Physionomie :Assez grande pour son âge Verity n’a pas pour autant fini de grandir. Entre sa taille, ses yeux d’un bleu profond et ses long cheveux noirs elle ne passe pas inaperçue. Des lèvres finement dessinées et une grâce naturelle, la jeune fille a l’habitude d’attirer les regards mais n’en joue pas outre-mesure. Elle possède aussi une peau très pâle et à depuis longtemps abandonnée toutes prétentions a bronzer. Même si ce n’est pas le point centrale de sa vie Verity est une personne qui prend soin de son apparence surtout en société.

Vêtements :Verity porte la plupart du temps en période scolaire l’uniforme de son école, une jupe plissé rouge descendant au genou, un chemisier blanc bien découpé sous un chandail noir arborant les armoirie de l’établissement, le tout agrémenté d’une cravate rayé également rouge. En civile elle s’habille de façon somme toute classique, mais ce qu’elle préfère reste les robes diverses qu’elle enfile lors de soirées.

Signe Distinctif :Sa frange qu’elle conserve depuis des années et sa peau blanche sont ses seuls signes distinctifs.


Psychologie :Verity est une personne pleine de vie, elle aime trainer avec ses amis, sortir le soir et faire la fête, avec modération bien sur. C’est quelqu’un de souriant la plupart du temps, sauf quand sa maladie prend le dessus, dans ces moments là la jeune fille est angoissée et cherche a s’isoler. Ces « crises » la laisse généralement assez morose et elle culpabilise toujours de son comportement. Même dans les bons moments Verity est dans la crainte qu’une nouvelle crise ne la surprenne.

Qualités :Verity est quelqu’un de serviable, dans la mesure du raisonnable et a l’écoute des autres.

Défauts :Verity peu se vexer rapidement et est assez rancunière.

Sexualité : Hétéro

Maladie Mentale : Amnésiphobie : Peur de perdre la mémoire
Karma : Bon
Histoire :
Le vent poussait doucement les feuilles des arbres des la cour, en arrachant de temps à autre une ou deux qui voletaient dans les airs en un ballet harmonieux avant de finir au sol, se perdant dans le vert de la pelouse impeccablement taillée.
Verity, la main posé au creux de sa paume, suivait des yeux ces papillons de verdure, les pensées bien loin de son cours d’économie asséné sans pitié par Mr Powell.
Elle fut tirée de sa rêverie par une main tirant sur son chandail.

-Verity…

La voie était un juste assez basse pour qu’elle l’entende.
Se tournant a demi pour ne pas éveiller les soupçons de son professeur.
C’était Stacy, une de ses amies qui l’interpellais, Verity haussant les sourcils d’un air interrogateur.

-On va boire un verre avec les filles après le cour, tu viens?

La brune fit un signe affirmatif et souris a son amie.

BLAaAaaAAaAaaam!!!

Un gros livre venait d’atterrir bruyamment sur le bureau de la jeune fille, la faisant se retourner en sursaut vers un professeur furieux.
Les yeux du vieil homme semblait globuleux derrière ses doubles foyer et son haleine café clope aurait fait fondre un glacier.

-Si ce que je raconte ne vous intéresse pas Miss Adama vous pouvez sortir!
-Non monsieur, excusez moi. Emit-elle, gênée.

Le sourire qui apparut sur son visage quand elle entendis ses amies pouffer derrière elle démentait tout repentir.

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L’après midi avait été bonne finalement, elle s’était rendue au café du coin avec les filles et avait discuté de tout et de rien avec elles.
Le ciel prenait une teinte orange, la nuit ne tarderais plus.
Verity venait de quitter ses amies et s’apprêtais a appeler son père pour qu’il vienne la chercher mais son téléphone restait introuvable dans son sac.
Rouge a lèvres, stylos en pagaille, papiers en tous genre, clés, son journal, tout….
Sauf son téléphone…

La jeune fille sentie la sueur couler dans son dos.
Elle s’assis à même le trottoir et commenças a vider le contenu de son sac, posant les objet un par un sur le sol.
Les passants lui jetaient des regards intrigués, voir choqués et changeaient de trottoir.

Verity fut prise de vertiges.
Elle cherchait a se rappeler du dernier endroit où elle avait utilisé son portable mais était incapable de le retrouver.
C’était impossible qu’elle oublie quelque chose comme ça!
Alors qu’elle éparpillait un peu plus le contenus de son sac de façon fiévreuse, elle fut interpellé par un voie masculine.

-Mademoiselle! Vous avez laissé votre… Portable…

Elle reconnue immédiatement le patron du café, un petit homme d’origine latine.
Ce dernier tenait son téléphone a la main et semblait interdit devant le comportement de la jeune fille.
Cette dernière sauta prestement sur ses pieds et se saisi de l’objet avant de couvrir l’homme de louanges.

Le soulagement de Verity fut de courte durée.
Elle avait été trop inattentive aujourd’hui, elle s’était laissé allé.
La peur lui tenaillait a nouveau le ventre.
Elle appela rapidement son père et lui expliqua la situation avant de rentrer dans le premier pub venu.

Quand Mr Adama trouvas le pub que sa fille lui avait indiqué il savait déjà où la trouver.
Entrant dans l’établissement il se dirigeas vers les toilettes et sans se préoccuper de quoi que ce soit rentra directement dans celle des femmes.
Par chance il ne s’y trouvait personne apparemment.

-Verity!

La voie de l’homme était angoissée.
Une minute passa sans que personne ne réponde puis du dernier box s’éleva une voie timide.

-Ici papa…

Poussant un soupir Mr Adama se rendis jusqu’à la porte et s’y adossa.

-Tu vas bien ma chérie?
-Oui, oui ça va…

Le ton n’était pas très assuré.

-On devrait rentrer maintenant.

Le silence qui suivis paru terriblement long.

-Encore deux minute papa, j’ai presque fini…

Il attendis donc un moment interminable avant que le verrou ne se fasse entendre, quand la porte s’ouvrit, sa fille apparut devant lui, les yeux rougis d’avoir pleuré, son journal a la main.
Le regard de Mr Adama s’attarda sur le livre avant de revenir, rempli de tristesse, au visage de Verity.

-Ca ne va pas mieux hein?

La détresse de la jeune fille faisait peine a voir, elle se jeta au cou de son père et fondit de nouveau en larmes.

-Désolé papa… désolé… désolé, désolé…

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Quand elle était petite Verity était une enfant comme les autres en tout point, si ce n’est qu’aux yeux de ses parents elle été la plus parfaite.
Ils avait coulé des jours heureux tous les trois.
Mais c’était avant la maladie de sa mère…

La maladie d’Alzheimer à cet âge c’est rare, mais ça arrive…
Au début personne ne s’était rendu compte de rien, la mère de Verity avait toujours été un peu tête en l’air, ça faisait partie de son charme.
Mais les oublies s’étaient fait plus fréquent, plus important.
Les médecins lui avait d’abord diagnostiqué une tumeur au cerveau avant de se rendre compte de leur erreur.
Petit a petit la mémoire de la femme s’effaçait.
Son père avait été fort, sacrifiant tout a sa femme, lui consacrant la majeur partie de sa vie, lui parlant de leur passé pour stimuler sa mémoire, la chouchoutant au possible, négligeant même leurs fille.
On se rendait bien compte de la dureté des évènements pour cet homme éperdument amoureux de sa femme et qui ne supportait pas de la voir partir ainsi.

Verity elle voyait les choses de ses yeux d’enfant, ne comprenant pas pourquoi sa mère agissait de façon étrange, encore moins pourquoi par moment elle ne la reconnaissait plus, ni elle ni son père…
Ces accès étaient particulièrement douloureux pour les proches, voir sa femme ou sa mère faire une crise de panique et vous demandant qui vous êtes n’est pas des plus stabilisant.
Bientôt leurs maison familiale ressemblât a un musée aux temps qu’ils avaient passé tous trois.
Des post-It fleurissaient dans tous les coins.
Mais ça n’avait duré qu’un temps…

Avait suivi les déficiences physique tel l’incontinence…
La mère de Verity avait été placée en service spécialisé.
Pour y mourir peu de temps après…

Dévasté par la mort de sa femme, Mr Adama avait fait une dépression, laissant sa fille livré a elle-même quelques temps.
Puis il avait repris les rennes de façon admirable et s’était consacré a son éducation, se noyant dans le travail pour lui payer des études.
Il avait mis un moment avant de se rendre compte du comportement de sa fille.

Verity avait été très touché des bouleversement dans sa famille et de la mort de sa mère, mais qui écoute une enfant sage?
Elle était terrorisé à l’idée du moindre oublie, et commença a faire des crises d’angoisse, ayant peur a son tour de perdre la mémoire.
Elle vérifiait toujours les choses plusieurs fois.
Avait-elle bien ses clés?
Avait-elle fermé la porte ou non?
Le gaz était-il bien éteint?
Elle pris l’habitude de tout noté dans un journal, point par point, chaque petits détails insignifiants étaient compilés.
Bientôt une armée de cartons remplis de ces calepins vinrent encombrées la chambre de la jeune fille.
Ses crises s’étaient faites plus présentes avec l’âge.
Verity vivant dans l’angoisse constante, même si elle le cachait, mais quand celle-ci prenait le dessus, une seule chose la calmait.
La jeune fille devait s’isoler et écrire dans son journal comme une possédée, avant de la relire attentivement.

La maladie avait pris une ampleur démesurée, Verity refusait d’inviter qui que ce soit chez elle de peur qu’ils voient ses cartons dans sa chambre, elle avait honte de son comportement.
Il était temps de faire quelques chose.
Monsieur Adama avait entendu parler d’un médecin de San Francisco qui faisait soi disant des miracles avec une nouvelle méthode, les honoraires étaient élevés, mais rien n’était trop cher pour sa fille.



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