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| Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] | |
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Aldaée Devard
Acrophobe
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| Sujet: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Mer 4 Mar - 0:04 | |
| Condamnés à perpétuité, blablabla...Aldaée n'avait pas écouté. Elle avait juste compris qu'elle passerait le reste de sa vie ici. Oh joie ! Enervée, non pas d'être condamnée, mais simplement que cette situation d'enfermement dure encore, ce qui avait désormais le don de l'ennuyer, elle en avait assez, et avait l'impression de tourner en rond. "Casper", puisque tel était son nouveau surnom, restait donc presque silencieuse. Presque, oui, car Aldaée semblait avoir atteint un point de folie impressionnant : elle marmonnait, dents serrées, lèvres plissées, en regardant le sol. Lorsqu'on lui mit ce bracelet, elle ne réagit même pas. Simplement, ses yeux grands ouverts croisèrent le regard de l'homme qui le lui mettait, et celui-ci frissonna. Elle ignora ce tremblement, et se contenta de rebaisser ses yeux sur ses chaussures. Elle n'en revenait toujours pas d'avoir chanté. Chanté en public. Chanté à son procès. Chanté sans aucune raison de le faire. Elle savait, au fond, que Katharina n'y était pour rien dans cette histoire. Mais ce qui l'avait vraiment faite grincer des dents, c'était la naïveté de Yoru. Il avait vraiment cru que son petit discours affecterait le juge...Elle avait secoué la tête à son "merde", et n'avait rien ajouté. Le problème avec ce garçon, c'était qu'il était trop confiant. Il avait cru Maxim lorsque celui-ci avait prétendu que le pouvoir d'Aldaée était une maladie. Bref. Aldaée boudait tranquillement dans son coin. On les avait poussés dans un nouveau fourgon. Ils avaient enfin les mains libres. Aldaée s'était installée sur la couchette juste en dessous de l'enfant "endormi". Le regard de la jeune fille ne quittait pas ce corps étendu. Et les murmures sortant de sa bouche ne cessaient d'être soufflés. Même elle ne pouvait les entendre suffisamment pour pouvoir en retranscrire ce qui en sortait. Elle parlait bas, comme à elle-même, et ses yeux fixes restaient sur la couchette de l'enfant étendu. Elle pencha tristement la tête sur le côté. Qu'avait donc fait ce jeune garçon pour se retrouver ici ? Etait-il l'un des "leurs" ? Assise en tailleur, elle réfléchissait. Soudainement, ses yeux s'agrandirent un peu plus, les larmes commencèrent à couler, comme si elle ne se rendait compte qu'après-coup de tout ce qu'il lui était arrivé. Sa voix s'éleva à peine, toutefois suffisamment fort pour que le garçon au dessus, s'il n'avait pas été endormi, voire mort, puisse en entendre des bribes.
...j'ai...pas...ma faute...ma faute...folle...
Ses yeux ne clignaient presque pas. Elle avait réellement l'air folle. Ses yeux semblaient devenir aussi vides que ceux du garçon inconscient, comme si elle avait voulu l'imiter. Ses mains amenèrent ses genoux à son visage, et elle l'y cacha. Ses bras entourèrent sa tête. Chaque secousse du camion la faisait tressauter, mais elle semblait ne pas le remarquer.
...désolée...procès...pas...voulu...
Les pensées de la française étaient bien sombres. Elle ne voyait plus à présent que sa mort prochaine dans ce camp. Déjà...un camp de travail...Elle trembla. Et si les garçons et les filles étaient séparés ? Katharina et Aldaée seraient-elle séparées de Yoru ? Cela dit, cela ne devrait pas vraiment le déranger, après les bêtises qu'avaient fait les deux demoiselles au procès. Aldaée se leva. Elle commença à marcher vers la porte. Puis elle s'assit. En tailleur. Juste en face de l'ouverture des portes. Toujours avec ce regard perdu, vide de toute raison et de toute émotion autre que ces larmes qui coulaient. Ces larmes, d'ailleurs, auraient très bien pu être là simplement par faiblesse occulaire, à force de ne pas cligner des paupières. Un soupir lui échappa.
Je suis désolée. Je suis la pire des gaffeuses. Je te l'avais dit, je te l'avais dit...Mais on veut jamais me croire...jamais...croire...jamais...
Sa voix retomba dans un ton trop bas pour que ses deux amis puissent en entendre de nouvelles bribes. "Je te l'avais dit". Quoi ? A qui ? Allez savoir...Aldaée soupira de nouveau. Ses mains étaient sagement posées sur ses genoux, elle regardait la porte de fourgon. Comme si, à travers la porte, elle pouvait y voir les paysages qu'ils traversaient. Comme si elle regardait leur chemin. Rêveuse demoiselle, perdue. La demoiselle posa une main sur ses propres yeux, se cachant ainsi la porte de fourgon. Son autre main frôla le sol, puis forma un poing. Elle ne frappa pas le sol, mais en fit le geste. Et si elle ne l'avait pas frappé, il y avait une bonne raison : elle flottait de nouveau à une bonne trentaine de centimètres du sol. Un sourire naquit sur son visage vide de toute émotion ou réaction. Et ses murmures cessèrent enfin. Le silence règna enfin dans la pièce lugubre. Dans la pièce, et dans l'esprit d'Aldaée. Elle faisait le vide. Généralement, on fait le vide pour léviter. Mais chez elle, c'était le contraire : léviter lui avait permis d'oublier. D'oublier ce qu'elle était, où elle était. Ses yeux, jusque là ouverts comme deux soucoupes se fermèrent. Et elle resta ainsi, yeux fermés, sourire indéchiffrable sur son visage triste, face à la porte, à trente centimètres du sol. |
| | | Yoru Nakatomi
Hypocondrie
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Mer 4 Mar - 2:16 | |
| La sentence était pire que la mort. Plutôt que d'être bouffé en un court instant, le juge avait jugé préférable de laisser languir les accusés (parce qu'ils l'étaient maintenant -_-) dans un camps de travail forcé jusqu'à ce qu'ils crèvent de fatigue. Un sentence qui se jouait sur la durée et où il fallait être fort mentalement pour survivre. Parce qu'on pouvait devenir fou à rester cloitré dans un même endroit à faire toujours à la même chose, en étant privé de liberté. Le pire pour Yoru se sera surement de ne pas pouvoir récupérer ses affaires personnelles. Cela faisait déjà une nuit blanche qu'il venait de passer sans aucun de ses ustensiles si importants à ses yeux. Il avait besoin de prendre une douche, même trois, il avait besoin de manger sainement, de dormir sereinement dans un endroit qui lui inspirerait confiance, il avait besoin de changer de fringues, de prendre l'air, de s'isoler seul... Oui c'est ça! Il voulait rester seul un moment mais depuis l'arrestation, il n'avait été qu'avec d'autres personnes. Cette situation commençait à le faire faiblir, de nature plutôt solitaire à la base tout cela l'oppressait à mesure qu'il y pensait. Ils voulaient sa mort ou quoi? O_o Mais oui, c'était tout à fait ça! Ils voulaient le faire craquer et ces moments à venir seront lonnng, trèèèès long pour l'asiatique. D'une, il devra ne pas penser à tout les microbes qui l'entour; De deux, il devra supporter de faire le travail qui lui sera imposé; De trois, il devra supporter ces pourris qui l'entourent et qui lui donne des ordres (il déteste qu'on lui donne des ordres); Enfin il devra se retenir de frapper les deux jeunes filles qui l'accompagnent depuis le début.
En fait, Yoru pense que si il se trouve dans ce putain de fourgon en ce moment en partance pour un camps de travail à vie, c'était entièrement de la faute de Katharina et Aldaée. Elle avait inconsciemment agit en parfaite folles dégénérées sans penser aux conséquences. Et maintenant elle chouine dans son coin, elle regrette? L'asiatique était assit dans un coin du fourgon, penché en avant, les coudes sur les genoux, il fixait le sol avec les yeux vides. Peut-être qu'elle ne se rendaient pas compte de ce qui les attendaient, mais une chose est sûr, et l'hypocondriaque le savait, ce sera une dure épreuve pour lui tout particulièrement. Elles n'avaient pas pensées à ça, hein? Ruminant sa colère, l'asiatique resta cependant calme par précautions vis-à-vis du bracelet.
-...j'ai...pas...ma faute...ma faute...folle......désolée...procès...pas...voulu...
Qu'est-ce que ça voulait dire? Jamais Yoru avait eu envie de frapper une fille aussi fort que maintenant. Crispé et immobile il resta malgré tout d'une passivité extrême.
-Je suis désolée. Je suis la pire des gaffeuses. Je te l'avais dit, je te l'avais dit...Mais on veut jamais me croire...jamais...croire...jamais...
Et vas-y! Rajoutes-en une couche, on en a pas d'jà assez! Submergé par la colère, le jeune homme soupira les dents serrées et dit en tournant la tête vers la jeune fille:
-Tout ça c'est de ta faute... Vous étiez obligées de faire ça? Hein? Vous y étiez obligées? Vous auriez pas pu la fermer? Nooonnn, juste au moment où il faut pas, vous L'OUVREZ! Et voilà, on est dans la MERDE jusqu'au cou maintenant! MAIS PUTAIN! J'VEUX PAS DEVENIR COMME LUI MOI!
Il montra d'un geste élancé le petit garçon qui dormait dans le lit en haut. Les yeux rougis et au bord des larmes, Yoru en pouvait plus, c'était trop! Le stress, la fatigue, la pression, tout ce qui leur arrivait, tout... Il fallait que ça sorte, mais ça ne voulait pas, une boule au ventre l'empêchait presque de respirer normalement. Il avait envie de crier, crier très fort, pousser une gueulant bien puissante, il avait envie de courir, très loin, se retrouver seul, au calme, en paix. Il voulait se barrer d'ici, se réveiller dans son lit et flanner dans son appartement propre en boxer propre comme à son habitude, en finir avec cette histoire irréaliste. A ce moment précis, il pensa au suicide, mais il était plus fort que ça! Il fallait qu'il se ressaisisse, qu'il affronte les événements avec dignité comme il le pensait lors du procès. Ce ne sera pas lui qui craquera le premier. Reprenant ses esprits, il fixa le petit garçon qui se trouvait en haut, et se demanda lui aussi, depuis combien de temps était-il ici? Pourquoi était-il ici? Pour combien de temps encore? Sur ce, l'asiatique baissa la tête, affligé. Il continua:
-Un camps de travail... A vie.... Combien de temps crois-tu que tu va tenir avec tes p'tit bras musclés...?
Un sourire naquit sur le visage de l'asiatique qui s'imaginait Aldaée en plein travail. C'était plutôt un sourire d'inquiétude, il ne voulait pas mourir et encore moins voir d'autres mourir autour de lui (Certes la vision était pessimiste, mais bon, il imaginait le pire). Cette expérience lui était déjà arrivé auparavant, seulement à l'époque, il s'en foutait parce que ses parents, leur sort, tout ça lui était complètement égal, il les détestaient. Mais là, c'était pas pareil... |
| | | Aldaée Devard
Acrophobe
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Dim 8 Mar - 19:42 | |
| [hj : tant pis pour Kath, ça fait cinq jours qu'il dit qu'il va répondre, alors je craque, je réponds, moi, hein !]
-Tout ça c'est de ta faute... Vous étiez obligées de faire ça? Hein? Vous y étiez obligées? Vous auriez pas pu la fermer? Nooonnn, juste au moment où il faut pas, vous L'OUVREZ! Et voilà, on est dans la MERDE jusqu'au cou maintenant! MAIS PUTAIN! J'VEUX PAS DEVENIR COMME LUI MOI!
Pour Yoru, c'était évident : Aldaée était la seule fautive. Et bizarrement, ce furent ces paroles qui stoppèrent net les larmes de la demoiselle. Elle se laissa retomber au sol avec douceur. Visiblement, elle ignorait Yoru à la perfection, elle ne daignait meêm pas le regarder de ses habituels yeux moqueurs. Non. Elle resta simplement dos aux deux autres, à fixer la porte. Après tout, il n'avait pas totalement tort, évidemment elle était la principale fautive, et elle l'assummait. Se l'entendre dire par quelqu'un d'autre, était, en revanche, un peu plus gênant. Elle regarda l'enfant allongé. Pourtant, des quatre présents, c'était lui qui semblait le plus heureux. Les larmes d'aldaée avait été essuyées, ses yeux n'étaient presque plus gonflés, rien ne montrait u'une minute auparavant, elle avait pleuré toutes les larmes de son corps. Elle avait un visage à présent très froid, et semblait n'être plus sensible à rien. Casper se releva, s'étira, s'assit à côté de Katharina qui était restée silencieuse. Peut-être lui en ovulait-elle, elle aussi, touteofis Aldaée n'en avait rien à faire, elle considérait que c'était presque à cause d'elle qu'elle avait chanté. D'ailleurs, elle aurait pu répondre à Yoru, lui dire qu'il n'avait rien vu, qu'il n'avait pas compris la transe d'Aldaée. Et il avait fait comme si la jeune fille n'avait pas accusé Katharina d'y être pour quelque chose, comme si elle n'avait pas semblé paniquée après avoir chanté, comme si elle avait souhaité chanter. Pour cela, il était descendu considérablement dans l'estime qu'Aldaée avait de lui, et elle en était presque venue à le mépriser.
-Un camps de travail... A vie.... Combien de temps crois-tu que tu vas tenir avec tes p'tit bras musclés...?
Elle releva la tête, ses yeux verts glacés croisèrent rapidement ceux de Yoru avant de se fixer sur le vide. Elle n'avait pas du tout considéré sa phrase comme une interrogation oratoire. Etrangement, sa voix, son ton, et sa façon de parler étaient redevenus ceux qu'elle avait au départ, à leur rencontre, en beaucoup moins terrorisés tout de même, puisqu'elle touchait à présent le sol.
Je crois que vous n'avez toujours pas très bien compris...Je le dis et le répète : je n'ai pas peur de la mort. Je me FICHE de mourir, quelles que soient les conditions de cette mort. Et je crois, en plus, être sous-estimée.
Après tout, elle se battait, dans la vraie vie, et le plus souvent, elle s'en sortait bien ! Ses nombreux séjours à l'hôpital l'avaient renforcée (surtout avaient renforcé son mauvais caractère), et elle ne craignait absolument pas les travaux de force.
Mais pour donner un chiffre...Je dirais que je peux tenir un mois ou deux...Moui...Ca dépend du boulot qu'on nous donne, et des conditions d'hygiène du camp, bien sûr.
Elle haussa les épaules, et ses yeux clignèrent, elle les ramena sur Katharina, sourit faiblement (son sourire s'effaça quasiment instantanément), et s'appuya contre le mur du fourgon. C'était plutôt calme, comme route, ils n'étaient pas secoués en permanence, c'était tranquille...Plutôt plus agréable que le chemin précédemment fait pour aller de la prison à la tour de la paresse. A vrai dire, elle était tout de même pressée d'arriver, et de pouvoir s'installer au camp, d'y voir les conditions de travail, de faire de nouvelles rencontres, de se trouver un boulot, et de ne plus faire que ça, sans avoir à faire des efforts pour éviter de croiser Yoru ou Katharina. Evidemment, puisqu'elle était fautive, elle était bien décidée à s'en séparer, et à ne plus leur causer de torts, au moins au camp. Cela dit, elle ne comptait pas leur en parler pour autant. Etrange situation : elle était enfermée, elle courait vers un danger certain, elle allait droit vers sa mort...Et Aldaée s'ennuyait. Mais d'un sacré ennui, en plus, hein ! Elle aurait volontiers lu ou dessiné, ou même fait n'importe quoi avec un ordinateur ! Elle s'ennuyait pour de bon. |
| | | Yoru Nakatomi
Hypocondrie
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Lun 9 Mar - 21:07 | |
| Ignorer quelqu'un quand on lui a adressé la parole est comme l'insulter. C'est ce que ressentit Yoru quand Aldaée fit mine de ne pas l'avoir entendu. C'était justifié, les propos du jeune homme avaient été un peu fort. Et c'est là là particularité de l'asiatique, bien que négative: Il n'arrive pas à cacher ce qu'il pense. De nature expressive et plutôt franche, il a coutume de dire les choses en face, il s'énerve vite et ne sait pas être doux et gentil avec les gens qui l'entour. A chaque fois quelque chose devait déraper. Il ne sait pas y faire, pire, avec les filles! Toujours à bouder pour un rien, vexé au moindre truc déplacé... Yoru prit une grande inspiration et se rendit compte de ce qu'il venait de dire, seulement, à la réaction d'Aldaée, il ne broncha pas. Ca l'énervait plus que tout, il la croyait toujours coupable, fautive, déplacée.
-Je crois que vous n'avez toujours pas très bien compris...Je le dis et le répète : je n'ai pas peur de la mort. Je me FICHE de mourir, quelles que soient les conditions de cette mort. Et je crois, en plus, être sous-estimée. Mais pour donner un chiffre...Je dirais que je peux tenir un mois ou deux...Moui...Ça dépend du boulot qu'on nous donne, et des conditions d'hygiène du camp, bien sûr.
Elle se fiche de la mort O_o, bah pas Yoru! La colère remontait en lui, elle avait fait une connerie, c'était un fait, mais en plus, elle osait dire qu'elle s'en fichait de mourir. Ça voulait tout simplement dire qu'elle était égoïste, elle n'avait pensé qu'a elle et qu'en faisant ça, elle les entrainait tout les trois vers le camps de travail. Soit elle l'avait fait en connaissance de causes, soit elle était trop bête pour s'imaginer les conséquences de ses actes. La jeune fille était maintenant debout, son regard croisa furtivement celui de l'asiatique qui la fixait depuis tout ce temps. Il se trouvait assit sur la couchette en face des filles. L'une paraissait complètement crevée, l'autre un brin ennuyée, et toutes les deux étaient plongées dans leur pensées. Le jeune homme se calma et ne dit rien.
Tout ça était vraiment con. Il n'y avait pas quelques heures qu'Aldaée et Yoru avaient entretenu une conversation que peut-être le jeune homme n'avait jamais entretenu avec quelqu'un d'autre. Elle avait dit qu'elle lui présenterai sa famille. Le jeune homme avait révélé l'incident de ses parents, chose qui n'était pas aisé de révéler à quelqu'un. Il avait envie d'en savoir plus, de plus lui parler. L'hypocondriaque eut un sentiment de dégout qui surement se voyait sur son visage. Il bascula sur sa couchette pour s'allonger de tout son long. Il espérait que ce voyage ne durerait pas trop longtemps. Ses paupières étaient lourdes à présent, il n'avait pas dormit depuis longtemps, sa vision se troubla malgré sa lutte acharnée contre le sommeil. Il ne voulait pas s'endormir, pas ici, c'était trop sale! Mais sur le dos, il se laissa emporter dans un sommeil lourd et inévitable.
La nuit porte conseil comme on dit. |
| | | Dr. Parkinson
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Lun 9 Mar - 22:32 | |
| - « Vous faites trop de bruit. »
Nathanael, car tel était son nom, se redressa sur sa couchette en essuyant distraitement la marque de salive sur son menton. Ses pieds pendouillaient hors de sa couchette tandis qu'il dévisageait ceux qui n'étaient pas là lorsqu'il avait sombré dans le sommeil. Tout était bizarre, la situation ne collait pas... ces gens non plus.
Du haut de ses huit ans il se rendait bien compte qu'on se jouait de lui, même s'il ne comprenait pas en quoi exactement. Une chose était sûre, on ne l'emmenait pas en colonie de vacances, ça non. Les adultes lui avaient mentis, à cause d'Adelle... pourtant il n'avait pas voulu lui faire de mal...
Il éjecta par pur réflexe un cafard qui grimpait sur sa couchette d'une pichenette, celui-ci fit un vol plané et tomba sur le sol, sans vie. Comme les autres.
- « Maman et papa m'avaient dit que j'allais en colonie, le temps qu'Adelle se réveille et prenne le prochain car. Mais c'est pas un car. Et je ne crois pas qu'Adelle se réveille. Ils ne se réveillent jamais après... ça... »
Il fixa d'un regard vide le cafard mort et soupira.
- « On va où en vrai s'il-vous-plaît ? Les messieurs devant ne me répondent jamais quand je demande, ils ont peur je crois. »
Le regard toujours vide, les yeux cernés, il était presque impossible de deviner ce qui se passait sous le crâne de cet étrange enfant. Une chose était sûre : il dégageait une sorte de mauvais karma, une impression de malaise et de danger sans que l'on puisse comprendre pourquoi. Et bizarrement quand on cherchait la réponse à cette question, nos yeux revenait sans cesse sur le cafard mort, allez savoir pourquoi.
Se penchant pour regarder à travers une étroite lucarne grillagée sur le côté du fourgon, le garçon plissa les yeux sous l'afflux de lumière. On pouvait voir se dérouler la plaine félicité immense et à l'apparence sans fin, ainsi que quelques voyageurs et des animaux assez hardis pour s'approcher des humains. En regardant bien on pouvait même voir Elipse, îlot de civilisation, disparaître peu à peu à l'horizon. A cette vue le garçon gémit de désespoir.
- « Mais pourquoi est-ce qu'on va au nord ?? Au nord y'a que des terres mauvaises et des villes plus mauvaises encore... La colonie devait être au sud... J'suis trop bête ! Pourquoi est-ce que je les ai cru ?! Menteurs, menteurs, menteurs ! MENTEURS ! »
Nathanael tapa rageusement du poing contre la tôle blindée du fourgon tout en poussant un nouveau gémissement à déchirer le coeur. Il mumura alors à mi-voix, tout juste audible d'Aldaée juste en dessous de lui :
- « En plus c'est même pas ma faute, c'est elle qui m'a touché... » |
| | | Aldaée Devard
Acrophobe
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Lun 9 Mar - 23:44 | |
| Yoru n'avait visiblement pas apprécié la dernière réplique de la jeune fille, qu'il avait pourtant bien cherchée, elle le sentait en colère, et la jeune fille se surprit à avoir envie de le secouer violemment en lui hurlant qu'il n'avait pa sle droit de la juger sans avoir su ce qu'il s'était réellement déroulé. Mais si elle lui avait dit, il ne l'aurait pas crue, et elle l'aurait détesté. Aldaée, telle une enfant, avait une capacité de concentration assez proche de celle d'un hamster. Aussi, dès que le petit garçon prit la parole, Aldaée se désintéressa totalement de ses problèmes, du silence de Katharina et de ce à quoi pouvait bien penser l'asiatique (qui leur tournait à présent le dos). Le jeune homme s'était endormi. Aldaée soupira. - « Maman et papa m'avaient dit que j'allais en colonie, le temps qu'Adelle se réveille et prenne le prochain car. Mais c'est pas un car. Et je ne crois pas qu'Adelle se réveille. Ils ne se réveillent jamais après... ça... »
La demoiselle volante regarda le cafard mort, au sol. Le garçon pouvait-il tuer les gens en les touchant ? Malgré le côté horrible et terrifiant de ce pouvoir, Aldaée ne ressentait qu'une profonde compassion. Elle releva les yeux vers lui, et eut un petit sourire doux. - « On va où en vrai s'il-vous-plaît ? Les messieurs devant ne me répondent jamais quand je demande, ils ont peur je crois. » La jeune fille hésita. Le garçon était-il assez courageux pour supporter la vérité ? Aldaée était assez ennuyée, toutefois, à l'idée de lui mentir. Sa voix devint plus douce, moins froide qu'auparavant. Elle ne put s'empêcher toutefois d'exprimer son mécontentement à l'incompréhension de l'asiatique. Nous trois avons été par MA faute, et moi uniquement, n'est-ce pas, envoyés dans un camp de travail. Je pense que tu y vas aussi...Je m'appelle Aldaée. Le type endormi, c'est Yoru, et la demoiselle, là, c'est Katharina. Et on est visiblement tes compagnons de galère... Le garçon eut un gémissement, et les muscles d'Aldaée se crispèrent. Malgré son côté enfantin et peu mature, elle avait toujours été protectrice, maternelle. Et la vue de ce petit garçon au désespoir la rendait...dépressive. - « Mais pourquoi est-ce qu'on va au nord ?? Au nord y'a que des terres mauvaises et des villes plus mauvaises encore... La colonie devait être au sud... J'suis trop bête ! Pourquoi est-ce que je les ai cru ?! Menteurs, menteurs, menteurs ! MENTEURS ! » On est, le plus souvent, trahis par ceux que l'on aime... Le murmure lui avait échappé, comme si elle avait parlé en connaissance de cause. Rapport à son ex et à cette histoire de moto ? Elle s'appuya contre le mur collé à sa couchette, soupira en entendant un nouveau gémissement du garçon. Elle savait qu'il était dangereux de le prendre dans ses bras. Mais n'avait-elle pas dit elle-même qu'elle ne craignait aucunement la mort ? Elle se hissa sur la couchette du dessus, s'assit à côté du garçon. ... Eh ! Dis moi, tu es bien d'ici ? Je veux dire, tu n'étais pas chez un certain Parkinson, avant ? Il avait l'air de bien connaître le coin, donc, d'être dremalandien. S'il avait des pouvoirs et qu'il était Dreamlandien, alors à quoi reconnaissait-on les voyageurs ? Aldaée n'en avait fichtrement aucune idée, toujours est-il qu'elle avait d'autant plus envie de le serrer dans ses bras. Être condamné par des inconnus c'est une chose, être trahi par son monde, c'en est une autre. - « En plus c'est même pas ma faute, c'est elle qui m'a touché... » Si moi, je te touche, je meurs, alors ? Elle posait la question comme on aurait demandé confirmation d'un fait évident, d'une voix parfaitement calme, apaisée et apaisante, qui n'avait rien à voir avec celle qu'elle avait adressé à Yoru et Katharina quelques minutes auparavant. Sa réponse avait été au même niveau sonore que la phrase du garçon, comme si elle partageait un secret avec lui. Elle souriait doucement, calmement, et regardait le petit garçon avec une certaine tendresse. Qu'est-ce qui l'empêchait, au fond, de serrer cet enfant entre ses bras ? Elle n'en avait pas peur, elle. Elle avait envie qu'il n'ait plus cet air si triste, elle avait envie qu'il soit...qu'il soit plus heureux qu'il ne l'était. Miss Casper posa ses pieds sur la banquette du dessous, où elle était censée se trouver. Sa tête était légèrement penchée, et elle regardait le garçon avec attention. Elle se posait plusieurs questions : ce garçon était-il vraiment toxique ? Cette route allait-elle finir un jour ? Et arriverait-elle là-bas en vie, ou aurait-elle cédé au désir de serrer le petit contre elle ? |
| | | Dr. Parkinson
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Mar 10 Mar - 0:29 | |
| Lorsqu'Aldaée s'approcha de lui le gamin glapit et se colla au mur le plus possible, les yeux fous de terreur. Cette femme... cette femme était petite ! Petite ! Ça marcherait sûrement sur elle, oh oui... alors pourquoi est-ce qu'elle s'approchait de lui comme ça ?!
Il remonta avec panique la couverture sur lui, jusqu'à ce que seuls ses yeux soient visibles et il répondit alors d'une voix étouffée par le tissu :
- « T'approches pas ! Me touches pas ! Après on va encore me punir ! J'ai pas fait exprès pour mon hamster ! Ni pour le chat... et le chien du voisin non plus ! Je voulais juste le caresser ! Et... et Adelle a voulu me donner la main mais je lui ai dit qu'il fallait pas, que je sentais que le pouvoir grandissait, que ça la tuerait mais elle a rigolé ! On rigole pas avec la mort ! C'est pas drôle ! Moi j'ai peur de mourir ! »
De grosses larmes coulèrent alors sur ses joues tandis qu'il se tripotait le visage avec une certaine appréhension avant de lâcher :
- « Mais quand je me touche je meurs pas... c'est que les autres. Pas encore les grands, mais ça viendra. Ça vient toujours. »
La phrase d'Aldaée vint alors le titiller à retardement, elle avait quelque chose d'étrange, quelque chose de... de voyageurs. Par contre le nom de Parkinson ne lui disait strictement rien, et pour cause : il ne l'avait jamais vu.
- « Je m'appelle Nathanael et je suis pas d'ici, enfin... je suis là depuis longtemps. Ça fait... depuis mes 4 ans. J'ai 8 ans maintenant, mon anniversaire c'était hier... »
Il jeta un regard inquiet par dessus ses couvertures pour être sûr que la femme ne tentait toujours rien et reprit :
- « Je traversais la route pour aller à l'école et tout ce que je me souviens, c'est d'avoir heurté un camion. Après... je me suis réveillé ici, et je suis jamais revenu, jamais. Mes parents, enfin ceux de ma famille d'accueil à Elipse disaient que les voyageurs venaient en dormant, et que je dois être dans le coma dans l'ancien monde. Mais c'est pas grave, je veux pas retourner là-bas, je me souviens de presque rien, j'étais trop petit tu sais. Ici... c'est ma maison maintenant, mais on veut plus de moi... »
Tout en triturant les couvertures, Nathanael jeta un regard vague par la lucarne, plongé dans ses souvenirs, et pas tous joyeux apparemment.
- « Toi aussi tu viens de Très Loin alors ? C'est comment là-bas ? Ça ressemble à ici ? » |
| | | Aldaée Devard
Acrophobe
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Mar 10 Mar - 10:16 | |
| - « T'approches pas ! Me touches pas ! Après on va encore me punir ! J'ai pas fait exprès pour mon hamster ! Ni pour le chat... et le chien du voisin non plus ! Je voulais juste le caresser ! Et... et Adelle a voulu me donner la main mais je lui ai dit qu'il fallait pas, que je sentais que le pouvoir grandissait, que ça la tuerait mais elle a rigolé ! On rigole pas avec la mort ! C'est pas drôle ! Moi j'ai peur de mourir ! » Tu n'es pas le seul (regard en biais vers Yoru). Mais ne t'inquiète pas, je ne veux pas que tu sois puni par ma faute, je ne te toucherai pas. Elle sourit à nouveau, regarda la couverture qui recouvrait le garçon, et se demanda si le contact devait être direct, ou si cela fonctionnait à travers un tissu, quelque chose. En tout cas, son pouvoir ne l'enthousiasmait pas énormément ! - « Mais quand je me touche je meurs pas... c'est que les autres. Pas encore les grands, mais ça viendra. Ça vient toujours. » Ton pouvoir, au moins, sert à quelque chose, tu peux te défendre ! Moi, je ne sais que voler sur quelques dizaines de centimètres, ça craint ! en plus, il ne marche que sur moi, je ne peux pas faire voler les gens...Cela dit, je ne vois pas à quoi cela servirait... Aldaée haussa un sourcil, se demandant comment son pouvoir allait évoluer au cours du temps. Puis elle prit conscience que le pouvoir du garçon devenait de plus en plus dangereux. Il était déjà dangereux au départ...Comme celui de Yoru...Son regard se posa sur l'asiatique...Deviendrait-il aussi toxique que l'était le petit garçon ? - « Je m'appelle Nathanael et je suis pas d'ici, enfin... je suis là depuis longtemps. Ça fait... depuis mes 4 ans. J'ai 8 ans maintenant, mon anniversaire c'était hier... » Wouah ! Et bah, je te dirais bien joyeux anniversaire en retard...Pourtant je n'ai pas l'impression que ce serait très réaliste...Je te souhaite surtout le meilleur qu'il puisse t'arriver pour la suite. Quatre ans. Quatre ans qu'il était ici. Aldaée se sentait nerveuse : et si eux aussi restaient là pour des années et des années ? Elle ne voulait pas ça, elle ! - « Je traversais la route pour aller à l'école et tout ce que je me souviens, c'est d'avoir heurté un camion. Après... je me suis réveillé ici, et je suis jamais revenu, jamais. Mes parents, enfin ceux de ma famille d'accueil à Elipse disaient que les voyageurs venaient en dormant, et que je dois être dans le coma dans l'ancien monde. Mais c'est pas grave, je veux pas retourner là-bas, je me souviens de presque rien, j'étais trop petit tu sais. Ici... c'est ma maison maintenant, mais on veut plus de moi... »
Le coma...Bon sang, pauvre gamin, il n'avait pas mérité tant de souffrances. Son visage laissait voir de mauvais souvenirs, et Aldaée eut un pincement au coeur. Mais tu sais, tes parents, les vrais, là-bas, là d'où on vient, ils doivent t'attendre encore, et espérer que tu te réveilles...Qu'elle que soit la situation ici, là-bas, tu as toujours des gens qui t'aiment et qui t'attendent. Elle sourit tristement. Il ne pouvait bien sûr pas se rendre compte que des gens l'aimaient encore là-bas, et qu'en restant ici, il les peinait. Elle espérait juste que ce garçon ne serait jamais "débranché", qu'il finirait par se réveiller... - « Toi aussi tu viens de Très Loin alors ? C'est comment là-bas ? Ça ressemble à ici ? » Et bien, c'est assez proche de ce qque l'on peut trouver ici. Elipse, puisque c'est ainsi que cette ville s'appelle, ressemble beaucoup à San Francisco, là où nous vivons. Mais là-bas, personne n'a de pouvoir, et même si quelqu'un en avait, ce ne serait pas sûr qu'on le remarquerait. Les passants ne font pas attention les uns aux autres. Elle eut un haussement d'épaules, comme pour dire "c'est la vie", et puis elle sourit comme à son habitude. La compagnie du petit garçon, bien que dangereuse, était très agréable, c'était un vrai petit ange. La demoiselle fantôme était outrée que l'on puisse envoyer un petit garçon comme celui-là en prison, alors qu'aucun de ses actes n'était prémédité. Puis elle songea à la question de Yoru : combien, lui, de temps tiendrait-il ? Il avait encore moins de muscles que la petite Aldaée, et semblait de santé bien plus fragile. Aldaée commençait à s'inquiéter pour le petit et son avenir. Espérons qu'il n'allait pas au camp...Mais où d'autre pourrait-il bien se rendre ? Il risquait sans doute bien pire, ailleurs, en plus ! |
| | | Yoru Nakatomi
Hypocondrie
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Mar 10 Mar - 17:38 | |
| Plongé dans le noir, Yoru ouvrit les yeux, allongé de tout son long, il avait froid et ne voulant rompre le silence qui se profilait en cet endroit, il se redressa en douceur. Une impression de déjà vu parcourut son esprit quand il contempla ce qui l'entourait. Les meubles, les objets, tout portait à croire qu'il se trouvait bel et bien dans son lit. Seulement, ce n'était pas celui de son appartement, non, mais celui de la maison de ses parents, rien n'avait changé. Se mettant sur ses pieds, il se dirigea vers sa fenêtre et la referma. Pourquoi était-il ici?
Un bruit sourd retentit soudainement et l'asiatique se retourna immédiatement fixant la porte d'entrée qui se trouvait juste devant lui. Statufié, il n'osait bouger, il avait bien entendu une femme hurler, et cela provenait du dehors. Enfilant à toute vitesse un pantalon et des chaussures Yoru se dirigea vers la porte avec prudence guettant la moindre chose qui pourrait en surgir. Posant sa main sur la poignée, il n'eut même pas le temps de la tournée qu'elle s'ouvrit à une vitesse surprenante manquant d'assommer le jeune homme qui se retrouva immédiatement à terre. L'asiatique releva le regard vers l'encadrement de la porte mais... Il n'y avait personne. Un mal de crâne le prit soudainement tandis qu'il se releva fébrilement et marcha dans le couloir.
Pas de doute, il était bien chez ses parents, mais eux n'y étaient pas. Or, Yoru le savait, jamais il n'était retourné dans la maison de ses parents après leur mort. Alors il cherchait quoi? Quel est le but de sa venue ici? Plus il marchait dans ce couloir bordé de portes, plus son mal de crâne empirait. Il avait tellement mal qu'il s'assit quand soudain un deuxième bruit retentit, cette fois-ci plus grave, il fendit le silence ambiant et de suite la porte sur laquelle était adossé Yoru, s'ouvrit. Le jeune homme bascula en arrière. Prit de cour et tentant de reprendre ses esprits, l'asiatique reconnu la chambre de ses parents, il n'y avait personne.
Pourquoi ces hurlements, pourquoi cette maison qu'il détestait tant? La solitude emplit le cœur du jeune homme qui se trouvait dans la pénombre, seul. Il ne comprenait rien de ce qu'il se passait, il n'y avait personne ici, toujours la même odeur ambiante, toujours les mêmes meubles strictes. Prenant sa tête entre ses mains, l'asiatique se reconcentra et tacha de se remettre les idées en place. Il se releva, il fallait qu'il sorte d'ici. Yoru se mit à courir vers les escaliers menant au rez de chaussé. Il courut aussi vite qu'il pouvait ne regardant rien autour de lui quand il trébucha. Il sentit une main l'agripper par le pied. Prit de peur, il se débattit de toute ses forces s'agrippant au tapis pour avancer quand il entendit une voix, pas un cri, mais une voix sévère et familière:
-Tu n'est qu'un moins que rien! Tu ne mérite pas de vivre, tu aurait du mourir! Comme ton père!
Les yeux exorbités, Yoru se retourna vivement et vit sa mère, elle avait une corde autour du cou accrochée à un lustre à quelque mètres de hauteur, les jambes et les bars pendants. Seulement elle n'était pas inconsciente et répétait ces paroles en regardant fixement son fils d'un regard haineux et stricte. A cette vision, l'hypocondriaque hurla et son mal de crâne reprit de plus bel, il s'intensifia le faisant hurler à la mort. Il ne voulait pas mourir, pas comme son père.
-LAISSEZ MOI ! JE NE VEUX PAS MOURIR ! Je n'en savais rien ! Vous m'avez menti ! CE N'EST PAS MA FAUTE! LAISSEZ MOI PARTIR ! JAMAIS JE NE SERAI COMME LUI !
Les mains sur les oreilles et recroquevillé sur lui même, le jeune homme se débâtait de l'emprise qu'avait sa mère sur lui. Son cœur s'emplit de remords, il avait peur, il avait mal et ses yeux se mirent à pleurer de douleur. Il cria, cria, répétant le même phrase avant de tomber.
Il venait de tomber de sa couchette et ouvrit les yeux. Quand il se rendit compte qu'il se trouvait dans le fourgon, il était rassuré. Il avait bel et bien crié et s'était bel et bien débattu sur sa couchette. Ce n'était qu'un cauchemar. Néanmoins, la peur ne s'était pas évaporée, il était toujours crispé sur lui même et avait les larmes aux yeux. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait ce cauchemar. |
| | | Aldaée Devard
Acrophobe
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Mar 10 Mar - 18:10 | |
| Aldaée parlait doucement avec Nathanaël quand Yoru commença à s'agiter dans son sommeil. Inquiète malgré son côté rancunier, la jeune fille bondit de la couchette où elle était, et s'approcha sans bruit de celle où gigotait le jeune homme. Elle releva les yeux vers le petit garçon, l'air de lui dire qu'il n'avait pas à s'inquièter, que l'asiatique n'était pas toujours comme ça. Elle se pencha un peu, tentant de voir si Yoru était à ce point dans un cauchemar qu'il ne la verrait... -LAISSEZ MOI ! JE NE VEUX PAS MOURIR ! Je n'en savais rien ! Vous m'avez menti ! CE N'EST PAS MA FAUTE! LAISSEZ MOI PARTIR ! JAMAIS JE NE SERAI COMME LUI ! Aaaaaah ! Aldaée recula brusquement, aussi surprise par le cri que s'il s'était adressé directement à elle. Tentant de reprendre ses esprits, et surtout de comprendre le sens des paroles de Yoru, qu'il répétait en boucle, elle se rapprocha et s'apprêtait à le réveiller lorsqu'il tomba, à ses pieds, et dès qu'elle vit qu'il commençait à s'éveiller, elle bondit vers les autres couchettes, s'éloigna prestement de lui. Ce Dreamland était vraiment bizarre. Est-ce que tout le monde faisait des cauchemars, ici ? Katharina semblait pourtant s'être plutôt bien reposée, en prison. La jeune fille se rapprocha doucement de Yoru, son air inquiet ne s'était pas envolé, malgré ses efforts pour paraître calme. Est-ce...est-ce que tout va bien, Yoru ? Elle avait gardé une certaine distance, environ un mètre les séparait. Elle avait remarqué qu'il avait les larmes aux yeux, et, ayant déjà bien mal au coeur avec l'histoire du bout de chou, elle se sentait lamentable, incapable de rassurer qui que ce soit dans ce monde de fous. Le regard de Miss Casper allait de Nathanaël à Yoru, cherchant lequel des deux ressemblait le plus à un enfant en danger...Bizarrement, le doute était permis. Et ce cauchemar, cette réaction de Yoru, ces mots le faisaient de plus en plus ressembler au petit garçon au pouvoir mortel. Aldaée commençait à s'inquiéter pour de bon de l'évolution de Yoru et de ses pouvoirs. Elle s'agenouilla, bien que loin de lui, et sourit timidement. Ce n'était qu'un cauchemar, mon grand, rien à craindre, ici... °...A part ma bêtise, peut-être° Elle se doutait bien qu'il ne lui aurait pas pardonné sa transe musicale, mais elle ne voulait pas pour autant qu'il reste comme cela, au sol, l'air traumatisé. Cela peinait la jeune fille, elle en avait assez de devoir compatir avec tout le monde. Être compatissant et égoïste à la fois, c'est possible ? Dingue...Son sourire se faisait de moins en moins intense, elle regardait Yoru avec toujours cette inquiètude dans les yeux, elle n'aimait pas voir les gens comme cela. La demoiselle volante, nerveusement, cherchait autour d'elle une explication aux paroles de Yoru. A qui s'adressait-il ? De quoi parlait-il ? Le fait qu'il dise qu'il ne voulait pas mourir, dans son sommeil, avait comme brûlé la jeune fille. Selon lui, elle était responsable de leur présence ici. Etait-ce de sa faute aussi, alors, s'il avait cauchemardé ? A cette pensée, les yeux d'Aldaée s'agrandirent légèrement et son visage se fit plus sombre. Elle causait, décidémment, bien des ennuis dans ce monde... Elle eut envie de s'excuser, de lui expliquer, d'essayer de le rassurer, et à la fois, de se rassurer. Peut-être réussir à rassurer aussi le petit bout de la couchette du haut. Au lieu de cela, elle cligna simplement plusieurs fois des yeux, et eut un léger sourire forcé. Vous...Ca va mieux ? |
| | | Yoru Nakatomi
Hypocondrie
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Mar 10 Mar - 19:15 | |
| Tout, tout ce dont il venait de rêver était gravé dans la mémoire de Yoru, les moindres détails, les sensations, tout avait semblé tellement vrai... Il en était crispé, sa peur au ventre était toujours là et il avait réelement pleuré! Le jeune homme reprit ses esprits et s'essuya rapidement le visage d'une main tremblante. Se mettant sur les genoux il ne voulait pas regarder autour de lui, il était trop énervé pour ça, il avait juste envie de rester là, recroquevillé, à penser à ce qu'il venait de vivre. Les bras croisés contre son torse, il se trouvait courbé et fixait le sol avec un regard à la fois vide et à la fois effrayant.
-Est-ce...est-ce que tout va bien, Yoru ?
Le jeune homme releva la tête et regarda Aldaée. Elle avait prit une certaine distance comme si elle croyait que Yoru était dangereux, ce n'était qu'un rêve. Pourtant si vrai...
-Ce n'était qu'un cauchemar, mon grand, rien à craindre, ici...
A ces mots, l'asiatique reprit connaissance des lieux et de leur signification, ils allaient au camp de travail. Depuis combien de temps se débâtait-il? Le sourire d'Aldaée rassura l'hypocondriaque qui était resté figé un instant en la regardant, comme s'il avait perdu la parole ou toute capacité de mouvement. Cela en devenait presque flippant. Comme déconnecté du monde, Yoru prit appuis sur son bras et se releva. Il savait qu'Aldaée était inquiète ou plutôt nerveuse, il ne fallait pas qu'elle s'inquiète pour lui. Il posa sa main sur son épaule et la regarda dans les yeux et lui dit un faible sourire aux lèvres:
-Ne t'inquiète pas, j'ai l'habitude! J'ai rêvé de... ma mère...
C'est sur, vue sous cet angle, ça ne reflétait pas vraiment ce qu'il venait de vivre. En disant ces mots, son regard se posa sur le petit garçon qui se trouvait sur la couchette. Il s'était réveillé et les regardait à demi enfoui sous sa couette. Il avait parlé à Aldaée? Pourquoi était-il ici? Quelle était sa particularité? Quel age avait-il? Où allait-il? Toute ces questions sans réponses, Yoru ne pouvait pas toute les lui poser en même temps, il s'approcha un peu plus d'Aldaée et lui dit tout bas:
-Il est réveillé lui? Depuis combien de temps?
Le regardant furtivement, l'hypocondriaque n'osait le fixer dans les yeux. Il n'aimait pas vraiment les rencontres, les gens inconnus. Les relations sociales c'était pas trop son truc à lui, il espérait qu'Aldaée face les présentations. |
| | | Aldaée Devard
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Jeu 12 Mar - 20:03 | |
| Aldaée le regarda se relever, avec cette même angoisse sur le visage. Elle se releva, et fut extrêmement surprise lorsqu'il posa la main sur son épaule. Elle regarda la dite mimine d'un air étonné, puis reposa les yeux sur Yoru. -Ne t'inquiète pas, j'ai l'habitude! J'ai rêvé de... ma mère...
...Gné ? De sa mère ? On parlait bien de la femme morte lorsqu'il avait 14 ans ? L'avait pas l'air très très sympathique...Casper clignait des yeux, un peu ahurie, et elle mit un léger temps à remarquer que Yoru fixait l'adorable petit. Lorsqu'elle le remarqua, elle suivit le regard de Yoru, et offrit un sourire à Nathanael. Puis elle écouta attentivement le murmure de Yoru, et eut un sourire joyeux. -Il est réveillé lui? Depuis combien de temps? Oh, pas très longtemps, il s'est réveillé dès que tu t'es endormi...Enfin...Nous l'avons réveillé... Elle fit une légère grimace, un peu honteuse, puis elle se hissa à nouveau sur la couchette du petit garçon, sourit doucement à celui-ci, puis reposa ses yeux sur Yoru. Yoru, je te présente Nathanael, il va visiblement vivre avec nous au camp, il vient du même monde que nous, mais pas parce qu'il a été hypnotisé, il a eu un accident...et le bout d'chou est dans le coma. Son...Son pouvoir...si j'ai bien compris...Il peut...Enfin non...Il ne peut pas, il n'a pas le choix, visiblement...Il tue les êtres qu'il touche, ou qui le touchent... Aldaée passa une main dans ses cheveux, un peu gênée de devoir dire tout ça devant le petit garçon, espérant qu'il ne s'en vexerait pas. Elle, elle trouvait ce pouvoir plutôt sympa, mais uniquement pour quelqu'un d'autre, câline comme elle l'était, elle ne s'imaginait pas comment elle pourrait vivre avec ce pouvoir. Elle compatissait vraiment avec le petit ange à ses côtés. Et on pouvait sentir dans son regard qu'elle avait envie de le serrer dans ses bras, bien qu'elle essayait de se retenir. Elle ferma les yeux une seconde, puis se tourna vers Nathanael. Maintenant, présenter l'asiatique. Et, Nathanael, je te présente Yoru, il était avec nous lors de l'incident qui nous a menés en prison, et c'est...oui, enfin, bref, on se retrouve là. Il peut rendre malade les gens dont le regard croise un moment le sien. Elle sourit au garçon, elle espérait qu'il ne serait pas craintif envers Yoru. Après tout, le petit garçon était déjà pas mal plus petit qu'Aldaée, et Yoru pouvait être impressionnant pour un petit garçon...Enfin...Elle pensait...Elle ne pouvait pas vraiment savoir, n'étant pas elle-même un petit garçon...Enfin...A ce qu'elle en savait... BREF ! Elle restait donc à côté du garçonnet, ses pieds solidement posés sur la couchette du dessous. Elle se demandait toujours si le petit garçon allait vraiment devoir subir ce que eux allaient subir. Pour un être de son âge, était-ce vraiment raisonnable ? Elle se demandait aussi si les gens au camp seraient plutôt protecteurs envers lui ou s'ils chercheraient à le bizuter. Sa main frottait nerveusement son propre genou. Elle en avait assez de cette situation qu'elle jugeait totalement injuste. Puis son esprit, rancunier, lui rappela le problème Yoru. Elle releva timidement les yeux, et fixa l'asiatique. Et euh...Yo... Yoru...désolée de remettre ça sur le tapis...mais...pour le procès...je...je n'ai pas voulu chanter. Je ne chante jamais en public. D'ailleurs je ne chante jamais tout court. J'ai été comme prise par une espèce de transe. Bon, je sais, je peux pas t'en vouloir de m'en vouloir, parce que tu n'as pas pu voir l'état dans lequel j'étais, pendant et après la chanson...Je voulais juste essayer de t'expliquer. Si tu ne me crois pas, c'est pas grave, je comprendrai, ce qui est arrivé est tellement absurde. Je voulais juste...essayer, quoi...Toutefois, je tiens quand même à dire que même si j'avais été obligée de chanter, même si j'avais été menacée...Enfin...Tu crois vraiment que j'aurais dit tout ce que j'ai dit ? C'est vrai, elle avait quand même parlé d'assassiner quelqu'un, avait fait part du fait qu'elle aimait la voix de Katharina, et avait complimenté Yoru. Trois choses qui ne lui ressemblaient vraiment pas. Timide comme elle l'était, lorsqu'elle complimentait quelqu'un, elle s'arrangeait pour que ce soit fait de manière subtile, que ce ne soit pas extrêmement visible. Elle n'avait encore jamais rien dit de vraiment gentil à Katharina (ni à Yoru, d'ailleurs, mais elle avait quand même été plus extravertie lors de leur discussion dans la prison). Elle se sentait ridicule, et lança un regard à Nathanael, où l'on pouvait presque lire "je suis pitoyable, non ?" |
| | | Yoru Nakatomi
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Jeu 12 Mar - 22:44 | |
| -Oh, pas très longtemps, il s'est réveillé dès que tu t'es endormi...Enfin...Nous l'avons réveillé...
Yoru hocha la tête tout en regardant le jeune homme du coin de l'œil comme s'il le redoutait. C'est vrai qu'il ne le connaissait pas, il ne lui faisait donc pas confiance. Même si ce n'était qu'un petit garçon, il n'en restait pas moins louche, mais cependant il attirait la curiosité du jeune homme qui voulait en savoir plus, ceci ne se fit pas attendre.
-Yoru, je te présente Nathanael, il va visiblement vivre avec nous au camp, il vient du même monde que nous, mais pas parce qu'il a été hypnotisé, il a eu un accident...et le bout d'chou est dans le coma.
L'asiatique regarda le jeune homme furtivement et inclina brièvement et légèrement la tête en guise de salut.
-Son...Son pouvoir...si j'ai bien compris...Il peut...Enfin non...Il ne peut pas, il n'a pas le choix, visiblement...Il tue les êtres qu'il touche, ou qui le touchent...
A ces mots, les yeux de Yoru s'agrandirent légèrement de surprise, il fixa le jeune garçon le regardant de haut en bas et avait la bouche légèrement ouverte. Cette nouvelle était si soudaine, il n'en revenait pas. Un petit garçon capable d'un pouvoir aussi grand, tuer des gens, rien qu'au contact! C'est fort quand même! Véritablement absorbé par le charisme que prenait soudain le petit garçon à ses yeux, l'asiatique ne pu que dire quelques mots:
-Wouaah... C'est fort...
Inutile certes mais ça venait du ventre!
-Et, Nathanael, je te présente Yoru, il était avec nous lors de l'incident qui nous a menés en prison, et c'est...oui, enfin, bref, on se retrouve là. Il peut rendre malade les gens dont le regard croise un moment le sien.
Comme pour masquer la réaction de Yoru, Aldaée enchaina les présentations. Peut-être l'avait-il vexé sans s'en rendre compte (de toute façon c'est toujours comme ça chez lui) par le fait qu'il le dévisageait à présent, ou par ses paroles de surprise, car en disant cela, l'asiatique prenait quelque peu à la légère ce qui constituait la conséquence de la venu du garçon ici et de ses problèmes. Se rendant compte que les présentations étaient terminées, Yoru se redressa et reprit un air sérieux et indifférent. Aldaée avait parlé de son pouvoir des yeux, il n'en fut pas offensé, il s'y était habitué et ne pouvait pas lutter ni s'énerver, cela ne servirai à rien. L'hypocondriaque s'approcha alors du petit garçon et en bon joueur, le sourire aux lèvres, il croisa ses bras au dessus des barreaux du lit et y posa sa tête. Il dit:
-Au fond, on est pas si différent toi et moi... Il nous est arrivé, dans la vie, des choses dure à accepter auxquelles on ne peut pas lutter. C'est sur que ça fait mal au fond mais il faut regarder devant soi... tu vois... Penser à l'avenir et en donner un sens, ce faire une raison...
Sur ces mots, Yoru resta immobile, le regard dans le vague, un air très srieux s'était peint sur son visage. Il soupira et se dégagea pour se diriger vers sa couchette quand Adaée lui adressa la parôle:
-Et euh...Yo... Yoru...désolée de remettre ça sur le tapis...mais...pour le procès...je...je n'ai pas voulu chanter. Je ne chante jamais en public. D'ailleurs je ne chante jamais tout court. J'ai été comme prise par une espèce de transe. Bon, je sais, je peux pas t'en vouloir de m'en vouloir, parce que tu n'as pas pu voir l'état dans lequel j'étais, pendant et après la chanson...Je voulais juste essayer de t'expliquer. Si tu ne me crois pas, c'est pas grave, je comprendrai, ce qui est arrivé est tellement absurde. Je voulais juste...essayer, quoi...Toutefois, je tiens quand même à dire que même si j'avais été obligée de chanter, même si j'avais été menacée...Enfin...Tu crois vraiment que j'aurais dit tout ce que j'ai dit ?
Quel caractère celle là! Il leva les yeux au ciel et les paume vers le plafond et dis:
-Aldaée... Je sais pas... Je...
Son air intimidé le désarcenna et il continua en passant sa main sur sa nuque et en grimaçant quelque peu:
-Je ne sais pas ce qui t'as pris au procès, j'ai rien vu, je t'ai entendu chanter, je savais pas c'qui s'passait... J'étais perdu! Alors maintenant si tu me dis que tu étais dans une espèce de transe, c'est dur à croire mais je veux bien faire un effort...Puisque de toute façon maintenant au point ou on en est...
Il repensa à sa chanson et eu un sourire aux lèvres spécialement quand il repensa au fait qu'elle voulait tuer le docteur Parkinson et qu'elle faisait des compliments à tout va, c'est un peu à l'opposé mais bon. Il chuchotta comme pour lui:
-T'es flippante comme fille des fois...
|
| | | Aldaée Devard
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Ven 13 Mar - 20:03 | |
| Yoru, après les présentations, s'approcha de la couchette où étaient Aldaée et Nathanael.
-Au fond, on est pas si différents toi et moi... Il nous est arrivé, dans la vie, des choses dures à accepter auxquelles on ne peut pas lutter. C'est sur que ça fait mal au fond mais il faut regarder devant soi... tu vois... Penser à l'avenir et en donner un sens, se faire une raison...
Les yeux de la jeune fille s'écarquillèrent un peu. Elle n'aimait pas que même Yoru voit entre eux deux une ressemblance. L'idée que Yoru devienne aussi toxique que le petit garçon effrayait la fantômatique créature. Celle-ci, avec son air inquiet, quitta la couchette de Nath, et alla s'appuyer contre un mur du fourgon, les yeux rivés sur les deux garçons, en mordillant son pouce d'un air songeur. Après quoi elle s'expliqua comme elle le pouvait.
-Aldaée... Je sais pas... Je...
Aaaargh ! Elle le savait ! Il la croyait pas ! Comment aurait-il pu la croire ? Comment aurait-il pu croire à cette situation improbable ?
-Je ne sais pas ce qui t'as pris au procès, j'ai rien vu, je t'ai entendue chanter, je savais pas c'qui s'passait... J'étais perdu! Alors maintenant si tu me dis que tu étais dans une espèce de transe, c'est dur à croire mais je veux bien faire un effort...Puisque de toute façon maintenant au point où on en est... ...merci...Au moins d'essayer de me croire...
...Bon...C'était déjà ça. Elle hocha doucement la tête, un peu rassurée. Elle pouvait comprendre le fait qu'il avait du mal à la croire, étant donné que ses yeux bandés ne lui avaient pas permis de voir sa gêne après son chant, ni rien, au fond. Elle sourit timidement, et s'appliqua à mordiller son pouce avec son désormais habituel air soucieux.
-T'es flippante comme fille des fois... Hmm ?
Aldaée releva la tête. Elle n'était pas tout à fait sûre que ce soit Yoru qui ait dit ça, sa voix avait été tellement basse, on avait presque pas entendu son timbre, que cela aurait pu aussi bien être Nathanael. Son regard alla de l'un à l'autre, et , en fonction de leur réaction, elle en conclut que c'était l'asiatique. Elle lui tira la langue, puis sourit, trouvant la situation...étrange et ironique. Que ce soit le grand type aux pouvoirs dangereux qui dise à la toute pitite demoiselle au pouvoir inutile qu'elle était flippante...Bizarre. Bizarre et amusant !! Elle souriait toujours, et prit un air moqueur :
Que des fois ?
Toujours souriante, elle resta adossée au mur, ne sachant trop que faire. Son regard retourna sur le petit garçon, elle s'inquiétait toujours de l'avenir de celui-ci. Et à présent, en plus, elle se ré-inquiétait de l'évolution du "don" de Yoru. Tout cela la faisait devenir soucieuse : leur séjour au camp pourrait se révéler bien plus dangereux que prévu. Elle se sentait presque responsable du petit garçon, elle aurait forcément envie de le protéger. Mais en serait-elle seulement capable ? |
| | | Yoru Nakatomi
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Ven 13 Mar - 22:35 | |
| L'asiatique ne pensait réelement pas que sa dernière phrase puisse être audible. C'est avec une légère surprise qu'il releva la tête quand Aldaée répliqua en sa direction. Il avait dit ça comme ça, c'était sortit tout seul.
-Que des fois ?
Il souria en retour , que pouvait-il répondre. C'est vrai qu'il était mal placé pour dire ça tout d'abord mais en plus que pouvait il dire quand à son pouvoir. Celui d'Aldaée était moins dangereux et utile que celui de Yoru certes mais, il n'en était pas moins flippant ou plutôt surprenant, original... De son air moqueur l'hypocondriaque répliqua:
-Avoue qu'une fille capable de s'élever à plus de 20 centimètres du sol, c'est pas commode. Et pour ce qui est de ta chanson... Je ne sais pas si tu pensais vraiment ce que tu disais, même si ça paraissait venir spontanément... Tu n'y est pas allé de main morte... Enfin.. Voilà quoi...
Bien sur, il pensait aux parole traitant de "tuer le Dr Parkinson" assez répétées dans la chanson. Empêtré dans ses explications, l'asiatique ne savait plus quoi dire. Il fixait des yeux la jeune fille qui était allé s'adosser au mur du fourgon. Elle semblait inquiète et ça, elle ne pouvait pas le nier! L'asiatique se demandait vraiment quel pouvait être la raison de cette inquiétude soudaine, il n'avait fait ni rien dit de spécial... Néanmoins, elle mordillait son pouce et paraissait stressée et songeuse. Il fallait qu'il sache pourquoi, car le jeune homme est très influençable, si quelqu'un était stressé, lui pouvait l'être par la suite. Il s'approcha de la jeune fille et s'adossa tout comme elle au mur du fourgon. Il dit:
- Si tu continu à te mordiller le pouce comme ça, tu va finir par me stresser aussi. A quoi penses-tu?
C'est avec un air sincère et complice que Yoru venait de dire ces mots. Il avait les bras croisés et un pied à plat contre le mur, il attendait. Allait-elle vraiment lui dire ce qu'elle pensait? Il n'en savait rien mais en tout état de cause, il était prêt à l'écouter. Après tout, il fallait ben s'entraider dans ces moments là, difficiles, et peut-être arrivera-t-il à la rassurer qui sait? |
| | | Aldaée Devard
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Ven 13 Mar - 23:19 | |
| Voleter à quelques dizaines de centimètres...Original, en effet. Disons que ses pieds n'étaient jamais là où on s'attendait à ce qu'ils soient. C'avait un côté amusant, dans un sens... -Avoue qu'une fille capable de s'élever à plus de 20 centimètres du sol, c'est pas commode. Et pour ce qui est de ta chanson... Je ne sais pas si tu pensais vraiment ce que tu disais, même si ça paraissait venir spontanément... Tu n'y es pas allée de main morte... Enfin.. Voilà quoi... Elle baissa les yeux, honteuse. Nerveusement, elle tritura ses doigts, avant de replonger son pouce entre ses dents. Beh...Je sais pas vraiment. Ca me paraît absurde, je suis pas du genre violente...Enfin, pas trop. Mais en même temps, c'est vrai que j'avais tellement peur po...peur que j'avais envie de me venger de tous nos malheurs. Elle avait failli dire "tellement peur pour vous deux", puisqu'elle ne se sentait pas effrayée par la mort, toutefois elle jugeait cela un peu déplacé. Dit comme elle l'aurait dit, elle aurait eu l'impression de se placer en supérieure. Et ce n'était pas ce qu'elle voulait. Yoru s'approcha, visiblement conscient de son inquiètude, et il s'adossa à côté d'elle au mur du fourgon. Elle releva les yeux vers lui, le pouce toujours mordillé. Elle le retira dès qu'il parla. - Si tu continues à te mordiller le pouce comme ça, tu vas finir par me stresser aussi. A quoi penses-tu?
Miss Casper hésita un temps. Devait-elle vraiment dire ce qui l'inquiétait à ce point ? Elle avait l'habitude de dire la vérité à ce qu'on lui demandait. Mais elle détestait blesser ou vexer les autres sans raison apparente. Elle craignait la réaction de Yoru. Elle regarda Nathanael, s'assurant qu'il était occupé à autre chose, et elle chuchota, un peu gênée et sans savoir comment elle allait formuler ses peurs : Et bien...D'abord, il y a l'avenir du bout de chou qui m'inquiète. Que va-t-il devenir, au camp ? Il...Au fond, il est super vulnérable. Tu me demandais combien de temps j'allais tenir...Tu imagines, lui ?! En plus, personne ne peut le consoler, personne ne peut tenter de le faire sourire, avec, je ne sais pas moi, un calin, un simple geste... Aldaée jeta un nouveau regard à Nath, et, n'y résistant plus, remordit son pouce. Puis ses yeux revinrent sur Yoru, et elle mordit son pouce un peu plus fort. C'est pas tout...Il y a aussi...Ces ressemblances, entre Nath et toi...Toi-même tu en as vue au moins une...Et du coup, je sais pas...Je m'inquiète...Comment va évoluer ton pouvoir ? Qu'est-ce que...Est-ce que tu vas devenir aussi toxique que le bout de chou ? Est-ce qu'il y aura, aux côtés de Kath et moi, deux personnes que l'on ne pourra pas frôler sans en payer les conséquences ? Je...Je veux pas, moi. Je veux pas que tu deviennes plus dangereux, sans le vouloir. Je veux pas que tu sois détruit comme l'est mon bout de chou. Je veux pas. Elle releva les yeux, tristes mais pas tout à fait larmoyants, vers lui, tout en mordant son pouce avec ferveur. Cela la soulageait très légèrement, de faire part de ses soucis à quelqu'un, et elle voulait mettre Yoru au courant de son inquiétude, à propos de son avenir à lui. En même temps, elle jetait de petits regards furtifs à Nathanael et Kath, qui ne semblaient pas les écouter. Cette histoire commençait à lui peser, elle se sentait changée, elle s'en voulait. D'avoir pleuré tant de fois, de s'être attachée à ces gens, qu'elle ne reverrait peut-être pas, malgré le fait qu'elle en ait envie. Elle savait qu'elle n'avait pas fait les bons choix, plusieurs fois. Déjà, elle aurait du se forcer à courir, quite à tomber, lorsque les marchands les avaient poursuivis. Elle n'aurait pas du en frapper un, et ils auraient du quitter le parking plus tôt. En prison, elle ne regrettait pas grand chose. Mais elle aurait aimé se voir chanter au procès, pour pouvoir s'auto-gifler, et se traiter d'idiote. Elle se sentait coupable de tout ce qu'il leur arrivait. Son pouce commençait à être légèrement abîmé, mais elle ne parvenait plus à s'arrêter. Elle avait si peur de la réaction de Yoru qu'elle le fixait avec une angoisse non dissimulée. Après tout, il n'y avait peut-être pas pensé, il allait peut-être s'inquiéter aussi, et la juger responsable. Il n'aurait pas tort, en plus. |
| | | Yoru Nakatomi
Hypocondrie
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Sam 14 Mar - 2:00 | |
| -Et bien...D'abord, il y a l'avenir du bout de chou qui m'inquiète. Que va-t-il devenir, au camp ? Il...Au fond, il est super vulnérable. Tu me demandais combien de temps j'allais tenir...Tu imagines, lui ?! En plus, personne ne peut le consoler, personne ne peut tenter de le faire sourire, avec, je ne sais pas moi, un câlin, un simple geste... C'est pas tout...Il y a aussi...Ces ressemblances, entre Nath et toi...Toi-même tu en as vue au moins une...Et du coup, je sais pas...Je m'inquiète...Comment va évoluer ton pouvoir ? Qu'est-ce que...Est-ce que tu vas devenir aussi toxique que le bout de chou ? Est-ce qu'il y aura, aux côtés de Kath et moi, deux personnes que l'on ne pourra pas frôler sans en payer les conséquences ? Je...Je veux pas, moi. Je veux pas que tu deviennes plus dangereux, sans le vouloir. Je veux pas que tu sois détruit comme l'est mon bout de chou. Je veux pas.
Yoru la regardait avec attention, il fronça les sourcils en entendant ce qu'elle venait de dire. Elle avait les yeux tristes et regardait l'asiatique avec un air de détresse, pas tout à fait larmoyant mais presque, ce qui fit l'effet d'une montée de remords en lui. Pourquoi avait-il posé la question? Comme cela, elle était, comment dire, touchante si bien que ses propos vis-à-vis du pouvoir de l'hypocondriaque ne le vexèrent pas. Il était tellement peiné par sa réaction, une simple question et voilà qu'elle vidait son sac, comme si elle attendait ce moment depuis pas mal de temps. Le jeune homme n'en fut pas moins ravie de comprendre qu'elle lui faisait assez confiance pour lui raconter ses problèmes, ses impressions. Une chose était sure, c'est qu'elle se sentait coupable ou quelque chose comme ça. Il est vrai que l'asiatique ne pouvait pas exactement savoir les choses que ressentait la jeune fille, mais néanmoins, il savait bien qu'elle était stressée. Elle s'inquiétait? Pour le petit garçon? Pour lui? Preuve en est, son pouce qui commençait à s'abimer, maltraité par l'angoisse d'Aldaée.
D'une main lente mais non moins sure, Yoru prit le poignet de la jeune fille pour l'écarter de sa bouche jusqu'à le coller contre le mur du fourgon de manière à entourer la jeune fille de son bras. Il fixait Aldaée dans les yeux prenant soin de ne penser à rien. Son regard était indescriptible, mêlé de peine, de complicité, d'anxiété, d'envie et de malaise. Il regarda Katharina et le petit garçon et voyant qu'ils n'étaient pas attentifs à ce qu'ils se disaient ou ce qu'ils faisaient, il ramena son attention vers Aldaée. Il lui dit:
-Tu as peur que je devienne dangereux? Tu est effrayée à l'idée que je devienne de plus en plus toxique? Et si tu avais raison... Que ferais-tu alors? Ne t'inquiètes pas... Je n'te ferai aucun mal...
Comme dans un état second, l'asiatique approcha son visage de plus en plus près de celui de la jeune fille, son regard plongé dans le sien, il était déterminé et sûr de lui. Il prit le visage d'Aldaée dans une de ses mains (l'autre tenant fermement le poignet d'Aldaée contre le mur) et l'embrassa doucement. Déconnecté durant quelques secondes, ce contact le fit au bout d'un moment revenir à la réalité si bien qu'il se ressaisit de suite et se redressa immédiatement relâchant son emprise sur la jeune fille et s'écartant de plusieurs pas. Son cœur battait à plus de cent à l'heure, qu'est-ce qui lui avait prit? Il venait d'enfreindre certaines limites et s'en était rendu compte que trop tard. Il n'en revenait pas lui même, ça avait été plus fort que lui, une sorte de pulsion, quelque chose d'inexplicable. A présent de dos à Aldaée, il n'osait la regarder et crispé comme un piquet, fixant le sol, il cherchait quelque chose à dire. Dans l'embarra dans lequel il se trouvait, il tacha de se calmer et dit:
-Excuses moi! Je sais pas c'qui m'a prit j'suis vraiment désolé... oublis... C'était déplacé...
Et voilà, ces mots inutiles sortirent de sa bouche tandis qu'il ne bougea pas d'un millimètre. Elle avait le droit de le frapper, de l'insulter, il s'y attendait même! Et après tout c'était son droit! Il se trouvait vraiment con car il venait de casser un moment complice, peut-être même la faible amitié par laquelle ils étaient liés. Il avait beaucoup de respect pour les femmes mais là, c'était déplacé. Il semblerai que ni le petit garçon, ni Katharina n'aient rien vu, tant mieux... Couvert de honte, Yoru ne pouvait pas s'échapper, il avait juste envie de disparaitre. |
| | | Aldaée Devard
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Sam 14 Mar - 11:36 | |
| Yoru l’écoutait attentivement, et cela permettait à Aldaée d’avoir confiance en elle et de continuer, et, par la même occasion, de voir qu’elle avait raison de lui faire confiance, qu’il était une personne à qui elle pouvait se fier. Alors qu’Aldaée se sentait rassurée et en toute confiance, elle sentit que son poignet lui était retiré, et elle le vit se faire doucement plaquer (pas violemment, c’était déjà ça) contre le mur du fourgon, à côté d’elle. L’asiatique ne semblait pas d’accord avec son envie de manger son pouce. Il avait un air particulier, elle aurait été incapable de dire lequel. Leurs regards étant croisés, elle craignait de plus en plus sa réaction, ne se sentant pas capable de le repousser ou même de baisser les yeux pour se protéger. Il ne semblait toutefois pas agressif, ni même énervé, si bien qu’Aldaée était juste perplexe.
-Tu as peur que je devienne dangereux? Tu es effrayée à l'idée que je devienne de plus en plus toxique? Et si tu avais raison... Que ferais-tu alors? Ne t'inquiète pas... Je n'te ferais aucun mal... Et bien, je pense qu’en fait ri...
Elle s’arrêta. C’était elle ou il était de plus en plus près ? Elle se sentit particulièrement ahurie lorsqu’il prit son visage dans une main, et que malgré cela elle continuait à se poser des questions sur son intention. Fidèle à elle-même, elle écarquilla les yeux en sentant les lèvres de Yoru sur les siennes, ses pommettes prirent immédiatement une jolie couleur pivoine et son regard passa directement sur Katharina, genre « euuuuuuh...il se passe quoi, là ? », mais celle-ci ne les regardait même pas. Après quoi, Yoru se détacha et s’éloigna promptement, comme s’il avait fait une bourde. Aldaée récupéra donc son poignet, et regarda timidement le sol, embarrassée, sans doute autant que lui. °...rien ne changerait.° La fin de la phrase qu’elle n’avait pas pu dire, stupéfaite par l’approche du jeune homme. C’était vrai : si Yoru devenait de plus en plus toxique, qu’est-ce que cela changerait, au fond ? Elle savait très bien qu’elle continuerait à le coller comme elle le faisait, à le faire s’énerver par ses gaffes permanentes, à parler pendant des heures, de leur vie d’avant. L’hypocondriaque lui tournait à présent le dos, et Aldaée écarquilla les yeux, pensant à quelque chose. On ne connaissait pas les effets secondaires du pouvoir de Yoru. Peut-être les microbes du rhume restaient-ils présents dans le corps ? Aldaée n’en avait rien à craindre, toutefois elle n’avait pas prévu que Yoru puisse les attraper. C’était légèrement inquiétant, elle devrait le surveiller de près, et au moindre toussotement, l’emmener à l’infirmerie...Il devait bien y avoir une infirmerie au camp de travail.
-Excuses moi! Je sais pas c'qui m'a prit j'suis vraiment désolé... oublies... C'était déplacé... Eh c’est bon, t’as pas tué quelqu’un de ma famille ou quoi que ce soit, hein.
Elle s’avança, fit le tour de l’asiatique pour lui faire face, et sourit d’un air confiant.
En revanche, je suis désolée, mais je pense pas que ce soit le genre de trucs que je puisse oublier, même si j’étais particulièrement amnésique. Mais puisque nos deux amis n’ont rien vu, ce sera un secret entre nous. En tous les cas, je te remercie, je me sens bien mieux, et je suis plus confiante.
Elle haussa les épaules, toujours souriante.
Quite à paraître niaise, quelle que soit l’adversité à laquelle on doit faire face, je sais que je peux au moins compter sur toi, et j’en suis ravie, et rassurée.
Elle enlaça Yoru, bien que lorsqu’on la connaissait un petit peu, on ne pouvait plus trop donner de sens à ce geste, puisqu’elle faisait sans arrêt des câlins à tout le monde. Elle chuchota :
Mais sache que si tu n’avais pas fait ce que tu as fait, j’aurais sans aucun doute fini par le faire. Et cela t’aurait été encore plus désagréable, non ? Alors merci ! Ah, et puisque je dois te prévenir, je te préviens...
Nouveau sourire. Elle déposa un baiser sur sa joue droite (bien qu’un peu près de la commissure de ses lèvres, mais bon, on va dire que c’était par hasard), et posa ses talons sur le sol. Ben oui, pour parler à son oreille, elle devait se mettre sur la pointe des pieds...Ce qui la surprenait le plus dans tout cela, c’était que Yoru puisse croire que ce qu’il avait fait était une gaffe. Il savait très bien qu’il lui plaisait, non ? Elle l’avait même chanté, ce qui était le comble de la honte. Ou alors il regrettait justement parce qu’il savait, et qu’il craignait qu’elle devienne plus collante encore par la suite. C’était déjà beaucoup plus crédible. |
| | | Yoru Nakatomi
Hypocondrie
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Sam 14 Mar - 15:51 | |
| -Eh c’est bon, t’as pas tué quelqu’un de ma famille ou quoi que ce soit, hein.
Gné? O__o Ce n'était pas exactement ce à quoi s'attendait Yoru. En entendant cela, ses yeux s'écarquillèrent un peu plus l'espace d'une seconde. Il vit la jeune fille se poster devant lui, qu'allait-elle dire?
-En revanche, je suis désolée, mais je pense pas que ce soit le genre de trucs que je puisse oublier, même si j’étais particulièrement amnésique. Mais puisque nos deux amis n’ont rien vu, ce sera un secret entre nous. En tous les cas, je te remercie, je me sens bien mieux, et je suis plus confiante. Quite à paraître niaise, quelle que soit l’adversité à laquelle on doit faire face, je sais que je peux au moins compter sur toi, et j’en suis ravie, et rassurée.
Ce simple baiser semblait se transformer en une bonne action, elle se disait rassurée et confiante! Bizarre... Croyant qu'il venait de faire une bourde, les paroles dAldaée semblaient vraiment décalées par rapport au contexte. Un secret... Très bien, ça lui convenait très bien même. Rouge de honte, il ne la regardait même plus dans les yeux et s'acharnait à fixer le sol. Il ne cessait de se demander pourquoi il avait fait ça, même si au bout du compte cela n'avait pas détérioré "l'ambiance", l'asiatique n'en était pas moins perdu. Une pulsion ou un sentiment? Cette question trottait dans la tête de l'hypocondriaque, si la réponse s'avérait être la première, la jeune fille ne devrait pas le prendre aussi bien, elle devrait plutôt se méfier... (Pour la suite) Si la réponse penchait vers la deuxième, là, elle pouvait s'exclamer! Seulement qu'en savait elle? Que savait-elle réelement de la motivation de ce geste? L'acteur ne le savait même pas lui même!
-Mais sache que si tu n’avais pas fait ce que tu as fait, j’aurais sans aucun doute fini par le faire. Et cela t’aurait été encore plus désagréable, non ? Alors merci ! Ah, et puisque je dois te prévenir, je te préviens...
Toute souriante, elle déposa un baiser sur la joue du garçon. A cet instant, il ferma les yeux puis les rouvrit sur une jeune fille tout aussi souriante. Elle prenait son pied là! XD Espérons que ce soit la deuxième réponse... En n'y repensant plus, Yoru prit son air taquin et ébouriffa les cheveux de la jeune fille un sourire aux lèvres. Il dit alors tout en riant:
-On se calme jeune fille! J'espère que tu n'es pas malade au moins... Je te rappels que je suis hypocondriaque!
Sa rencontre avec le monde extérieur et les deux jeunes filles lui avait permit de prendre une peu de recul sur sa situation si bien qu'il s'autorisait à se moquer de lui même. De toute façon au point où il est est, sans gants, sans masque, sans produit désinfectant, sans salle de bain à dispo, sans vêtements parfaitement propre ni quoi que ce soit. Quoi qu'il en soit, il ne pouvait pas lutter! Il était contraint à s'y habituer à présent. Ne s'étant jamais attiré de maladies quelconques sur lui depuis ses 14 ans, à ce stade, si l'asiatique tombait malade, ce serai grave, beaucoup plus grave qu'une personne normale. Mais ça, il tachait de ne pas y penser. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Sam 14 Mar - 16:14 | |
| Lala, tatata ! Et voici quatre condamnés à mort ! Trop mortelle … Hah non, seulement envoyés dans un camp de travail … C’était toujours mieux que la mort, pauvre petits choux. Et en prime, une jolie décoration de bras, chouette, dire qu’elle voulait changer de bracelet. On la balança gentiment dans un camion touche moche, et c’est partit vers le voyage vers un soi-disant « Enfer ». Un camp de travail ? Super, en dirai un retour aux années 1920 … Bref, ce n’est pas la question. Il fallait trouver un moyen de ramener la VRAIE Katharina à son corps d’origine, et non la version atrophiée et paralysé psychologiquement par la solitude dans sa cellule. Elle était légèrement … enfin, carrément troublée après réflexion.
Le chemin était long, comme tous les autres voyages. Le chemin paraissait court, quand on le fini. Un chemin, les voies ne comptent pas, seul le chemin. Prenons encore une fois un chemin éphémère. Encore une fois une voie sans issue, pour retrouver un autre chemin derrière nous. « Bon bah, puisque j’ai rien à foutre, je vais dooooormir un peu ! Bonne nuit ! ». Et la chute vint. La tombée de l’esprit. Une long et doux sommeil dans l’agitation et la douceur de la couchette … Elle préféra ne pas s’approcher du gamin à l’air globuleux, il avait juste l’air un peu effrayant.
Un looong sommeil … Un long sommeil … Et c’est repartit pour un autre délire de Katharina … Hein ?
« … Patron ! ». Katharina était seule dans la boulangerie, seule avec son ordinateur. Seule avec les pâtisseries et les pains d’épices. Elle s’occupait de plein de truc, divers et variées, comme des factures d’électricités, des bénéfices du mois, des nouvelle recettes à tester et inventer, de son site web … Une journée normale … Normale … Normale. Trop normale, pourtant, pour elle, une psychopathe perfectionniste. Elle regardait sur son écran un texte sur un forum, très long, une page word.
Durant son sommeil, elle prononça le seul nom de « Riézel ». Qui était-ce ? On le saura sûrement dans un avenir proche. Elle commençait à gesticuler un peu dans tous les sens durant son rêve délirant. Elle disait « Where are you ? » ou « and … Who are You ? » Jusqu’à ce qu’elle tombe par terre, sur le dur sol du fourgon blindé à mort et qui servait à elle et à Aldaée et Yoru de prison. Elle se leva, et raconta les premières choses qui lui vinrent à l’esprit à ses deux compères.
« C’était un rêve étrange, je rêvais que je chantais dans la prison où nous étions et que je chantais devant un juge qui nous envoya dans un trou paumé je ne sais plus trop ou … Et en plus, j’étais dans une transe pas possible, vous imaginez même pas … »
Elle commença à ouvrir petit à petit ses yeux. Il les ouvrit légèrement, moyennement ... puis grande ouverte. Elle tournait la tête de haut en bas, de droit à gauche, se retourna … Elle analysait la situation. Elle ne comprenait plus trop ce qu’il était devenu de la prison. CIEL ! La prison était en fait un fourgon blindé métamorphosable … Non peut-être pas. Elle se retourna vers Aldaée, puis Yoru en demandant :
« … Ou sommes-nous ? »
Il semblerait que Katharina soit de retour, la vraie, la sage. Elle semblait vraiment et réellement perdue de l’ellipse spatio-temporelle. Elle regardait étrangement le nouveau décor.
|
| | | Aldaée Devard
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Sam 14 Mar - 19:33 | |
| -On se calme jeune fille! J'espère que tu n'es pas malade au moins... Je te rappelle que je suis hypocondriaque!
Aldaée eut un petit rire, et tenta vainement d'éviter d'être entièrement décoiffée par ce geste certes amical mais réducteur de la part de Yoru. Elle était joyeuse de voir Yoru rire, et rassurée par la situation. Tout allait bien, c'était le principal. A vrai dire, en y réfléchissant bien, elle ne pensait pas être malade, le pouvoir de Yoru ne semblait pas lui avoir laissé de séquelles : sa gorge n'était plus du tout douloureuse depuis bien longtemps, et elle n'avait pas éternué depuis qu'il l'y avait forcée.
Bien monsieur, je me tiendrai tranquille à l'avenir. T'inquiète pas pour ça, le vertige n'est pas contagieux.
Elle sourit, lâcha enfin Yoru, le libérant de son emprise câline, tentant de remettre ses cheveux à peu près à leur place initiale. Rien à faire, la prison, le vent et Yoru avaient entièrement emmêlés ses cheveux. Rah...Entendant un bruit, elle jeta un oeil vers Katharina. Celle-ci tomba brusquement, et Aldaée écarquilla les yeux. Décidémment, c'était une manie chez ses amis, de tomber du lit au réveil ?!
Hey, ça va ? « C’était un rêve étrange, je rêvais que je chantais dans la prison où nous étions et que je chantais devant un juge qui nous envoya dans un trou paumé je ne sais plus trop ou … Et en plus, j’étais dans une transe pas possible, vous imaginez même pas … » Ca, ma grande, ça s'est vraiment passé...
Puis elle lança un regard à Yoru et eut un air de dire "j'te l'avais dit pour la transe, tu vois, tu vois, jte mentais pas !", elle regarda ses pieds puis reposa finalement ses yeux sur Kath. Celle-ci semblait perdue, Aldaée s'approcha d'elle, et elle eut un sourire. La vraie Kath était de retour, et c'était tant mieux. La fantômatique demoiselle lui prit le bras et la serra dans une accolade approximative.
« … Ou sommes-nous ? » En direction du camp de travail d'Enojo. On est sur la route. Ah, et le bout de chou, là, c'est Nathanael, même si on a très envie de lui faire des câlins, il faut éviter, son toucher est mortel...
Elle sourit au petit garçon, l'air désolé de devoir répéter ce terrible pouvoir à tout le monde. Toutefois, elle préférait prévenir ses amis, terrifiée à l'idée d'en voir un tomber à cause d'une imprudence. Si la mort du cafard ne l'avait pas plus troublée que ça, elle savait qu'il n'en serait pas de même si l'un des deux mourait. La demoiselle s'assit aux côtés de Kath, regardant Yoru, en face d'elles, et eut un sourire.
Ca va tout de même mieux que quand on était en prison, non ? Là, on est tous les quatre ensemble, pas séparés !
C'est sûr que c'était plus assurant, d'être tous ensemble, de ne pas avoir de barreaux froids entre eux. Et Katharina n'avait plus de souci à se faire, elle n'était plus seule du tout. Aldaée était donc assez satisfaite de la situation. A quelques détails près : elle se jugeait toujours coupable de leur présence ici, elle s'inquiétait pour Nathanael, et elle se demandait quelle tête aurait le camp. L'évolution du pouvoir de Yoru la traumatisait un peu moins depuis qu'elle avait pris conscience que rien ne changerait, qu'ils resteraient amis même si son don empirait. Même s'il voulait pas, elle ne le lâcherait pas si facilement, de toute façon xD. |
| | | Yoru Nakatomi
Hypocondrie
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Sam 14 Mar - 20:43 | |
| Yoru prit un malin plaisir à embêter Aldaée, il garda le sourire jusqu'à voir Katharina tomber de son lit. Espérant qu'elle ne s'était pas fait mal, il arriva près d'elle tout comme Aldaée et posa un genou à ses côtés tentant de relever par un bras la jeune fille avec Aldaée.
-Hey, ça va ? -C’était un rêve étrange, je rêvais que je chantais dans la prison où nous étions et que je chantais devant un juge qui nous envoya dans un trou paumé je ne sais plus trop ou … Et en plus, j’étais dans une transe pas possible, vous imaginez même pas … » -Ça, ma grande, ça s'est vraiment passé... - … Ou sommes-nous ? » -En direction du camp de travail d'Enojo. On est sur la route. Ah, et le bout de chou, là, c'est Nathanael, même si on a très envie de lui faire des câlins, il faut éviter, son toucher est mortel...
Il suivit non sans surprise la conversation qu'elles entretenaient, il ne comprenait pas tout. Alors comme ça Katharina croyait qu'elle était dans un rêve depuis le procès! O_o Elle ne savait pas où elle était? O___o Perplexe, Yoru lança des regards d'incompréhensions envers Aldaée quand il repensa à cette histoire de transe incroyable dont elle lui avait parlé, il dit alors:
-C'était donc vrai, votre histoire de transe... J'comprends mieux maintenant...
Il déglutit, c'était quand même flippant! Elles étaient capable d'agir sans s'en rendre compte, dire des choses inconsciemment. Plongé dans ses pensées, Yoru porta Katharina pour l'assoir sur l'une des couchettes tandis qu'Aldaée s'assit à ses côtés, lui resta debout à les observer.
-Ça va tout de même mieux que quand on était en prison, non ? Là, on est tous les quatre ensemble, pas séparés !
Il souria, c'est vrai que c'était mieux. Il pensait aussi que pour Katharina cela devait être moins dur, du fait qu'il n'y avait pas de barreaux qui les séparaient:
-J'espère que ce sera pareil dans le camp.
L'asiatique baissa les yeux:
-Je trouverai une solution...
Cette dernière phrase voulait dire plusieurs choses: D'une, elle signifiait qu'il jurait trouver un moyen pour ne pas qu'ils soient séparés. De deux, il était déterminé à s'évader de ce camps, déjà fallait voir à quoi il ressemblait, si ils auront une liberté de mouvement, une surveillance constante, des lieux fermés... De trois, il voulait, bien que ne sachant comment, sortir de ce monde et retourner dans le vrai monde, le réel. Tels étaient ses trois objectifs pour le moment. |
| | | Dr. Parkinson
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Sam 28 Mar - 17:49 | |
| - « Il n'y a pas de solution, parce qu'il n'y a pas de problème, non ? »
Les yeux innocents de Nath' étaient posés sur le trio dont il avait longtemps suivit la conversation sans mot dire. Ils étaient étranges, ils faisaient... « décalés », comme hors de la réalité. Leur haine des Elipsiens suintaient presque de leur peau, aussi sympathiques soient-ils. C'était donc normal qu'ils se trouvent dans ce fourgon. Ils pouvaient devenir dangereux.
- « La justice c'est la justice, on ne doit pas l'enfreindre vous comprenez ? Les gens comme nous... il y en a des gentils mais... la plupart sont fous. Vraiment... tarés vous voyez ? Même si les voyageurs sont normaux au début, leur pouvoir leur... monte à la tête... après ils font des choses... »
Le regard du gamin se voila d'effroi l'espace d'un instant et il se passa la main sur le visage pour chasser l'immonde vision qui avait fait irruption dans son esprit. Ces souvenirs étaient trop horribles... vraiment trop...
- « De temps en temps il y a ce que les grands appellent des périodes d'affluence. C'est des arrivée par vague quoi... beaucoup d'un coup. Y'en a eu une peu après mon arrivée, la ville était à feu et à sang, les morts... il y en avait partout ! »
Un vrai massacre c'était vrai, un groupe de voyageurs voulant retourner dans leur monde avaient cru que les dreamlandiens connaissaient le moyen de les renvoyer chez eux et avaient tenté de leur soutirer l'information par la manière forte. Le pire était que ces voyageurs n'étaient pas forcément méchants, mais même le plus gentil des hommes pouvait être un danger public sous l'effet de la peur et du désespoir. Toutes les folies devenaient alors possibles...
En tout cas aux yeux du garçon la situation était simple. Tout étranger aux pouvoirs incontrôlables où à la haine facile devait être arrêté. Il leur était bien trop facile de dériver vers le mauvais côté de la force.
- « On peut pas laisser des trucs comme ça arriver encore... vous comprenez pas... le mieux à faire est de rester enfermés, parce qu'on peut pas faire de mal autour de nous comme ça. »
Alors qu'il prononçait cette phrase le fourgon s'arrêta brusquement, manquant de faire tomber à terre la petit troupe. La nuit était tombée et ils étaient enfin arrivés devant l'étendue d'eau glacée qui les séparait d'Enojo. La suite du voyage devrait se faire en bateau, attention à ceux ayant le mal de mer !
Un gardien ouvrit alors la porte en leur apportant de maigres portions de porridge, peu appétissantes mais bien meilleurs que le repas qui leur avait été servi en prison. Leur geôlier déposa les plateaux sur la couchette la plus proche et grommela entre ses dents.
- « Le bateau part demain matin à l'aube, je vous conseille de bien dormir cette nuit car ce n'est pas un bateau ordinaire et vous aurez besoin de toutes vos forces pendant la traversée. »
Devant les regards interrogateurs du groupe il soupira :
- « J'ai jamais aimé ce genre de moyen mais c'est la loi. Votre peine de travaux forcés commence maintenant... sur la galère. Bon courage pour demain. »
Il referma alors la porte derrière lui, laissant le quatuor à ses tristes réflexions... |
| | | Aldaée Devard
Acrophobe
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Sam 28 Mar - 20:51 | |
| -J'espère que ce sera pareil dans le camp. Je trouverai une solution... Aldaée haussa un sourcil. Trouver une solution ? A quoi ? Il essaierait de faire en sorte qu'ils soient toujours ensemble ? Non, il ne fallait pas ! A tout hasard, elle prit la parole : Yoru...Je crois pas que ce soit une bonne idée, je veux dire, je vous attire que des enn... « Il n'y a pas de solution, parce qu'il n'y a pas de problème, non ? »
Elle sourit. Puis il reprit la parole et le visage d'Aldaée s'assombrit. "La justice c'est la justice, on ne doit pas l'enfreindre vous comprenez ? Les gens comme nous... il y en a des gentils mais... la plupart sont fous. Vraiment... tarés vous voyez ? Même si les voyageurs sont normaux au début, leur pouvoir leur... monte à la tête... après ils font des choses..." Elle frissonna. Quel genre de choses Nathanael avait-il vécu pour dire cela ?! La réponse ne se fit pas attendre. "De temps en temps il y a ce que les grands appellent des périodes d'affluence. C'est des arrivée par vague quoi... beaucoup d'un coup. Y'en a eu une peu après mon arrivée, la ville était à feu et à sang, les morts... il y en avait partout !" Mais...Mais c'est horrible. Pourquoi les gens font ça ? Tuer les Elipsiens ne résoudrait en rien nos soucis ! Elle fit un geste de la main signifiant son incompréhension, et jeta un coup d'oeil vers Yoru et Katharina. N'étaient-ils pas de son avis ? "On peut pas laisser des trucs comme ça arriver encore... vous comprenez pas... le mieux à faire est de rester enfermés, parce qu'on peut pas faire de mal autour de nous comme ça." Mais non ! Ce n'est pas la solution miracle, ça ! Il faudrait, je sais pas, utiliser nos pouvoirs pour AIDER les élipsiens dans leur quotidien, ou j'sais pas, moi, nous intégrer, quoi ! Il faudrait que ceux-ci organisent une sorte d'"accueil spécial voyageurs", où on nous expliquerait que les dollars ne peuvent pas payer les achats que l'on fera ici, où on nous proposerait des petits boulots, et même éventuellement nous aider à gérer nos pouvoirs ! Elle secoua la tête. Le fourgon s'arrêta et elle manqua de perdre l'équilibre mais se rattrapa à la couchette. Je suis peut-être rêveuse, je me fais des films, mais quoi ?! Qu'ils se mettent un peu à notre place, on débarque dans un monde dont on ne sait rien, on est confrontés à notre pire phobie et... Les larmes remontaient à ses yeux. Elle en avait assez de toute cette histoire ! Qu'on la laisse en paix ! Elle en voulait à Nath, parce qu'il venait de gâcher l'instant de "joie", de complicité qu'avait eu le trio, un moment où ils s'étaient évadés de ce monde pendant une fraction de seconde. Elle secoua la main, se leva et tourna le dos au garçon, faisant face à la porte qui s'ouvrit d'ailleurs. Un garde entra, et elle se recula, légèrement effrayée. « Le bateau part demain matin à l'aube, je vous conseille de bien dormir cette nuit car ce n'est pas un bateau ordinaire et vous aurez besoin de toutes vos forces pendant la traversée. » Bateau ? Elle lança un regard interrogateur à l'homme qui posait le porridge sur une couchette. « J'ai jamais aimé ce genre de moyen mais c'est la loi. Votre peine de travaux forcés commence maintenant... sur la galère. Bon courage pour demain. » Merci... Elle avait répondu par habitude, par politesse, et d'un côté, parce que cet homme n'était pas aussi désagréable ou agressif que les autres. Il sortit, et elle se tourna vers Yoru et Kath. C'est une plaisanterie ?! Ils vont faire RAMER Nath ?! Elle regarda la gamin. Il était plus petit et bien plus maigrichon qu'elle. Ce qui n'est pas peu dire. La demoiselle fantôme donna un coup de poing dans le mur, se "fracassant" les doigts mais n'y faisant guère plus attention que cela. Ses phalanges avaient pris une couleur rouge, mais Aldaée ne s'en rendait pas compte, elle commençait à parler français, ce qui n'était guère bon signe. grmphf, faire ramer un petit garçon comme ça, c'est honteux, tortionnaire, cruel ! Ce n'est pas la solution. Ils...Tous. J'en ai MARRE ! Elle se laissa brutalement tomber par terre, et se prit la tête entre les mains. Qu'est-ce qu'on va faire ? Je veux dire, on ne peut pas imaginer que Nathanael soit traité comme nous, il a quoi ? Moins de la moitié de notre âge ? (en anglais) Elle regarda la nourriture. Elle n'avait même pas faim, tant elle était dégoûtée par ce comportement. Pourtant, cela faisait bientôt deux jours qu'elle n'avait rien avalé d'autre que le pain d'épice que Katharina lui avait offert. Elle se blottit contre le mur, et regretta de ne pas avoir son gros nounours avec elle. Son pouce rejoignit inconsciemment sa bouche, et elle recommença à le mordre nerveusement. Il fallait dormir. Miss Casper avait pourtant du mal à rejoindre les bras de Morphée, comme si celui-ci ne la jugeait pas prête à se laisser envahir par le sommeil. |
| | | Yoru Nakatomi
Hypocondrie
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| Sujet: Re: Une perspective d'avenir bien sympa [vers le camp] Dim 29 Mar - 15:10 | |
| - Il n'y a pas de solution, parce qu'il n'y a pas de problème, non ?
Yoru fixa le jeune garçon en fronçant les sourcils. Déjà, depuis combien de temps écoutaient-il la conversation et en plus d'où il voyait qu'il n'y avait aucun problème? Soit il avait une attitude positive démesurée soit il n'avait pas conscience de la situation dans la quelle il se trouvait. En optant pour le deuxième choix, Yoru voulut parler quand Nath' le coupa:
-La justice c'est la justice, on ne doit pas l'enfreindre vous comprenez ? Les gens comme nous... il y en a des gentils mais... la plupart sont fous. Vraiment... tarés vous voyez ? Même si les voyageurs sont normaux au début, leur pouvoir leur... monte à la tête... après ils font des choses...
Ce qu'il disait était intéressant et prenait tout son sens à mesure qu'il parlait, l'asiatique s'approcha de lui et mit ses bras croisés par dessus la barrière de la couchette du petit garçon prenant bien soin de ne pas le toucher, il posa sa tête sur ses bras et attendit la suite.
-De temps en temps il y a ce que les grands appellent des périodes d'affluence. C'est des arrivée par vague quoi... beaucoup d'un coup. Y'en a eu une peu après mon arrivée, la ville était à feu et à sang, les morts... il y en avait partout !
-Mais...Mais c'est horrible. Pourquoi les gens font ça ? Tuer les Elipsiens ne résoudrait en rien nos soucis !
L'asiatique jeta un coup d'oeil en direction d'Aldaée, elle le regarda avec un air d'incompréhension. Yoru ne dira rien mais il n'était pas de l'avis de la jeune fille. Il leva les yeux au ciel et reposa son regard sur le petit garçon.
-On peut pas laisser des trucs comme ça arriver encore... vous comprenez pas... le mieux à faire est de rester enfermés, parce qu'on peut pas faire de mal autour de nous comme ça.
-Mais non ! Ce n'est pas la solution miracle, ça ! Il faudrait, je sais pas, utiliser nos pouvoirs pour AIDER les élipsiens dans leur quotidien, ou j'sais pas, moi, nous intégrer, quoi ! Il faudrait que ceux-ci organisent une sorte d'"accueil spécial voyageurs", où on nous expliquerait que les dollars ne peuvent pas payer les achats que l'on fera ici, où on nous proposerait des petits boulots, et même éventuellement nous aider à gérer nos pouvoirs !
Yoru comprenait la peur du petit garçon, il comprenait qu'il était choqué d'avoir vu de telles choses, à son age... Seulement l'hypocondriaque n'était ni de l'avis du petit garçon, ni de celui d'Aldaée. Il détestait les Elipsiens car c'était à cause d'eux qu'ils avaient des problèmes en ce moment, il n'avait rien demandé, ne voulait pas rester enfermé ni dans un fourgon, ni dans un camps, ne voulait plus être balloté d'un endroit à un autre et ne pouvait plus entendre cette conversation. Il se détacha l'air dégouté de la couchette et alla s'adosser à un mur du fourgon.
Pour lui, il fallait tout faire pour leur échapper, et s'il fallait tuer pour ça, il foncerai tête baissé. Plus il passait du temps dans ce monde, plus il commençait à le trouver génial. Ici, il avait des pouvoirs, de nouvelles capacités, certes effrayantes et contraire à leur peurs passées mais l'asiatique savait à présent qu'avec ce pouvoir il était de plus en plus fort. Selon son hypothèse, le docteur Parkinson les avaient hypnotisés et les avaient emmenés dans un monde de rêve et ici, toutes nos peurs se transformaient en une force. Ceci jusqu'au plus haut point de notre peur, la cure se terminant lorsque les patients avaient accomplit une mission. Restait pour Yoru à savoir laquelle! Pour lui, nul doute, ils étaient ici pour accomplir de grandes choses, ils étaient nombreux selon les dires de petit garçon, de caractères différents, aux pouvoirs variés, agissant différemment et c'est pour cela que les Elipsiens les craignaient. Certains faisaient le mal, par peur, par désespoir. Et pourquoi pas par volonté? Et si c'était une compétition, entre tout les voyageurs? Et si ils étaient amenés à se battre les uns contre les autres? Face aux autres voyageurs et face aux Elipsiens! Une guerre se préparait-elle?
Plongé dans ses pensées, l'hypocondriaque avait le regard perdu dans le vide, après tout, il était dans un monde imaginaire: Tout pouvait se passer!
-Je suis peut-être rêveuse, je me fais des films, mais quoi ?! Qu'ils se mettent un peu à notre place, on débarque dans un monde dont on ne sait rien, on est confrontés à notre pire phobie et...
Et voilà qu'elle commençait à pleurer, Yoru balança sa tête de droite à gauche et s'approcha d'elle. Il mit sa main sur son épaule et se mit à son niveau, la regardant dans les yeux, il dit:
-Arrête de penser aux autres... Au dires du petit, ce monde n'a pas vraiment l'air d'être rose partout. Il va falloir s'accrocher et être forte ok...? Ne fais confiance à personne, personne! C'est comprit! Ce monde est un monde imaginaire! Tout peut arriver... Fais attention à toi.
Sur ces mots, Yoru se détacha de la jeune fille. Il fallait qu'elle comprenne ce qu'il venait de dire, pour lui, c'était vraiment important. A présent il redoutait ce qu'il venait de penser juste avant de mettre en garde Aldaée, il commençait à douter de lui, du futur, de ce qu'il fera plus tard, ce dont il est capable de faire...
La porte du fourgon s'ouvrit et un homme apparu faisant glisser un plateau avec de la nourriture, il dit:
-Le bateau part demain matin à l'aube, je vous conseille de bien dormir cette nuit car ce n'est pas un bateau ordinaire et vous aurez besoin de toutes vos forces pendant la traversée. J'ai jamais aimé ce genre de moyen mais c'est la loi. Votre peine de travaux forcés commence maintenant... sur la galère. Bon courage pour demain.
La colère monta à la tête de l'asiatique qui serra les dents et fit mine que tout allait bien. Il resta au fond du fourgon fixant le sol d'un regard haineux et attendant que le gardien referme la porte. Il inspira l'air froid du dehors ce qui le relaxa un peu et ne manqua aucune réplique du gardien. Il allaient donc traverser un point d'eau pour aller au camp. Cela allait poser problème pour une éventuelle fuite si le camp se trouvait en plein milieu d'un lac. Il était néanmoins possible de nager! A cette idée, il regarda Aldaée et soupira, elle n'était pas très forte en natation, les autres il n'en savait rien, au pire elle n'aura qu'a s'accrocher à Yoru. Egalement l'hypocondriaque pensa aux paroles du gardien, si il fallait de la force pour traverser, c'est qu'il devait y avoir des trucs pas très cool dans l'eau qui freinerait leur traversée ou alors ce n'était juste une question de coup de pagaie comme le pensait Aldaée. Enfin le vent glacial qui s'engouffra dans le fourgon signifiait d'une qu'il faisait nuit, de deux qu'ils se trouvaient dans un endroit assez hivernal, peut-être que le lac était gelé! Dans ce cas, comment allaient-ils mettre les bateaux? Pour s'enfuir, il n'y avait qu'a marcher... Toutes ces réflexions immobilisèrent Yoru pendant un long moment, il resta silencieux et ses yeux qui fixaient le sol traduisaient de sa haute concentration.
La porte se referma tandis que l'asiatique se tira de ses pensées et s'approcha de la nourriture, il avait pas mangé depuis assez longtemps, si ça continuait, il allait tomber comme une masse, déja qu'il était affaiblit par le manque de sommeil... Il s'accroupit près du plateau et s'empara d'une part pour mordre dedans à pleine dents. Avalant plusieurs bouchées, il pensa alors à une chose qui le stoppa net dans son action. Et si la nourriture était empoisonnée? La simple pensée d'une intoxication alimentaire envahit l'esprit de Yoru qui pensa à de nombreux cas survenu dans son école par le passé. Il revécut la peur face à ces intoxiqués de la cantine (hé oui ça arrive des les cantines des écoles). Il pensa également qu'il n'avait jamais mangé ce genre de nourriture, il ne savait pas ce que c'était car il était tellement habitué à manger ces plats en sachant ce qu'il avait mit dedans. Là, aucune idée de ce que contenait cette part. Et si il était prit d'une allergie soudaine? Concentré sur sensations corporelles, il attendit un symptôme quelconque, il resta figé un instant tentant d'écouter son corps et de desseller le moindre problème.
Le silence était complet, Yoru avait peur de la suite, il n'avait pas fait attention et s'était précipité sur la nourriture sans contrôlé la provenance et maintenant dans l'attente ignorante, il cherchait en lui quelque chose qui allait mal. Soudain Yoru bascula en arrière se rattrapant à la couchette il avait sa main sur son torse et avait du mal à respirer. Sa respiration saccadée l'incita à se mettre à genou. En posant sa main au sol pour se relever, il vit des plaques rouges le long de son bras: Une allergie! Yoru était victime d'une allergie! Prit de panique, ses yeux s'écarquillèrent et il devint incontrôlable et avait sur le visage un air d'incompréhension mêlé de peur. Il se plaque à un mur du fourgon pour ne pas que les autres ne l'approchent, il cria:
-NE M'APPROCHEZ PAS! C'EST QUOI ÇA BORDEL! C'est pas possible, pas à moi... pas à moi... pas à moi....
L'asiatique se recroquevilla sur lui même dans un coin et tenta se calmer quand un flash parcouru son esprit. Il avait souvent étudié les maladies dans les livres pour en voir les causes et ainsi les éviter. Il savait donc que l'allergie provoquant des plaques rouges provoquait aussi des démangeaisons. Seulement, il n'avait pas de démangeaisons à ce moment précis, il n'avait que les symptômes visibles. En un éclair, sa peur s'évapora immédiatement et Yoru se releva doucement. Il regarda Aldaée et les autres, tous avaient les yeux braqués sur lui. L'hypocondriaque venait de comprendre, il n'avait pas de démangeaisons mais les symptômes physiques visibles, l'allergie ne l'affectait pas mais elle affectait les autres. C'était une feinte! Yoru sourit alors en regardant ses mains, les plaques disparurent.
-Cool!
Dit-il un grand sourire aux lèvres. A présent, il avait comprit, son pouvoir avait évolué et en plus de pouvoir faire éternuer les gens et leur provoquer des mots de gorges, il pouvait feindre une maladie en présentant les symptômes physiques, sans que ça l'affecte intérieurement. Malgré une panique sans précédent, car chaque nouvelles découverte crée une peur ou la panique, Yoru était soulagé. Il n'avait plus rien maintenant. De surprise en surprise, l'hypocondriaque aimait la tournure que prenait son pouvoir, peut-être qu'un jour, il sera immunisé à jamais, il ne pourra plus jamais tomber malade! Cette idée ne lui parcoura l'esprit qu'une fraction de seconde tandis qu'il prit la parole:
-Je suis désolé de vous avoir fait peur, j'ai eu peur, je n'ai rien...
Cela devait paraitre extrêmement flou pour les autres qui venaient de paniquer comme pas possible et qui à présent était devant le fait accomplit: Yoru n'avait rien et le sourire aux lèvres, ça méritait des explications, mais l'asiatique n'en donna pas préférant rester silencieux face à cet événement assez honteux de sa part. Il attendit que quelqu'un bouge. |
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