Hypnose
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 Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?

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Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? _
MessageSujet: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptyMar 21 Avr - 21:10

Impossible de comprendre ce qui se passait. Quelques secondes auparavant, elle se trouvait pourtant dans le bureau du docteur Parkinson, pas totalement convaincu parce ce que le psychologue lui annonçait en lui affirmant que l’hypnose serait la meilleure des solutions pour son cas. Et puis, il lui semblait bien qu’elle n’avait pas résister longtemps en fixant le pendule qui lui avait pourtant fait décrocher un sourire en coin – Sincèrement ça marchait ce genre de truc ? – et ensuite… Une sensation indescriptible, impossible de dire si elle avait été désagréable ou non, elle n’arrivait tout simplement pas à placer de mots sur ce qu’elle avait ressentis. Mais le véritable problème c’était celui qui se posait maintenant : Ou était elle ? Elle avançait, hagarde, dans une rue assez sombre dont elle n’avait aucun souvenir à vrai dire, mais ces bâtiments sales et peu accueillants… Apparemment elle se trouvait bien a San Francisco dans un quartier peu favorisé, ce qui n’expliquait pas pour autant comment elle avait atterri la ! Resserrant ses bras contre elle, elle continua d’avancer anxieusement en cherchant un quelconque indice, qui ne venait décidément pas…

Bon, mettons les choses au clair. Elle se trouvait chez le barbu, il lui avait sortis son baratin de bon docteur, puis l’hypnose… A priori tout avait commencé là bas, peut être que tout ce qui l’entourait était factice, une sorte de rêve ? Pourtant tout avait l’air étrangement réel, c’était troublant. Et puis il y avait cet endroit, il était très sérieusement effrayant et pour le moins peu convivial, elle se demanda vaguement se qui l’aurait le plus effrayé : Une rue bondé ou cet endroit désert ? Elle tacha de bien vite chasser cette question inappropriée, le tout était maintenant de savoir ou elle était, si c’était pour longtemps, et peut être de sortir ?

Au fur et à mesure qu’elle revenait totalement à la raison, son rythme cardiaque s’accélérait sensiblement tandis qu’elle avançait plus rapidement. Cette situation ne lui plaisait guère, tout était bien trop… Etrange. La demoiselle commença à se parler à elle-même en marmonnant des « par ici » « non, il n’y a rien de ce côté », juste pour combler ce silence pesant.

Et puis, il lui sembla entendre un bruit, se retournant, elle regarda de droite à gauche, mais rien. Elle avait la désagréable et stupide impression d’être l’héroïne nunuche d’un mauvais film d’horreur, reprenant sa route en secouant la tête, c’est à ce moment qu’elle percuta quelque chose, ou plutôt quelqu’un, un corps juste en face d’elle. Automatiquement, elle se mit à crier, par peur mais aussi par dégoût du contact, reculant en manquant de trébucher le souffle bientôt coupé.

Rassuré de ne plus être seule ? A vérifier.


Dernière édition par Lou Livingstone le Ven 18 Sep - 23:44, édité 1 fois
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Jonh Matrevis
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Trouble bipolaire IV: dépression sur fond de tempérament hyperthymique

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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptyMer 22 Avr - 17:12

L'image d'un pendule restait gravé dans son esprit. Il voyait encore l'objet oscillé devant ses yeux et le visage du docteur. Seulement lorsque Jonh ouvrit les yeux, ce n'était plus dans un cabinet qu'il se trouvait. Allongé par terre sur du béton froid, entouré de quatres murs et d'un endroit vide. Le genre de lieu à faire objet de squatte pour des gangs. Mais la question était plutôt : que faisait il ici ? Etait il (enfin) mort et pouvait rejoindre sa bien aimé ? Pourtant Jonh se sentait vivant par la froideur du terrain qu'il sentait sous ses mains. Où avait il donc atterri ? Pour avoir au moins la réponse à cette question il valait mieux sortir d'ici. Le jeune homme se leva et sortit du bâtiment vide. Si ce dernier semblait enclun à l'abandon, la rue, elle, était très sale. L'endroit ressemblait à un bidonville. ne connaissant pas vraiment les quartiers défavorisées difficile de dire si c'était ça ou non. Au moins était il toujours à San Francisco ? Jonh sortit son portable pour appeler mais vit rapidement qu'il n'y avait aucun réseau. Tant pis il devrait sortir d'ici tout seul afin de trouver de l'aide. Le jeune homme soupira et avança dans la rue , croisant des poubelles où des chats les fouillaient. Queques personnes était aussi assises sur le sol ou bien à la fenêtre sans lui prêt aucune intention. Vraiment quel endroit étrange...
Jonh avançait toujours bien qu'il ne sache pas vers où ses pas le menaient, donnant un coup de pied dans une canette sans le faire exprès , on avait entendu que ce bruit là parmi le silence, telle un orage dans le ciel. D'ailleurs il reçut comme un éclair lorsque quelqu'un le percuta. C'était pas vraiment très agréable comme sensation. Il recula sous le choc en même temps qu'un cri se faisait entendre. Un cri féminin. Jonh regarda l'origine du hurlement et vit que c'était une jeune fille. Que faisait elle ici ? Au vue du visage appeuré qu'elle affichait elle ne devait pas être d'ici...Peut être pourrait elle l'aider ?

- Désolé...je vous ai fait mal ?

C'était plutôt lui qui avait eu un choc électrique en la percutant...du moins c'était cette derniére qui lui était rentré dedans...Etrange.

- Vous pouvez me dire où on est ?
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptyVen 24 Avr - 11:53

Il fallu quelques longues secondes à Lou qui dévisageait la silhouette de l’inconnu avec de grand yeux effrayer pour calmer les battements précipité de son cœur. Le contact avait été bref, dieu soit loué, qu’il garde ses distances et c’était très bien comme ça, elle restait pourtant bien secouée… Elle se contenta de remuer négativement la tête, impossible de faire mieux étant dans l’incapacité de sortir maintenant un quelconque son de sa gorge.

- Vous pouvez me dire où on est ?

A cette question, l’adolescente haussa sensiblement un sourcil. Placé dans un autre contexte, un type qui vous pose cette question, ça aurait été louche, mais dans la mesure ou elle-même n’avait aucune idée de l’endroit ou ils se trouvaient…

- A vrai dire moi non plus j’en ai aucune idée, je suis pas sur pour autant que ça doit nous rassurer.

Répondit elle en regardant autour d’eux. En fait, ça devenait encore plus inquiétant non ? Imaginons, tiens un espace de choc spatio temporelle dont personne n’a aucun souvenait et que tout le monde se retrouver la à se demander ou ils étaient ! Cette idée stupide l’aurait bien fait rire si elle avait le cœur à ça, en tout cas ça ne devait pas être aussi compliqué… C’est alors qu’une bourrasque d’eau sale tomba à quelques centimètre de ses pied, l’évitant de justesse, dansant à moitié d’un pied à l’autre pour éviter par la même occasion de percuter une nouvelle fois l’ encore inconnu à ses côté, la jeune fille releva ensuite la tête et découvrit le visage peu aimable d’une ménagère à l’air aigris. De toute évidence, elle avait fait exprès à la vue du regard mauvais qu’elle leur adressait maintenant.

- Charmant accueil en tout cas…

Murmura t’elle avant d’avancer de quelques pas avant de se retourner vers le jeune homme derrière elle.

- Je crois que si on veux des réponses, c’est pas ici qu’on les aura, en plus j'ai pas l'impression qu'on sois vraiment les bienvenue.

Il sembla que ce ne fut qu’à ce moment qu’elle remarqua qu’elle était plutôt bien tombée, enfin, que l’inconnu était plutôt charmant dans son genre. Plus grand qu’elle, et tout à fait mignon, elle n’arrivait cependant pas à lui donner d’âge, mais ce n’était pas vraiment le moment adéquat. Cette situation commençait vraiment à la stresser, elle n’était pas du genre patiente, alors il lui fallait vite des réponses.
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Jonh Matrevis
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptyMer 29 Avr - 19:19

Les deux étrangers étaient bien avancés...A en croire la jeune fille elle ignirait tout autant que lui l'endroit où Jonh se trouvait ou plutôt avait atterrit. Seul le souvenir d'avoir été dans le cabinet du Docteur Parkinson et du pendule passant devant ses yeux lui restaient. Autrement ce qui c'était passé en ces moments et son atterrisage dans le bâtiment vide c'était le trou noir. Etais ce un test pour lui ? Dieu lui avait il envoyé une jeune fille , presque adolescenscente, à ses côtés pour lui refaire découvrir la vie ? A cette pensée Jonh eut un sourire en coin. Sa sitaution était elle si desespéré que ça pour en arriver à là ? Et bien si c'était un test le jeune homme le finirait mais sans la fille. Et comme pour montrer son mécontententement de l'eau tomba au pied de l'étrangère qui évita de justesse de finir mouiller. Jonh leva les yeux pour tomber sur le visage d'une dame en furie. Apparemment soit eux deux faisait trop de bruit soit elle aimait pas qu'on soit devant sa fenêtre.

- Charmant accueil en tout cas…

Le jeune homme opina de la tête et choisit la même stratégie que la jeune fille, c'est à dire s'éloigner de l'endroit de leur "rencontre". Et comme elle venait de le dire c'était pas ici qu'on les aideraient à répondre à leurs questions. Devait ils se séparer ou bien rester ensemble ? Eatant donné qu'ils étaient dans la même galère la première proposition semblait meilleure...

- Il vaut mieux rester ensemble...et sortir d'ici. Peut être qu'à l'extérieur on trouvera des réponses à nos questions...non ?

*Ou peut être pas...je devrai peut être mourir...pour être enfin tranquille...ah monde cruel...*

Soudain un amas de nuages se regroupèrent en même temps que le jeune homme eut des pensées lugubres. Alors que plus loin un ciel dégagé découvrait le ciel. Seul au milieu du quatier où était les deux voyageurs un nuage obscurisait l'endroit.
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Dr. Parkinson
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptyMer 24 Juin - 23:53

Comme si le ciel s'assombrissait pour annoncer l'approche d'un désastre imminent, la lumière du jour déclina surnaturellement pour ne laisser que les deux nouveau voyageurs seuls, au milieu de la fange Elipsienne. Il valait mieux vivre dans les égouts que dans cette banlieue mal famée où les rois de la cour des miracles étaient les coupes gorges et les violeurs des bas fonds. C'est à se demander ce que vous faites là !

Au loin, le bruit d'un moteur ronronne gentiment, non sans avoir pétarader trois ou quatre bons coups.

Le jeune homme au prénom mal écrit, Jonh, attirait la tristesse du ciel à lui. Quelques goutes d'eau ne se mirent à tomber que sur lui. Et le son se rapprochait.

Les passants aux regards malveillants commençaient à se douter... mais de quoi ? Qui d'autre qu'un fichu voyager pouvait attirer l'attention sur lui de la sorte ? L'attention se porta exclusivement aux deux jeunes gens qui, à bien y regarder, ne collaient pas avec le décor : trop jeunes, trop frais, trop souriants et si bien habillés.
Des voyageurs !

Un gros bonhomme, gras à souhait, poilu et tout en sueur tira à nouveau sur la cordelette, qui fit roucouler le moteur d'excitation. Des étincelles surgirent de la chaîne crasseuse tournant à une allure folle ! Il se pencha en avant comme pour s'élancer dans une course. Pourquoi d'ailleurs avait-il un sac en carton percé de deux trous pour les yeux qui lui recouvrait entièrement la tête ?

Réponse : pour ne pas se salir lors de la boucherie à venir.
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptyMer 26 Aoû - 22:45

Rester ensemble ? Plus prudent en effet. Enfin, il y avait bien une sortie à ce dédale de bâtiments insalubre, ce n’était pas comme si ils étaient coincés dans le labyrinthe du Minotaure ! N’est ce pas… ? A vrai dire elle ne savait pas se qui devait l’effrayer le plus : L’instant présent, ou l’absence de justification au fait qu’ils soient ici ? Pas le temps de réfléchir plus longtemps, croisant ses bras contre elle, elle continua son ascension dans la petite ruelle sombre, bien trop sombre… Relevant la tête elle pu constater en effet que quelque chose ne jouait pas en leur faveur : Le temps. Mais… Quelque chose qui lui paru encore plus surprenant, se fut le fait que seul leur périmètre était orageux. Un sourire en coin nerveux se dessina sur ses lèvres, c’était du délire, du grand délire… !

- Calme toi Lou, t’es cool ? Ouai, t’es cool…

Siffla t’elle entre ses dents, le regard encore rivé vers le ciel, avant de se tourner vers le charmant inconnu qui faisait maintenant guise de compagnon d’infortune.

- Ca va ?

Demanda t’elle en fronçant les sourcils, voyant la mine déploré du jeune homme. Mais quelle question stupide, comment est se que ça pouvait allez ? Elle-même l’aurait sûrement envoyé balader si il s’était aventuré à lui poser une question aussi idiote.

Et puis, il y eu un bruit sourd, un bruit qui se rapprocha dangereusement et qui l’a fit détourner le regard pour fixer droit devant elle.

Et c’est la qu’elle le vis : Un espèce de type tout à fait monstrueux, une tronçoneuse à son image dans les mains et qui... Se dirigeait vers eux ? Non... Non... ?

- Cours !!

Hurla t’elle au garçon dont elle se rendit compte qu’elle ne connaissait même pas encore le nom, se frayant un chemin dans les ruelles inconnu, ne vérifiant même pas derrière elle si l’autre avait pris peine de la suivre.

Ah l’égoïste, mais la, elle sauvait sa peau avant les autres, ce cauchemar prendrait bien fin un de ces jours ! Si elle se faisait rattrapé par ce taré, c’était certains, mais ça ne serait pas le cauchemar qui prendrait fin, ça serait ses jours tout court ! Et puis pourquoi personne n’avait réagit ?! Même pas un de ses visages au fenêtre ne leur avait hurlé de faire attention, dans quel coin paumé habité de fou furieux c’était elle retrouvé ?! Elle n'était même pas sur qu'il était la pour eux ce gars, il faisait peut être son boulot, il allait couper un arbre ? Ah ah la bonne blague ! Non, elle en était certaine, il se dirigeait vers eux ! Et puis peu importe, une bonne petite course dans ce bordel-de-coin-pomé-a-la... Histoire d'aller loin, très loin !


Dernière édition par Lou Livingstone le Sam 19 Sep - 12:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptyMer 26 Aoû - 23:20

Toujours dans ses sombres pensées, Jonh suivait la jeune fille et le petit nuage gris au dessus de leur tête faisait officie de compagnie, un peu bizarre et surtout suspect. Néanmoins aucun des deux voyageurs n'avait trouvé ca louche qu'il n'y ai que des nuages au dessus de leur personne.
Le jeune homme opina distraitement de la tête lorsque elle lui demanda si ca allait. Comment est ce qure ca pourrait aller bien ? Arriver dans un endroit inconnu, sans aucun souvenir du comment et du poursuoi, la dernière chose étant d'avoir fixé un pendule chez un psy. C'était vraiment étrange. Comme le bruit violent qui démarra soudain , tirant Jonh de ses songes pas très joyeux et faisant disparaitre le petit nuage. Une bruit péteraudant se dirigeait vers eux , enfin , foncait droit sur eux avec un type bizarre qui tenait une tronconneuse, sac sur la tête.

- Qu'est ce que c'est que ce truc....?

C'était plus le mec qui dérangeait plutôt que l'arme menacante. Vraiment étrange...non suspect...ne voulait il pas tacher son visage du sang giclant de leurs corps tronconnés ? Jonh ne bougeait pas d'un pouce , il entendit le mot " cours" , à moins que ce ne soit plutôt un ordre ? La fille voulait qu'il court , échappe à la mort , au fond c'était simple si elle pouvait le faire.
Jonh recula d'un pas et pivota sur ses talons , courant à la poursuite de sa nouvelle connaissance. Il la suivait,même si il pensait bien que la jeune fille ignorait où elle allait. Etait ce son instinct ou la peur qui guidait ses pas ? Comme elle , il pensait que c'était vraiment étrange que personne ne les ai prévenus ou soit venu les aider.
Jonh s'arrêta pour reprendre son souffle et héla la jeune fille pour qu'elle s'arrête :

- Hé stop !


Dernière édition par Jonh Matrevis le Sam 29 Aoû - 15:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptySam 29 Aoû - 12:31

La tronçonneuse rugissait, la chaine rouillée crissant, assoiffée de sang, tel un vieux lion qui rugissait et qui crevait la dalle. Le gros homme gras et velu suait déjà alors qu'il s'élançait à peine dans une course effrénée. Les jeunes gens étaient vigoureux, et ils étaient bien ce qu'il soupçonnait... ce nuage noir pleurant sur eux les suivait. Enfin, il y en avait au moins un des deux qui était un voyageur, l'homme, qui ne tenait plus la cadence de la course. Le gros homme parvint à le rattraper...

Entrainé par son poids il eu du mal à freiner sa course, et percuta de plein fouet John qui valdingua trois mètres plus loin. Il soufflait comme un buffle dans son sac percé, transpirant par tout les pores de sa peau kératinisée à l'excès. Il fit quelques enjambées pour lever sa tronçonneuse au dessus du voyageur... "Il fallait courir plus vite..." Lâcha-t-il d'une voix grasse et monocorde avant d'abattre son arme maudite.

Dans des projections sang, la pauvre victime dont la chair se faisait déchiqueter hurlait à la mort à gorge déployée. Il avait bien fait de mettre un sac en papier sur sa tête, c'était une vraie pluie d'hémoglobine.

Declan (le gros bonhomme à la tronçonneuse) stoppa son instrument de malheur et tendit sa main sale vers John pour l'aider à se relever. Il n'avait pas eu la chance d'avoir un sac en papier pour le protéger de l'averse d'hémoglobine qui s'était abattu, mais au moins, ce n'était pas lui qui avait été découpé... (avoue que tu as eu peur !) C'était un animal à la peau écailleuse qui n'était pas là avant... ou du moins que les yeux non avertis ne pouvaient pas déceler. Il avait la taille et la forme d'un gros chat, avec la peau d'un caméléon. Le plus célèbre des parasites des bas fonds, pire que les rats et vecteurs de maladie, a failli vous avoir. Encore heureux que ce bon Declan passait par là.

Mais ne vous méprenez pas, les gens d'ici n'aiment pas les voyageurs.

"Salut les enfants, je suis Declan. Alors, comme ça on a pas vu le chaméléon ? Z'avez eu du pot, ces saletés là, ça vous refile la fièvre noire, que les gens d'la haute appellent la peste du bas fond. Il y en a peu qui osent s'aventurer ici, mais le peu qui vient, c'est Declan qui les met en charpilles mouahaha ! En fait c'est peut-être vous qui les avez attirés... suivez moi, il ne fait pas bon pour vous de rester ici..."


Il ota son sac en papier, dévoilant un visage ridé par les rires et les larmes, rougeot et dévoré par une quelconque maladie de la peau. Il était moche, la maladie y étant pour peu. Il ouvrit la marche, lanceant des regards noir pour dissuader la foule qui aurait soudain eu l'idée de dénoncer les voyageurs à la police contre un petit avantage ponctuel. Il alla jusqu'à un taudis, libre à vous de le suivre...
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptyVen 4 Sep - 20:29

Alors que Jonh s'était arrêté , le bonhomme avec sa tronçonneuse arriva à son tour et , sans doute parce qu'il n'avait pas de frein à ses chaussures, percuta le jeune homme de plein fouet. Ce dernier tomba les fesses sur le sol quelques mètres plus loin. Entre son corps de crevettes et celui du tronconneur il n'y avait pas photo.
Il regarda l'homme levé sa tronçonneuse au dessus de lui , sentant sa fin être proche? C'était pas vraiment comme ça qu'il espérait sa mort mais bon...Jonh ferma les yeux attendant la jolie petite lumière lui dire de venir lorsque l'arme arrêta de faire son bruit infernal. Ouvrant un œil pour voir ce qui se passait , Jonh fut surprit de voir que l'homme lui tendait sa main pour l'aider. Vraiment étrange...Et c'est là qu'il vit le monstre par terre , découpé. Comment était il apparu ? Mystère...Mais l'explication était là...Le monsieur en voulait après la bête et non contre lui et la jeune fille.

Son hypothèse se confirma lorsque le dénommé Declan se présenta et parla de la bête comme pouvant refiler une maladie. Moins glorieux comme mort...

- Merci...

Lorsque son sauveur retira son sac en papier, Jonh réprima une grimace tellement c'était pas beau à voir comme visage...Mais bon tout le monde a ses défauts. Jonh se tourna vers Lou , l'interrogeant du regard si ils fallait le suivre ou pas ? C'était plutôt qu'il voulait pas laisser la jeune fille toute seule , sachant très bien prendre ses décisions lui-même.
Et puis ce Declan tenait apparemment les habitants de ce quartier au respect alors tant qu'à faire...
Jonh demanda alors à Lou :

- Tu viens ?

Puis il suivit l'homme , pensant que de toute façon il n'avait rien à perdre si c'était une très mauvaise idée.
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptySam 5 Sep - 2:39

Quand elle avait entendu la voix de son compagnon improvisé de voyage qui tournait au cauchemar, elle s’était retournée, plus personne ne semblait les suivre, si bien qu’elle ralentit quelque peu, en prenant garde tout de même. Erreur. Le bruits vombrissant de la tronçonneuse se fit entendre plus distinct que jamais et elle se maudit d’avoir tourné la tête, de ne pas avoir continué de courir, se qui lui aurait évité de ne pas voir cette scène qui lui arracha bientôt un cri. Tandis qu’elle plaquait une main sur sa bouche et que le peu de couleur qu’elle avait ne disparaisse de ses joues, elle resta figé devant le spectacle terrifiant qui se dressait devant elle.

Quand elle vit le sang éclabousser le sac du jeune homme, c’était simple, elle fut à deux doigts d’avoir une syncope et s’agrippa au mur pour ne pas chavirer. Ses jambes flageolantes ne la portaient presque plus mais elle se redressa avec la seule pensées de se sortir de la, l’instinct de survie on appelle ça ? Mais entre sa vision broyée, tandis qu’elle reculait prête à reprendre sa route, le souffle haletant et une envie de vomir certaine, elle aperçu la silhouette du monstre se redresser et… Tendre sa main à Jonh ? L'adolescente en resta coite, la main toujours plaqué contre sa bouche, elle n’allait pas tenir longtemps, d’ailleurs quand l’homme se redressa, couvert de sang, elle pu pas se retenir pas longtemps et écarta sa main promptement en tenant le mur de ses deux mains pour ne pas offrir son spectacle le plus glorifiant. De toute manière, les deux hommes semblait être en train de converser, et elle n’avait personnellement pas la tête à entendre quoi que se soit.

Elle ne retint que des brides, il s’appelait « Declan » parlait d’un Caméléon et d’une maladie, un charabia incompréhensible qui lui donnais le tournis. Quand elle se redressa, pâle, elle entendit l’homme prétendre que ce caméléon était la à cause d’eux. Ce ne fut d’ailleurs qu’à ce moment qu’elle découvrit la corps en charpie du pauvre animale et elle détourna rapidement le visage. Et puis, celui qui était finalement leur sauveur retira son masque de papier, et pour le cou, elle aurait grandement préféré qu’il ne l’ôte pas. C’était simple, elle ne savait plus ou regarder.

Il semblait les inviter à le suivre, elle ne bougea pas. Suivre ce psychopathe ? Ce type qui lui avait fait passé pour sure le pire moment de sa vie ? Non merci. Resserrant ses bras contre elle, tremblante, ses jambes refusait de suivre la cadence lourde de l’homme. Mais Jonh intervint, lui proposant de le suivre.

Quoi ? Il était suicidaire ou quoi ? Suivre… Ce type ?

Mais elle ne pouvait décidément pas rester seul, dans cet endroit qu’elle ne connaissait pas.

Dilemme.

- Tu veux suivre ce type… ?

Interrogea t’elle d’une petite voix blanche.

- Tu plaisantes ? Tu as vu se qu’il a fait ? Tu as vu sa tête !

Commença t’elle en s’emportant, essuyant les perles de sueurs sur son front.

- Vous êtes tous tarés, ou c’est moi qui deviens complètement dingue... Tu agis comme si il s’était rien passé mais… Mais regardes toi ! T’es couvert de sang ! Merde un type viens de nous courir après avec une tronçonneuse, et agis comme si de rien n'était mais tu trouves ça normal toi ?! Tu veux carrément le suivre ?!

Le ton montait et elle s’attirait quelques regards mauvais pour ne pas changer, du moins, à moins qu’elle ne devienne complètement paranoïaque et ça ne l’aurait pas étonné, commençant à croire qu’elle perdait complètement les pédales, elle avait l’impression d’être observé.

Pourtant, pour rien au monde elle n'aurait voulu rester seule dans cet endroit, sauf que le choix qui se présentait à elle la ramenait au proverbe "mieux vaux être seule que mal accompagné" bien qu'elle ne sache rien ce, peut être brave, homme qui les avais tantôt poursuivit, elle ne pouvait se résigner à le suivre à moins qu'on n'avance des arguments de poids. Mais... A y voir les autres semblait presque craindre ce Declan, il s'écartait et à bien y voir, il avait finalement été le seul à leur adresser la parole, à ne pas leur jeter ces regards pleins de dégouts.

Elle n'allait pas rester planter la réfléchir sur quelques choses qui décidément la surpassait !

Alors sans un mot de plus et à la démarche franchement peu assuré, elle emboita le pas du dénommé Declan qui était déjà au bout de la rue. Elle préférait prendre ses distances. Mince et puis tout ça était peut être une mise en scène stupide ? C'est ça, vidéo caché, et puis quoi encore. Tout lui échappait, ça avait le don de la mettre sur les nerfs. Et si ce Declan avait des réponses, et bien qu'il les donnes maintenant !

- Hey vous !

S'écria t'elle en interpelant le gros Declan, plus agressive que voulu.

*Soyons taré jusqu'au bout et assumons.*

- Ou est se qu'on est au juste la ? Dans quel coin de San Francisco? On est à San Fransisco au moins?
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Dr. Parkinson
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptyMer 16 Sep - 15:54

Petite jeunesse, cousue d'or et de confort. Cet autre monde devait vraiment être fabuleux, pensa le gros homme. Il ne devait pas y avoir de bêtes en tout genre, et de taudis pareils à leurs demeures. Leur vie devaient-être simple et agréables... Le pauvre ignorant ne savait pas à quel point il se trompait, mais il était au moins sûr d'une chose :

"Ma petite dame, Je sais pas c'est quoi San Francisco, mais je peux vous dire que c'est nulle part sur cette terre. Ici, vous êtes à Ellipse, une des villes qui possède la meilleur brigade anti-voyageur du monde, et vous, vous êtes des voyageurs. Vous venez de m'dire que vous n'étiez pas d'ici, et avec autant d'imprudence, vous ne passerez pas un quart d'heure dehors toute seule. Mais c'est vous qui voyez..."

En finissant ces mots il regarda autour de lui. Il y avait de moins en moins de témoins, mais il en subsistait encore qui observaient la scène. Un de ses regards noirs suffirent à en éloigner encore quelques uns. Ils craignaient son courroux, ou du moins son absence, car il était un des rares de la fange ellipsienne à chasser les vermines qui rendaient leur existence encore plus pénible. Se le mettre à dos signifiait le voir partir, et la mortalité pour le coup augmenter.

Declan n'attendit pas sa réaction, il rebalança sa tronçonneuse sur son épaule et repartit d'un pas lourd. Il traversa sans prêter gare une énorme flaque de boue verdâtre et malodorante qu'un tuyau provenant des égouts abandonnés vomissait de temps en temps. Ce n'était pas totalement Ellipse, ni vraiment sa banlieue. C'était le petit mouton noir de la société, le secret infâme qu'on met de côté dans l'espoir de l'oublier et de la cacher à la vue des autres, mais qu'on ne peut pas abandonner... Pas de murs pour la garder, pas de garde non plus, sauf quand ils venaient faire un raid. C'était la tâche de boue sur une robe blanche, l'extérieur d'Ellipse, qu'on appelait la Fange.

Il continua jusqu'à la dernière ruine habitable de la rue, la sienne. Il posa sa main sur la poignée qui tomba, laissant la porte en bois rongée par les champignons se balancer en grinçant. Il remit patiemment l'objet fugueur.
L'intérieur n'était vraiment pas très grand. Deux pièces tout au plus, caressées par les multiples courants d'air froids, permettaient à Declan et à sa femme de manger et dormir, et comble du grand luxe, se servir d'une bassine pour se laver et du trou dans le banc pour faire ses commissions. La deuxième pièce était allouée à une jeune demoiselle, la quinzaine tout au plus, clouée au lit, le front suant et le corps parsemé d'abcès noirâtres...
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Jonh Matrevis
Jonh Matrevis

Trouble bipolaire IV: dépression sur fond de tempérament hyperthymique

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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptyVen 18 Sep - 21:46

Pourquoi lui criait elle dessus comme ça ? Personne n'était mort , à part la bestiole bien sur. Jonh passa sa main sur son visage et constata en effet qu'il avait un peu de sang sur lui mais bon...ça se lave et ça s'essuie. Le jeune homme haussa les épaules et continua de suivre Declan. Malgré sa réticence Lou les suivit aussi. Après tout il valait mieux être avec cet homme qui faisait fuir les habitants que de se faire attaquer par ces derniers.
La petite blonde après un silence c'était mit à agresser leur guide, sans faire exprès peut être ? Ou était elle juste énervé ? En tout cas elle posa des questions intéressantes. Etait ils encore à San Francisco ou bien Jonh avait il enfin eu le droit d'aller au paradis ?
La réponse ne se fait pas attendre pour les deux voyageurs, statut qui apparemment était dangereux dans ce monde , enfin dans cette ville appelé Elipse. Jonh n'avait pas lu que le paradis était composé de villes...peut être dormait il ? Non, cela semblait trop réel pour être un rêve...et l'électrochoc que le jeune homme avait recu de Lou l'était tout aussi bien.

- Alors faut se faire discret...bon c'est mal partit là c'est vrai...

Et il n'avait pas vu le nuage qui se formait de temps a autre au dessus de lui , le suivant comme un petit chien tel ses humeurs morfonde. Enfin , le petit groupe arriva devant une ruine , qui devait être la maison de Declan sans doute. Au moins il avait un toit non ?
L'intérieur n'était pas mieux et suivait bien l'état de la maison. Hé , pourquoi ne se faisait il pas engager pour tuer des lézards ? Au moins il pourrai habiter dans un endroit mieux...Jonh garda cette réflexion pour lui, c'était pas ses affaires. Dans une autre pièce , le jeune homme distinguait une jeune fille allongé dans un lit et qui semblait aller mal. En tout cas ce qu'elle avait sur la peau ne présageait pas qu'elle était en pleine forme. Etait ce a cause de la bestiole ?

- Qu'est ce qui lui est arrivé ? On peut l'aider ?

Declan les avait bien aidé alors pourquoi ne pas en faire autant ? Si la jeune file était ici c'était quel avait un lien avec leur sauveur. Bien sur , il était fort possible que Lou refuse de l'aider à sauver quelqu'un...
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptyVen 18 Sep - 23:32

Lou s’accordait à croire que son interlocuteur n’était peut être pas bien cultivé, mais de la à ne pas connaître San Francisco, il y avait un problème, un très gros problème ! Voilà qu’il venait maintenant à lui parler d’une autre terre, des voyageurs qu’ils seraient et de leur durée de vie limitée dans ses lieux. La panique. Ou ce type était complètement fou, et a vrai dire elle aurait préféré croire ça, ou, sans pouvoir explique le pourquoi du comment, elle serait vraiment tomber dans ‘une autre dimension’ la ou elle n’était définitivement pas la bienvenue, et donc, Jonh serait dans le même cas. Au moins elle ne ferait pas la route seule. Non mais attendez… Impossible, ça n’avait pas de sens ! Un autre monde et puis quoi encore ! Pourtant il fallait se mettre à l’évidence, tout donnait raison à Declan, tout ces siphonnés qui les regardaient de travers et cet endroit qui lui était méconnu et dont elle doutait même que les quartiers les plus sales de San Francisco puisse rivalisé avec.

Soit, ils n’étaient plus chez eux il fallait se mettre à l’évidence. Evidence pourtant difficile à concevoir. Une sortes de… Rêve éveillé ? Cauchemar plutôt oui…

Emboîtant le pas des deux hommes, elle grimaça légèrement en entendant les mots de Jonh, c’est vrai, ils n’avaient pas été discrets, mais à qui la faute sinon au gros Declan qui lui avait flanqué une frousse pas possible ? Il fallait peut être qu’elle arrête aussi d’accuser l’habitant de ce taudis, après tout il ne semblait pas de si mauvaise fois.

Ils arrivèrent bientôt devant une maison, disons plus une habitation en ruine pour être exact, et Lou ne su se qu'elle était le sentiment qui la dominait le plus, la peur ou la pitié ? Toujours est il que l’extérieur était aussi lugubre que l’intérieur.

- Yerk…

En posant malencontreusement sa main sur une table en bois, le contact avec une espèce de glue étrange et malodorante la dégoûta quelque peu. Si ces lieux pouvaient ne pas l’écœurer en plus du contact physique du contact d’un quelconque autre objet… Oh et puis elle n’allait pas faire sa mijaurée, un peu de nerfs que diable ! Sauf que pour se qui était des nerfs, ils avaient plutôt tendance à être tendu et à bout plutôt qu’autre chose. Son regard se promena un peu partout dans la maison, par ci et par la des objets mystérieux dont elle se demandait bien l’utilité, mais le mobilier restais tout de même bien pauvre.

Quand Jonh pris la parole, elle ne comprit pas tout de suite, puis son regard se posta vers la seconde et unique pièce ouverte à son champ de vision. La, allongé dans un lit, une jeune fille était allongé. Malade, c’était certain, et cette vision la mis tellement mal à l’aise qu’elle préféra détourné les yeux. La première question qu’elle se posa était si cette jeune fille faisait partis des « voyageur » puis, si elle avait été attaquée par ce caméléon dont Declan les avait plus tôt débarrassé. Où un membre de la famille peut être, tout simplement ? En tout cas Declan n’était pas un mauvais bougre, elle finissait par s’en persuader petit à petit… Même si elle n’arrivait pas à se rassurer pour autant.

- Ecoutez, Declan, c’est ça… ? Est se que vous sauriez comment on est arrivé ici ? Mieux comment rentrer, par tout hasard ?

Et puis, elle repensa à la question de Jonh, à cette pauvre fille fiévreuse qu’elle désigna d’un signe de tête.

- Est se qu’elle est comme nous ? On va finir comme elle ?

Demanda t’elle avec une point d’inquiète, s’en voulant tout de même un peu de faire passer sa personne avant celle de la pauvre infirme.

- Si on peut faire quelque chose, évidemment…

Continua t’elle, pour faire comprendre qu’elle n’était pas non plus insensible, bien qu'elle ne sache pas vraiment se qu'ils pourraient faire et qu'à y penser elle ne serait peut être, égoïstement oui, pas prête à tout. Elle détourna alors le regard avec toujours ce malaise à se retrouver ici, avec ces personnes qu'elle ne connaissait finalement ni d'Eve ni d'Adam, jusqu'à se que ses yeux rencontre un vieux torchons suspendus au mur, enfin, on aurait pu le prendre comme t'elle, il sembla qui était vaguement dessiné une carte usé. Plissant légèrement les yeux, elle s'en approcha alors et distingua vaguement le mot "Elipse".

Bien, c'était officiel, ils étaient dans l'enfer Elipse, ils étaient des voyageurs, ils étaient traqué, sous le toit d'une malade, et ils n'avaient aucune idée de la manière de se sortir de la... Alors elle lâcha, lentement, les yeux toujours rivé sur ce semblant de carte.

- Si c'était une mauvaise blague, vous l'auriez arrêté plus tôt, n'est ce pas... ?


Déglutissant péniblement, elle finit en murmurant.

- Jonh, on est dans une belle galère...
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Dr. Parkinson
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptyLun 21 Sep - 17:55

Le gros Declan regardait la jeunesse avec un brin de nostalgie, lui que la vieillesse et son embonpoint avaient ruiné ses articulations. La vie elle même ne l'avait pas gâtée, elle l'avait fait naître dans un tas de boue, entourée d'une vieille sorcière qui se prétendait "sage" femme, et qui finalement avait eu raison de sa malheureuse mère. Son père l'avait donc élevé seul, avec pour seul héritage lors de sa mort prématurée la vieille carte périmée d'Elipse et des environs. Le seul avantage, c'est qu'avec elle, on pouvait suivre le réseau abandonné des égouts, et rentrer facilement dans la ville, pour peu qu'on ne rencontre pas de rats monstrueux et autres horreurs piégés dans cet affreux labyrinthe.

Les deux voyageurs étaient bien bavards. Tandis qu'il s'asseyait lourdement sur le seau de peinture rouillé, retourné en guise de chaise, l'hôte chercha quoi dire à la demoiselle inquiète :

"Comment vous êtes arrivés ici ? Z'êtes un mystère pour la science, on ne sait rien des gens comme vous. Alors comment rentrer... je l'sais encore moins."

La déception se lut sur son visage. Alors qu'ils s'approchaient de la fille, le regard du gros homme se durcit :

"Voici ma fille, qui est loin d'être comme vous. C'est une gentille p'tite fille qui n'a pas eu la chance que je sois arrivé au bon moment. Le chaméléon a eu le temps de lui dévorer un morceau de mollet, et je ne vous parle pas de l'infection..."

Une larme déborda de son oeil rouge et roula le long de sa joue chaotique.

"Et ma foi, vous ne pourrez rien faire pour elle, à moins que vous ne soyez soudainement riche, et que vous trouviez un médecin qui veuille bien s'aventurer ici. Ou que vous m'accompagniez sagement au palais de justice, vous livrant de ma part... et peut-être la récompense suffirait-elle..."

Un lourd silence plana un petit moment, laissant le spectre de la trahison s'insinuer dans la tête des voyageurs. Et si sa protection en effet n'était qu'un moyen sûr de s'assurer qu'ils étaient bien à lui lorsque la "justice" débarquerait.

"Non, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas mon genre... J'ai l'impression qu'elle est condamnée, à moins qu'un miracle se produise. Une dose d'antidote ne serait pas suffisante, et rien qu'une dose coûte les yeux d'la tête, à moins de braquer une pharmacie... La réalité est dure a accepter."

Conclut-il de concert avec la remarque de Lou. On est bien dans la merde.
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptySam 7 Nov - 19:33

Bon, quitte à entendre des mauvaises nouvelles, il était préférable de tout encaissé d’un cou pour être tranquille après ? Pas sur pour autant, elle avait du mal à avaler toutes ces nouvelles, parce que de passer à une vie passablement banale et plutôt vide à «mystère de science » qui débarque dans un monde parallèle complètement dingue, il y avait de la marge. En prendre, justement, de la marge, du recul, c’était le mieux à faire, peut être que tout n’était pas si compliqué, et plutôt que de faire une crise de panique, garder la tête froide et agir comme si tout cela était… Normal. L’heure des bonnes résolutions avaient sonné, combien de temps elle allait tenir par contre ça, elle qui n’arrivait jamais a respecté celles du nouvelles ans qu’on annonce avant de boire son verre cul sec, et bien ça risquait d’être difficile.

Declan s’approcha de sa démarche lourde vers Lou en plantant son regard dans le siens qui devint assez septique, voir apeuré, et elle ne pu s’empêcher de faire un pas en arrière, se cognant ainsi à une petite table bancale et crasseuse qu’elle s’attarda un instant à vouloir remettre en place avant d’abandonner dés qu’elle effleura la chose rongé par l’humidité, le temps et les bestioles qui devaient avoir trouvé refuges dans les tiroirs du petit meuble.

Le teint de Lou devait être maintenant fantomatique, parce que d’imaginer la bête croisée plus tôt réduit maintenant en charpies, dévorer le mollet de cette pauvre fille, ce n’était pas un spectacle des plus doux et agréable à imaginer, et s’imaginer à sa place… Declan était décidément un vrai sauveur et elle lui en était sincèrement reconnaissante. Evidemment elle aurait bien voulu faire quelque chose pour ce gros bonhomme dont les yeux larmoyant la touchait, mais quoi ? Elle n’était pas une super héroïne, elle n’avait ni le courage, ni la carrure, ni le mentale à faire une quelconque action héroïque.

Sauf que voilà, il était peut être temps de faire quelque chose, de se bouger, seulement le danger l’effrayait. Braquer une pharmacie… Peut être pas le mieux à faire, mais que faire alors ?

- Est se que vous savez combien de temps… Enfin je veux dire…


Oui comment dire une chose aussi épineuse, elle ne voulait pas être maladroite, le mieux était d’y allez franco.

- Combien de temps il reste à votre fille ? Voir combien nous en disposons, on peux peut être trouver de argents d’ici la, je ne sais pas de quel manière, enfin si vous dites que c’est si cher…


Lou soupira, se creusant les méninges à la recherche d’une solution mais là ça ne venait pas. Après tout il n’y avait peut être pas de solution, la pauvre fille allait mourir et voilà, c’était d’un égoïsme incomparable mais que pouvait elle y faire ? Non, ça la dégoûtait de penser à un truc pareil, elle devait agir. Consultant désespérément Jonh du regard, elle espérait que quelques choses tombes du ciel comme ça, mais ça ne pouvait pas être aussi simple. Prendre une décision. L'idée du médecin lui revint.

- On va trouver un médecin, indiquez nous une adresse, plusieurs si vous dites qu'il est difficile d'en faire descendre dans ce coin, on y arrivera nous, d'une manière ou d'une autre.

C'est beau l'espoir...
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MessageSujet: Re: Eh bien, eh bien, ou sommes nous ?   Eh bien, eh bien, ou sommes nous ? EmptySam 7 Nov - 22:46

Declan posait des questions qui n'avait malheureusement aucune réponse. Comme pour lui, leur arrivé ici était un mystère. Il avait l('air aussi déçue qu'eux de ne pas savoir, déception vite remplacé lorsque l'homme s'approcha de la fille malade. Sa fille à vrai dire...après parce qu'il entendait par la suite, allez savoir si c'était un compliment ou pas enfin bref, si Declan avait découpé la Chaméléon lorsqu'il allait attaquer Jonh , ce dernier se serait retrouver comme la pauvre fille. Le jeune homme avait de la peine pour ce pauvre père qui voyait l'état de sa fille s'aggraver sans qu'il puisse faire quoique se soit, et sa se comprenait.
Ce sentiment d'impuissance, il l'avait très bien connue lors de la mort de sa bien aimée et tout ce qui allait avec, ceci dit c'était toujours pas partie. Et ni la richesse, ni un médecin, ni quoique se soit d'autre aurait pu arranger ca. Oui, on pouvait dire en quelque sort que Jonh comprenait le pauvre Declan.

Jonh réfléchissait à ce qu'ils pourraient bien faire pour la pauvre fille. Bien sur c'était hors de question d'aller se rendre au palais de justice. Alors il ne restait plus que l'argent et de trouver un médecin qui accepterait de venir jusqu'ici...Le plus rapide étant de persuader le médecin, si le prix d'un médicament étant trop chère...Maintenant comme venait de demander Lou, il fallait savoir de combien de temps les deux voyageurs disposaient...

- Dites moi...est ce que la plupart des gens ont peur des voyageurs ?

Ca pouvait toujours servir pour obliger le médecin à venir dans cet endroit. Car il n'y avait pas marquer voyageur sur leur front ( juste sur le nuage ) donc ils pouvaient toujours arriver discrètement pour lui parler seul et le convaincre.
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