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 L'arrivée de l'épouvantail

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Selene Nymphadora
Selene Nymphadora

Obsession pour les épouvantails

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L'arrivée de l'épouvantail _
MessageSujet: L'arrivée de l'épouvantail   L'arrivée de l'épouvantail EmptyVen 11 Juin - 2:01

[HJ : pour une question de comodité et de compréhension, j'ai été obligé de scinder l'arrivée de Selene en 2 fois :s]

Selene ouvrit les yeux.
Rien. Le docteur Parkinson et son pendule avait disparu, emportant avec lui toute trace d’activité dans le bureau, jusqu’à une horloge dont le cliquetis était imperceptible. L’adolescente cherchait son sac à dos, mais lui aussi répondait manifestement aux abonnés absents. Intriguée mais trop oppressée par le silence pour oser prononcer le moindre mot, la jeune fille sortit doucement, prête à tout éventualité qui pourrait surgir d’une porte adjacente, mais tout le couloir était désert. A l’accueil, elle aurait presque eut envie que la secrétaire acariâtre soit là pour lui demander d’une voix sèche ce qu’elle trafiquait, mais il n’y avait à sa place qu’un bloc note vierge sur lequel on croirait presque voir une pellicule de poussière. Inquiète, Selene s’approchait, repéra un crayon sagement rangé dans un pot que personne ne semblait n’avoir jamais utilisé, puis d’une main tremblotante, dessina quelques épouvantails en costume noir pour s’apaiser. Elle leur attribua un grand sourire destiné à la rassurer, et quand elle eut contemplé l’image assez longtemps pour se sentir remplie de sérénité, elle fit volte face et sortit dans la rue.

Un coup de vent fit virevolter sa grande jupe noire en découvrant ses bottes assorties. Plusieurs paires d’yeux qui passaient dans le coin se tournèrent vers elle. Elle baissa la tête, laissant sa longue chevelure rousse cacher son visage, puis elle se mit en marche le long du trottoir, suivant la route sensée la ramener chez sa tante.
La galloise ne comprenait pas grand-chose – pour ne pas dire rien du tout – à ce qui était en train de se dérouler, mais elle essayait de résonner de manière logique, pour ne pas céder à sa frayeur. Peut-être était-ce un test ? Le psychiatre la mettait dans une situation de stress pour qu’elle prouve qu’elle savait s’en sortir seule, sans avoir recourt à son obsession. A ces mots elle s’arrêta en se frappant le front. Les dessins qu’elle avait laissé sur le bureau de l’accueil ! Elle s’était faite avoir, elle devait y retourner !
Selene se retourna, mais se figea brusquement, constatant que s’était discrètement formé dans son dos un vague demi-cercle d’hommes assez costauds, qui l’observaient d’un œil suspicieux. Elle jeta un œil aux alentours, des fois que quelqu’un trouve ça curieux et lui vienne en aide, mais pas le moindre des habitants de ce San Francisco étrange ne semblait manifester d’intérêt pour une adolescente prise pour cible par une dizaine d’individus louches.

Renonçant finalement à retourner chez Parkinson, la toquée reprit sa route initialement abandonnée. Elle sentait la présence du cercle qui se refermait derrière elle, son cœur battait de plus en plus fort et son pas s’accélérait. Elle marchait en fermant les yeux, cherchant à visualiser derrière ses paupières closes l’un de ses amis réconfortant. A un moment, parvenu au coin d’une rue où elle s’arrêta brièvement pour jeter un œil en arrière, elle sentit un chatouillement au creux de son estomac, puis le frisson se rependit dans tout son tronc, et fourmilla le long de ses bras. Le tee-shirt à l’effigie de Jack du célèbre film de Tim Burton prit peu à peu l’apparence d’une chemise à carreaux bleu. Ses membres supérieurs furent bloqués dans une position de croix, comme les épouvantails, et tout comme sa poitrine qu’elle sentait soudain inexistante, ils étaient remplis de paille. Selene n’eut pas le temps de hurler devant cette métamorphose stupéfiante, car l’un de ses suivants s’exclama :

- J’le savais ! C’est une voyageuse ! Il faut l’attraper !

L’adolescente ne comprit pas vraiment l’intérêt qu’elle suscitait, ni ce qu’il entendait par voyageuse, mais elle sut sans peine qu’elle devait se dépêcher de s’enfuir si elle tenait à sa sécurité. Elle s’engouffra donc dans la ruelle en courant, ses bras étendus lui donnait l’air peu malin d’une gamine qui essayait de s’envoler. Deux fléchettes furent tirées dans son dos, mais elles se fichèrent mollement dans la paille de ses omoplates, sans l’affecter aucunement.
La galloise allait tourner à l’autre extrémité de la rue, quand une douleur aigu lui piqua la cuisse gauche. Elle fit encore quelques pas désorienté, avant de s’effondrer en cherchant derrière la nappe sombre qui s’étendait le sourire d’un épouvantail.

[Suite ici => Les cages du sans-nom]
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L'arrivée de l'épouvantail

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