout... |
| | | Invité
| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Dim 26 Sep - 13:07 | |
| Dexter écouta attentivement les ordres du chef. Tuer quelqu’un ? Cela aurait été hors de ces moyens…. Si la personne avait été humaine. Mais pour le coup, c’était une espèce de lézard… Certes, les satyres n’étaient pas totalement humains mais… Ils s’en rapprochaient bien plus. Et, pour cela, il accepterait l’ordre. Son subconscient pensait tout autre chose de la raison de « l’acceptation » de l’ordre.
- Très bien. Ce sera fait.
Il allait s’en repartir, quand il fut interrompu par Zephyr, semblant éclater de colère. Ainsi, on l’avait suivi ? Au moins avait-il gagné un compagnon à sa cause. Mais il devait assurer ses arrières. Il repartit, Zephyr sur ses talons. Ils s’arrêtèrent à un moment.
- Ce que je fais ? Je vais te l’expliquer. Je sais très bien que tu n’as aucune confiance en moi, comme qui que ce soit dans ce groupe. Pourquoi ? A cause de mes airs de dément, de riche ? Peu m’importe. Dès qu’il a expliqué son histoire, j’ai senti un problème, et, crois moi si tu le veux, mais je suis pour protéger le peuple. Je pourrais te donner plus de précisions… Mais tu ne me croirais pas, et je n’ai de toute façon pas confiance non plus. En tout cas, tu peux me croire…
Dexter se rapprocha de Zephyr, et la fixa droit dans les yeux.
- Je n’ai jamais trahi qui que ce soit. Et je ne compte pas le faire. Je n’aime certes pas Verity, Janna, et je hais Dakota et James…. Mais je ne ferais rien contre eux. C’est pour cela que je désirais agir seul. Maintenant, tu es dans la même galère que moi…
Il réfléchit aux mots qu’il voulait dire. Cela allait lui faire mal, il n’avait pas l’habitude. Mais il fallait le faire.
- … Et je suis plutôt rassuré. Je dois avouer que j’aurais eu du mal à affronter cette situation. Ce que j’ai dit à propos de mon ami mort est vrai. Et je ne compte pas laisser Bergerac recommencer ses crimes.
Cela le dérangeait quelque peu d’agir ainsi, avec quelqu’un, mais maintenant, la machine était lancée, et rien ne l’arrêterait. Pas même Dakota…
- J’ai appris qu’on ne pouvait rien faire contre ces bracelets. Tu peux le dire à Verity, ou comme tu voudras. Si tu n’as rien de plus à ajouter, je m’en vais de ce pas repartir chez Bergerac. Si on est bien accueilli, ce sera une chance…
Il commença à partir. Il verrait bien si elle le suivrait. Intérieurement, il espéra que ce soit le cas. Il n’avait pas eu vraiment d’ami, depuis qu’il était revenu ici. Mis à part l’esclave qui avait été puni… Alors, au moins un peu de compagnie ferait du bien.
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| | | Zephyr Skies
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Dim 26 Sep - 17:01 | |
| La colère de Zephyr tomba d'un coup quand Dexter s'approcha d'elle . Elle ne savait pas pourquoi mais elle sentait qu'il disait la vérité. Et il avait l'air de souffrir terriblement. Quand le Pyromane tourna les talons elle ne pût s'empêcher de le suivre, sa vrai nature reprenait le dessus.
- Dexter ! Attends !
Elle le rattrapa et se mit en travers de son chemin.
- Si Bergerac est tel que tu me le décrit, si vraiment il a fait tout ça, alors je veux bien t'aider sans trop poser de questions. Après tout nous sommes tous des voyageurs et nous ne pouvons nous permettre de nous diviser davantages.
Elle esquissa un sourire à l'adresse de l'homme qu'elle détestait quelques heures plus tôt. Mais ce fût un regard plein de tristesse qui lui répondit. Elle avait été comme ça , elle aussi. Zephyr s'en souvenait très bien. La cicatrice qui barrait son dos lui rappellait chaque jour son calvaire, il fallait apprendre à vivre avec. Elle voulait rassurer Dexter mais elle ne trouvait pas les mots. Les phrases demeurant confuses dans son esprit .
C'est alors qu'elle eût une idée. Elle approcha doucement sa main du bras de son compagnon de voyage et à quelques centimètre de ce dernier, elle déclara.
- Je vais te soulager un peu. Ne t'en fais pas, tu n'auras pas mal. Tu vas juste oublier ce qui te rend malheureux à ce point. Malheureusement mon pouvoir n'est qu'à cours terme.
Zephyr avança encore sa main puis, toucha enfin la peau de Dexter. Un violente brulure lui parcourut la paume, puis le bras. Sa tête lui tourna et enfin des images apparurent dans sa mémoire , douloureuses, violentes... Les larmes lui montèrent aux yeux quand le visage de son ami apparut. Elle écarta cette vision, se retourna et reprit sa marche.
- Dépêchons-nous. Plus vite nous arriverons chez Bergerac, plus vite ce calvaire sera fini.
Après de longues minutes de marche, ils sortirent enfin du chemin et se dirigèrent directement au bord du ruisseau où étaient restés Janna et Verity. Zephyr leur proposa une dernière fois de venir puis reprit sa marche vers la foret.
* Si elles veulent venir, elles nous suivront. Pas de temps à perdre inutilement ...*
Les minutes s'écoulèrent, puis, le silence devenant trop pesant, la Traumatisée décida de parler un peu avec Dexter.
- Que comptes-tu faire quand nous seront chez Bergerac ? Je n'irai pas à l'encontre de ton choix après tout, tu a plus d'experience que moi... |
| | | Invité
| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Dim 26 Sep - 20:46 | |
| Dexter fut surpris de la réaction de Zephyr. Elle voulait finalement bien l’aider ? Il en fut réjoui. Une alliée de plus ne serait pas de trop.
- Je ne sais pas s’il est vraiment comme cela… Ce que je sais, c’est que je n’ai pas revu mon ami, et que le chef des satyres n’a pas revu sa fille. Et je sais aussi comment sont les hommes riches comme lui.
Son visage exprimait un peu de tristesse. Faisait-il parti de ces hommes ? Après tout, il avait laissé son ami sans rien faire… Et il était lui aussi riche. Grâce à son père, certes mais tout de même…
C’est là qu’il fut surpris par la réaction de Zephyr, qui voulait le « soulager ». Elle s’était approché, avait touché son bras… Et sa tristesse était partie. Cependant, elle semblait s’afficher sur Zephyr maintenant.
Cela faisait bien longtemps que quelqu’un n’avait pas fait preuve d’attention comme cela. Surtout une attention provenant d’une femme. Il en fut abasourdi.
- Je ne sais comment te remercier…
Mais elle avait raison. Ils devaient se dépêcher. Zephyr proposa à Verity et Janna de partir chez Bergerac, mais elle revint, sans savoir si elles allaient revenir.
Après plusieurs minutes de marche, Zephyr l’interrogea sur leur façon d’agir. Il était en effet temps de préparer un plan. Mais il avait aussi été touché par sa remarque
- Tu me flattes. Je n’ai pas tant d’expérience que cela ! Je ne vois pas beaucoup de solutions… Il faudrait agir discrètement, de nuit. Mais il y a les gardes. Il faudrait les occuper, mais je ne sais pas si les satyres attaqueront et provoqueront un incendie. Et mon pouvoir ne me permet pas de le faire forcément…
Il chercha une autre idée. Il devait bien y avoir une solution… Puis, il en eut une autre.
- Une autre solution serait de faire tel Spartacus, et de provoquer un soulèvement des esclaves. Je commence à connaître chacun des esclaves alentours, je sais qui est digne de confiance et qui ne l’est pas. Mais si tu as quelque chose à proposer, libre à toi de me le dire… Cela me ferait plaisir d’avoir ton avis.
Il était sincère. Il n’avait pas l’habitude de laisser libre passage aux autres. Mais elle avait su faire preuve de sympathie envers lui. Il pouvait bien faire une exception. Il la dévisagea. C’était une jeune fille mignonne, pas si banale que cela. Mais il devait sans doute être trop vieux…
- Dis moi… Pourquoi est-tu allé voir Parkinson ? Si je peux m’en informer. J’aimerais en savoir plus sur toi.
Cela faisait « faux manipulateur » encore… Il fit une grimace. Il s’y prenait mal.
- Tu peux me faire confiance, crois moi.
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| | | Zephyr Skies
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Sam 9 Oct - 16:18 | |
| Zephyr écouta Dexter attentivement, il avait des idées intéressantes et elle allait le suivre quand il lui demanda son avis. La surprise l'arrêta net, puis, reprenant ses esprits, elle se remit à marcher. Elle avait effectivement un avis sur la question mais n'allait-il pas le prendre mal ? Dakota avait déjà payé pour ce genre de choses. Elle baissa les yeux et commença son discours.
- Je ne penses pas que les satyres nous viendront en aide. Le Chef n’a pas encore totalement confiance en nous. Il pensera à un piège. Pour ce qui est des autres Cochons, ils préféreraient mourir que de s’occuper du Bourreau de Subrogation, tu ne crois pas ?
Elle réfléchit quelques minutes.
- La seconde solution est plus probable. Seulement, Dakota et James se mettront certainement en travers de notre route. Si Bergerac ou l’argonienne découvre ce que nous tramons, s’en est fini de nous.
C’est alors que la Traumatisée croisa le regard du Pyromane. Il y avait quelque chose dans ses yeux qu’elle avait déjà vu. Dans les yeux d’un autre homme. Elle s’écarta de lui et se concentra sur sa marche. Elle souhaitait ne pas s’attarder sur le sujet mais déjà, Dexter lui posait des questions douloureuses. Elle inspira et débita le discours qu’elle avait déjà tenue au Psychologue.
- J’ai perdue ma mère étant bébé, mon père m’a donc « élevé ». Pour être exacte, il n’était que peu présent et ne s’occupait presque jamais de moi. Le jour où il s’est aperçu de mon existence, tout à changer. Il ne me voyait plus comme sa fille mais plutôt comme un fantasme et un jour il s’est introduit dans ma chambre…
Zephyr sentit les larmes couler sur sa joue, elle les essuya du revers de la main.
- Mon père a été arrêté mais chaque jour je revivais mon cauchemar. Ma famille d’accueil était désemparée et moi, je perdais la raison peu à peu. J’ai donc été voir Parkinson…Elle écarta toutes ces images de sa tête.
- Si tu veux vraiment me remercier Dexter, ne me regardes plus comme tu viens de le faire. C’est extrêmement inquiétant pour moi.
Zephyr se tût et marcha droit devant elle. Ils sortirent enfin de la forêt, devant eux s’étendaient les plaines et collines qu’ils avaient traversés en long et en large quelques jours plus tôt.
* Par où sommes-nous passés ? Si nous faisons un pas de plus nous risquons de nous égarer.*
Elle se tourna vers son compagnon et lui demanda si il savait où était la propriété de Bergerac. Elle avait à peine terminée sa phrase qu’elle entendit des pas venant de la forêt. La Traumatisée se retourna , pensant que Verity ou Janna les avait rejoint. Malheureusement, ce n’était que Subrogation qui avançait en traînant les pieds, l’air boudeur.
- C’est Pôpa qui m’envoi. Il voulait que je vous donne ceci. Il leur tendit un morceau de Papier et, sans plus une parole, retourna dans la forêt. Ce ne fût que lorsqu’il eût retrouvé les deux autres satyre qui l’accompagnait qu’il cracha une parole.
- Si ça ne tenait qu’à moi, je vous aurai déjà fait cuire dans des marmites !
Zephyr ne pût s’empêcher de rire, Subrogation devait se souvenir de la correction de Dexter et n’osait plus se mesurer à lui. Du moins en seul à seul. Elle ouvrit les mains et déplia le petit morceau de papier que le Chef tenait à leur donner. Elle cria de surprise et de terreur.
- C’est un plan, il nous ont donnés un plan …
Elle interrompit sa phrase, déglutit bruyamment et acheva enfin sa phrase
- … Fait avec du sang. Si tu veux mon avis, nous n’avons pas le choix. Dans tous les cas nous devons réussir. Sinon soit ce sera Bergerac, soit les Satyres qui nous feront la peau. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Sam 9 Oct - 16:54 | |
| Dexter comprit le malaise de Zephyr, quand elle lui raconta son histoire. Ainsi, elle avait eu une enfance très difficile... Il commençait à saisir pourquoi elle se comportait ainsi. Il n'était pas sur de sa maladie mais... Il pouvait la supposer. Il devait faire quelque chose.
Puis Subrogation arriva, leur tendant le parchemin. Parchemin porteur d'un message obscur. Cela inquiéta Zephyr. Il sourit légèrement.
- Ah, cette ruse vieille comme le monde... Il veut sans doute nous intimider, pour nous pousser à l'acte. Mais personnellement, je n'aurais pas reculer devant le danger... Et je ne pense pas que toi aussi, n'est ce pas? Cependant, tu as raison. Et nous devrons faire attention à James et Dakota.
Ils suivirent le plan, marchant lentement. Rien ne servait de se presser, maintenant. Li'nessa savait sans doute qu'ils allaient arriver. Ou elle ne tarderait pas à le savoir.
Il réfléchit à comment la remercier d'une autre manière... Puis il pensa à quelque chose... Dangereux mais...
- C'est à mon tour de me confier. En espérant que tu n'est pas peur de moi ensuite...
Dexter savait qu'il allait sans doute regretter ses aveux, mais maintenant qu'il avait commencer...
- Je suis un enfant issu d'un homme pompier et homme d'affaire, et d'une femme d'affaire, qui était riche, très riche... et est morte à ma naissance. Mon père a hérité de la richesse de ma mère... Et il m'a fais vivre comme il le pouvait, en me montrant sa passion pour son métier... Il n'était pas très stricte, et pas très présent...
Dexter s'interrompit un moment. Il se rappela chaque détails de sa vie. Mais... Il semblait qu'il manquait quelque chose. Il avait un visage, qu'il ne reconnaissait pas... Il reprit, d'une voix un peu moins calme.
- Puis j'ai commencé à avoir une attirance pour le feu... Et le désir de pouvoir tout maitriser! Je suis devenu sapeur pompier, et pyrotechnicien... et j'ai déclenché plusieurs feux de maisons et d'immeuble, ou divers autres, juste à cause de ma pulsion. Cependant, il n'y avait jamais eu de victimes... Je préparais chaque incendie des mois à l'avance, et choisissait avec soin les bâtiments...
Pourquoi ce mort? Il ne comprenait pas pourquoi... Tout avait été parfait...
- Jusqu'au dernier incendie. Cela devait être un spectacle magnifique pour une personne comme moi... Mais une personne de mon équipe est morte... Je ne sais pas comment cela a put arrivé...
Il secoua la tête. Il chercha à oublier. Il perdait le contrôle, il devait le récupérer!
- Je sais que tu vas me considérer comme quelqu'un de mauvais, cherchant à tout contrôler... Et tu n'as peut-être pas tort... Mais je n'ai jamais voulu tuer qui que ce soit! Surtout pas un de mes amis! Et c'est pourquoi je suis aller voir Parkinson, et que j'ai atterri ici, traité comme un esclave, et un tueur... Je te laisse le choix de faire ce que tu désires. Après tout, tu n'es pas obligé de me suivre... Mais au moins, s'il te plaît, garde cela pour toi. Et au fait, tu n'es pas naïve.
Il l'espérait, bien sûr. Mais maintenant qu'il s'était révélé... Il n'avait jamais été aussi poli de toute sa vie.
Dernière édition par Dexter Keaton le Dim 10 Oct - 0:52, édité 1 fois |
| | | Zephyr Skies
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Dim 10 Oct - 0:21 | |
| Le petit sourire de Dexter rassura quelque peu Zephyr. Cependant, elle sentait bien qu'elle avait été ridicule.
- Une ruse ? ... Tu dois avoir raison. Je suis désolée. Ma naïveté reprend souvent le dessus.
Elle se tût un instant.
- Oui, effectivement, je n'aurai pas reculée. Je ne suis pas courageuse, certes, mais je me suis engagée et je ne compte pas faire demi-tour maintenant. En tout cas, je suis très heureuse de voyager avec toi.
La traumatisée rougit imperceptiblement. Ils avançaient doucement, s'arrêtant parfois pour se reposer. Zephyr était perdue dans ses pensées quand Dexter lui avoua qu'il allait se confier. La jeune fille écouta attentivement l'histoire que le Pyromane désirait lui raconter et fût attristée par son histoire. Cela expliquait beaucoup de choses ... La traumatisée cherchait ses mots, ouvrait la bouche, la refermait...
- Merci de me faire confiance.
Elle n'avait trouvé que cette pauvre petite formule. Vraiment, elle n'était pas douée pour les consolations.
- Qu'allons-nous dire à Dakota et James ? Que finalement nous sommes en accord avec leur vision de la liberté ? Si tu veux mon avis, ils vont avoir du mal à nous croire. Surtout Toi.
Zephyr essayait tant bien que mal de faire la conversation, de changer un peu les idées du pauvre Dexter.
- Puis-je te poser une question ? Aucun voyageur n'a eu autant de gentillesses de ta part. Je suis la seule. Pourquoi ? |
| | | Invité
| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Dim 10 Oct - 0:51 | |
| Dexter fut surpris de la réaction de Zephyr. Comment pouvait-elle encore la suivre, malgré ce qu'il avait fait, ce qu'il avait dit, et ces précédentes réactions? Comment pouvait-elle... avoir confiance? Il ne comprenait plus...
Puis Zephyr lui demanda comment ils allaient agir. Il réfléchit quelques instants. Puis il eut une idée. Pas terrible, mais mieux que rien.
- Ils ne nous croiront pas. Et très franchement, je ne m'accorderais jamais à ce qu'elle a dis. Mais on peut dire qu'on a voulu négocier avec Panpan. Ce qui m'inquiète, surtout, c'est pour les autres. Qu'est ce qu'on va pouvoir sortir...
Puis, quelques minutes plus tard... Zephyr lui posa cette question incongrue. Mais... Lui non plus ne connaissait pas la réponse. Il n'aimait pas du tout cela...
- Très franchement... Je n'en sais pas trop rien... Mais tu est la première à me faire confiance, depuis longtemps. Merci.
Puis il réfléchit à quelque chose. Quand ils arriveraient chez Bergy... Il ne faudra pas éveiller les soupçons.
- Je ne sais pas ce que t'en pense, mais je ne sais pas si on devrait arriver en même temps. Ou en tout cas, pas dans d'aussi bons terme. Sinon, Dakota et James vont se douter de quelque chose... Cela risquerait de nuire à notre entreprise. Mis à part cela, tu n'as pas d'autre idée pour agir? Je peux convaincre les gens que je connais de se rebeller, je connais ceux qui le ferait mais...
Il voulait son avis. C'était étrange... Mais il garderait le contrôle de la situation. Il était confiant sur ce qui allait se passer... Il espérait juste qu'il ne se passerait rien, avec Zephyr. Maintenant qu'il avait trouvé une amie... il ne voulait pas la perdre. |
| | | Zephyr Skies
Le trouble de stress post-traumatique
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Mer 13 Oct - 23:29 | |
| - Je suis tout à fait d’accord avec toi. Le fait que nous soyons aussi …
Zephyr chercha le mot pendant plusieurs secondes mais ne le trouva pas.
- … éveillera sûrement les soupçons de Dakota. Elle est très intelligente.
* Trop intelligente *
- Je te propose quelque chose. Toi, tu restes le méchant manipulateur et moi la jeune fille naïve et innocente, tu es d’accord ? Puis nos rapports sont restés formellement désagréables… Bien entendu.
Elle réfléchis longuement sur la manière d’agir. Certes, le soulèvement des esclaves n’était pas une mauvaise idée... Mais il fallait savoir comment agir avec l’argonienne.
- Pour ce qui est de Li’Nessa, il faudrait l’attirer dans un endroit isolé. Par exemple, sous prétexte de la mener à des esclaves rebelles… Il faudra faire très attention. Et dès que l’on aura agi, il faudra s’enfuir vite. Très vite.
Elle s’arrêta soudain et se tourna vers Dexter.
- Mais … Bergerac nous retrouvera ! Les… Les bracelets ?!
Zephyr était horrifiée. Si ils n’agissaient pas, ils finiraient en ragoût de voyageurs dans les marmites satyrnienne, si il agissaient , ils seraient sans doute torturés ou tués … En fait elle ne savait pas ce qui allait lui arriver si elle n’agissait pas, et c’était sûrement ça qui lui faisait le plus peur.
* Nous pourrons-nous jamais retrouver la liberté ? Sommes nous destinés à finir esclaves ?*
La jeune fille avait les larmes aux yeux. Cette aventure commencer à peser en elle, n’étant encore qu’une adolescente, elle n’était pas préparée à ce genre de problèmes insolubles. Elle leva les yeux vers Dexter et ne put s’empêcher de fondre en larme.
- Pardonne-moi. Je ne peut pas me retenir.
Elle se reprit et recommença à marcher. Ils avancèrent encore pendant une bonne heure et enfin, ils aperçurent à l’horizon les premiers rangs de vigne de la Propriété. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac Jeu 14 Oct - 18:16 | |
| Il écouta patiemment Zephyr.
- Proche? Amical?
Il continua de l'écouter. Il aimait bien l'entendre... Chose étrange.
- Je n'aime pas trop ça... Mais d'accord. Pardonne moi si je fais quelque chose de mal envers toi, alors.
Comment pouvait-il agir ainsi envers quelqu'un d'autre? Il ne savait pas. Mais il était sincère.
Zephyr exposa un plan. Pas véritablement mauvais. Mais sa réaction suivante d'après le surpris. Elle commença à paniquer, et à fondre en larmes... Elle s'excusa.
Dexter ressentit une sensation étrange en lui. il essaya de la consoler
- Courage...
Pas très concluant. Il devait aussi se prononcer sur son idée.
- Il ne faut pas s'en faire pour les bracelets, de toute façon nous ne pouvons les retirer. Mais une fois chez les satyres, nous devrions être protéger. Et puis, je suis là, s'il le faut. On essaiera d'isoler Li'nessa, je la porterais, morte ou vive, jusqu'au campement...
Il s'approcha, et la serra contre lui. Puis il se rendit compte de son acte. Il retira ses bras prestement, en balbutiant de vagues excuses. Il rougit, pour la première fois depuis longtemps.
- Excuse moi, je ne voulais pas...
Puis il vit qu'il allait arriver.
- Fais attention à toi. Je te fais confiance.
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| Sujet: Re: Les vignes de Bergerac | |
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