Un cri l'avait réveillé. Encore incapable d'ouvrir les yeux, allongée de manière peu confortable, Melena sentait que le plancher tanguait sous elle. Lui parvenait une odeur de bois moisi qui l'écoeurait, et l'irlandaise percevait très faiblement le bruit des flots, dès que l'hystérique qui l'avait réveillé en hurlant se fut tut.

*Bah voyons... un bateau ?*

L'esprit totalement embrumé, elle essayait de se souvenir comment elle était arrivée là. Elle se remémorait s'être présentée chez le docteur Parkinson, vêtue d'un jean noir aussi sombre que ses cheveux qui cascadaient en contrastant avec sa chemise blanche et sa peau très pâle. Figée devant la porte du cabinet, elle avait longtemps hésité. Est-ce que ça vallait le coup ? Après tout, avoir peur de mourrir, on peut vivre avec, hein ?!
Elle songea à certaines de ses anecdotes. Des crises d'angoisses incontrolables lors d'un coup de frein trop brusque, lorsqu'elle croit avoir les symptômes d'une maladie incurable, lorsqu'elle se fait une blessure qui sort de l'ordinaire... elle s'est même déjà surprise à avoir peur de mourrir dans son sommeil après une emission télévisée sur le sujet. Décidement, cette scèance de psy ne lui ferait pas de mal.

Peu confiante, elle avait laissé le docteur l'hypnotiser - après tout, elle était là pour ça - et n'a pas même réalisé quand elle perdait conscience.
Elle s'était réveillée assise à la même place, rien n'avait bougé, si ce n'est que le bureau était vide. Plus de docteur, pas même un bruit dans le couloir. S'était-il moqué d'elle ?
Elle commençait déjà à grommeler qu'on ne pouvait décidement plus faire confiance à la race humaine, si les psychiatres pratiquaient de mauvaises blagues comme endormir leurs patients et filer en douce en les laissant en plan.
Elle se leva, prit son sac, jetant à dernier regard aux alentours, des fois que le dit docteur ne soit pas caché quelque part, puis sortit avec la ferme attention d'aller demander des comptes.
Il n'y avait personne nul part dans le batiment...
De plus en plus intriguée, Melena sortit à l'extérieur et resta un instant à observer les alentours d'un air perplexe. Il y avait bien des gens, ça et là, mais qui semblaient se mouvoir selon un mécanisme automatique auquel elle était étrangère. L'étonnement l'empêchait pour le moment d'avoir peur. Elle se mit à réfléchir.

*Voyons... je me suis faite hypnotisée... dans ce cas, il se peut que tout ceci de soit qu'un rêve ? Etrangement réaliste je l'accorde... mais un rêve sans doute. Soit... Et il me sert à quoi ?*

Elle s'arrêta pour lancer un regard circulaire sur ce qui l'entourait.

*Je dois y voir quelque chose de symbolique ? La materialisation de l'état de mes pensées ? C'est qui ces gens ? *

Elle eut brusquement l'idée de pincer la peau de sa main gauche, avec les ongles vernis noirs de sa main droite.
Elle grimaça de douleur.

*Aïe ! Fichtrement réel ce rêve...*

Melena poursuivit sa route, se faisant la plus discrète possible. Elle aurait effectivement put tenter de demander à quelqu'un de l'aider, mais les habitants ne lui inspiraient pas confiance... et les relations avec les inconnus, ça n'était pas son fort.

Il y a alors un trou dans ses souvenirs, et son esprit toujours embrumé reprit le fil lorsqu'elle aperçut un feux de camps, au loin, dont la lumière orangé ne pouvait se manquer dans les ténèbres qui s'installaient peut à peu.
Epuisée, elle décida de s'en approcher. Elle n'avait de toute façon rien d'autre à faire, n'ayant trouvé nul part aucune réponse. Arrivée non loin de la place, elle aperçut des gens dont l'allure n'avait rien à voir avec celle des habitants de la ville. Elle voulut les approcher discrètement, tout de même méfiante - ils étaient nombreux, et elle était seule, fatiguée, perdue, et pas particulièrement costaude. Personne ne vit la jeune fille maintenant assez proche pour que les éclats de voix lui parviennent directement, et personne n'en eut ensuite l'occasion. Melena eut une douleur désagréable dans la cuisse gauche, et lorsqu'elle se contorsionna pour voir ce qu'il en était, elle eut tout juste le temps de réaliser qu'une fléchette s'y était plantée avant de tomber à la renverse.

Voilà comment elle se réveillait dans ce qui semblait être la cale d'un bateau.
Elle attendit un moment, allongée sur le sol, à écouter ce qui l'entourait ; mais lorsqu'une histoire de mordre quelqu'un pour boire son sang parvint à ses oreilles, elle décida qu'elle avait pris assez de force pour se redrésser et voir à quel genre de fous elle avait à faire.
Elle se trouvait apparement dans un coin sombre, que personne n'avait encore remarqué. Elle assistait à la transformation d'un homme en chauve-souris qui voleta maladroitement se repaître sur l'épaule d'une jeune fille qui n'avait rien demandé ; ferma les yeux quand ce même homme eut la bonne idée de reprendre sa forme originel totalement nu, et attendit que celui hurle qu'il avait tué sa victime pour les rouvrir. Un soupçon de panique commençait à naitre chez Melena, mais elle se rassurait en se disant que pour le moment, personne ne l'avait vu...
Elle continuait donc d'observer ce qui se passait. La dénommée Brooke s'était relevée, et cherchait à fuir la cale, ce qui était tout à fait compréhensible. Une certaine Suzon était sortie de l'ombre quelques instants auparavant pour demander des comptes, un petit garçon, et enfin la voix d'une autre jeune fille finit par se faire entendre, réclamant un certain Kalyss. De ce que Melena entendait, la théorie du rêve était en perte de cote... tout le monde semblait être dans la même situation qu'elle.
Pendant la scène du quiproquo sentimental, elle ne put retenir un léger rire sarcastique. Elle ne connaissait pas ces personnes... mais ils ne lui faisaient pas une très bonne première impression.

*Faut vraiment être un humain pour se préoccuper d'une amourette dans une situation pareille...*

Elle réalisa qu'elle était frigorifiée, qu'elle avait faim, et que l'idée de rester ici ne lui plaisait pas. Apparement, cette idée ne plaisait à personne.
L'irlandaise se leva alors doucement, le plancher trop instable, et s'approcha lentement de ce qui lui apparaissait comme le point à égal distance de chacune des personnes présentes.

- Excusez moi... je m'appelle Melena Autumn... je suis là depuis un petit moment mais... je ne comprends pas bien ce qui se passe ici. Vous êtes tous ici depuis que vous avez rencontré le docteur Parkinson ? Qu'est-ce que cela signifie ?

Elle marqua une pause, regardant aux alentours si on avait bien remarqué son intervention.

- On ne peut vraiment rien tenté pour sortir de cette cale ? Je ne sais pas vous, mais je n'ai absolument pas envie de mourrir ici.

A ses propres mots, elle frissonna et se frictionna les épaules.


[voilà, j'espère ne pas avoir trop fait n'importe quoi pour ce premier message^^"]

Il le savait, s’en doutait. Evidemment Elijah s’attendait à ce que son ange commence par le haïr, mais le traiter de salaud.. Mine de rien, ça avait encore plus émietté son petit cœur d’enfant. Il se mordit la lèvre violemment, retenant ses larmes vaillamment. Il y avait eu assez de larmes coulées comme ça avec celles de Gabriel sans avoir besoin des siennes en plus.

D’ailleurs son ange se calma rapidement, ses mots semblaient avoir eu l’effet escompté, à savoir : calmer sa paranoïa à l’égard d’Aldaée. Il était tellement craquant, avec son petit air perdu, les joues encore trempées de ses larmes.. Le rouquin lui adressa un petit sourire triste.

- Bien sûr, jamais je n’aurais fait ça..

Relevant les yeux vers Yoru, il lui sourit légèrement. Oui, apparemment, il pouvait venir sans risquer d’être lapidé, et Gabriel le confirma en se tournant vers lui et en s’excusant. Le rouquin hocha la tête doucement.

- Oui Gabriel, on est amis. Et non, je ne la draguais pas.

Relevant la tête vers Yoru, il ajouta.

- Et je ne la draguerais pas non plus, c’était pas dans mes intentions. Piquer la chérie d’un autre, c’est pas mon truc.

** Les filles non plus, c’est pas mon truc, de toute façon.. **

Eli’ adressa un sourire doux au petit brun. Le pardonner ? Facile, c’était déjà fait. Evidemment qu’il ne le trahirait pas. Jamais. El’ l’observa tandis qu’il expliquait à Yoru qu’il s’en doutait, que c’était logique, qu’ils étaient formidables.. Gabriel était vraiment quelqu’un de gentil. D’autres auraient probablement détesté l’un et l’autre, mais pas lui. Petit ange adorable.

Petit ange justement, qui s’inquiétait d’Aldaée, de savoir si elle lui en voudrait. Il était tellement triste, petit bout.. El’ ne le vit pas venir, que déjà il se retrouvait enlacé par un petit vampire, sa tête contre son torse. Il regarda Yoru avec un petit sourire gêné, les joues rouges.

Timidement, le rouquin passa une main dans son dos, le maintenant contre lui avec douceur. De l’autre main, il lui caressa les cheveux calmement, pour l’apaiser. Son ange devait sans doute imaginer que l’étreinte n’était pas suffisante, vu les mots qu’il ajouta. Il esquissa un petit sourire, les joues plus rouges que jamais, et baissa la tête vers lui, câlinant doucement ses cheveux.

- Oui, je suis là.. Et t’en fais pas, Aldaée comprendra.. Elle t’aime beaucoup, elle t’en voudra pas pour ça.. T’en fais pas, ça ira..

Eli’ redressa la tête avec agacement vers une autre compatriote capillaire - encore une ?! -, qui se plaignait d’avoir faim et que leur blabla sentimental ne l’aidait pas à résoudre ce problème, en gros. Le garçon inspira, expira, se retenant grandement de lui dire de se démerder - ou pire. Après tout, si elle avait faim, la cuisine lui tendait les bras. D’ailleurs James venait de lui proposer l’option. Brave garçon, sympathique jeune homme ! Et si cela ne lui convenait pas, eh bien tant pis, c’est pas le roux qui irait l’aider, voila.

Quant à crever de faim dans cette cale..

- Un esclave mort est un esclave invendable. On mourra pas. On aura la dalle, certes, mais on mourra pas.

Tournant la tête vers l'autre damoiselle préocupée de son avenir proche, il ajouta, tout aussi froidement.

- Sortir de la cale ? T'as la cuisine, ou le pont et ses rames. Après si tu veux t'enfuir, va, fais donc. Mais on est entourés d’eau, sans doute à des kilomètres de la terre ferme, pour le plus grand malheur de la demoiselle là bas. Et si tu te noies, compte pas sur nous pour te sauver.

Calme. Elijah était Bouddha. Ou du Gouda, ça marche aussi.

Yoru attendait le feu vert pour pouvoir s’approcher de Gabriel, ce qui ne dura pas longtemps. L’asiatique s’approcha timidement, il était partagé et ne savait pas trop quoi lui dire, peut-être qu’il n’y avait rien à dire.. Tout était clair, mais le visage triste et larmoyant de Gabriel brisait le cœur de l’hypocondriaque qui s’en voulu d’un coup.

*Mais pourquoi je réagis comme ça moi ! O__o’*

Le jeune homme se ressaisit et s’avanca pour parler quand Gabriel s’excusa, qu’il s’en doutait au fond, que c’était logique.. L’asiatique serra les dents, il lui faisait pitié. Il était bien comme mec, peut-être même mieux que Yoru. Surement. Il le méritait tout autant que lui. Mais ils ne décidaient pas. C’était à elle de décider et elle avait fait son choix. L’asiatique se décida à parler :

-T’es un mec bien Gab’. (Une petite frappe amicale dans le dos) Et.. Aldaée ne t’en veux pas… Elle a juste besoin de réfléchir… un peu. Et puis, j’voulais dire.. Tu restera toujours un ami pour moi, alors si t’as besoin de quelque chose.... bah n’hésites pas quoi !

S’en suivit un câlin entre Elijah et Gabriel qui surprit un peu Yoru et qui le fit d’autant plus douter sur ses penchants affectifs si l’on peux dire.

L’asiatique s’effaça pour les laisser entre eux, il allait rejoindre Aldaée quand une fille, qu’il n’avait jamais vu, se planta au milieu du décor et se présenta pour enfin demander si quelqu’un avait une solution pour sortir d’ici… et accessoirement… vivant ! La bonne blague ! L’hypocondriaque s’arrêta et l’observa de loin (il était derrière à quelques pas de là), elle semblait en forme, propre sur elle, pas de blessures apparentes… Mais qu’est-ce qu’elle foutait là ! O__o’ Elijah répondit cependant à la jeune fille. Yoru eut un petit sourire en coin, sa phrase était juste. Il attira l'attention de la jeune fille en ajoutant alors d’une voix qui fut méprisante sans s’en apercevoir (après tout, il ne l’a connaissait pas) :

-T’as l’air de débarquer toi.. (Il s’approcha en la regardant d’un air tout aussi méprisant) Tu ne sais pas… ce que tu fais là ? Il faudrait mieux pas que tu le saches alors.. Tu n’es pas au bout de tes surprises..

L’asiatique s’approcha tout prêt de la nouvelle venu et lui murmura ces quelques mots à l'oreille :

-Ici c’est…l’enfer! … Fais-toi une raison... Kanashii... ne ?

L’asiatique devait passer pour fou (en même temps >.<). Le ras-le-bol de toutes ces conneries qui lui tombait sur le coin de la gueule, le rendait désagréable envers tous. Cette fille l’énervait déjà, rien qu’à la voir, elle l’énervait >.< Elle ne savait rien, rien du tout de ce qui se passait vraiment ici. Elle ne pouvait pas savoir tant qu’elle n’avait pas vécut ce qu’ils avaient vécut. Elle pensait trouver une solution ?? Ah ! La bonne blague.. Mais il n’y en avait pas !

Depuis le début où l’asiatique s’était réveillé dans ce cabinet de docteur, depuis le début il cherchait des solutions, et ça le menait à quoi …? A force de bizarrerie bien sûr il s’y était habitué, rien n’était normal ici. Ce monde était hostile, tous autant qu’ils était, voyageurs, ils n’étaient pas les bienvenus ici. Il se sépara de la nouvelle pour enfin l’ignorer complètement. Elle ne pouvait pas comprendre ce qu’ils avaient vécut et elle se pointait là comme une fleur, toute belle, toute propre (c’est surtout ça qui l’énervait >.<), toute ignorante. Elijah avait dit juste, Yoru avait dit juste. Ici, c’était l’enfer ! Depuis qu’il était arrivé, tout semblait être contre lui. L’asiatique se rapprocha alors d’Aldaée et se mis à son niveau lui frottant doucement le dos. Il espérait qu’elle aille mieux.

Aller à la cuisine? Voilà tout ce que ce type avait trouvé à lui proposer! Y aller et seule en plus?? Et puis quoi encore? Elle tenait encore un peu à la vie et l'idée lui paraissait pour le coup quasiment risible.

- A la cuisine? t'es cinglé ou quoi? Moi je bouge pas d'ici toute seule sans savoir ce qui peut bien se passer là bas. T'as la moindre preuve que ceux qui sont partis vont bien? Qui te dit qu'ils ont pas été frappé, tué ou... ou je sais pas mais je ne le sens vraiment pas ton idée!

D'ailleurs rien que le fait qu'il lui propose une telle idée ça n'était pas un piège? Elle lui lança un nouveau regard soupçonneux ce qui sembla agacer le garçon qui lui dit d'arrêter de les regarder comme s'ils étaient des extraterrestres. Sans rien répondre la rouquine détourna son regard vers la jeune fille qui venait de faire son apparition et semblait visiblement encore plus perdue qu'elle.

S'ensuivit de nouveaux échanges sur la fameuse question "comment va t'on bien pouvoir sortir de là???". mais aucune solution miraculeuse ne semblait être tombé du ciel entre temps. Seul espoir auquel se raccrocher s'il fallait en croire le jeune homme roux c'est qu'on ne les laisserait pas crever vu leur utilité en tant qu'esclave. Youpi!

La jeune femme poussa un long soupir et s'occupa en observant les alentours de la cale. Quelques mètres plus loin elle aperçut un marin qui observait les "esclaves" qui avaient refusé de sortir de la cale. Elle plissa les sourcils et resta quelques instants à l'observer quand des images lui vinrent en tête. Elle savait... non elle voyait que lui il lui voulait du mal, il leur en voulait à tous. Elle voyait qu'il se serait bien défoulé sur les esclaves restés inutiles et aurait bien profité des jeunes donzelles pour s'amuser un peu si ce n'était l'interdiction de son capitaine de leur faire quoi que ce soit.

Ses yeux s'écarquillèrent de surprise alors qu'elle détourna rapidement la tête. Ce n'était pas qu'un soupçon ça elle en était sûre. Elle avait trop bien vu les images qui lui venaient dans sa tête à lui.

Est ce qu'elle était capable de lire comme ça en tout le monde? C'était juste avec lui? Ses sourcils se froncèrent alors qu'elle essayait vainement de comprendre ce qu'elle venait de voir. Et si elle réessayait? Sur quelqu'un d'autre?

Ce fut encore sur John que son regard soupçonneux se posa. Elle fronça les sourcils, l'observa longuement en tachant de se concentrer mais rien... aucune image ne venait.

Bah c'était une proposition comme une autre...La jeune fille semblait tout à fait paranoïaque, quel intérêt de les tuer après les avoir emmené sur le bateau ? Elijah semblait de son avis, bon au moins il était pas tout seul.
Enfin , deux autres personnes que James ne connaissait pas arrivèrent mais Brooke semblait avoir déjà vue l'une d'entre elle. Normal, elle ne s'était même pas présenté contrairement à Melena qui ne savait même pas ce qu'elle faisait ici. Yoru eu tôt fait de lui répondre avec de grand mot qui définissait bien la situation mais quand même...

- En résumé : on s'est fait kidnapper par un type qui veut nous vendre en tant qu'esclave et comme toi oui, on vient de chez Parkinson.

Combien de fois l'adolescent avait du répéter ça ? A chaque nouveau que James croisait à vrai dire...La jeune fille semblait néanmoins mois folle que Williams qui se croyait en plein tripe. D'un autre côté la bonne chose était que le conflit des amoureux n'était plus et l'adolescent les remercia intérieurement d'avoir réglé ça vite. C'était pas le moment ni l'endroit pour ce genre de chose.

- Qu'est ce qu'on pourrait faire pour s'occuper ?

Il n'avait pas envie de rester les bras croisé et attendre que le temps passe , se distraire occuperait leurs esprits et le fait d'avoir faim et soif se ferait moins sentir. Bien sur, aux yeux des autres il pouvait certainement passé pour un naïf, un imbécile ou un fou mais quoi ? Si les autres préféraient se tourner les pouces pendant une durée indéterminé ils ne feraient pas longs feux.
Suzon d'ailleurs avait trouvé un intérêt tout particuliers pour un marin et le regardait bizarrement avant de détourner le regard pour le porter sur James, une fois de plus. Elle avait un soucis avec lui ?

- Qu'est ce qu'il y a ?