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| Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. | |
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Auteur | Message |
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Dr. Parkinson
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| Sujet: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Sam 17 Avr - 11:25 | |
| Roger Clampin, légendaire aventurier centenaire à la retraite repose ses vieux os dans son manoir situé dans un magnifique endroit où se joignent le sable doré du désert au nord, les montagnes de l'est, les plaines verdoyantes du sud et les eaux limpides du lac Victoire. C'est dans ce joyau de la nature, aux alentours de cette simple demeure qu'est censé être caché le trésor de Roger, son fameux... son fameux... euh...
Et oui, Roger Clampin à la fâcheuse maladie des trous de mémoires, ce doit être la vieillesse. Heureusement qu'il a tout noté dans son carnet brunissant. Le problème, c'est qu'il a tout noté sous forme d'énigmes insolubles pour ne pas que n'importe qui puisse s'emparer de son fameux... enfin bref. Seulement voilà, il est incapable de retrouver son chemin tout seul, et ne comprend plus un traitre mot de ce qu'il a noté. C'est pour cela qu'il a fait appel a de jeunes esprits vifs et logiques. La première aventurière à s'être présenté a échouée lamentablement, qu'en sera-t-il des deux autres se pointant à l'horizon.
Roger s'était mis en tête de les accueillir convenablement au portail que la précédente idiote avait réussi à ouvrir. Lorsque que les deux aventuriers arrivèrent, ils virent un vieil homme au moins centenaire, de grande taille, tassé redoutablement par le poids des années. Il n'avait pas honte de son sourire édenté qu'il affichait en permanence, ni de la passoire qu'il utilisait en guise de casque. D'ailleurs cette passoire lui avait sauvé sa vie, comme en témoignait le bout de flèche fiché dedans.
Lorsque les deux jeunes recrus arrivèrent enfin au portail, Roger leva son fusil à canon scié et le braqua sur Liam et Melena :
"Salut les cocos ! J'espère vous serez moins cruche que la gourde d'avant ! Mais pas question je vous laisse rentrer comme ça, soit vous répondez à ma question, soit je vous farcie aux pruneaux :
Deux hommes sont en plein milieu d’un champ de blé, les deux portent un sac sur leur dos. L’un est mort et son sac est fermé, l’autre est vivant et son sac est ouvert.
Pourquoi ? Hein, pourquoi ?"
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| | | Melena Autumn
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 18 Avr - 6:12 | |
| Sur la route qui la menait au manoir de Roger Clampin, Melena rencontra son futur collègue. Elle eut un trésaillement qui lui remonta le dos jusqu'à la nuque. L'homme n'avait rien d'anormal, il n'était pas une montagne de muscles, ni ne portait aucune arme ; mais une étrange impression émanait de lui. Elle ressera autour de ses épaules la veste noire qu'elle portait - pour feindre d'avoir eut froid si jamais son frisson avait été perçu par l'inconnu - et lui emboita le pas, en veillant à garder une distance de sécurité. La jeune fille ne savait pas si elle devait lui demander son nom... qu'importe. Après tout, elle ne souhaitait pas devenir amie avec lui, mais juste collaborer pour gagner de l'argent. L'irlandaise espérait juste que l'adulte ne la ralentirait pas ! Elle poursuivit donc sa route dans le silence, se préparant mentalement en se répètant :
*N'ait pas peur, n'ait pas peur, n'ait pas peur...*
Pour le moment, rien ne l'effrayait, mais elle craignait que durant son périple, elle ne fasse une nouvelle crise de panique nécrophobique qui déclenche son état de charogne. Il fallait qu'elle soit prête ! Bientôt, ils parvinrent à un endroit magnifique, qui emerveilla complètement l'amoureuse de la nature qu'était Melena. Elle avait envie de courrir tout voir de plus près, et elle dû se faire violence pour rester aux côtés de son collègue. Elle croisa son regard, et un frisson la parcourut de nouveau. Pour dissiper son malaise, l'irlandaise engagea la conversartion, à contre-coeur :
- Hum... Comment vous vous appelez ?
Elle reporta son regard vers le paysage alentour.
- Vous savez ce que c'est que ce trésor ?!
A peine eut-elle parlé qu'elle aperçut un vieillard tassé comme si son menton l'entrainait vers le sol, qui les attendait devant le grillage qui se dessinait sur la route. Elle vit bientôt son sourire édentées, et fut tentée de sourire aussi par politesse, avant que le canon de son fusil ne se pointe sur elle. Melena sursauta, et serra si fort les poings qu'elle sentit ses ongles lui rentrer dans es paumes.
*Allons Melena ! N'ait pas peu ! Il ne va pas tirer !*
Elle ne constata même pas la passoire que le vieil homme portait sur la tête, et finit de calmer son début de malaise, quand Roger Clampin récita son énigme. L'irlandaise eut un instant d'hésitation, et se retint de rire : elle venait de prendre conscience de la nature du couvre chef de leur employeur. Ceci l'aida à discréditer la menace qu'il représentait, même si l'arme pointé vers elle ne la rassurait toujours pas. Elle passa doucement ses mains dans ses cheveux de jais, et sourit avec malice. Elle était persuadée d'avoir d'avoir trouvé, mais elle regarda son compagnon en l'attente d'une indication, ou d'une suggestion quelconque... elle ne souhaitait pas du tout finir sous les tirs d'un fusil à canons sciés.
Dernière édition par Melena Autumn le Dim 18 Avr - 14:51, édité 2 fois |
| | | Liam Baldwin
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 18 Avr - 12:35 | |
| Liam se dirigeait d’un pas leste vers son nouveau lieu de travail, un sourire au coin des lèvres. Vraiment, la journée commençait bien : non seulement il allait pouvoir se remplir les poches mais il avait apprit que sa collègue était une jeune femme. Et étant donné l’absence d’Ella à ses côtés il pourrait se permettre toutes les folies… enfin si son emploi du temps lui en laissait le temps. Après tout il ne savait même pas exactement en quoi consistait le boulot pour lequel il avait postulé mais le mot « trésor » avait été suffisant pour le motiver.
Il croisa sur la route une brunette mal coiffée à l’air légèrement frigorifiée ou… angoissée ? Dans tous les cas elle ne semblait pas désagréable à regarder et pour se retrouver dans un coin aussi pommé elle était probablement sa comparse du jour. Le sourire du taulard s’élargit tandis qu’il détaillait sans se cacher la plastique de Méléna alors qu’elle engageait un début de conversation.
- Liam. Quant au trésor tant qu’il se vend à bon prix ça me convient, peu importe ce que c’est.
Il n’eut pas le temps de plus s’étendre car un ramassis de chair croulante et dépourvue de dents venait de leur adresser la parole et de les menacer ouvertement de leur faire sauter la caboche. Quel accueil ! Ce bonhomme avait beau être affreux il lui plaisait bien. Lui au moins avait des couilles comme dirait l’autre.
Le vieillard, leur employeur visiblement, doutait de leurs capacités à cause d’une mauvaise expérience avec leur prédécesseur. Il leur déballa donc une énigme simpliste pour savoir si ils étaient capable de compter deux par deux et de lacer leurs chaussures. Sa compagne semblait d’ailleurs trouver cette situation très drôle, comme si elle avait la réponse mais elle se contenta de se tripoter les cheveux en bonne mijaurée tout en le fixant avec un sourire qui se voulait malicieux.
Le tueur haussa un sourcil, son regard signifiant clairement : « tu connais la réponse ou tu fais semblant ? ». A moins qu’elle doute de ses talents de réflexion et décide qu’il était plus sûr que Liam parle d’abord pour se prendre une volée de plomb à la place ? Quel courage ! Celui-ci lui souffla non sans aigreur :
- Les hommes d’abord c’est ça ?
Il se tourna ensuite vers le vieil homme édenté pour planter son regard noir dans le sien. Soit, il donnerait la réponse, il était sûr de lui après tout. Quels sac pouvaient sauver la vie lorsqu'on les ouvrait ? Pas beaucoup, il y avait même un seul.
- Parce que ces « sacs » sont des parachutes. Celui qui l’a ouvert dans sa chute est vivant, l’autre qui n’a pas pu en est mort. Satisfait ?
Si le boulot consistait à résoudre des énigmes la journée serait passablement tranquille. Il n’y avait plus qu’à espérer que sa compagne ne serait pas un boulet à trainer, affublé d’un QI de mouche atrophiée. Enfin même dans ce cas il arriverait sans mal à lui trouver une utilité plus personnelle, il fallait bien qu’elle serve à quelque chose cette petite ! |
| | | Melena Autumn
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 18 Avr - 15:29 | |
| Il s'appelait Liam. Ca va, elle ne l'oublierait pas, ce n'était ni un nom compliqué, ni un nom que l'on entendait tous les jours. Quoiqu'il en soit, elle sut qu'il ne serait pas un collègue agréable dès qu'il lui répondit d'une manière cinglante qui rivalisait de froideur avec ce dont elle-même était capable. Il n'avait même pas demandé son prénom en retour et avait eut un large sourire en l'apercevant qui, en y repensant, n'était pas forcément très net... si il était ici, c'est qu'il avait consulté Parkinson... et pourquoi ? Melena espèrait qu'elle n'était pas tombée sur un psychopathe tueur en série. Pour l'heure, elle le regardait donc, la réponse à l'énigme en tête. Le haussement de sourcils que lui adressa son collègue lorqu'elle le fixa, piqua son orgueil et lui fit regretter de ne pas avoir parlé immédiatement. Il la prenait apparemment pour une idiote... et l'irlandaise savait que, surtout pour son âge, elle était tout sauf une idiote.
- Je le sais évidement. C'est simple à pleurer... mais je pensais que...
Elle n'eut pas le temps de dire ce qu'elle pensait, car Liam lui fit une remarque malvenue, avant de se tourner vers le vieil homme et de lui donner sèchement la réponse. La jeune fille le scruta en fronçant les sourcils. A vrai dire, elle l'avait sérieusement sous-estimé. Bien sûr, l'enigme n'était pas difficile, mais il avait trouvé la réponse au moins aussi rapidement qu'elle, et l'avait affiché à haute voix du tac-o-tac, non sans crainte de se tromper et de se voir transformé en tourte au plomb. Il avait une arrogance éffrayante, qui sous-entendait un homme fin et pervers. Melena frisonna encore une fois. Il n'était pas gros... mais elle l'était encore moins... est-ce qu'elle saurait se défendre en cas d'attaque physique ? Elle se sentait de plus en plus mal à l'aise avec lui, et son impression de se trouver avec un de ces criminels détraqués grandissait. Elle décida malgré tout qu'il n'était pas question de se laisser traiter comme un boulet.
- Fallait vraiment être un demeuré pour ne pas trouver la réponse à cette énigme. Répliqua-t-elle froidement. Je suis heureuse de voir que mon collègue provisoire n'en est pas un, ça évitera que je ne sois ralentie.
L'irlandaise le toisa volontairement avec affront, ses yeux gris pâles plantés dans le gouffre sombre des siens. Cette fois, son orgueil et son dégout de l'espèce humaine l'emportait sur toute forme de crainte. Vivement que tout ceci soit terminé ! Elle se tourna vers le vieillard qui les obersait toujours avec son indéfinissable sourire édenté.
- J'appuie la réponse de Liam. Je ne sais pas qui a été la nunuche précédente, mais nous n'échouerons pas nous. Alors envoyez la suite s'il vous plait ! Vous devez être aussi préssé que nous de trouver ce trésor n'est-ce pas ?
Ce n'était pas bon. Liam l'avait touché où il ne fallait pas, elle ne réfreinait plus plus sa mauvaise humeur misanthropique. Elle avait totalement oublié la présence du fusil pointé sur elle, qui pouvait toujours la tuer si jamais elle se montrait trop désagréable. Mais paradoxalement, entre un homme - même vieux - armé et un autre très louche, la jeune fille de 17 ans devait s'affirmer si elle ne voulait pas se faire écraser et relèguer au second plan. |
| | | Dr. Parkinson
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 25 Avr - 12:27 | |
| Mmm, rien de telle qu'une petite rivalité entre collègue pour doper les résultats ! Roger se souvenait d'il y a longtemps, très longtemps, durant sa jeunesse, alors qu'il explorait les tombeaux pour trouver reliques et artéfacts : c'était une course constante contre la montre, et surtout contre Hanin Guedin, le filou gredin qui cherchait constamment à le doubler. L'éternel rival, celui qui l'attendait à la sortie du donjon avec un poignée d'hommes de mains avec des lunettes de soleil... ah, le bon vieux temps. Et grâce à ce dernier, il avait repoussé les limites de l'exploit, enchainant les cascades et les cabrioles les plus folles. Il mettrait son grain de sel entre les deux collègues, ça pourrait devenir intéressant. Mais pour l'heure, il se contenta de baisser son fusil à canon scié et de grogner un petit : "C'est bon, suivez moi."
Roger mena directement les deux nouveaux apprentis aventuriers là où il s'était arrêté avec... euh, mais comment s'appelait-elle déjà... ? Hache Laid ? Enfin bref... Ils arrivèrent donc dans une cours trouée en son centre par une escalier en colimaçon qui s'enfonçait dans le sol. Une torche accrochée au mur leur procura suffisamment de lumière pour rejoindre la porte dont le mot "écharde" était inscrit sur l'écran sablonneux.
"La porte est ouvertes les gaillards, c'est bien le dernier exploit de l'aut' fille qu'a failli avoir ma peau plus d'une fois."
Il ramassa le carnet de note qu'il avait laissé sur le banc et l'agita sous le nez de ses recrues.
"Ça c'est mon carnet, ajouta-t-il. J'y ai noté toutes mes âneries pour planquer mon super... euh, mon fameux... euh... bref. Et il est codé bien sûr, faudrait pas que ça tombe entre toutes les mains ! Voilà, l'âge vous fait perdre les souvenirs... c'est pas drôle, vous verrez quand ça vous arrivera, si jamais vous vivez assez longtemps pour ça. Moi j'ai bien roulé ma bosse vous savez, j'ai bourlingué aux quatre coins du monde et... bla bla bla, bla bla bla... Bla.
Ca y était, le vieux était lancé dans le récit de sa vie. Il fit passer Liam devant pour mener la marche, tandis qu'il continuait de parler de sa vie, enrichissant son récit de détails inutiles jusqu'à ce qu'il arrive à un moment dont il ne gardait plus le moindre souvenir...
"... Et c'est là j'ai rencontré Maïa. Mais ç'aurait été trop simple et... et... et merde."
Vexé de ne plus pouvoir se rappeler ce qui s'était passé avec Maïa (en fait dans un temple à l'Orée de la jungle Pazthèque), il se plongea dans son carnet.
Nos explorateurs se trouvèrent face à un large pan de mur d'où trois portes lourdes séparaient le chemin. Au dessus de chaque porte, il y avait une clé pendue par un mécanisme de cordes. Le système était tel qu'une fois une clé retiré de son lien, les deux autres devenaient inaccessibles. Bien sûr, chaque clé ouvrait sa propre porte.
Roger mit le doigt sur un passage de ses notes relatant le mystère de ce choix cornélien.
"De goche à droate, la paurte 1, 2 et 3. Sur chake paurte une paraule. Derrière chake paurte une surprize. La voa qui maine au fameux dira la vérité. La voa qui mène au danger cherchera à mentir. La voa qui est bouchée ni ne sè ni ne sè pas"
L'une des trois porte ne contient rien, une autre conduit au fameux... et la dernière pourrait contenir une mauvaise surprise. Attention, car il n'y a qu'un choix possible, si c'est le mauvais, ce sera la fin de l'aventure, car vous ne pourrez tirer qu'une seule clé.
La porte 1 dit : La porte 3 est vide. La porte 2 dit : Le danger est derrière la porte 1. La porte 3 dit : Je ne possède rien.
Bon courage. |
| | | Liam Baldwin
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 25 Avr - 13:42 | |
| - Facile à dire quand on ne fait que plussoyer… susurra le trentenaire avec un regard ou brillait l’amusement.
La brunette se rattrapait comme elle pouvait, on pouvait clairement dire « mal », en clamant que seul un idiot n’aurait pas trouvé. Sauf que… ne s’était-elle pas tu ? C’était bien trop facile de laisser les autres parler et de conclure sur un « mais je le savais bien sûr ! », il lui faudrait bien plus qu’une excuse minable pour faire ses preuves aux yeux de Liam.
Dans tous les cas il était bien décidé à faire cavalier seul et à ne compter sur les obscures lumières de l’adolescente uniquement si le doute s’installait dans sa caboche. La règle numéro 1 qu’il s’imposa d’ailleurs fut d’empêcher un maximum la demoiselle de débiter des âneries avant qu’il ait donné la bonne réponses aux énigmes, ce serait pire que tout si elle les faisait échouer, et mourir, à cause d’une intelligence déficiente associée à un égo surdimensionné.
Sa réponse ayant satisfait Roger, il baissa son fusil et les invita à le suivre jusqu’à un escalier s’enfonçant dans le sol au beau milieu d’une cours. Tout ça sentait l’aventure et le taulard n’eut aucune hésitation lorsqu’il s’enfonça dans les profondeurs éclairées par une unique torche. Ils se mirent ensuite en route après qu‘on leur ait évoqué les « exploits » de leur prédécesseur, Liam en tête… et inutile de dire que le voyage fut long et pénible. Non pas pour ses muscles mais pour ses oreilles obligées de supporter la diarrhée verbale du vieux débris avec comme seule information utile la présentation du carnet.
Heureusement pour lui son employeur finit par arriver à court de mémoire juste au moment où ils faisaient face à trois portes imposantes surplombées chacune d’une clé reliée à un étrange mécanisme. Il se mit alors à décrypter ses pattes de mouches non sans mal, les fautes d’orthographes n’aidant pas. C’était donc une énigme de plus…
Trois portes : celle à emprunter, celle à éviter et une inutile. Bien sûr pour compliquer les choses ils ne pourraient en ouvrir qu’une même si… hey, soyons réalistes… ils pouvaient très bien se tromper et en ouvrir une autre à coup de masse. Le fait est qu’ils n’allaient pas se tromper parce que la réponse était évidente, il suffisait d’un minimum de logique.
- Admettons que la porte 1 dise la vérité, et donc mène au fameux, la porte 3 serait bouchée. La porte trois affirme être bouchée ce qui ne contredit en rien notre première affirmation car la porte bouchée peut mentir ou dire la vérité. La porte 2 serait donc celle menant au danger, et comme cette même porte affirme que le danger est derrière là 1 j’en conclue au mensonge. L’hypothèse étant validée…
Liam s’avança d’un pas sûr et avant que Melena ait pu s’offusquer il retira du mécanisme la clé de la porte 1, l’empêchant de prendre une autre clé.
- …Nous ouvrirons la porte 1.
Il se tourna alors vers la brunette avec un étrange sourire, à l’apparence sympathique mais il aurait fallut être stupide pour y croire.
- Tu es d’accord bien sûr, Malibu Stacy ?
Qu'elle soit réellement d'accord ou non ils étaient dans l'impossibilité désormais de faire un autre choix mis à part par la force, le taulard s’approcha donc de la porte et y glissa la clé qui tourna difficilement dans la serrure rouillée. A croire que ce cher Roger avait déposé son « fameux » dans ce trou paumé il y a 2 ou 3 siècles, au moins... |
| | | Melena Autumn
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 25 Avr - 22:49 | |
| Melena était mécontente. Elle se sentait stupide de ne pas avoir répondu la première à l'énigme du vieux, et aurait bien voulu que celui-ci repose tout de suite et maintenant une seconde question pour qu'elle coiffe son partenaire sur le poteau. Quoiqu'il en soit, elle était certaine que si les choses continuaient ainsi, elle saurait aisément trouver la réponse de chacune des énigmes. Le vieux ne fit pas attention à l'échange froid entre les deux collègues et baissa son fusil, au grand soulagement de l'irlandaise. Il grogna de le suivre, ce qu'ils firent, la jeune fille fermant la marche, ruminant sa mauvaise humeur à l'encontre de Liam et d'elle même. Le petit groupe parvint à un escalier qui s'enfonçait dans les profondeurs, le silence règnait lourdement. Un mot était marqué sur la porte... "écharde". La nécrophobe ne savait pas ce qu'il signifiait dans le contexte, mais elle se dit qu'il serait sûrement judicieux de s'en souvenir aus cas où. Bientôt, Roger se mit à raconter sa vie d'explorateur, dans les moindres détails.
- Bah voyons, murmura Melena qui ne l'écoutait que distraitement, pour quelqu'un qui perd la mémoire il se rappelle de fichtrement beaucoup de choses... malheureusement pour nous...
La jeune fille aimait bien cette endroit. Une sentiment d'exitation venait la titiller délicieusement. De plus, elle n'était pas si mécontente de fermer la voie, car elle n'aurait pas été tranquille de savoir Liam dans son dos. Ici, il aurait put aisément l'attraper, lui briser la nuque, puis s'en prendre au vieillard avant même qu'ils n'aient eut le temps de réagir ou de s'enfuir. Après tout... il était malade mental non ? Et quelque chose lui disait que ça n'était pas parce qu'il avait peur du noir. Melena était occupée à enregistrer dans sa mémoire le chemin qu'ils parcouraient. En réalité, il n'était pas compliqué du tout. Mais elle se dit que dans une telle expédition, il fallait faire attention à tout, au moindre détail, et se souvenir de la route du retour, pourrait être utile. Elle fut brusquement surprise par le silence imposé lorsque Roger cessa de parler. Réprimant un soupir de soulagement, il se passa encore un moment durant lequel seuls les bruits de pas des 3 protagonistes se faisaient entendre, puis ils arrivèrent à trois lourdes portes en acier au dessus desquels s'étendait un complexe jeu de fil relié à des clefs. Le vieil explorateur déballa son énigme, et la première pensée de Melena en lisant par dessus son épaule fut :
*En tout cas, il a pas beaucoup exploré les bancs de l'école lui...*
Elle se mit ensuite à réfléchir.
*Sur les trois portes, une seule ne parle que de son propre cas. Ca ne peut être que celle qui ne sait ni ne sait pas, puisqu'elle ne peut rien dire sur les autre. La porte 3 est donc éliminée : elle est bouchée. Partant du principe que la 2 dit la vérité, la 1 devrait mentir. Hors on sait que la 3 est vide, par conséquent l'affirmation de la 1 est vraie ; c'est la 2 qui ment. C'est la porte 1 qui est la bonne.*
La jeune fille amorça un mouvement vers Liam pour lui donner la réponse, mais celui-ci s'approchait déjà fermement des portes pour saisir la clef 1. Offusquée, elle répondit à son faux sourire sympathique par un regard glacial.
- Tu as réellement cherché la réponse ou tu y as été à l'instinct ? Après tout, une chance sur trois... heureusement pour toi qu'il s'agit de la bonne clef.
Son collègue ne semblait pas l'écouter, et il ouvrit la porte qui grinça désagréablement. Avec un soupir s'agacement, elle s'avança, bouscula Liam et pénétra à l'intérieur la première, pour bien lui faire comprendre qu'elle n'était pas encore hors compétition. Elle savait bien qu'il n'avait pas trouvé la réponse au pifomètre, et cela ne lui plaisait pas. Il avait l'air au moins aussi vif d'esprit qu'elle... et apparement, il était décidé à ne la voir que comme un boulet. Après avoir fait quelques pas, elle s'arrêta quand même, pour attendre le vieil homme et ses indications, sans lesquelles elle ne pouvait continuer. |
| | | Dr. Parkinson
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Ven 30 Avr - 19:16 | |
| En voyant cet embranchement et cet énigme complexe, Roger se pinça l'arrête du nez. Bon dieu, mais comment j'ai pu inventé ça. Il attendait impatiemment les réponses des jeunes gens pour pouvoir avancer et enfin en finir. Les torches commençaient à consumer leur fond de toile, et la pénombre se faisait de plus en plus oppressante. Le grand gaillard prenait enfin la parole. Il fallait choisir la porte 1 hein ?
*J'ai rien compris*
Et l'autre donzelle en rajoutait une couche. Il y avait dans l'air une certaine dualité. Et c'était qui Malibu Stacy ? Enfin, ils parlaient beaucoup, mais il n'y avait pas beaucoup d'action. Oui, si la réponse 1 était la bonne, alors pourquoi ils n'essayaient pas d'entrer. Bon dieu la jeunesse !
Roger avança en grinçant des d... gencives et bouscula Melena alors qu'elle s'était enfin décidée à bouger, lui passant devant sans autre forme de procès. Après une brève inspection, M. Clampin déclara :
"Bonne réponse."
Le couloir se poursuivait sur une dizaine de mètre jusqu'à atteindre une salle similaire à la précédente, creusée dans une roche ocre et sableuse. Il n'y avait qu'une seule porte cette fois ci, et l'écriteau pendu à côté affichait sous la poussière : Je ne peux m'ouvrir à celui qui n'a qu'une parole. Lorsque Roger balaya la poussière de l'écriteau pour essayer de lire ce que sa myopie lui cachait, un vent frais sortit de nul part anima le sable en une danse fantomatique.
Le sable virevoltant matérialisait une scène macabre où un jeune homme, les mains dans le dos ligoté, avait la tête plaqué sur une bûche de bois. A côté de lui, son bourreau tenant une double hache lui donnait le choix de la mort : "Quel est ton dernier mot. Si c'est un mensonge, tu seras écartelé. Si c'est la vérité, tu seras décapité."
Le condamné sembla jeter un dernier regard implorant vers les nouveaux arrivant... |
| | | Liam Baldwin
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Ven 30 Avr - 20:01 | |
| La jeune fille commençait sérieusement à lui courir sur le haricot. Plus elle tentait de démontrer sa haute intelligence, plus elle s’embourbait dans l’ignorance la plus totale. Ses remarques pleines de fiel ne faisait que jeter le ridicule sur elle, le pire étant qu’elle ne semblait même pas s’en rendre compte et s’enorgueillissait de ses réparties lamentables.
- Bon écoute ma jolie quiche lorraine… soit tu es sourde à force de plaisirs solitaires ce qui t’a empêché d’entendre mon raisonnement, soit tu es trop stupide pour avoir compris un traitre mot de ce que j’ai déduit. Allez cette fois ci tu peux choisir l‘option que tu préfères, prend ça comme un cadeau de ma part.
Melena ne sembla même pas l’entendre, à moins qu’elle ne l’ai ignoré volontairement, et le bouscula sans ménagement pour entrer la première. Marrante cette petite, si ça pouvait sauver le peu de fierté qu’il lui restait qu’elle fasse, ce n’était pas ça qui lui offrirait les neurones qui lui manquaient tant. Liam la laissa donc passer avec ce qui ressemblait à une courbette de gentleman agrémenté d’un « les dames d’abord ». Leur patron de son côté n’avait pas une fibre de galanterie dans son corps fripé par les ans et envoya se rhabiller la gamine en lui passant devant pour inspecter les lieux et s’assurer que ses employés n’avaient pas fait une boulette.
Heureusement leur QI étant supérieur à celui d’Ashley, paix à son âme, la bonne porte avait été choisie et un nouveau couloir s’offrait à eux. Toujours aussi poussiéreux, lugubre et mal éclairé bien sûr. Ils parcoururent les 10 mètres de corridor dans un silence lourd de haine et de mépris jusqu’à atteindre une nouvelle pièce, similaire à la précédente à la seule différence qu’il n’y avait cette fois ci qu’une porte.
Sur celle-ci se trouvait un écriteau poussiéreux que Clampin eut la gentillesse de dépoussiérer pour eux, juste avant qu’un phénomène made in Dreamland ne se déroule sous leurs yeux. Le sable s’anima pour représenter une miniature plus vraie que nature d’une exécution. L’énigme s’avérait glauque mais étrangement Liam se sentait dans son élément et s’autorisa même à faire risette et à s’exclamer guilleret :
- Ca me rappellerait presque le monde réel tout ça !
Devant l’œillade que lui jeta sa comparse il ajouta en bon menteur :
- La télé, tout ça… à moins que tu ne saches pas non plus ce que c’est ?
Bref. Il était plus que temps de se pencher sur cette devinette on ne peut plus tordue. C’était encore un truc purement logique. Le fait que les deux types d’exécutions ait été énoncées n’était pas un hasard, et il ne fallut pas très longtemps au taulard (à l’esprit aussi tordu qu’un tire bouchon) pour trouver ce qui lui semblait être la bonne solution.
*Désolé petite !* pensa-t-il dans un sourire avant d’exposer sa théorie.
- La réponse est : « je veux être écartelé ». Si le bourreau décide de t’écartelé, ça serait la vérité donc il devrait alors te décapiter, sauf que s’il te décapite ça aurait été un mensonge, il devrait donc d’écarteler. Dans tout les cas il ne peut d’exécuter d’aucune manière sans contredire ses propres conditions.
Le trentenaire épousseta négligemment son pantalon couvert de sable et grimaça en le sentant glisser dans ses chaussettes. Franchement il n’aurait pas pu cacher son trésor ailleurs ? Dans un restaurant, une maison close ou un hammam mixte ? |
| | | Melena Autumn
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Ven 30 Avr - 20:34 | |
| Melena fut à son tour bousculée par le vieux, qui prit la tête de la marche. Elle le suivait donc, faisant son possible pour oublier la sensation brûlante que lui causait le regard de Liam dans son dos. Ils parcoururent de nouveaux dédalles de couloirs sombres, la torche de Roger projetant sur les murs une lueur orangée dans laquelle se mouvaient des ombres tremblotantes. L’irlandaise se demandait à quoi allait bien pouvoir ressembler la prochaine énigme. Elle eut bientôt sa réponse, lorsque le petit groupe parvint à une autre porte close, non sans que leur employeur ne raconte à nouveau sa vie. Sous ce silence lourd, ils découvrirent ensemble l’écriteau bancal sur lequel la nouvelle énigme était inscrite.
- Qu’est-ce que ça veut dire ça…, murmura la jeune fille, au moment où Mr. Clampin soufflait dessus pour dégager la suite.
Un courant d’air glacial s’engouffra dans la pièce, et le sable qui recouvrait la porte s’anima, jusqu’à donner corps à une scène effrayante. Melena fit un pas de recul, et se heurta à Liam qui se trouvait dans son dos. Elle se dégagea vivement, dans même s’excuser, et se concentra sur la déclaration du bourreau. Celle fois, l’énigme était plus difficile – elle s’attendait même à ce qu’il y ait une suite à cette phrase obscure. L’irlandaise évitait le regard implorant du prisonnier, et ses méninges se mirent à tourner.
*Voyons, voyons… il doit falloir piéger le bourreau dans ce cas… pour l’empêcher d’exécuter sa victime*
Elle passait nerveusement ses doigts dans ses cheveux, cherchant un moyen de bloquer les deux sentences du même coup. De son coté, Liam se laissa aller à un petit rire, qui attira l'attention de la jeune fille.
- Je te remercie, je sais ce qu'est une télé. Répliqua-t-elle froidement.
Puis elle décida de l'ignorer, pour se consacrer à la devinette.
*Il faut que je puisse dire à la fois une vérité et un mensonge… ou bien ni l’un ni l’autre…*
Melena jeta un œil rapide àson collègue. Avait-il trouvé ? Il la regardait avec un air satisfait. Elle voulait parler avant lui cette fois. Encore quelques minutes, et la réponse se dessina dans son esprit avec exactitude !
*Mais c’est bien sûr !*
Elle stoppa net son élan, Liam avait parlé le premier, lui volant une nouvelle fois la réponse. Ou presque... son raisonnement était juste, mais il y avait une petite erreur de formulation, qui risquait pourtant de leur coûter cher selon la jeune fille.
- En fait, la réponse exacte est "je VAIS être ecartelée". C'est un détail, mais on ne peut pas juger de la vérité ou de mensonge de cette phrase, si on utilise le verbe vouloir. Il faut un verbe d'action, pour que le mensonge ou la vérité soit avéré.
Elle regarda Liam occupé à frimer en époussetant son pantalon, un léger sourire moqueur au coin des lèvres.
- Attention à ne pas parler trop vite mon cher Liam. J'admets que ton raisonnement est le bon, mais ici la moindre infime maladresse risque de nous coûter le trésor, voire nos vies... et tu comprendrais que nous ne sommes pas encore assez proche pour que tu puisses te permettre de tels écarts vis à vis moi. |
| | | Liam Baldwin
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Ven 30 Avr - 23:25 | |
| Mais c'était quand même dingue ! Elle chipotait pour UN mot ? Y'avait pas moyen, cette nana devait avoir ses règles...
- Arrête de chipoter. Chiante comme tu es si ça continue aucun mec voudra de toi et tu finira vieille fille entourée d’une meute de chats.
Sa remarque semblait comique mais le regard de Liam contredisait le sourire qui étirait ses lèvres. Un véritable message silencieux, un hurlement muet « tais-toi ou je t’arrache les yeux petite garce ». Heureusement dans un sens qu’il n’exprime pas sa pensée à voix haute. Quoi que…
Le regard effronté de la brunette commençait vraiment à lui taper sur le système. Il voulait toujours se la faire, mais plus vraiment dans le même sens du terme. Au revoir la nuit d’amour, Bonjour la nuit de torture ! L’envie était si forte qu’il avait un mal fou à ne pas étrangler cette gamine sur place, mais il fallait avouer que ça ne donnerait pas une bonne image de lui au boss. Peut-être même que l’argent lui filerait sous le nez. Si seulement cette fille voulait bien mal répondre et finir raide morte comme leur prédécesseur !
Le taulard en avait presque oublié d’attendre le résultat, à savoir si leur réponse était la bonne. Il se détourna donc du petit théâtre de sable pour s’approcher avec douceur de sa collègue dont il frôla la joue de son index, sa main n’ayant pas encore tout à fait retrouvé son état normal.
Sa peau était douce… et se couvrit instantanément de chair de poule après ce bref contact. Dégoût ou peur, allez savoir, mais c’était toujours bon de faire de l’effet !
- Tu sais, susurra-t-il hors d’atteindre des oreilles de Roger, Faire ta maline ne t’apporteras que des ennuis. Tu étais aussi sur ce bateau non ? Tu n’as donc aucune idée de ce que je pourrais te faire ? Ou alors tu es totalement inconsciente ?
Il éclata d’un rire bref et inquiétant.
- Tu es comme les chevaliers des romans à l’eau de rose hein… « sauvons l’honneur ! Mourrons pour la gloire ! »… sauf qu’une fois morte, tout est fini. Tu seras bouffée par les vers, perdu dans le néant de la mort, seule pour toujours et là-bas ton honneur, ta gloire et ta fierté te servirons à rien d’autre qu’à torcher ton p’tit cul.
Sans le savoir le tueur venait d’appuyer là ou ça faisait mal. En abordant le sujet de la mort, ou plutôt de la mort de Melena elle-même, en la menaçant de lui faire passer l’arme à gauche il risquait de se passer des choses intéressantes…
Le couteau de la jolie Julie lui démangeait toujours terriblement, il réprima sa pulsion du mieux qu’il pouvait en crispant sa mâchoire ce qui ne fit qu’amplifier son air déjà menaçant. Dans son esprit tordu il imaginait déjà les sévices qu’il pourrait lui faire subir pour qu’elle comprenne ou était sa place, qu’elle n’avait encore rien vécu, du moins rien d’assez marquant pour oser prendre de haut quelqu’un que la vie avait si souvent malmené. Il ne méritait pas que gamine se fiche de lui avec la suffisance d’une duchesse avec un balai dans le cul.
Il plongea son regard noir dans celui de Melena et lui souffla dans un rictus, mélange de satisfaction et de rage mal contenue :
- Tu veux donc mourir ? |
| | | Melena Autumn
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Sam 1 Mai - 0:15 | |
| Liam se mit à protester. Ca n'était pas étonnant, et sa première réplique fit froidement rire la jeune fille.
- Il ne s'agit pas de chipoter. On ne sait à quel point les réponses à ces énigmes doivent être précises. On sait juste qu'il y a une appetissante récompense au bout, et il est hors de question que je la regarde me passer sous le nez pour une maladresse de langue. Alors si tu veux jouer au coq qui connait tout, essaye au moins d'être à la hauteur et que tes réponses ne contiennent aucune faille. Je me soucis énormément du détail oui, mais peut-être que c'est ce qui va t'aider à te remplir les poches je te signal !
Durant toute sa longue tirade, Melena avait put tenir tête au regard meurtrier que lui lançait son comparse. Mais maintenant qu'elle s'était tut et qu'ils étaient réduits à s'observer jusqu'à ce que l'un des deux craque, elle sentait une boule se nouer dans son ventre de plus en plus. Liam fit un pas, puis un autre, jusqu'à être assez près pour effleurer sa joue pâle de son index gonflé. Son contact étrange lui donna la chair de poule, un frisson qui la traversa du haut du crâne jusqu'à la plante des pieds, mais son orgueil lui refusait de reculer, et elle resta en place, son regard arrogant plongé dans les yeux de son collègue. Elle ne se souvenait pas l'avoir vu sur le bateau, ou peut-être l'avait-elle oublié ? Aurait-elle put oublier un homme pareil ? Lorsqu'il éclata d'un rire inquiétant, elle glissa discrètement l'une de ses mains tremblante dans une poche de son pantalon, et serra son arme artisanale, prête à l'utiliser. Depuis qu'elle l'avait trouvé, elle avait put nouer à son éclat de mirroir un bout de tissu pour lui faire un manche convenable dans les situations précaire.
Quand Liam évoqua sa mort, les tremblements de la jeune fille s'intensifièrent. Elle ferma les yeux, pour essayer de calmer la peur qui menaçait de la saisir ; son cerveau voyait déjà émaner quelques vapeurs, et elle savait que si elle ne se contrôlait pas, son pouvoir allait la faire tomber raide morte, et elle serait totalement à la merci de cet homme. Il fallait qu'elle trouve quelque chose pour reprendre contenance, n'importe quoi ! Elle n'avait jamais sut se laisser faire et pourtant, cette arrogance risquait de la perdre désormais.
*Calme toi Melena, souffle. Il ne va pas te tuer... dans le pire des cas, tu vas te défendre... le vieux a une torche avec lui il pourra le carboniser... et tu connais le chemin, n'est-ce pas ?! Tu as retenu chaque virage, ça n'est pas pour rien ! Tu ne mourras pas ma grande, aller !*
Des images lui revenaient. Celles de son accident, de sa mère morte qui la fixait... et le trou noir qui a suivi. L'irlandaise dû rouvrir les yeux pour chasser cette vision, et ce fut pour rencontrer le rictus effrayant de Liam. Il la regardait toujours d'un oeil noir, dans lequel on ne lisait rien d'autre qu'une colère contenue avec peine.
- Tu veux mourrir ?
Cette question résonna dans la tête de Melena avec la force d'un clocher d'église. Elle tremblait désormais si fort qu'elle se coupa à l'index de sa main droite qui tenait son couteau improvisé et retira vivement sa main de sa poche pour porter sa blessure à ses lèvres. Le point positif était que la douleur et le goût ferreux du sang l'aida à apaiser sa peur qui grandissait, ce qui permis à son esprit de sortir du coton qui l'étouffait de plus en plus. Mais malheureusement, elle comprit à son regard qui dévia vers sa poche que Liam avait saisit qu'elle avait une arme. Elle recula d'un pas, son index intact légèrement tendu vers lui, pour dire d'une voix faible dont elle ne pouvait pas réprimer les tremblements :
- Je t'interdis de t'approcher de moi et de me toucher.
Elle se mordit violement la lèvre pour réprimer les spasmes qui la saisissait. Elle sentait des gouttes de sueurs couler désagréablement dans son cou et son dos, l'atmosphère étouffant de cette pièce sous-terraine n'aidait en rien.
- Ce que tu dis... ne m'atteind pas le moins du monde. Tu devrais plutôt user ta salive pour la suite si tu es si malin.
Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement se taire ? Et pourquoi fallait-il que sa voix trahisse la peur qui lui nouait la gorge ? Melena respirait de plus en plus profondément, pour continuer à s'apaiser. Si elle s'évanouissait, elle se doutait qu'elle passerait sûrement les 10 minutes les plus horribles de sa vie. |
| | | Liam Baldwin
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Sam 1 Mai - 0:56 | |
| Elle tremblait comme une feuille, de la pointe de ses cheveux bruns corbeaux à ses lèvres pâles en passant par ses doigts fins qui se glissait dans sa poche comme à la recherche du salut. Elle tentait de faire la forte mais la peur exsudait par chacun des pores de sa peau, l’angoisse déformait ses traits encore juvéniles… et il n’y avait rien de tel pour galvaniser notre homme.
Ils formaient d’ailleurs un beau tableau, face à face, chacun une main plongée dans les tréfonds de leurs pantalons, tendus comme un étudiant le jour du bac. L’état de tension était telle que le moindre craquement aurait pu faire grimper leur tension, de peur d’un côté, de colère de l’autre. C’était bien un miracle que Clampin ne se soit encore rendu compte de rien, mais sa sénilité grandissante devait bien y être pour quelque chose…
Melena mit fin à cette scène figée en ôtant précipitamment la main de sa poche pour sucer son index ensanglanté. Le regard vif de Liam n’en loupa pas une miette tandis que son esprit parvenait sans difficulté à la conclusion suivante : cette fille avait une arme dans sa poche. Elle voulait jouer à ça alors qu’elle n’était même pas en état de la tenir sans se blesser ? C’était tellement mignon… et jouissif. Tant de faiblesse était un plat de choix pour le taulard qui appréciait les jeux psychologiques. Elle était trop jeune et manquait d’expérience (du moins pour l’instant), elle ne serait pas de taille à ce petit jeu là.
Elle le démontra même bien vite en déblatérant des paroles motivées par la peur, en niant l’évidence. Ses tics nerveux hurlaient de leur côté à corps et à cris le contraire. Un spectacle d’une dualité fascinante. Tout cela ne faisait que faire grimper la jauge de plaisir dans la caboche mal rangée de notre criminel.
Il mourrait d’envie de faire monter un peu plus la pression, sauf que le vioc’ allait probablement se lasser d’attendre, il fallait vite trouver une excuse de derrière les fagots…
*Allez, avec tous ceux que je débite à Ella ça devrait pas être bien dur non ?*
Il se tourna alors vers Roger et sortit avec une désinvolture désarmante qui contrastait avec le visage blanc comme linge de Melena :
- Ca vous dérange si on discute quelques minutes ? Vous avez dû voir qu’on avait quelques conflits d’opinion et pour le bien de cette expédition je pense qu’il vaut mieux régler ça tout de suite, par la parole. Car nous sommes des êtres civilisés n’est-ce pas ?
Clampin dans un haussement d’épaule lui lâcha qu’ils n’avaient qu’à laver leur linge sale en famille et s’éloigna un peu avant de cracher sur sa passoire et de la frotter avec sa manche pour lui rendre son brillant. Liam refit alors face à l’adolescente avec son sourire très personnel.
- Où en étions nous…
Il fit mine de réfléchir quelques secondes avant de reprendre en frappant du point dans la paume de sa main :
- Ah oui ! Tu disais que mes paroles ne te touchaient pas ! Et moi j’allais te répondre que c’était probablement pour ça que tu transpirais autant qu’un obèse lors d’un marathon et que tu avais attrapé l’arme dans ta poche. J’allais aussi te demander ce qui se passerais si malgré tes menaces je m’avançais et te touchais… comme ça. Liam fit un grand pas vers la brunette et planta son index sur son sternum, plus pour lui faire peur que pour la repousser en arrière, alors qu’il attrapait de son autre main le poignet de Melena. Côté armé bien sûr.
- Tu sais tu n’es pas la seule à être armée, et je pense que j’ai plus souvent joué de la lame que toi. Tu veux tenter le coup ? Je veux bien, je n’ai pas peur de la mort… moi. Alors que toi, savoir que tu peux finir avec tes intestins sur les chaussures ça te file une frousse de tous les diables, normal quand on y pense. Tu veux jouer avec moi ? Voir qui est le plus fort ? On s’amuserait comme des petits fous ! [hrp : Pas de copier/coller de dialogues ! XD Pour Clampin j'ai demandé à Max ce qu'il répondrait à ma question donc c'est tout bon de ce côté, roulez jeunesse !] |
| | | Melena Autumn
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Sam 1 Mai - 1:40 | |
| Melena l'écouta débiter son mensonge à Clampin sans pouvoir réchigner. Sa gorge sèche n'avait plus envie d'emettre un son, et elle se contentait de faire un nouveau pas en arrière, sa main droite s'abaissant de nouveau doucement vers sa poche armée. Une divergence d'opinion disait-il ? La situation se gâtait, la jeune fille le savait ; elle qui comptait sur le vieux pour réfréner les débordements de son collègue, elle réalisa qu'il les laisserait s'entretuer si il fallait, et se contenterait d'embaucher de nouveaux voyageurs.
Liam lui lança une réplique évidente, puis fit un pas qui surprit l'irlandaise, pour planter son index au creux de sa poitrine. Elle eut un geste dégouté pour l'en chasser, mais il saisit son autre poignet avec fermeté. La jeune fille ouvrit la bouche, mais elle ne put à nouveau rien dire, et ses lèvres blêmes étaient prises de tremblements incontrolables. Pourtant, Melena se força à lever des yeux éffrontés vers Liam, et garder dans sa main à elle, le doigt qui était planté sur son sternum. Elle le força à abaisser cet index, mais il restait le contact de la peau indélicate du taulard avec son poignet fin, qui lui donnait presque envie de vomir.
- Lâ... che... moi.
L'irlandaise suffoquait. Elle sentait que son pouvoir commençait déjà à bloquer toutes les fonctions principales de son corps. Il fallait qu'elle se dégage, l'aura cruel de cette homme la terrifiait et elle lui tomberait bientôt morte entre les mains si elle ne faisait rien. Son discours sadique faisait sonner ses oreilles, et sa conscience avait l'air de sombrer peu à peu, tandis qu'elle tirait désormais avec force son bras pour faire relacher l'étreinte de Liam. Dans un élan d'émotion qui noyait peur et rage, de sa main libre, elle gifla son collègue avec toutes les forces dont elle disposait encore. Dans la surprise, celui-ci relâcha légèrement sa poigne, ce qui permis à la jeune fille de se dégager sêchement, en écopant juste d'une griffure causée par les ongles de son comparse, avant de tomber au sol.
*Melena calme toi ! Je t'en prie ! Tu vas encore déclencher ton pouvoir !*
Elle était tombée en arrière, et s'appuyait juste sur ses bras pour tenter de reprendre sa respiration, mais il n'y avait rien à faire, sa peur était trop grande. Ses jambes ne répondaient déjà plus, puis ce furent ses bras qui s'engourdirent, la forçant à plier jusqu'à être soutenue par ses coudes. Qu'allait-il faire si elle devenait charogne ? Normalement, ça ne durera pas si longtemps que ça... mais il pourrait en profiter pour la frapper, voire même l'achever ou la violer - si jamais la necrophilie ne le gênait pas. Qui l'en empêcherait ? Le vieux crouton qui leur servait de boss ? Ca y est, sa terreur était à son comble. Elle voulut lui lancer une réplique cinglante, mais inévitablement, le coeur de Melena s'arrêta, sa respiration se bloqua, ses yeux mourrurent figés vers l'une des parois, et là voilà sous son enveloppe de cadavre, sans défense.
*Et maintenant ?! Il faut que je me réveille vite bon sang... et l'autre Claprin ? Ou Clambin ? Le boss quoi ! Il pouvait pas faire quelque chose ?! Je ne veux pas mourrir comme ça, c'est impossible... si seulement ma main pouvait bouger... juste ma main...*
Rien à faire. Comme à chaque fois, son corps était totalement mort. |
| | | Liam Baldwin
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Sam 1 Mai - 19:25 | |
| Aoutch, la peur donne des ailes dites moi ! Liam se massait sa joue écarlate sans quitter des yeux la silhouette d’une Melena de plus en plus en proie à la panique. Tout le monde avait peur de la mort, de souffrir, du moins c’était assez rependu. Par contre se trouver dans un tel état pour quelques évocations agrémentée de menaces c’était loin d’être commun. Il n’y avait alors presque aucun doute sur la raison l’ayant mené jusqu’au cabinet de Parkinson, la seule surprise dans cette histoire résidait en ce qui allait désormais se passer maintenant que son sang froid s’était totalement envolé.
Fixant la jeune fille de son regard de scientifique devant une souris prête pour la dissection, Liam ne loupa pas une miette du malaise croissant de la brunette, de sa chute au sol et de son passage à l’état de macchabé.
- Intéressant.
La scène n’avait pas manqué d’attiré l’attention de leur employeur qui commençait légèrement à s’impatienter. Le taulard lui fit un geste bien significatif de la main dans un haussement d’épaules en lâchant avec un simili de complicité :
- Oh les femmes ! Le ton monte un peu et elles s’évanouissent pour un rien ! Vous savez ce que c’est !
Il se pencha de nouveau sur l’adolescente pour prendre son pouls avant de grimacer. Silence radio. Raide comme un cadavre, blanche comme un cadavre, inerte comme un cadavre… mis à part son corps encore chaud on aurait presque pu croire qu’elle venait de mourir. C’était fascinant mais à l’utilité bien limité du point de vue du trentenaire. Au moins autant que pour son propre pouvoir…
Dans tous les cas lui au moins pouvait se vanter de ne pas avoir de peurs ridicules. Craindre la mort c’était comme craindre d’avoir les cheveux qui poussent ou que le soleil se lève. Ca arriverait forcément alors à quoi bon s’inquiéter quand on sait pertinemment que ça n’y changera strictement rien ? Sans parler du fait que sur la liste des choses à craindre la mort était loin d’être en première position. La mort n’était qu’une finalité qui n’incluait pas forcément la douleur. Vivre sa vie était bien souvent plus horrible que mourir.
Liam, un genoux à terre, entreprit alors de soulever Melena et de la porter en « princesse » non sans effleurer la courbe d’un sein dans un sourire fugace. Il se surprit même à souffler à l’adresse de la pseudo morte non sans humour :
- Je savais qu’on finirait par se rapprocher…
Il se mit alors sur ses jambes avant de faire volte face et de se rapprocher de Roger tel une parodie de prince charmant. La scène ensablée n’avait pas bougée d’un poil et les personnages semblaient presque s’impatienter. C’est vrai qu’au final ils n’avaient toujours pas eu la confirmation de leur réponse avec toutes ces conneries.
- On continuera notre discussion plus tard, il est plus que temps d’avancer… d’ailleurs a-t-on trouvé la réponse ? Et on le saura comment ? Les bonhommes de sable vont danser la gigue en cas de réussite ? |
| | | Melena Autumn
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Sam 1 Mai - 20:49 | |
| La jeune fille, sous son état de morte, n'arrivait pas à calmer sa peur. Tout se jouait désormais sur la réaction de Liam. Allait-il oser la maltraiter, la torturer - voire pire - sous l'oeil de Clampin qui s'était enfin décider à s'interesser à ce qu'ils trafiquaient ? Après tout, il pouvait toujours tuer Roger, et poursuivre seul en gardant la necrophobe comme compagne d'un jeu qui n'amuserait que lui. Au moins, elle était fixée : ce type n'avait pas été rencontrer Parkinson pour des raisons légères. Qu'avait-il donc ? Tout ce dont l'irlandaise pouvait juger, c'est que sa raison semblait ne tenir qu'à très peu, et elle avait poussé la provocation un peu trop loin. Le taulard la regardait froidement puis lança un nouveau mensonge à leur employeur avant de se pencher pour vérifier si elle avait bel et bien rendu l'âme. Le contact de sa main lui causait un malaise inexplicable tel qu'elle aurait presque sentit ses cheveux se hérisser sur son crâne aussi éteint que le reste de son corps. Liam se pencha sur elle et la prit dans ses bras afin de la soulever du sol. La sensation d'impuissance de Melena venait lui faire oublier la peur même que lui inspirait toujours son pouvoir : rester ainsi à jamais. Elle se trouvait à la merci de son rival, presque redevable qu'il ne l'abandonne pas ici-même pour continuer en cavalier solitaire. Ainsi, elle sentait les battements du coeur de son collègue, son odeur corporel - pas forcément désagréable contrairement à ce qu'elle aurait crut - l'embaumait fortement et ses mains qui la touchaient lui donnaient l'impression d'être enflammées et de lui brûler la chair à travers ses vêtements. Ses yeux morts étaient tournés vers son visage peu rassurant, de sorte que les regards furtifs que Liam parut jeter à sa poitrine peu généreuse ne lui échappèrent pas et la dégoutèrent au plus au point. La jeune fille commençait à comprendre... cette homme était sûrement un pervers criminel. C'était probablement la raison pour laquelle il la sous-estimait depuis le début... à ses yeux, elle n'était pas une collègue, mais un bout de jeune chair fraiche qui ne lui aurait été plus utile dans d'autres circonstances.
*Quand je pense que ce type à ses sâles paluches posées sur moi et que je ne peux même pas l'en empêcher...*
Il lui murmura qu'ils avaient finit pas se rapprocher, et ceci déclencha chez Melena une montée de colère et de peur. Non seulement Liam se delectait de pouvoir ainsi la toucher et la garder contre lui, mais en plus sa provocation révèlait une chose : il avait compris qu'elle n'était pas réellement morte. Ce constat était dérangeant parce que elle, ne savait pas encore qu'elle était le sien... est-ce que cela avait un rapport avec l'une de ses mains, qui avait l'air un peu plus grosse et plus puissante que l'autre ?
*Tu ne perds rien pour attendre...*
Melena n'avait jamais été une adepte des contacts physiques, encore moins avec les êtres du sexes masculins... et bien pire encore quand il s'averait que l'individus mâle en question était un perver invétéré. Réalisant que son collègue ne lui ferait pour l'instant subir aucune sévice, sa peur s'estompait, et elle n'attendait que le moment de sa réanimation, où elle pourrait enfin sauter de ces bras qui la maintenaient fermement contre un corps dont rien que l'aura l'oppressait. En effet, il était temps de poursuivre. L'irlandaise esperait juste être sur pied avant la prochaine énigme... sans quoi, elle ne pourrait pas répondre et il ne manquerait plus que ça pour la mettre en rogne. |
| | | Dr. Parkinson
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 2 Mai - 22:09 | |
| Ohla, pour ces deux là ça commençait bien, pensa Roger. Ils avaient plus de jugeotes que la précédente gamine qui avait failli le tuer. Bonne équipe de réserve, se félicita-t-il. Mais quelque chose clochait chez eux... ils se chamaillaient comme chien et chat, se lançaient des piques... ce n'était plus une rivalité. Il en conclut qu'ils devaient être... amoureux. Oui c'est ça, acquiesça-t-il en opinant du chef.
Son hypothèse fut grandement confirmé quand le grand gaillard décida de prendre à part la jeune fille. Franchement, ce n'est pas un endroit pour ça ! Puis il le vit revenir en la portant en princesse. L'émotion... Ah ! Les femmes sont plus fragiles que dans le temps, soupira-t-il.
Bon ce n'était pas tout, mais un bourreau attendait le feu vert pour finir le boulot, et un petit gars espérait qu'on l'aide à garder sa tête sur ses épaules. La scène était comme mise sur pose. Ils n'attendaient plus que la réponse. Roger répondit à la question de Liam :
"Pour qu'il se passe quelque chose jeune abruti, il faudrait déjà donner la réponse !"
Puis il se tourna vers le duo de sable et souffla à l'oreille de la victime la réponse qu'il s'empressa de répéter :
"Je vais être écarteler."
Le bourreau lâcha sa double hache, empreint d'une grande déception tout sifflant "et merde."
Et oui, car "je vais être écarteler" n'est ni une vérité, ni un mensonge.
L'ancienne victime tout de sable conçu se leva et remercia silencieusement son sauveur, Roger. Il s'approcha enfin de la porte dont il prononça le mot de passe à mi-voix. Une fois la porte ouverte, comme si le vent s'était arrêté de leur insuffler la vie, le bourreau et la proie s'affaissèrent et redevinrent poussière.
"Bah, passons à la suite maintenant..."
Il invita Liam qui portait toujours la donzelle à passer devant. Ils arpentèrent un long couloir qui ne faisait que tourner, toujours dans le même sens, dans une légère pente descendante. Encore une pièce sombre et poussiéreuse, une porte avec un écran de sable dans lequel il fallait marquer la réponse. L'écriteau indiquait :
Tous les voleurs me possèdent. Je viens en premier dans les vengeances. Tous les devins m’utilisent, Les savants ne peuvent se passer de moi, Car je suis le centre de gravité.
Qui suis-je ?
Roger ôta son casque et se gratta la tête... |
| | | Liam Baldwin
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 2 Mai - 22:41 | |
| Il l’avait déjà dit sa fichue réponse, pas de sa faute si la victime de sable était un peu dure de la feuille ! Dans tous les cas il n’eut pas à attendre longtemps avant que celle-ci ne leur ouvre la porte après avoir murmuré le mot de passe. Nouveau passage, nouveau couloir…
Et ils s’enfonçaient, toujours plus loin, toujours plus profondément… ce qui ne le dérangeait pas en d’autres circonstances. Sauf que là il ne s’agissait non seulement pas des bonnes profondeurs, mais en plus il se trimballait le corps inanimée d’une morue fière comme un coq et littéralement paralysée devant sa peur de mourir. Tiens, d’ailleurs ça allait durer combien de temps cette connerie ? Ca faisait déjà 5 petites minutes qu’elle était dans cette état et elle ne donnait aucun signe de rémission. Peut-être qu’il fallait la motiver à se réanimer d’une manière ou d’une autre ?
Après s’être assuré que Clampin, le précédant, ne le regardait pas, Liam retint du mieux qu’il put le corps de Melena avec un bras et son genoux relever avant d’appuyer fermement sur son téton droit. Rien ne se passa. Il essaya un second coup pour voir mais sans plus de succès, mis à part à lui offrir une certaine euphorie mesquine. Il se remit toutefois en route lorsque leur patron tourna la tête pour voir ce qu’il fabriquait.
Ils finirent peu de temps après par atterrir dans une pièce sombre avec porte et écran de sable inclus. L’énigme cette fois ci était simplissime et la donzelle devait rager intérieurement de ne pas pouvoir répondre avant lui. Et voilà ce qui se passait quand on avait des peurs stupides ! Lui au moins n’était affublé que d’une énorme main, qui d’ailleurs était actuellement à sa taille maximal tout comme son outil de reproduction.
Et bien quoi ? A force de se coller comme ça il fallait bien que ça arrive non ? Et même si elle ne le voyait pas la demoiselle devait au moins le sentir. Si ça ne la réveillait pas rien ne le ferait !
- C’est facile. Plus que la précédente dans tous les cas.
Après tout ce n’était qu’une question d’orthographe, un peu comme « qu’est-ce qui est au début de la nuit, à la fin du matin et qu’on ne trouve que deux fois dans l’année ? ». Chercher compliqué ne servait à rien, c’était la simplicité même de l’énigme qui troublait généralement les gens.
Le taulard balança avec rudesse la brunette sur son épaule afin de libérer sa main gauche, la droite disproportionnée maintenant l’équilibre précaire de l’adolescente par un ferme contact sur son postérieur. Il tendit la main pour écrire sur l’écran de sable tout en lâchant à l’adresse de leur boss :
- La réponse est…
Et alors que la réponse franchissait l’enclos de ses lèvres, Melena se redressa d’un coup en beuglant la réponse simultanément. Elle en profita d’ailleurs pour retrouver sa liberté et son attitude pour le moins irritante.
- Oui, en effet, c’est V. Je me serais passé du coup de genoux que tu m’as mit en descendant par contre, siffla-t-il dans un rictus peu rassurant.
Il se massa l’abdomen avant de se rapprocher de la porte pour enfin écrire ce fichu « V ». Après un nouveau tour de magie made in Dreamland la porte s’ouvrit sur… Ô surprise… un nouveau couloir. Le moins qu’on puisse dire était que Roger n’avait pas tenté de faire dans l’originalité niveau décoration. Enfin, pour ce que ça importait…
Liam se pencha en un simili de révérence et susurra à l’adresse de sa comparse :
- Les femmes d’abord ?
Ce n’était pas de la lâcheté, loin de là, mais si c’était possible de se rendre le trajet plus agréable en se fournissant une jolie vu il n’allait pas cracher dessus ! |
| | | Melena Autumn
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 2 Mai - 23:45 | |
| Le bourreau de sable eut l'air affreusement déçu, pourtant il dû bien renoncer à exécuter sa victime, car ils avaient raison. La porte s'ouvrit et le trio put continuer, Liam portant toujours le cadavre de Melena avec une délicatesse probablement feinte. Celle-ci se demandait à quel moment il allait faire quelque chose de déplacé, de très malvenu, qui risquerait de déclencher une colère douloureuse qu'elle ne pourrait qu'étouffer dans sa poitrine morte. Ce n'est pas qu'elle attendait une occasion de plus de lui en vouloir, mais elle le redoutait. Maintenant qu'ils s'étaient remis en route, elle n'avait plus peur qu'il ne l'assassine - du moins, pas pour l'instant - mais il restait toujours son inquiétude de rester sous cette enveloppe de charogne jusqu'au restant de ses jours ; ce serait la plus horrible des choses qui pourraient lui arriver. Elle sentit son collègue arrêter de marcher, et son visage se tordit en signe à la fois d'effort et d'une satisfaction mesquine. Sans crier garde, une vive douleur naquit sur son sein droit et le sourire de Liam s'élargit. Si elle n'avait pas déjà été aussi inerte qu'une figure empaillée, elle se serait figée, glacée de surprise, avant d'exploser de colère en décochant au malappris la plus grosse giffle de son existance - si ça n'était pas un coup de poing bien placé dans la machoire. Cependant, à l'instant présent, elle ne pouvait que sentir la main indiscrète de Liam, qui non contente de lui pincer les tétons, s'attardait volontairement sur sa poitrine. Une vague d'humiliation venait titiller désagréablement la jeune fille, qui avait hâte de pouvoir retrouver ses fonctions motrices pour s'écarter de cet être mal tourné.
*Mais quel vieux pervers ! Me faire tripoter par un mec pareil, je crois que c'est bien la pire des choses qui pouvait m'arriver... à part mourrir.*
De nouveau en marche, la sensation des attouchements répétés de son collègue lui laissait une impression insupportable. En réalité, sa grande misanthropie y étant sans doute pour quelque chose, Melena n'avait jamais eut aucune experience charnelle avec personne. Il y avait bien eut un garçon une fois, l'année de ses 15 ans, qui avait essayé de la trainer plus ou moins de force dans son lit. Mais elle s'était échappée quand il commençait à la deshabiller, à la fois effrayée et dégoutée de ce qui allait pouvoir suivre. Et voilà désormais qu'un homme inconnu sensiblement plus vieux qu'elle se permettait d'indiscrètes libertés sur son corps. Si ça ne le choquait pas lui, l'irlandaise était outrée. Au fur et à mesure qu'ils approchaient de la pièce suivante, Melena sentait la main droite de Liam devenir plus grosse et plus forte, alors qu'une protubérance dont l'origine n'était pas à chercher très loin, venait caresser le creux de ses hanches. La jeune fille avait l'impression de se faire contaminer par un être malsain dont le contact allait finir par la couvrir de moisissure. Si seulement elle avait put vomir, elle ne se serait pas gênée pour le faire. Au moment de la nouvelle enigme, celui-ci la balança rudement sur l'une de ses épaules. Elle en aurait eut le souffle coupé si seulement elle respirait, mais elle ne ressentait qu'une douleur dans l'estomac. L'enorme main de Liam refermée sans aucune gêne sur son arrière-train acheva de répugner la necrophobe, tandis que la réponse à l'énigme lui vint sans efforts. Il fallait qu'elle réponde ! Melena réussit à détourner les yeux du sol qu'elle était condamnée à regarder et un filet d'air s'inflitrait dans ses poumons. Elle revenait à elle ! Consciente de l'avantage qu'elle avait et folle de rage et de dégout, elle balança son genoux dans le ventre de Liam et échappa à son étreinte en hurlant :
- V !!
Elle ne fit pas attention au reste. Ses jambes tremblaient, son corps frissonnait, et sa tête bourdonnait à la rendre sourde. Elle fixait ses mains, comme si elle s'attendait à les voir souillées après son contact physique avec Liam. La jeune fille se gratta énergiquement les cheveux, comme pour se débarasser d'une bestiole, puis se frictionna ses bras avant de masser sa poitrine. Elle cherchait à chasser la sensation de picotement que lui avaient laissé les mains balladeuses de son collègue. Lorsqu'elle leva les yeux vers lui, il avait l'air content de son effet. Sans se préoccuper du nouveau couloir qui s'offrait à eux, elle fit un pas en arrière, mal à l'aise, et le regarda avec colère et dégoût.
- C'est terminé maintenant ! Ne m'approche plus à moins de 3 mètres !
Elle fit un geste vers sa poche armée, essayant de lui faire comprendre que si il essayait d'enfreindre la distance imposée, elle risquait de la lui faire reprendre de force.
- Peloter le cadavre d'une adolescente de 17, siffla-t-elle entre ses dents, sans compter que tu...
Melena regardait alternativement la bosse du pantalon du taulard et sa main enflée, puis elle saisit la nature de son pouvoir. Elle fit un autre pas de recul, avec une grimace profondément dégoutée.
- C'est vraiment immonde. Je vais rajouter un autre mètre tiens, des fois que ce qui te pourrit le cerveau soit contagieux.
Sa peur s'était totalement envolée pour l'instant. Elle retrouvait ses moyens et son caractère arrogant.
- Moi devant ? Pour que tu te rapproches en douce et que tu me colles encore ton machin dans le dos ?! Hors de question. Tu passes le premier ! Et je t'interdis de te retourner pour ne serait-ce que me regarder.
Elle attendait, le regard froid, que Liam passe devant elle pour suivre Clampin. Elle aurait voulut le frapper encore, lui lancer une injure blessante, n'importe quoi. Mais ce qui venait de se passer la laissait encore sans voix. Ce qui était sûr, c'est que si il cherchait à nouveau à la toucher, elle risquerait d'exploser pour de bon, en dépit de la raison pour laquelle ils étaient ici, et du fait qu'il y avait de forte chance qu'il réussisse à la maitriser. |
| | | Liam Baldwin
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Mer 5 Mai - 19:55 | |
| La pluie d’insultes qui lui tombait dessus laissait Liam parfaitement indifférent, mais il prit intelligemment l’air outré en s’assurant que Roger le voyait bien. Il n’arrêtait pas depuis un moment de les regarder comme un couple de tourtereaux, il suffisait donc de jouer là-dessus pour décrédibiliser Melena et garder l’apparence d’un homme correct. C’est ainsi qu’il se mit à mentir sans vergogne en regardant bien dans les yeux l’adolescente outrée mais surtout furieuse.
- 17 ans ? Mais… tu avais dit avoir 20 ans ! Parti comme c’est parti je suppose que tu ne t’appelles pas non plus Nancy ?
Il la regarda avec un masque de déception et de dégoût mêlé, celui de l’homme trahi. Après un bref silence il reprit sa petite scène avec tout le sérieux nécessaire à sa crédibilité.
- Non hein… forcément… On veut jouer les grandes mais dès que sa devient sérieux on prend peur et on assume pas… tssss, les femmes d’aujourd’hui…
Il jeta alors à Roger un regard qui montrait bien sa pensée sur le sujet avant de croiser les bras et d’emprunter le tunnel obscur. Il siffla entre ses dents bien assez fort pour être entendu de tous, ne pouvant retenir un sourire de satisfaction sadique dissimulé par sa position de tête de file :
- Je vais devant, je ne vais pas tergiverser plus longtemps avec un serpent.
Conclusion théâtrale n’est-ce pas ? Mais il fallait avouer qu’il avait fait son petit effet ! Au vu de sa génération et de sa carrière, Clampin était sûrement machiste il y avait donc fort à parier que son suffrage serait de son côté. Le pauvre Liam victime de la lolita mante religieuse… ça sonnait plutôt bien, ils en feraient peut-être un film X un jour qui sait ?
Enfin trêve de plaisanteries, si ça continuait la gamine allait probablement l’attaquer dans le dos avec son arme, il fallait donc rester sur ses gardes. Cette fille était tellement fière que pour sauver son honneur elle serait probablement prête à toutes les bêtises, ce qui en soit était passablement stupide. Comme si la fierté avait autant d’importance ! C’était bien une idée romantique ça, bonne pour les chevalier préférant aller finir carbonisé par le souffle d’un dragon que de refuser d’offrir son aide et de rester bien au chaud chez soi. Comme si ça avait un autre effet que de raccourcir leur misérable petite vie !
Liam avançait donc avec prudence, guettant des bruits étranges dans son dos tout en scrutant l’obscurité percée de ci de là par une flaque de lumière dispensée par une torche. Le couloir semblait interminable et même s’il était solide ses jambes commençaient à lui envoyer des messages de protestation. Parmi les revendications se trouvaient entre autre une demande d’arrêt, de massage et de bain chaud. Le taulard de son côté se contenta de lâcher à l’adresse de leur employeur :
- Il y a encore beaucoup d’énigmes ? Y’a pas au moins marqué ça dans vôtre carnet ? |
| | | Melena Autumn
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Jeu 6 Mai - 16:04 | |
| - Espèce de...
Melena ne trouvait même plus ses mots. Son collègue tournait vicieusement la situation à son avantage et cherchait à obtenir la bénédiction de Clampin à son encontre. La comédie jouée à la perfection du taulard la mit hors d'elle ; elle hurla une insanité qui intimait à Liam de se taire. Il l'ignora et poursuivit sur la lancée, passant devant elle les bras croisés avec fierté, et lança depuis sa position de tête de file une dernière remarque qui achevait son jeu de théatre. Sous le coup de la surprise, la jeune fille ouvrit la bouche mais elle ne put émettre un seul son. Les déclarations du psychotique attisèrent la sensation de souillure qu'elle avait depuis qu'il l'avait porté dans ses bras. Elle se sentait couverte de crasse, comme si son corps libérait une particule particulière qui était venue s'ancrer sur sa peau saine. Avançant dans le dos de Liam - respectant la distance des 4m qu'elle avait elle-même imposée - sa poche droite lui démangeait de plus en plus. Dans la vie réelle, elle n'avait jamais menacé personne avec une arme. En cas de problème, elle promettait de ne pas se faire oublier et réglait ses comptes avec une ruse parfois machiavélique. Cependant, il ne s'était jamais agit que de personnes de son âge... enfants, adolescents... mais face à un pervers psychotique - voire névrotiques d'ailleurs -, la donne était différente. Si elle devait en venir à utiliser son couteau, elle le ferait sûrement ; mais ça devait être à un moment où elle était certaine d'avoir le dessus et de le mettre hors d'état de nuire. Sans quoi, elle n'imaginait même pas les sévices qu'il lui ferait subir en représailles.
Depuis combien de temps ils marchaient maintenant ? Cette succession de porte et de dédales paraissait interminable. Roger Clampin disait perdre la mémoire… est-ce qu’il était sûr d’être dans le bon couloir ? D’avoir le bon carnet ? D’ailleurs – et cette pensée fit frissonner la necrophobe – et si il avait déjà fait quelqu’un trouver son magot mais qu’il ne s’en souvenait plus ?! Apparemment, Liam aussi commençait à en avoir assez. A sa réplique, Melena lança d’une voix tranchante :
- Pour cette fois, je suis d’accord avec l’animal en rut qui me sert de collègue. On va devoir tout faire d’une traite ?
L’atmosphère tendu devenait lourd et la jeune irlandaise, qui à la base ne supportait la compagnie humaine qu’à petite dose, commençait sérieusement à suffoquer entre les deux énergumènes qu’elle accompagnait. Si il n’y avait pas de l’argent au bout, elle ne se serait sûrement pas embarquée là-dedans ; bien sûr elle aimait résoudre des énigmes, mais dans un cadre moins… malsain. Son collègue lui jeta un regard auquel elle répondit par un coup d’œil qui voulait signifier « Ne me regardes pas je t’ai dit ! T’as qu’à mater Clampin. » Décidément, vivement qu’ils arrivent. |
| | | Dr. Parkinson
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 16 Mai - 11:56 | |
| Roger marchait dans ses pensées. L'aventure commençait à lui plaire, même si les deux tourtereaux commençaient à l'énerver un peu. Mais bon, il fallait bien que jeunesse se passe, bien qu'il lui semblât que leur petite parade nuptiale était ridicule. C'était ainsi que faisait la nouvelle génération pour se séduire ? Il fallait obéir au dicton : qui aime bien châtie bien ? Bof, rien ne valait la méthode à l'ancienne, un petit poème, un bouquet de rose et un p'tit saut sur la banquette arrière... Ah, c'était beaucoup plus simple à l'époque... et beaucoup moins chaste. Mais bon, c'est bien connu : les coutumes des générations futures paraissent bien étranges et inappropriés pour les anciennes. Ca l'a toujours été.
Ils arpentaient une série de longs couloirs rendant l'aventure monotone. On se faisait chier. Et voilà que Liam et Melena s'impatientaient :
"J'vous paie pas à faire des pauses..." Grogna-t-il.
"De mon temps pendant une aventure, on râlait pas. On restait sur ses gardes, par prudence car un rival pouvait toujours se pointer d'on ne sais où. La plupart du temps c'était mon ennemi juré, Hanin Guedin, qui surgissait... Je dois dire qu'à force, ça manquait d'originalité, mais c'est comme ça que j'ai accompli mes plus grands exploits ! Comme ce jour où bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla... bla.
Il termina son énième discours de sa vie lorsqu'ils arrivèrent dans une vaste caverne, froide et humide. Pour cause, c'est un lac long de plusieurs dizaines de mètres qu'il faut traverser. Pas de barque, pas d'embarcation, juste une eau noire à 10 °C abritant on ne sait quoi. Il n'y a rien en vue de l'autre côté. Serait-ce un cul-de-sac ?
"Pardi non ! Il va falloir plonger !" [Y'a pas d'énigme hein ? En apparence seulement...] |
| | | Liam Baldwin
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 16 Mai - 17:12 | |
| Animal en rut ? Humm… oui. Après tout l’homme est un animal, un mammifère même. Et vu la bosse qui déformait son pantalon il aurait fallut être d’une mauvaise foi légendaire pour nier le fait d’être en rut, comme elle le disait. Rien de faux là dedans, rien à relever donc. Ce qui précédait le qualificatif (à défaut d’être une insulte) était par contre beaucoup plus intéressant. Elle était d’accord avec lui ? Une première ! Si seulement elle l’était sur une plus vaste palette de sujets…
Il agrémenta sa pensée d’un long regard lubrique qui parcouru le corps peu généreux de Melena avant de se tourner vers Clampin qui se révélait aussi chiant et acariâtre qu’il était vieux. Non seulement il leur annonça ni plus ni moins que leurs pauses ils pouvaient se les foutre là où le soleil ne brille jamais, mais en plus il partit dans un long monologue sur sa jeunesse aventureuse tellement lointaine qu’on aurait pu croire à une simple légende. Ce vieux croulant jeune un jour ? Impossible.
Après une suite de paroles aussi dépourvues d’intérêt que de sens, le trio déboucha dans une caverne froide et humide dont tout l’espace était occupé par un lac aux eaux si noires qu’on ne pouvait que s’interroger sur sa profondeur. L’autre berge plongée dans l’obscurité pouvait aussi bien être un couloir qu’un cul de sac, dans tous les cas il faudrait atteindre l’autre côté pour le découvrir.
L’ami Roger avait l’air bien décidé à faire trempette, mais il suffit à Liam de toucher l’eau pour comprendre que ce serait loin d’être une partie de plaisir. Si le vieux ne claquait pas pendant la traversée ce serait déjà un miracle…
- Plonger… mais jusqu’où, au juste ? murmura le taulard pour lui-même.
La plus sage décision était que quelqu’un y aille en éclaireur, et on ne pouvait compter ni sur la vieille carcasse de leur boss ni sur le cadavre ambulant qu’était sa collègue. Le moindre truc effrayant sous l’eau et elle croirait mourir, pour finir en bout de charogne flottant à la surface… non merci, franchement.
Le trentenaire décrocha un maximum de torches des murs et les planta dans le sol le long de la berge. Ça lui permettrait une fois dans l’eau de savoir où était le haut et le bas, pas négligeable quand on ne possède pas des branchies ou un amour profond pour la noyade.
Une fois fait il se mit aussitôt à se déshabiller. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ses chaussures étaient ôtées et posées sur la berge, juste à côté de son t-shirt dont l’absence dévoilait sur le dos du tueur une ribambelle de cicatrices, souvenirs lointains des traitements « affectueux » de son père. Il ébouriffa ses cheveux courts tout en contemplant la surface du lac avant de faire craquer ses doigts et son cou. Quand faut y aller, faut y aller !
- Bon, je vais jeter un coup d’œil là-dedans, pendant ce temps essaye de faire un truc intelligent et utile… pour une fois.
Il adressa son étrange et habituel sourire à Melena avant de plonger dans l’eau, non sans s’être humidifié certains endroits au préalable. Bah quoi ? C’est pas parce qu’on est un « dur » qu’on veut mourir d’un choc de température, y’a pas marqué con-con sur son front !
L’eau était froide. Elle était même glaciale. Quelle idée de cacher des choses dans un endroit pareil ?! Sans parler du fait que même s’il savait ou se trouvait le haut et le bas, c’était bien la seule chose qu’il savait ! L’obscurité l’empêchait de savoir la profondeur qu’il y avait jusqu’au fond, et les frôlements qu’il sentait contre ses jambes et son torse lui faisait comprendre qu’il n’était pas seul. Cela ne l’empêcha pas malgré tout de poursuivre toujours plus loin, jusqu’à ce qu’une lueur attire son œil.
Des… poissons ?
Ils brillaient, comme ces créatures des bas fonds vivant dans la pénombre la plus totale. Le point positif étant qu’ils lui permettait désormais d’observer un peu plus les alentours. Entre gravats, algues en pagaille sans parler de la vase, le fond ne semblait rien abriter d’intéressant… mis à part un trou, vers le centre du lac.
Mais le problème quand on explore à l’aveuglette c’est qu’on perd du temps, hors le temps c’est de l’oxygène à défaut d’être de l’argent. Liam se mit donc à manquer d’air et ne pu pas s’approcher plus, trop pressé de battre des pieds comme un fou pour atteindre la lueur des torches qui tremblotait plus haut, à une distance qui lui paraissait monstrueuse.
Lorsque sa tête émergea de l’eau il inspira un grand coup, avalant une gorgé d’eau putride au passage ce qui lui tira une flopée d’insultes que je vous épargnerais. Il avait reparu à peu près au centre du lac et de là ou il était il voyait que le couloir se poursuivait de l’autre côté… alors pourquoi ce trou ? Il fallait prendre quelque chose dedans ou…
Tout en hoquetant et toussant, Liam rejoignit le bord sans s’arrêter de penser. Dans tous les cas il ne voulait pas partir sans avoir regardé là-bas, Clampin dans sa jeunesse n’avait pas fait les choses au hasard, il devait y avoir une raison à tout ça. Il aperçu alors le calepin qui dépassait de la poche de Roger et il comprit alors que quelque chose clochait. Peu importait ces histoires de trous (première fois qu’il penserait ça de sa vie tiens !), il fallait d’abord penser à comment protéger ce foutu truc.
Mais la seule chose qu’il arriva à lâcher, haletant fut :
- « C’est TRES profond, faut que j’y retourne. » |
| | | Melena Autumn
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 16 Mai - 19:11 | |
| Melena souffla bruyamment quand Clampin se lança dans un nouveau monologue de sa vie, mais il ne l’entendit apparemment même pas. Occupée à surveiller Liam qui ne se gênait pas pour se retourner de temps à autres et lui jeter des regards dévorant malgré son interdiction, elle n’eut en guise de réponse aux vieux qu’une réplique lancée d’une voix pâle et absente du genre : « oui mais à notre époque, les tyrannosaures ne risquent plus de jaillirent de derrière un buisson ». Combien de temps ils marchèrent ainsi sans que leur employeur ne marque une pause dans son récit interminable ? Au moins assez pour que la necrophobe soit prise d’une sérieuse envie de l’étrangler ; mais elle devait bien se contenir. Après tout, une bonne récompense valait bien de supporter les diarrhées narratives d’un vieillard ; elle pourrait toujours le menacer une fois le trésor trouvé pour en avoir une meilleur part si elle estimait qu’elle n’avait pas été assez bien remerciée. A ce sujet, Liam l’inquiétait… ne risquait-il pas de faire la même chose ? De vouloir tout garder pour lui ? Avec sa collègue en prime ? Melena frissonna. Il valait mieux chasser ce genre d’idée de son esprit pour le moment. Elle se mordillait la lèvre nerveusement quand ils parvinrent à une grande caverne humide et froide. Les seuls bruits qu’ils entendaient étaient les échos de leurs pas et de quelques gouttes d’eau qui tombaient dans un grand lac sombre qui s’étendait jusqu’à une berge plongée dans la pénombre. L’idée de plonger ne l’enchantait pas. La température de l’eau ne la dérangeait pas tant que ça : en tant qu’irlandaise, elle s’était souvent baignée dans des lacs sans doute plus froids que celui-ci. Mais on n’y voyait rien du tout et l’idée de se déshabiller sous les yeux ravis de Liam suffisait à la convaincre de chercher des yeux une embarcation quelconque de tous les cotés. Son collègue pris vivement l’initiative de partir en éclaireur. Son dos marqué de cicatrice intrigua profondément la jeune fille, qui le contempla un long moment avant qu’il ne disparaisse dans les eaux noires. Qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ? Etait-ce les marques d’un mauvais traitement ? D’une torture ? D’une blessure de guerre ? Quoiqu’il en soit, il s’agissait de quelque chose qui avait sans doute marqué la personnalité du trentenaire tant les cicatrices paraissaient indélébiles, ce qui arracha un nouveau frisson à Melena.
Le taulard avait disposé des torches le long de la berge mais malgré ça, on ne voyait pas sous la surface à plus d’un mètre. Apparemment, Liam avait opté pour la plongée sous-marine. Mais l’autre coté du lac offrait aussi une possibilité de sortie. La jeune fille essayait de scruter ce qui s’y trouvait mais de là où elle était, elle ne voyait strictement rien. Il allait falloir aller y jeter un coup d’œil. De petites lueurs se dessinaient sous l’eau, un peu comme une nuée de luciole derrière un voile brumeux. La présence de ces poissons que la necrophobe devinait grouillant sous la surface lui donnait une idée de la profondeur du lac. Elle n’apercevait pourtant pas la silhouette de son collègue se mouvoir et ne le vit que lorsqu'il émergea en crachant et jurant comme il n’était pas permis de le faire. Il revint vers la berge en annonçant son intention d’y retourner. Melena scrutait toujours l’autre rive avec curiosité.
- Je suis prête à parier qu’il y a aussi quelque chose là-bas.
Elle désigna du menton le pan de pénombre qui leur faisait face de l’autre coté du lac.
- Pendant que tu replonges explorer les fonds, je vais aller voir de l’autre coté. Vous pouvez bien rester seul un instant Monsieur ?
En regardant Roger, elle vit le carnet de note dans sa poche et comprit que quelque chose allait poser problème.
- Quoiqu’il en soit, à moins qu’il y ait un bouchon de baignoire au fond de ce lac, on va tous devoir se mouiller pour continuer. Et il va falloir protéger le bouquin avec les énigmes, si l’ont veut avoir une chance de poursuivre !
La jeune fille jeta un regard à Clampin en soupirant avec exaspération, comme une mère qui venait de prendre son fils en flagrant délit. Il n’aurait pas put y penser avant ?! Heureusement, elle eut une idée. Elle regarda Liam qui l’attendait, avant de reporter son attention sur son employeur.
- je suppose que vous fumez non ? Vous avez bien un sachet de tabac en plastique sur vous ? Mettez le carnet à l’intérieure et fermez le du mieux possible. Si il ne faut, je suis désolé, mais il faudra vous séparez de votre tabac ici, ce n’est pas lui qui nous guidera jusqu’au trésor. En attendant, nous deux on s’occupe de trouver la voie à suivre.
Sur ces paroles, avec une grimace de mécontentement, Melena ôta sa veste sombre, saisit son tee-shirt blanc par le bas et le retira vivement. Voilà qu’elle se retrouvait en à demi dévêtue devant deux hommes qu’elle n’appréciait pas vraiment, elle qui était d’une pudeur presque maladive. Son soutien-gorge noir orné de fines dentelles assorties contrastait avec sa peau très pâle dénuée de marques disgracieuses. Au creux de son épaule gauche se logeait son éternel grain de beauté brun foncé qui lui donnait sans doute une allure sensuelle bien involontaire. La jeune fille ne savait pas comment Roger allait trouver ce spectacle, mais elle devinait sans peine le regard dévorant de Liam qui la détaillait sans se cacher de sa petite poitrine jusqu’à ses hanches délicieuses, en passant par sa taille fine. Elle serra ses bras autour d’elle pour se cacher du mieux qu’elle pouvait, se détourna pour retirer hâtivement ses chaussures et ses chausettes, et revint vers la berge, légèrement rouge, ses bras toujours postrés sur sa poitrine croisés à la manière d’Osiris sur son tombeau.
- Tu n’as pas un lac à explorer ? Siffla-t-elle à Liam avant de s’humidifier la nuque et de plonger à son tour.
L’eau était froide mais comme elle s’en doutait, elle avait connu pire. Elle refit surface pour regarder son collègue et lui lancer :
- Ne t’avise pas de me suivre et d’essayer de me tripoter ou j’me gênerai pas pour te couper ce qui te sert d’aileron.
Elle replongea alors pour rejoindre l’autre rive le plus vite possible. Elle sentait ses mains et ses pieds heurter parfois des corps étrangers qui lui procuraient un frisson et la motivait à essayer de se déplacer plus vite. Il devait s’agir de poissons, mais tout de même ! Elle avait beau aimer les animaux en général, ne pas voir ce dans quoi on nageait n’avait rien de rassurant. La necrophobe atteint enfin la berge. Elle se hissa fébrilement, les membres engourdis par l’effort et par le froid et s’assit un instant sur le rebord pour récupérer. Maintenant qu’elle était à l’air libre, elle grelottait, une chair de poule s’était emparée de tout son être. La jeune fille se releva, saisit ses longs cheveux corbeaux pour les essorer, les conserver noués en torsade et les maintint du coté gauche de son visage. Le bout glacé de ses longueurs venait chatouiller son nombril mais elle n’y prêta pas attention. Sans un regard vers Clampin qui apparaissait désormais comme très lointain, elle se retourna pour faire face à ce qui semblait être un couloir encastré dans la paroi sombre. Sans attendre, elle se dirigea vers l’alcôve. Le sable et la terre du sol restait collé à ses pieds mouillés, ce qui était très désagréable, mais elle fit abstraction du confort, occupée à guetter la moindre chose qui pourrait jaillir de ce chemin. Il n’y avait aucune torche ici, seules des toiles d’araignée se prenaient dans ses bras tendus et parfois aussi l’une de ses hôtes qui courrait vivement le long de son bras nu avant qu’elle ne la jette nerveusement contre l’une des parois humides. Melena avait à peine fait quelques mètres qu’elle se heurtait à un mur qui lui bouchait le passage.
- Et merde ! Jura-t-elle.
Son instinct lui avait fait défaut ?! Pourtant, toutes ces galeries semblaient avoir été faites de mains d’hommes. Aurait-on réellement pris la peine de creuser un début de couloir pour le laisser en plan ? Inconcevable ! La jeune fille tâtonnait sur les rebords du bout des doigts, grimaça quand elle cogna son index blessé contre une pierre trop pointue et finit par trouver ce qu’elle cherchait. Elle sentait de l’air lui caresser très faiblement la peau tout le long du haut du mur, il y avait un passage de l’autre coté. Elle revint rapidement sur la berge et lança à Clampin en postant ses mains en porte voix :
- La voie est bouchée mais elle continue de l’autre coté ! Ca veut dire qu’il y a quelque part un moyen d’ouvrir la route !
Melena recroquevilla ses bras contre elle et attendit. Pour faire passer le temps, elle trempait ses pieds dans l'eau pour les débarasser de la couche de sable qui s'y était installée. |
| | | Liam Baldwin
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| Sujet: Re: Job : Les énigmes de Roger Clampin, la seconde chance. Dim 16 Mai - 20:20 | |
| Melena n’était donc vraiment pas si bête ? Elle avait elle aussi comprit que le carnet était un problème et le clama comme la révélation du siècle. Elle pensait probablement être la seule à y avoir pensé, mais bon, vis-à-vis de Clampin c’était peut-être bien fondé…
*Du calme cocotte, t’es pas la seule à savoir faire marcher tes neurones*
Elle se mit alors à réfléchir tellement frénétiquement que s’en était pathétique. Liam avait presque l’impression de se trouver devant un cochon truffier. Heureusement pour elle, elle n’eut pas cet air stupide très longtemps car elle finit par trouver un bon côté à l’encrassement pulmonaire de leur boss. Mettre le carnet dans le sachet à tabac ? Pourquoi pas, ça tenait la route.
La suite des évènements prit alors une tournure bien loin de déplaire à notre homme…
Son regard noir de rapace ne cilla pas alors que Melena se lança dans un show pour le moins pervers… ou de se déshabiller, on voit les choses comme on veut. Il ne loupa pas une miette de la scène, suivant la chute du tissu noir puis du blanc qui dévoilaient la peau diaphane de l’adolescente, ses pieds menus, la courbe de ses seins, son mouvement motivé par la pudeur qui ne faisait que la rendre plus désirable… une chance vraiment, que l’eau soit si froide…
Il ne cachait même pas son désir, son regard tellement intense qu’il en brûlait presque la peau de la brunette, sa langue glissant sur ses lèvres en un mimique lubrique qui aurait fait frémir même la plus pervers des femmes. On sentait le désir de nuire derrière l’envie de posséder ce corps, c’était dérangeant, angoissant. Il y avait fort à parier que la chair de poule couvrant les bras de Melena n’était pas due qu’au froid qui régnait dans la caverne.
Celle-ci finit par saisir son œillade malsaine et lui siffla ni plus ni moins d’aller faire ce qu’il avait à faire avant de le menacer d‘émasculation. Liam lui se contenta de ricaner en lâchant dans un sourire :
- Tu tiens tant que ça à toucher mon « aileron » ? Et si tu ne voulais pas qu’on te regarde, tu n’avais qu’à rester habillée. Tu crois que je ne t’ai pas vu me fixer tout à l’heure ?
Son expression s’était durcie, mais sa collègue n’eut pas le temps de plus le contempler car il se mit à nager en direction du centre du lac avant de prendre une profonde inspiration et de s’immerger totalement une nouvelle fois dans les eaux glacées.
Le taulard tenta d’ignorer les frissons qui le parcourraient tout comme la sensation oppressante conférée par l’eau froide. Il filait le plus vite qu’il pouvait vers le fond qu’éclairait un banc de poissons luminescents, jouxtant le trou béant et noir qu’il essayait d’atteindre. Il finit par arriver à sa hauteur et s’y introduisit sans attendre, fouillant la vase à tâtons alors que l’air se raréfiait dans ses poumons. Alors qu’il perdait espoir et commençait sérieusement à penser que tout ça n’était que fausses pistes, ses doigts frôlèrent un objet oblong métallique.
Liam l’empoigna à deux mains et tira dessus de toutes ses forces. L’objets rouillé risquait de se briser, mais il finit, peut-être grâce à la chance, par céder et s’abaisser. Un levier. Forcément ! Il aurait dû le comprendre ! S’ensuivit alors un brouahaha de cliquetis, probablement provenant du mécanisme complexe sensé leur ouvrir le chemin. Enfin ce n’était pas le moment de s’attarder à l’écoute des sons aquatiques, il se mit donc à battre furieusement des pieds pour remonter à la surface quand quelque chose de gros le heurta et l’envoya tournoyer un peu plus loin. Vraiment gros.
Le tueur essaya du mieux qu’il pu de se stabiliser avant de reprendre son ascension, mais un tentacule long et gluant s’enroulait déjà autour de sa cheville pour le secouer comme un vulgaire hochet. Qu’est-ce qu’ils avaient été stupide de penser qu’il n’y avait que ces poissons brillants là dedans ! Si ça continuait il n’allait pas pouvoir remonter à temps et finirait noyé dans le meilleur des cas, dévorés par une bestiole made in Dreamland dans le pire.
Néanmoins il avait connu pire. Il ne pouvait pas mourir ici, pas maintenant, pas comme ça. Il glissa donc ses doigts dans sa poche avec dextérité et en tira son couteau papillon qu’il ouvrit d’un habile geste du poignet. Il leva alors son bras et l’abaissa sans douceur, tailladant la chair visqueuse jusqu’à ce que la bête se retire dans un rugissement rauque atténué par les flots. Le poulpe ou je ne sais quoi, cette chose donc, l’envoya une nouvelle fois valser de colère et de douleur avant de foncer en direction de la surface, vers une nouvelle proie moins agressive.
Proie qui se révéla être les pieds de l’adolescente trempant gentiment dans l’eau.
Deux tentacules jaillirent de l’eau comme des balles de fusil, s’enroulant autour des jambes de Melena pour l’entrainer dans les eaux noires du lac. Elle n’eut même pas le temps de crier qu’elle était déjà submergée, alors que Liam battait des pieds comme un forcené pour pouvoir enfin respirer. Lorsqu’il émergea et ne vit que la figure décomposée de Clampin il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre ce qui se passait. Il replongea donc aussitôt après avoir empli ses réserves d’oxygène, nageant vers la forme noir qui se mouvait près de la rive opposée.
La brunette se démenait déjà comme une diablesse, mais ses bras frêles avaient du mal à faire poids contre les multiples tentacules du monstre. Le taulard plus libre de ses mouvements revint rapidement à l’essentiel : s’ils devaient couper tous ses tentacules ils n’auraient jamais fini, il fallait donc s’attaquer à un meilleur endroit.
*Les yeux.*
Il se glissa non sans mal entre les appendices gluants pour se trouver face à la tête du monstre. Il ne réfléchit pas une seconde de plus et planta son couteau dans l’un des yeux de la bête, libérant un épais sang noir qui masqua d’autant plus leur visibilité. Dans sa rage elle avait lâché sa proie et notre trentenaire sauta sur l’occasion pour attraper l’adolescente par la taille et la ramener à la surface. Il la hissa sans douceur sur la berge et se laissa tomber de fatigue sur elle, leurs visages dangereusement proches.
- Franchement… tu peux pas faire gaffe ? Souffla-t-il, hors d’haleine avant de se laisser rouler sur le côté. |
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