Rien à signaler. Tout est calme, l'horizon dégagé. Un soleil resplendissant éclairait la cruelle ville d'Elipse. Aldaée, comme beaucoup d'autres voyageurs, avait décidé d'en profiter pour se promener. Bien entendu, elle n'était pas sortie seule et avait tiré Yoru à sa suite. Le chapeau sur la tête de la jeune fille ne parvenait pas à cacher les quelques mèches électriques qui jouaient sur sa nuque. Lorsqu'il s'envola, toutefois, elle fit moins la maligne. Il alla se poser, tout gentiment, sur un banc du parc. Il se moquait d'elle ?! Aldaée se précipita à sa suite, et lorsque son pied gauche entra en contact avec le chemin du parc, elle se sentit...TOMBER !!! Poussant un cri, elle ferma les yeux. Lorsqu'elle les rouvrit, toutefois, pas de chute, pas de douleur. Etonnant. Elle regarda ses bras. Pas de contusion. Ses pieds, non rien. Elle regarda l'énorme rocher rond à côté d'elle. Constata que cette montagne était...une bille. Ecarquillant ses yeux verts, elle recula précipitamment, chercha à comprendre ce qu'il lui arrivait. L'herbe. C'était devenu une vraie forêt amazonienne ! Elle commença à paniquer. Elle courait un peu partout, cherchant un endroit où aller, où se cacher, où, où survivre !! Se précipitant entre les brins d'herbe géants, elle cherchait...Yoru...pour changer...Bref, elle tentait de s'en sortir. Les brins d'herbe lui fouettaient le visage, et chaque fois qu'elle se mangeait une plante, on pouvait entendre un petit "roh mais Roh, quoi !" ou équivalent. Puis, elle entendit une course. Et un corps entra en collision avec la petite française. Aldaée fut projetée au sol, mais, habituée, elle poussa simplement un soupir de post-panique. Elle se releva, puis regarda la silhouette de la jeune fille au sol. Elle lui tendit la main.

Eh...Eh...Ca va ? Vous vous êtes fait mal, mademoiselle ?

Elle avait son habituel sourire rayonnant, accompagné de ses yeux verts rieurs et de sa bonne mine de câlineuse professionnelle. D'ailleurs, la jeune fille en face ne s'en doutait pas encore, pas plus qu'Aldaée d'ailleurs, mais celle-ci ne tarderait pa sà la choisir comme l'une de ses victimes favorites. Une fois que la belle fût relevée, Aldaée cligna des yeux. Mais...Mais...Kyaaaahhh !! Elle était trop choute ! On aurait dit une poupée sortant directement d'un dessin animé. La petite française fit une sorte de "grouuuu", puis :

Hihi...Moi c'est Aldaée. On est dans la même galère je crois...En plus j'ai perdu Yoru...Vous ne l'auriez pas vu ? Un asiatique, un peu grand comme ça...L'air bougon mais choupi malgré ça...

...De totue évidence Aldaée n'était pas très douée pour ce qui était des descriptions physiques de ses amis. Pas de sa faute, là, elle était à la fois en panique totale, et subjuguée par le côté choupi-trognon de la demoiselle à qui elle avait affaire. Elle lui désigna un chemin un peu moins verdoyant, pour qu'elles s'y engagent. Lorsqu'il y eut un gros "boum" puis une secousse. Un ballon. Aldaée écarquilla les yeux. Wow...Alors c'est ça, la vie d'une fourmi ? Le ballon s'approchait, et Aldaée et l'asiatique était sur son chemin.

COUREZ !!

Elle attrapa la main de la jeune fille et l'entraîna dans sa course à travers les feuillages pour éviter la balle. Ce fut chose facile, mais en revanche, en bonne maladroite qu'elle était, une fois arrêtée et la main de la jeune fille rendue à sa propriétaire initiale, elle glissa, trébucha, battit des bras dans un pitoyable espoir d'équilibre, avant de tomber, mais de se rattraper. A un bras. Masculin ou presque. Pas très musclé, certes, mais...Elle releva les yeux...Est-ce qu'il n'y avait que des asiatiques dans ce parc ? Une réunion ? Elle était l'intruse ? Toutefois, la bouille du garçon à qui elle s'était accrochée lui plaisait beaucoup, et elle lui offrit un sourire navré.

Hi, désolée...J'ai trébuché.

Quelle perspicacité, Aldaée ! Une fois de plus...Alors qu'elle allait s'excuser pour cette remarque peu pertinente, elle apperçut une silhouette familière et elle se sentit envahie par un grannnnnnd soulagement, bondit vers Yoru, lui bondit même carrément dessus et l'étreignit.

T'étais oùùùù ?!

La question était peut-être stupide, n'empêche qu'elle était importante. Car son seul problème du moment était d'être sûre de la santé de son ami. Oui, enfin jusqu'à ce qu'il leur arrive une prochaine emmerde...Et cela ne tarderait sans doute pas. On pouvait sentir le danger de là où ils étaient, même en ayant la taille d'un minimoy raté...

Quel temps sublime, quel soleil radieux ! La température avoisinait les 30 degrés, et Makino avait soudainement très envie d'une petite excursion dans Elipse en compagnie d'Aki. Ce dernier est en effet toujours plein d'entrain, et toujours paré pour s'amuser. Ils marchaient donc d'un pas assuré, en restant à une allure souple propice à la décompression. Aki tournait autour d'elle, faisant des grimaces afin de dérider la jeune asiatique. Celle-ci rit de bon cœur, en se disant qu'il était fort agréable d'être avec quelqu'un d'aussi joyeux par une journée pareille. Maki aimait sentir le soleil caresser sa peau, et une légère brise vint lui lécher le visage, comme pour la rafraîchir. Elle regarda aux alentours, et vit que la rue était déserte. Tient ? C'est étrange. Pensait-elle. Elle marchait, les yeux levés vers le ciel, sans faire attention où elle posait les pieds. Au bout d'un petit quart d'heure, elle sentit qu'Aki s'agitait près d'elle. Elle posa son regard sur lui, et sentit son cœur rater un battement : derrière le jeune asiatique se trouvait … Le parc d'Elipse !


Oh mon Dieu ! s'écria Makino, entourant sou cou de ses mains tremblantes. Mais … Qu'est-ce que … Je fou … Là … Moi ? Bégayait-elle.


Maki sentit la panique prendre le dessus petit à petit. Elle avait non pas des étoiles devant les yeux, mais des arbres, de la verdure. Elle se trouvait à l'entrée du parc d'Elipse, et cherchait désespérément autour d'elle un endroit où se terrer. Ses pensées s'entrechoquaient dans son esprit, et elle n'arrivait pas à les remettre en ordre. Elle tentait en vain de se reprendre, de calmer les battements de son cœur, mais rien à faire : elle était prise d'une véritable crise d'angoisse. Elle se mit à courir, affolée. Emportée par son élan, elle heurta le pauvre Aki, qui ne devait pas comprendre ce qu'il lui arrivait. Elle trébucha, s'emmêla les pieds, et tomba dangereusement en direction du parc. Elle aurait pu se dire que l'herbe amortirait sa chute, mais cette pensée fut pire que tout, et lui fit l'effet d'un électrochoc. Par réflexe, elle se couvrit le visage à l'aide de ses bras tout frêles, et sentit réellement une sorte de décharge électrique. Un cri aux sonorités gutturales proche d'un hennissement sortit de sa gorge, et au bout d'un ( trop ) long moment, Makino sentit la terre sous ses genoux. Oh mon Dieu, j'y suis, merde, il faut que je sorte de là, mon Dieu faites qu'Aki m'aide à sortir d'ici … pensait-elle, paniquée. Lentement, elle ouvrit les yeux. De l'herbe ! Partout, de l'herbe ! Devant, derrière, et même au dessus de sa tête ! Makino pestait à voix haute : C'est pas possible, je me suis évanouie et c'est un cauchemar ! C'est quoi toute cette herbe là ?


Makino rassembla ses esprits, se pinça, mais ne se " réveilla " pas. C'est impossible, je ne peut pas mesurer aussi peu, je sais que ma hantise se trouve sous mes yeux, et que je me sens minuscule dans ce milieu, mais pas à ce point là quand même ! Elle tentait de trouver une explication plausible à tout ceci. Elle se mit sur ses deux pieds, et courut, à toute vitesse, dans tout les sens. Vite, il faut que je retrouve Aki, et qu'on se barre d'ici avant que je fasse une syncope ! Elle courut donc à perdre haleine, et dans sa course heurta quelqu'un, une jeune fille à l'évidence, ce qui eut pour effet de les faire tomber toutes les deux. Mais Makino n'eut pas le temps d'étudier d'avantage la jeune demoiselle, qu'elle s'était déjà redressée et tendait une main bienfaisante à celle qui l'avait quand même envoyé valser.


Eh...Eh...Ca va ? Vous vous êtes fait mal, mademoiselle ?


Makino voulut répondre que non, ça n'allait pas, et qu'il lui fallait absolument sortir d'ici avant qu'elle ne pète un câble, mais rien ne voulut sortir de sa gorge. Elle saisit la main que lui tendait la fille, en se demandant si elle trouvait ça normal d'être aussi grande qu'une fourmi. Comme pour lui répondre, la jolie Européenne lança :


Hihi...Moi c'est Aldaée. On est dans la même galère je crois...En plus j'ai perdu Yoru...Vous ne l'auriez pas vu ? Un asiatique, un peu grand comme ça...L'air bougon mais choupi malgré ça...


Ah ça … Je crois bien qu'on est dans la même galère, tient ! Moi c'est Makino, ou Maki si tu préfères. Je n'ai pas vu ton Yoru, mais moi aussi je cherche quelqu'un, il s'appelle Aki, il est … de taille normale, quoique maintenant j'ai un doute là dessus, il est aussi asiatique … Bref, je ne me sens vraiment pas dans mon élément ici, donc si tu veux je t'aide à retrouver Yoru, et tu m'aides à retrouver Aki, et on se tire d'ici en quatrième vitesse avant que je ne tombe dans les pommes !


Aldaée désigna un chemin moins verdoyant, vers lequel elles se dirigèrent, et Maki l'en remercia intérieurement. Mais c'était sans compter sur la malchance apparente de Makino ! Un gros " Boum " retentit, faisant trembler le sol et déstabilisant les deux jeunes filles. Qu'est-ce que c'est que ça encore ? D'un même mouvement elles se retournèrent, pour voir leur foncer dessus ce qui au premier abord ressemblait à une boule géante, mais qui se révéla être un ballon. Aldaée attrapa la main de Makino en criant : COUREZ !! Ah bah merci, c'est ce que j'allais faire ! se dit Maki. Néanmoins, elle ne se posa pas de questions et courut à la suite d'Aldaée. Elles coururent ainsi en zigzaguant à travers les feuillages, puis s'arrêtèrent net une fois certaines qu'elles étaient en sûreté ( si le terme " sûreté " pouvait être utilisé ici … ). Aldaée ne sembla pas contrôler son arrêt, et trébucha. Elle battit des bras, chancelant dangereusement en direction du sol, mais un autre bras apparut dans le champ de vision de Makino, et Aldaée s'y accrocha désespérement, afin d'ammortir la chute. Aki ! Enfin ! Cria Maki intérieurement. Aldaée lui sourit d'un air attendrissant, elle prit un air contrit lui dit : Hi, désolée...J'ai trébuché. Elle se redressa d'un coup, et bondit sur ce qui semblait être quelqu'un. Eh oui, c'était bel et bien une personne. Huuum … Un asiatique, assez grand, l'air bougon … Ce devait être Yoru, son ami ! T'étais oùùùù ?! Lui cria-t-elle dans l'oreille. Le pauvre, il va devenir sourd ! Pensait Makino, compatissant.


Euh dîtes, qu'est-ce qu'il se passe ici ? On est chez les nains ou quoi ? Et maintenant qu'on est tous au complet, on pourrait pas essayer de se tirer avant que je meurs ? Aki tu sais combien je déteste la nature, et que je peux vite m'évanouir si je me retrouve entourée d'herbe ! Alors partons, s'il te plaît ! Tu vois là, je ne me sens vraiment, mais alors vraiment pas à l'aise ! Je me sens oppressée, et toute minuscule si je puis dire … Aldaée, Yoru … On peut essayer de sortir d'ici tous ensemble, si vous voulez !


Makino se dirigea vers Aki, et lui attrapa le bras, l'air désespéré. Si seulement elle était restée bien sagement loin de ce foutu parc, rien ne serait arrivé. Déjà, elle commençait à tourner de l'œil, et se sentait étrangement faible. Pourvu que je ne tombe pas dans les pommes, pensait-elle. Elle lança un regard suppliant à la jolie Aldaée, en priant pour qu'ils déguerpissent vite.

Ce jour là, il faisait très beau et Aldaée avait réussit à sortir Yoru qui marchait à présent à ses côtés, l'air désintéressé les mains dans les poches. Il fallait dire que les promenades dans les parcs n'étaient pas le passe temps favori de Yoru. Lui préférait rester dans son appartement à rien faire ou jouer aux jeux vidéos en véritable no life ^^. Cependant tiré par sa compagne et sa bonne humeur, il fut obligé de l'accompagner à cette petite marche au soleil. Du moment que la foule ne l'oppressait pas et que l'air était frais et non pollué, tout allait bien. En allant en direction du parc, le chapeau de sa compagne s'envola et sans qu'aucun des deux ne puisse le rattraper au vol, il alla de déposer un peu plus loin, sur un banc, comme voulant que le couple aille sur CE banc! Etrange... Un sourire au lèvre l'hypocondriaque aimait à voir la mine fâché de la jeune fille qui fut contrainte de récupérer son chapeau de paille. Il l'a vit donc s'avancer et posant un pied sur le chemin du parc, elle disparu soudainement à la grande surprise de l'asiatique. Un tour de magie? Une blague? Un fait paranormal?

Le jeune homme voulut cependant récupérer le chapeau pour ensuite le rendre à Aldaée quand il l'aura retrouvé (car il pensait qu'elle s'était cachée derrière un buisson O_o Que penser d'autre aussi? Il fallait le comprendre.) L'hypocondriaque fit donc un pas sur le chemin du parc et il lui sembla tomber à son tour. Comme prit de vertige il s'écrasa lamentablement contre la terre sans rien comprendre. Se redressant, il n'eut même pas le temps de voir où il se trouvait, ce qui l'entourait, qu'une grande ombre noire vint le recouvrir, le plongeant ainsi dans l'obscurité la plus totale. L'asiatique commença à réelement paniquer. Des trous de lumière laissaient entrevoir des rayons lumineux. Sans attendre, Yoru grimpa sur une espèce de rampe rigide et accéda à l'une de ces ouvertures à quatre patte sur un espère de parterre en mousse. Etrange...

A sa plus grande surprise et posant ses petites mains sur l'encolure de l'ouverture, l'asiatique se rendit compte qu'il s'agissait du chapeau de paille d'Aldaée et que cette rampe était rien d'autre qu'une tige de marguerite et qu'ainsi il se trouvait en son sommet. De suite le chapeau de paille s'envola faisant tourner la marguerite sur laquelle se trouvait Yoru si bien qu'il brailla de terreur en s'accrochant à l'un de ses pétale. Il ne comprenait toujours pas ce qu'il se passait et se posait pleins de questions:

*C'est quoi ce délire? Pourtant j'ai rien pris...*

Etant sûr qu'il n'était pas en pleine défonce, il n'en était pas moins persuadé de se trouver dans un rêve et s'en tenu à cette hypothèse. Mais où était Aldaée? Toujours à quatre pattes et cramponné à cette espèce de mousse jaune qui lui teignait ses vêtement, l'asiatique s'approcha prudemment du bord pour voir la hauteur à laquelle il se trouvait par rapport au sol.

*Putain mais c'est haut! Aldaée n'aurait pas aimé être avec moi...*

Bien qu'il n'ait pas le vertige, la hauteur à laquelle il se trouvait l'immobilisa. Il observa l'endroit où pouvait se trouver Aldaée quand une espèce de boule énorme et colorée arriva au loin écrasant tout sur son passage. L'hypocondriaque entendit alors:

-COUREZ !!

Il reconnu la voix d'Aldaée ce qui le fit tressaillir et une fois la boule passé (qui s'avérait être un ballon au bout du compte), l'asiatique prit son courage à deux mains et sauta dans le vide sans réfléchir avec qu'une chose en tête: Sauver Aldaée! De quoi? Aucune idée! Mais tout le monde sait que Yoru agit souvent sans réflechir -_-. Ni une ni deux, le jeune homme se retrouva dans le vide, son cœur se souleva et l'adrénaline monta soudainement lui coupant sa respiration.

-ALDAEEEEEEEEEEEEEEEEEEE J'ARRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIVES!

Il voyait le sol arriver à grande vitesse et sa vie défiler devant ses yeux sachant bien que le choc avec la terre ne le laissera pas indifférent. Comme par chance, un coup de vent vint le soulever d'un tout petit peu et lui fit dévier sa trajectoire. Il atterrit alors sur une feuille de fleur en creux ce qui lui fit l'effet d'un toboggan géant. Il ne put s'empêcher de pousser un cri et de lever les bras comme s'il se trouvait dans un parc d'attraction avant de se ressaisir et d'atterrir sur ses pieds. Cette chute lui laissa le cœur battant et le sourire aux lèvres, content d'avoir survécut et content d'avoir accepté de sortir avec Aldaée. Autrement il aurait loupé le toboggan! XD (C'est pas tout les jours qu'on trouve des toboggan en forme de feuille de fleur!)

Replaçant ses vêtements et les époussetant quelque peu, il fut prit d'assaut pas celle qu'il cherchait: Aldaée. Manquant de lui arracher la tête, lui broyer les omoplates et lui déboiter la colonne vertébrale, la jeune fille compressa l'asiatique contre elle en signe de soulagement.

-T'étais oùùùù ?!

*Trop mignonne* pensa le jeune homme.
Cette question ressemblait étrangement à celle d'une femme mariée prenant en flagrant délit son mari qui rentrait trop tard OR c'était elle qui s'était évaporée sous les yeux de l'asiatique et à son plus grand désespoir! Il prit la question au sérieux car bien que suspecte, la réponse devait néanmoins être importante pour la jeune fille:

-J'était la haut!

Il montra du doigt le haut de la marquerite sur laquelle il était posté puis aborda un sourire à la jeune fille en lui disant:

-J'ai eu peur pour toi... Et j'ai sauté!

Sachant que cette phrase allait révolter la jeune fille de part l'irresponsabilité de l'acte qu'il venait de faire, Yoru attendait avec impatience les représailles, le moment où il verrait la mignonne Aldaée s'énerver à sa façon. C'était un petit plaisir secret pour l'asiatique qui adorait la taquiner. Qui aime bien chatit bien comme on dit!

-Euh dîtes, qu'est-ce qu'il se passe ici ? On est chez les nains ou quoi ? Et maintenant qu'on est tous au complet, on pourrait pas essayer de se tirer avant que je meurs ? Aki tu sais combien je déteste la nature, et que je peux vite m'évanouir si je me retrouve entourée d'herbe ! Alors partons, s'il te plaît ! Tu vois là, je ne me sens vraiment, mais alors vraiment pas à l'aise ! Je me sens oppressée, et toute minuscule si je puis dire … Aldaée, Yoru … On peut essayer de sortir d'ici tous ensemble, si vous voulez !

Considérant un instant les propos de la jeune fille qui ne s'était même pas présenté, Yoru s'avança et lui dit:

-Pourrait-je savoir ton prénom? Puisqu' apparemment tu connais déjà le miens... Tu as peur de la nature? Il souria d'un air moqueur puis de resaisit reprenant son sérieux. T'inquiètes pas on va sortir d'ici. Je sais pas comment mais on va sortir d'ici... Et puis si tu tombe dans les pommes, j'te porterai...Il prit un air de réflexion puis dit: Du haut de cette marguerite on voit la porte du parc, c'est par là-bas! Ça peut aider...

Il lança son bras dans la direction où il avait vu la sortie.

Le petit Aki, accompagné de sa nouvelle amie, Maki, avait décider d'aller se promener dans le parc pour cetet chaude après midi...Aki était de bonne humeur, enfin...un peu comme tous les jours, et il passait tout le trajet jusqu'au parc a ramasser des fleurs invisible, a danser sur une musique inexistance, a lancer des sourire sans aucune raison a la petite asiatique. Il faisait beau, il faisait chaud, et comme disait la chanson "je vais bien, tout va bien, je suis gai, tous me plait!"... Leur petite escapade les avait amenait tout droit dans le parc...et Aki se rappelait très bien que Maki avait en horreur de tous ce qui était vert...il commenca a s'agiter, a trembler, a la regarder, lui faire signe! Mais rien! La demoiselle semblait complètement perdu dans ses pensée...jusqu'au moment ou celle-ci sembla reagir se trouver en face du parc, trebucher...pusi disparaitre!

Aki ne compris pas sur le coup et était rester bloquer devant l'entrée du parc, une larme semblanc le menacer de couler a chaque instant

"Maki?"

Il regarda en direction du parc esperant voire apparaitre son amie...mais rien...rien, il continuait a attendre, et c'est d'une voix plus inquiete qu'il cria

"Maki??????"

Les larmes commencèrent a couler veritablement cette fois

"Tu m'as abandonnééé! :'(!!!! MAAAAAAAAAAAAKIIIIIIIIIIIII!!!"

Puis une pensée des plus folle passa dans l'esprit du garcon! Peut être que Maki c'était fait enlever par un pigeon mutant! et Il menacait de la dévoré avec tous ses amis! La rose qui pique! Le rat violet! et les fourmis géante!!! Il fallait absolument qu'il la sauve...il se met donc a courir en direction du parc....et se pris un pavé qui lui fit perdre l'equilibre, et faire un bon vol planer. Car c'est bien pendant sa chute qu'il commenca a raptéssir, et se trouvait donc a un bon ùêtre du sol en ne mesurant que 3 milimètre. Le vol dura presque 10 seconde...Mais aki était mort de rire!

"Whouuuuuuuuuuu ! Makiiii regarde moi je volllllllllle!"

Avait il dit en passant au dessus d'elle et d'une autre fille.
Cependant ce petit baphtème de l'air ne dura que quelque seconde de plus, car la garçon atterit assez durement sur un brin d'herbe, qui eu un effet ressort pour l'envoyer par terre. Akin e sembla meme pas se rendre compte qu'il avait mal et se releva.

"Oh...vole plus..."

C'est ce moment que choisi une fille pour lui tomber dessus...La filel qui était juste avec Maki

"Makiiiii!"
Puis il se retourna vers les autres

"Oh ca oui! Maki elle aime pas l'herbe! apès elle tremble beaucoup beaucoup! c'est dangereux! olalalalala!! Il faut qu'on parte vite! parce que c'est mon ami a moi! et que je veut aps qu'elle tremble de partout...!! Olalala je veut pas qu'elel est peur moi Maki!"

Pusi un dénomé Yoru arriva...Yoru?...Il conessait ce nom...mais d'ou...yoru? Yoru? Il était persuader de le connaitre...mais c'était le "lui" qu'il devenait après s'etre endormi quio le conassait! C'était peut etre un ami de l'autre...

"Toi!"

Il designait Yoru du doigt et le regardait comme s'il était possédait...

"Je te connais!"

Aldaée, une fois arrêtée, avait peu à peu repris son souffle, après s'être lamentablement ramassée dans les bras d'un inconnu puis avoir bondi sur Yoru tout en posant sa question, qui, après réflexion, paraissait en effet, légèrement ambïgue. Elle relâcha son ami, mais le regardait toujours d'un air sévère (pas très effrayant puisqu'elle le regardait également d'en bas, petite comme elle l'était), un peu vexée de l'avoir perdu de vue, et surtout inquiète de ce qui pouvait lui être arrivé pendant son absence.

-J'étais la haut!

Le fait d'imaginer Yoru sur la marguerite géante fit trembler la petite française. Heureusement qu'ils n'étaient pas ensemble, en fin de compte...

-J'ai eu peur pour toi... Et j'ai sauté!
QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII???????!!!!!!

Comme prévu, Aldaée semblait sur le point d'exploser. Elle avait saisi Yoru au niveau des bras, comme pour le retenir après coup, et s'apprêtait à le secouer comme un prunier. Même si l'attention la touchait beaucoup, elle ne supportait pas l'idée que l'asiatique aurait pu se faire mal simplement en craignant qu'Aldaée soit en danger. Par conséquent, elle aurait pu être responsable de ses blessures !!

SAUTER DE LA HAUT ? EN AYANT PEUR POUR MOI, EN PLUS ?! NAN MAIS CA VA PAS DANS TA TÊTE ESPECE DE CRETIN !! T'AURAIS PU TE CASSER QUELQUE CHOSE, TE FAIRE TRES MAL !! JE VAIS T...
Euh dîtes, qu'est-ce qu'il se passe ici ? On est chez les nains ou quoi ? Et maintenant qu'on est tous au complet, on pourrait pas essayer de se tirer avant que je meurs ? Aki tu sais combien je déteste la nature, et que je peux vite m'évanouir si je me retrouve entourée d'herbe ! Alors partons, s'il te plaît ! Tu vois là, je ne me sens vraiment, mais alors vraiment pas à l'aise ! Je me sens oppressée, et toute minuscule si je puis dire … Aldaée, Yoru … On peut essayer de sortir d'ici tous ensemble, si vous voulez !
"Oh ca oui! Maki elle aime pas l'herbe! apès elle tremble beaucoup beaucoup! c'est dangereux! olalalalala!! Il faut qu'on parte vite! parce que c'est mon amie a moi! et que je veux pas qu'elle tremble de partout...!! Olalala je veut pas qu'elle ait peur moi Maki!"

Miss Casper se tourna vers Maki. La jeune fille semblait en effet terrorisée, aussi Aldaée se calma brusquement. Lâchant son ami, mais prenant sa main comme pour l'empêcher de faire d'autres bêtises, elle sourit à la demoiselle et s'en approcha.

J'suis pour, on aura plus de chances de s'en sortir tous ensemble. Et déjà, je propose d'aller sur le ptit chemin de terre, là. Au moins, il n'y a pas d'herbe, ça ira un peu mieux, non ?
-Pourrais-je savoir ton prénom? Puisqu' apparemment tu connais déjà le mien... Tu as peur de la nature? T'inquiètes pas on va sortir d'ici. Je sais pas comment mais on va sortir d'ici... Et puis si tu tombes dans les pommes, j'te porterai...Du haut de cette marguerite on voit la porte du parc, c'est par là-bas! Ça peut aider...

Tout en avançant vers le chemin de terre, Aldaée lança un regard mauvais à Yoru lorsqu'il eut un sourire moqueur. Toutefois, il se proposa pour porter Maki si elle tombait dans les pommes, et les yeux de la française redevinrent emplis de douceur et de tendresse. Sauveur jusqu'au bout, le Yoru !

"Toi! Je te connais!"

La petite française s'était précipitée dans un mouvement étrange et qui la surprit elle-même, se plaçant devant Yoru comme pour le protéger. Elle n'aimait pas tellement le geste d'Aki. Celui-ci désignait Yoru comme si l'hypocondriaque lui devait quelque chose. Aldaée fronça les sourcils. Que lui voulait-il, exactement ?

Eh, c'est quoi le probl...

Le problème, pour le moment, semblait venir du dessus. Aldaée en oublia Aki, relevant les yeux vers le bruit sourd qui l'avait interrompue. Se bouchant les oreilles, elle fut stupéfaite de voir un frelon énorme atterrir derrière eux. Yoru était juste à côté de la bête. Avec un petit cri, Aldaée l'avait repris dans ses bras. Elle avait peur, et c'est le moins que l'on pouvait dire. Se mettant sur la pointe des pieds, elle chuchota à Yoru, comme craignant que le frelon les entende et se vexe :

Tu crois que ton don marche sur les gros insectes...?

...Est-ce qu'un frelon peut éternuer ? Hmm...Cette question hantait l'esprit d'Aldaée. Elle savait très bien qu'une piqûre de frelon était déjà dangereuse lorsqu'on mesurait plus d'un mètre, alors quand on ne dépassait pas les 3 millimètres...Le dard devait transpercer le corps dans un bruit dégoûtant, et déversant une flaque rouge autour du reste du minuscule cadavre. En gros, c'était mortel, quoi. La française se sentait totalement inutile dans une telle situation. D'accord, elle se sentait inutile dans beaucoup de situations, mais, là, pour le coup, elle ne pouvait VRAIMENT rien faire ! Lançant un regard effrayé à Aki et Maki, elle espérait que ceux-ci n'auraient pas une idée dangereuse et resteraient prudents.


[hj: n'hésitez pas à nous mettre des bâtons dans les roues, vous aussi, je me sens la seule sadique avec nos persos, ici xD]

Makino sentait qu’une bouffée de chaleur lui faisait tourner la tête. Elle était persuadée que s’ils ne dégageaient pas vite fait bien fait de là, elle allait leur rester sur les bras … Yoru s’avança vers elle, un sourire sardonique sur les lèvres.

- Pourrait-je savoir ton prénom? Puisqu' apparemment tu connais déjà le miens... Tu as peur de la nature? Il souri d'un air moqueur puis de ressaisit, reprenant son sérieux. T'inquiètes pas on va sortir d'ici. Je sais pas comment mais on va sortir d'ici... Et puis si tu tombes dans les pommes, j'te porterai...Il prit un air de réflexion puis dit: Du haut de cette marguerite on voit la porte du parc, c'est par là-bas! Ça peut aider...
Il lança son bras dans la direction où il avait vu la sortie. Makino était quelque peu décontenancée par ce personnage froid et direct. Non mais il se fou de moi, pensa-t-elle, qu’est-ce que ça peut bien lui faire que j’aie peur de la nature ? Si Makino tombait dans les pommes, elle préfèrerait largement que ce soit le beau Aki qui la porte, et non cet asiatique sarcastique et beau à outrance ! Non mais ! Elle entendit un cri strident tout près d’elle.

- Makiiiii ! Oh ça oui! Maki elle aime pas l'herbe! après elle tremble beaucoup beaucoup ! c'est dangereux! olalalalala!! Il faut qu'on parte vite! parce que c'est mon amie à moi! et que je veux pas qu'elle tremble de partout...!! Olalala je veut pas qu'elle ait peur moi Maki!

Comme il est chou et attentionné ! Makino était en effet terrorisée, mais les paroles d’Aki lui mirent du baume au cœur, au moins quelqu’un prenait soin d’elle ! La dénommée Aldaée s’approcha de Maki.

- J'suis pour, on aura plus de chances de s'en sortir tous ensemble. Et déjà, je propose d'aller sur le p’tit chemin de terre, là. Au moins, il n'y a pas d'herbe, ça ira un peu mieux, non ?

Makino acquiesça, touchée par cette attention, et emboîta le pas à la jolie Aldaée qui était suivie de Yoru, sans pour autant lâcher la main d’Aki, elle avait bien trop peur pour ça. Aki pointa un doigt accusateur vers Yoru, et lui dit d’un ton assez flippant :

- Toi ! Je te connais !

Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Comment se faisait-il qu’il le connaissait ? Aldaée se précipita et s’interposa entre Yoru et Aki, comme s’il représentait un danger pour son ami.

- Eh, c’est quoi le probl …

Elle fut interrompue par un bruit assourdissant provenant d’au dessus de leur tête. Dans un même mouvement, ils regardèrent tous en direction du vacarme. Stupéfaite, Makino regarda un frelon énorme se poser derrière eux. Un petit cris s’échappa de la gorge d’Aldaée, qui s’agrippa à Yoru, et lui demanda dans un chuchotement à peine audible : Tu crois que ton don marche sur les gros insectes...?
Mais c’est quoi ce délire ? Comment se fait-il que ce frelon ait la taille d’un avion ? Makino avait oublié qu’elle ne mesurait plus que trois centimètres. Elle sentait la panique monter en elle : non seulement elle était perdue au beau milieu d'un parc, réduite à la taille d’une fourmis, mais voilà qu’un nouvel obstacle se dressait devant elle, et il n’était pas des moindres. Si jamais l’un d’entre eux se faisait piquer par cette satanée bestiole, il était mort ! Maki sentait son cerveau bouillir et tourner à plein régime. Elle calculait mentalement leurs chances de survivre et le désespoir l’envahit. Elle regardait frénétiquement autour d’elle. Le frelon se situait à plusieurs dizaines de mètres d’eux ( mètres vus par des fourmis, bien évidemment ). Devant eux il y avait une sorte de chemin de terre, vide, et il était hors de question de s’y engager : le frelon aurait tout l’espace nécessaire pour les rattraper. Leur seule chance de s’en sortir était encore de courir le plus vite possible avant que le frelon ne réagisse, pour aller se réfugier dans la forêt de bambous qui se trouvait sur leur droite. Makino chuchota aux autres : Je crois avoir une idée. C’est risqué, mais c’est notre seule chance : il faut aller se cacher dans un endroit où le frelon ne pourra pas nous suivre. Donc je vais compter jusqu’à trois, et là il va falloir courir sans s’arrêter jusqu’aux bambous qui sont à notre droite et se cacher dedans. Réagissez vite, sinon le frelon sera le plus rapide. Vous êtes prêts ? Un … Deux … TROIS ! COURREZ !

Makino s’élança à toute vitesse, entraînant Aki avec elle. Ils se mirent à courir comme des dératés, talonnés pas Yoru et Aldaée. Ils entendirent un bourdonnement rageur, et un vent souffla dans leur direction : le frelon s’était aperçu que ses proies tentaient de lui échapper. Maki accéléra l’allure, et elle entendit Yoru et Aldaée en faire autant. On y est presque, hurla-t-elle par dessus les rafales de vent causées par les battements d’ailes du frelon. Aldaée et Yoru passèrent devant eux, et Aki tira Makino. Mon Dieu, je suis à bout de souffle, pensait Makino, affolée. Yoru et Aldaée disparurent derrière la forêt de bambous. Ouf, c’est déjà ça ! Makino lâcha la main d’Aki, afin de ne pas le ralentir. Celui-ci suivit le même chemin que les deux autres et s'enfonça derrière la première tige de bambou qu'il trouva. Makino voulu sauter pour le rejoindre plus vite, mais c’était sans compter sur sa malchance habituelle : elle trébucha sur un minuscule cailloux, sans doute invisible pour un être humain de taille normale, mais pas pour elle : il était aussi gros que son pied. Elle tomba par terre, à deux mètres des bambous. Elle lâcha un juron : Putain de merde ! Un bourdonnement féroce se fit entendre, et le cœur de Makino rata quelque battements. Je suis cuite ! A L’AIIIIIDE ! Cria-t-elle.



[ hj : tu voulais des bâtons dans tes roues ? Bah voilà, j’vais mourir xD ]

-QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII???????!!!!!! SAUTER DE LA HAUT ? EN AYANT PEUR POUR MOI, EN PLUS ?! NAN MAIS CA VA PAS DANS TA TÊTE ESPECE DE CRETIN !! T'AURAIS PU TE CASSER QUELQUE CHOSE, TE FAIRE TRES MAL !! JE VAIS T...

L'asiatique eut un sourire presque sadique. Son plan avait marché et à son plus grand plaisir, il vit Aldaée se mettre dans tout ses état en réprimandant Yoru de son action irréfléchies. Ces cris auraient du être effrayants et avoir pour but de raisonner le jeune homme mais ceci eut l'effet inverse. Cela lui donnait encore plus envie de recommencer! ^^
Yoru n'eut pas de réponse de la part de Maki qui semblait croire qu'il se moquait d'elle. Certes un petit peu mais pas au point de se désintéresser complètement de la jeune fille. Il n'avait pas dit son dernier mot et voulut se racheter tant bien que mal de la mauvaise impression qu'il avait donné à la jeune fille.

-Toi! Je te connais!

Aki qui était jusqu'alors passé inaperçu aux yeux de Yoru se fit entendre et voir surtout. Il désignait à présent l'hypocondriaque du doigt tel un homme possédé et le fixait avec des yeux ronds. Lorsque Yoru se tourna dans sa direction et s'en aperçut, il eut un mouvement de recul, surprit pas l'allure du jeune homme. Mais sans plus.... Il ne le connaissait pas... Enfin, il croyait. Affichant un sourire faible sur son visage, l'hypocondriaque balança la tête de droite à gauche comme pour montrer sa désapprobation. Aucun souvenir. Cependant ce nom "Aki", lui disait quelque chose au fond de lui mais il ne saurait dire pourquoi. De qui s'agissait-il? Un de ses potes? Une personne de sa famille? Une connaissance? Yoru réfléchissait au plus profond de ses souvenirs d'enfance surtout, car il savait que depuis qu'il avait eut sa maladie, il s'était enfermé dans une espèce de vie solitaire et sécurisée. Il ne voyait presque personne et ne voulait voir personne. Cet individu devant lui avait cependant la certitude marqué sur son visage ce qui rendit Yoru perplexe, il se sentit soudainement gêné comme s'il avait manqué quelque chose.

-Eh, c'est quoi le probl...

Telle une fusée, Aldaée se plaça entre Yoru et Aki et cette vision lui rappela une foule de souvenir. Ça se passait dans son enfance,mais c'était différent... Avant... Il se souvenu d'un médecin, en blouse blanche ou non, d'un homme en noir c'était flou dans son esprit. Cet homme criait et s'interposait entre Yoru et quelqu'un d'autre. Non, il y avait un grand silence et une ambiance pesante, il ne savait plus... Il ne savait plus où cela se passait. Puis un autre flash fut celui d'un bouquet de fleur, de terre fraiche... Tout ces souvenirs marquèrent l'esprit de Yoru comme pour le marteler, il mit ses mains sur son visage et son cœur se serra d'un coup, ce fut comme si il revivait le souvenir. Une grande douleur au fond du cœur et un sentiment de désespoir. Ca y est! Il voyait la scène en entier: L'enterrement de ses parents. L'homme en noir s'interposant entre Yoru et... Aki! Le moment de leur au revoir. Le moment où Aki abandonna Yoru, à l'enterrement de ses parents.

L'asiatique relava les yeux, l'esprit maintenant éclairé et ses souvenirs net et ordonné: Aki était son cousin considéré comme son meilleur ami. Cependant rien ne put sortir, le visage de l'hypocondriaque était comme statufié, son esprit hanté par de sombre souvenir. Il l'avait abandonné... Au moment où il voulut parler, Aldaée le coupa:

-Tu crois que ton don marche sur les gros insectes...?

Cette interruption l'offensa quelque peu mais regardant derrière lui, l'asiatique remarqua qu'elle fut fondée. Tandis que la jeune fille s'agripait à lui, Yoru regardait avec stupéfaction l'animal qui...

*Wouahhh, c'est géant, on peut voir tout les détails. Ca doit être super dangereux quand même!*

Cette pensée traversa l'esprit du garçon qui se rendit compte de l'absurdité de celle-ci. Bien sûr que c'était dangereux! Une piqure était comme si en était d'humain de taille normal, on se prenait un javelot en plein cœur. Cette vision sanglante de l'homme embroché figea l'hypocondriaque qui eut une monté d'adrénaline soudaine. Il n'était pas vraiment normal en fait. Tout les dangers, il les prenait et les transformait en adrénaline ou bon stresse. Il était positif quoi! Il considéra donc un moment la bête puis tourna la tête doucement vers Aldaée avec un regard qui avait pour but de lui faire comprendre qu'il ne pouvait rien contre cette chose. Car d'une, il n'avait jamais vu un bourdon s'enrhumer, de deux, avec tout les yeux qu'il avait, il était difficile de voir lequel le regardait vraiment, de trois, si l'insecte s'apercevait que le jeune homme tentait quelque chose, il les attaqueraient d'autant plus vite. Mauvaise idée!

-Je crois avoir une idée. C’est risqué, mais c’est notre seule chance : il faut aller se cacher dans un endroit où le frelon ne pourra pas nous suivre. Donc je vais compter jusqu’à trois, et là il va falloir courir sans s’arrêter jusqu’aux bambous qui sont à notre droite et se cacher dedans. Réagissez vite, sinon le frelon sera le plus rapide. Vous êtes prêts ? Un … Deux … TROIS ! COURREZ !

Ça c'était une bonne idée! Suicidaire mais très bonne! Allons-y! Courrons pour se faire griller encore plus vite! Youhhhou! XD Dans la vrai vie, on dit souvent qu'il est préférable de ne pas bouger lorsqu'un insecte de cette espèce venait à s'approcher de vous. Ici, bien que ce fut différent, ce frelon n'avait tout de même pas l'air agressif. Enfin presque. Makino partie la première et reperrant du mouvement, le frelon commença à les courser. Tout d'un coup, il avait l'air beaucoup moins gentil! L'asiatique prit la main d'Aldaée fermement et couru le plus vite qu'il pouvait faisant bien attention de ne l'entrainer qu'en des endroits où elle ne pouvait trébucher. Il coururent et ainsi dépassèrent l'autre couple dont Makino qui avait l'air à bout de souffle. Une fois dans les bambou, l'asiatique reprit son souffle adossé à l'un de ceux-ci puis reprenant quelque bouffé d'air, il vit Aki débouler dans les bambous... Sans Makino.

-Où est-elle? L'autre là! MERDE!

Sans réflechir pour changer, Yoru sortit d'un coup de l'endroit aux banbous et couru vers Maki qui était alongé au sol. Le frelon était près à l'embrocher tel un morceau de viande:

-Putain de merde ! Je suis cuite ! A L’AIIIIIDE !

Yoru courrut en sa direction et à deux mètres à peine il prit un cailloux de la taille de sa tête et le balança sur le frelon qui se le prit en plein dans le bide. Changeant de trajectoire il arriva droit sur l'hypocondriaque qui n'eut que le temps de se protéger de ses bras, quand il sentit de multiples pics rêches et rugueux lui rafler le torse jusqu'au sang. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il se trouvait déjà à une dizaine de mètres de hauteur voyant Makino tout en bas et il compris alors qu'il se trouvait entre les pattes du frelon. Il est vrai que lors de son séjour en haut de la marguerite, Yoru s'était enduit de cette matière jaune et mousseuse appelé aussi nectar. Cette perspective de ne pas être embrocher par le frelon rassura l'asiatique mais cela voulait dire que... Il allait se faire BOUFFER!

-AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! JE VAIS ME FAIRE BOUFFERRRRRRR ! AIDEZ-MOIIIIIIIIIII !!!

Yoru se débattit de toute ses forces en donnant des coups au frelon de partout. Il n'avait aucune envie de se faire manger pas cet insecte répugnant. Il tira alors les pics rugueux qui étaient plongés dans son torse et de là, le vide l'emporta. Il tomba dans le vide mais perdit connaissance.

[dsl c'est court...:s...sinon il faudrai commencer a essayer de sortir, il nous reste 2 mess chacun )

Je crois avoir une idée. C’est risqué, mais c’est notre seule chance : il faut aller se cacher dans un endroit où le frelon ne pourra pas nous suivre. Donc je vais compter jusqu’à trois, et là il va falloir courir sans s’arrêter jusqu’aux bambous qui sont à notre droite et se cacher dedans. Réagissez vite, sinon le frelon sera le plus rapide. Vous êtes prêts ? Un … Deux … TROIS ! COURREZ !
Quoi ? Non, c'est trop dang...

Elle ne put finir sa phrase, Yoru lui avait déjà enlevé sa main et fonçait vers les bambous. C'est fou comme elle était écoutée...Pris dans son élan, il dépassa Maki et Aki, Aldaée leur lançant un regard à la fois terrorisé et l'air de dire "il se passe quoi exactement ?". Lorsqu'ils arrivèrent, sains et saufs, l'hypocondriaque se releva aussi sec.

-Où est-elle? L'autre là! MERDE!
Eh, c'est vrai ! Maki ! Maki !

Yoru était déjà ressorti, jouant à la perfection son rôle de héros, au grand désespoir des petits nerfs fragiles de la française.

Putain de merde ! Je suis cuite ! A L’AIIIIIDE !

Deux secondes. Même pas. Puis :

-AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! JE VAIS ME FAIRE BOUFFERRRRRRR ! AIDEZ-MOIIIIIIIIIII !!!
C'est malin, tiens...

Elle sortit, un air désespéré peint sur son visage pourtant inquiet, rejoignit Maki, lui tendant une main pour la relever et vérifier que tout allait bien, se fit dépasser par un Aki surexcité :

"Ehhhhhhhhhhhhhhhhh rends moi mon cousin!"
Cousin ?

La voix d'Aldaée s'étrangla, comme si on venait de lui avouer qu'en vérité, son frère était une fille. Yoru lui avait avoué ne pas avoir de famille, et voilà qu'ils découvraient un cousin mignon tout plein. Celui-ci se mit à escalader une fleur géante. Aldaée mordit son poing, brusquement.

AKI ! Non !

Dans un geste paniqué, elle attrapa la seule personne présente à ses côtés : Maki, et la serra entre ses bras. Elle s'apprêtait à hurler, lorsqu'elle vit Aki...s'endormir. De...Quoi...? Elle haussa un sourcil, stupéfaite, relâchant Maki, la rendant à la liberté. Le frelon sembla s'endormir aussi, et Yoru, idem. Aldaée regarda les trois silhouettes s'écraser lourdement avec une sorte de désespoir, surprise et choquée.

Euh, ouais, c'est une technique d'attaque comme une autre...Bon, pour le coup, c'est nous qui allons devoir servir de nobles destriers à nos preux chevaliers.

Elle s'était précipitée et était agenouillée près de Yoru, fixant avec une certaine inquiètude les blessures sur son torse. Regardant Aki et Yoru, elle soupira, et "ramassa" Yoru. Constata qu'il était tout de même plus musclé qu'il en avait l'air, et entreprit de le mettre sur son dos...Le tableau était assez amusant à voir, étant donné la petite taille d'Aldaée comparée à celle de Yoru, dont le corps refusait visiblement de se laisser trimballer par une petite créature irritable. Après une lutte rapide avec l'hypocondriaque endormi, elle parvint à le porter d'une manière...pratique, dirons-nous (à savoir les bras d'Aldaée autour des jambes du garçon et légèrement penchée en avant afin que le corps de son ami de bascule pas vers l'arrière). Bon, pour le coup, elle avait VRAIMENT l'impression d'être un cheval, mais bon. Maki s'en sortait visiblement pas trop mal. La française sourit à sa collègue.

Pfou ! Bon, on ne doit plus être trop loin de la sortie, même si on a un poids en plus, maintenant. Retournons dans le couloir de bambous, ce sera plus sûr.

Laissant Maki passer devant, histoire de la ramasser si les pieds de la demoiselle lui jouaient à nouveau un mauvais tour, elles furent rapidement cachées aux yeux du gros insecte. Aldaée jeta un oeil à Yoru.

Eh, ils dorment bien, les bouts de chous, est-ce que...est-ce que tu crois que c'est grave, que ça va durer longtemps ?

Elles progressaient vers la sortie à travers les bambous. La française regardait Yoru, puis Maki, puis Aki, puis re-Yoru. Elle était inquiète pour les deux garçons, et en même temps, elle avait envie de TUER Yoru pour son imprudence, maiiiiis, elle lui était reconnaissante d'avoir secouru la jolie asiatique. Le bruit des ailes du frelon leur parvenait, un peu plus loin. Ce qui signifiait qu'il était réveillé...Ne restait plus qu'à espérer qu'il ne les verrait pas. Le coeur d'Aldaée commença à se calmer, lorsque le bruit du frelon s'éloigna...Bon...Restait plus qu'à trouver la sortie...


[hj: juste au cas où : comme le frelon est réveillé, ça veut dire que nos deux "héros" le sont aussi ^^]

Makino était persuadée qu'elle allait y passer. Ce putain de frelon va me réduire en bouillie bordel ! Je veux pas mourir moi ! Ses pensées étaient quelque peu mauvaises et pessimistes. Makino entendit des cris, dont la voix d'Aki : Et toi!!!! La grosse abeille toute moche! T'est une salle tricheuse! Au moins il était en sécurité ! Mais quant à elle … Elle allait certainement se faire dévorer par cette bête hideuse. Mais tout ça c'était sans compter sur l'autre asiatique, Yoru, qui avait à l'évidence un caractère assez irréfléchi, mais qui pouvait peut-être lui sauver la vie. Il bondit hors de sa cachette, se précipita vers Makino et choppa un caillou qui finalement mesurait la taille d'un ballon de foot ( proportionnellement à leur taille ), et le balança en plein dans la face du frelon. Le projectile ricocha sur son ventre. Maki doutait qu'il se soit fait mal, mais il était clair qu'il était déstabilisé et distrait. Le frelon vira, et se dirigea vers Yoru, ce qui terrorisa Makino. Mais il va se faire bouffer ! Qu'est-ce qu'il fou, se demanda-t-elle. Il mit ses bras devant son visage, en ultime protection, quoique vaine. Makino s'étrangla lorsque le frelon se saisit de Yoru, l'éraflant de toute part. Il le souleva dans les airs, et il dû s'apercevoir qu'il était en grand danger. Il hurla :


AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! JE VAIS ME FAIRE BOUFFERRRRRRR ! AIDEZ-MOIIIIIIIIIII !!!


Aki déboula à toute vitesse, suivit d'Aldaée, en criant : Ehhhhhhhhhhhhhhhhh rends moi mon cousin ! Il se précipitait vers la grosse bête et son cousin ( première nouvelle, voilà donc d'où ils se connaissaient ! ). Aldaée tendit une main bienfaitrice à Maki afin de l'aider à se relever. Yoru se débattait du mieux qu'il pouvait, mais il n'y avait rien à faire, le frelon n'avait pas l'air décidé à lâcher prise. Makino assistait impuissante à ce spectacle terrifiant. Elle était sur le point de pleurer, elle ne voulait pas que son nouvel ami se fasse lamentablement dévorer par un frelon, et qui plus est par sa faute car il avait voulu la sauver ! Elle vit Aki s'écrouler de la marguerite sur laquelle il avait réussi à grimper. Elle pensa automatiquement : Merde ! Il s'est endormi ! Pourvu qu'il ne se soit pas blessé ! Ça va devenir dangereux pour Yoru là ! En effet, le frelon chancela. Alors comme ça, Aki pouvait aussi atteindre les animaux, aussi gros soient-ils ? Tant mieux … Mais Yoru était en train de dégringoler, et il tombait de haut. La chute serait inéluctablement fatale. Makino était désespérée, et cherchait autour d'elle quelque chose pour amortir le choc. Sans que Makino ne puisse faire un geste, Aldaée se jeta sur elle et s'accrocha à son bras. Aki, Yoru et le frelon débile s'écroulèrent, au grand désespoir des deux jeunes femmes. Aldaée tenta une plaisanterie pour détendre l'atmosphère : Euh, ouais, c'est une technique d'attaque comme une autre...Bon, pour le coup, c'est nous qui allons devoir servir de nobles destriers à nos preux chevaliers. Elle se précipita vers Yoru, et le jeta par dessus son épaule comme un sac à patates. Il ne devait pas peser bien lourd, vu sa carrure ! Makino, rassurée, entreprit donc de porter Aki le plus délicatement qu'elle pu. Lui non plus n'était pas bien lourd, mais elle veillait à le ménager, elle ne savait pas encore si sa chute avait été plus grave qu'elle ne paraissait. Aldaée laissa passer Maki, et lui dit :


Pfou ! Bon, on ne doit plus être trop loin de la sortie, même si on a un poids en plus, maintenant. Retournons dans le couloir de bambous, ce sera plus sûr.


Makino acquiesça et se dirigea vers les bambous. Elle priait intérieurement pour que le frelon ne se réveille pas trop vite, car tout leurs efforts auraient été vains. Une fois à l'abri, Makino et Aldaée déposèrent les garçon à terre, délicatement. Le frelon semblait s'être réveillé puisque Makino pouvait à nouveau entendre ses battements d'ailes. Mais il ne semblait pas vouloir se lancer à la poursuite des quatre intrus qui avaient squatté territoire, et ce au plus grand bonheur de Makino. Maintenant, les minutes leur étaient peut-être comptées, et il fallait à tout prix sortir d'ici. Aki et Yoru ouvrirent lentement les yeux, et Makino se jeta sur son ami.


Akiiiiii ! Tu m'as fichu une de ces trouilles ! T'es malade ou quoi de te lancer à l'assaut d'un monstre géantissime ? Et toi Yoru … T'es dingue, tu aurais pu te faire tuer ! En tout cas, merci à tous de m'avoir sauvée ! Yoru, je suis désolée si je t'ai parue agressive mais je me suis vraiment fait un sang d'encre pour toi ! Ne me refaites plus jamais un coup comme ça sinon je risque de frôler la syncope !


Makino reprit son calme, et respira un grand coup. Il fallait qu'elle se reprenne et trouve une solution moins merdique que la précédente afin qu'ils se sortent d'ici.


Bon les amis, que diriez vous du fait qu'on se tire de là ? Selon les indications de Yoru et notre parcours jusqu'à maintenant, la sortie devrait se trouver par là, alors allons y ! Elle désigna le chemin créé par les bambous qui se dressait devant eux, saisit la main d'Aki afin de l'aider à se relever en douceur, et s'élança. Yoru et Aldaée leur emboîtèrent le pas. Ils parcoururent le chemin pendant un bon quart d'heure, sous un soleil cuisant qui filtrait à travers les bambous. Le chemin débouchait sur un plateau désert et couleur goudron. Ce devait être le chemin qui menait vers la sortie du parc. Seulement, il fallait arriver de l'autre côté. Peut-être qu'en longeant les barrières qui les surplombaient d'une bonne dizaine de mètres ils avaient une chance d'atteindre la sortie sans tomber sur d'autres prédateurs féroces qui pourraient à nouveau tenter de les dévorer tout crus, Aki, Yoru, Alda et Maki. Cette dernière s'élança, suivie par ses amis. Au bout de quelques mètres, un gros tremblement la fit tituber et, déséquilibrée par le mouvement inatendu du sol, elle chancela et s'écroula à terre. Surprise par le choc, elle tenta de se raccrocher à Aki, en vain. Elle pesta : C'est quoi encore ce bordel ? Un cliquetis se fit entendre. Paniquée, Makino tourna la tête en direction du ( des ? ) nouvel arrivant. Un hurlement lui échappa.


HIIIIIIIIII ! Des araignées ! Putain j'aime vraiment, mais vraiment pas ça ! Et celles-ci n'ont vraiment pas l'air gentilles !


Makino, toujours à quatre pattes, tenta de se relever afin d'aller se planquer derrière un rocher qui était en fait un simple cailloux qui pouvait simplement la dissimuler. Pourvu que personne n'agisse stupidement, pensait-elle.


Euh dîtes, vous croyez pas qu'il nous est arrivé assez d'emmerdes aujourd'hui ? On devrait aller se cacher, et VITE, avant qu'elles ne prennent conscience de notre présence et se mettent en tête de nous bouffer !

Yoru sentit les pics rêches et brulant se retirer de son torse quand il perdit connaissance. A partir de là, plus rien. Etait-il mort? La chute avait-elle été fatale? Le frelon était-il revenu pour le dévorer? Il n'en savait rien...
Le jeune homme ouvrit les yeux, sa vision était flou un instant et laissait voir seulement des couleurs et des formes vagues. Il fronça les sourcils puis elle s'éclairecit et il pu voir Aldaée et Makino au dessus de lui.

-Eh, ils dorment bien, les bouts de chous, est-ce que...est-ce que tu crois que c'est grave, que ça va durer longtemps ?

L'asiatique eut un sourire aux lèvres et pensa:

*Aldaée ne changera jamais, elle s'inquiète pour peu.*

Enfin pour peu... Fallait voire la blessure! Ce que Yoru n'avait pas eut le loisir de faire au moment où il eut ces pensées. L'hypocondriaque essaya de suite de se relever en s'aidant d'Aldaée sans prévenir. Il entoura le cou de la jeune fille de son bras tandis qu'il força sur l'autre. Tel une déchirure au torse, le moindre effort le mit en garde qu'il ne devait pas trop bouger. Ce fut comme une décharge électrique et Yoru en fut surprit si bien qu'il serra un peu plus Aldaée tentant de gérer sa douleur dans son esprit au maximum (autrement il aurait déjà étranglé la jeune fille XD). Une fois debout, Makino ne perdit pas de temps:

-Bon les amis, que diriez vous du fait qu'on se tire de là ? Selon les indications de Yoru et notre parcours jusqu'à maintenant, la sortie devrait se trouver par là, alors allons y !

Super! Allons-y! Yoru était pale comme un linge prêt à tomber à tout moment mais il tacha à rester conscient car pour lui, tout était dans la tête! Il souffla longuement et dit:

-Dépêchons nous de sortir d'ici. J'ai besoin de...

L'asiatique trébucha mais comme Aldaée se trouvait près de lui, il ne tomba pas. A vrai dire, l'asiatique ne finit pas sa phrase. Il avait besoin de soins, mais ça! Tout le monde avait comprit! Son ventre se noua soudainement quand il pensa au risque d'infection. L'asiatique retira alors son débardeur laissant apparaitre son torse et surtout son dos tatoué. A certains endroits, des points rouges dégoulinent meurtrissaient la peau du jeune homme alors qu'il était rapé jusqu'au sang à d'autres endroits. Comme cela, le petit vent frais apaisait les blessures du jeune homme qui reprit des couleurs. Il remit par la suite son débardeur, ce n'était pas un très jolie spectacle. Il fallait vite sortir de là pour qu'il puisse arranger les choses.

La petite troupe reprit la route à travers les bambous, Yoru toujours attaché à Aldaée quand soudain Makino s'exclama:

-HIIIIIIIIII ! Des araignées ! Putain j'aime vraiment, mais vraiment pas ça ! Et celles-ci n'ont vraiment pas l'air gentilles !

Yoru leva les yeux et manqua de pousser un cri à la vue de cette créature encore plus ignoble de près. Sans réflechir, l'asiatique se jeta, tout en emportant Aldaée (sans son avis, car il se maintenait debout grâce elle) derrière un grand tronc (qui s'avérait être une brindille).

-PLANQUEZ VOUS! cria-t-il.

L'hypocondriaque s'était déjà fait agressé par un frelon, manquerait plus qu'une araignée daigne l'emprisonner dans un cocon pour le vider puis le bouffer. Il n'y comptait même pas et savait maintenant que dans le monde des animaux, l'instinct régnait et il n'y avait qu'a se camoufler (comme les caméléons) ou être le prédateur pour survivre. Le cliquetis parvint tout près des protagonistes tandis que Yoru mesurait sa respiration, le regard fixe, les mains posées sur le tronc, le corps immobile. Soudain, un vent d'une puissance inégalable depuis le début de leur périple vint les percuter fortement. Yoru manqua de s'envoler très loin tandis qu'il s'agrippa à une feuille serrant contre lui Aldaée de son autre bras. Il se jura de ne pas lâcher ce qu'il tenait dans sa petite main. La pression était si forte qu'il savait qu'il ne tiendrait pas longtemps quand il se rendit compte que le vent allait dans la direction de la sortie. Yoru jeta un coup d'oeil derrière lui et comme la feuille qu'il tenait s'était élevé à plusieurs mètre du sol, il avait une vue du dessus et pouvait voir le portail au loin. Le vent redoubla et Yoru cria:

-LE VENT VA VERS LA SORTIE, SI ON LACHE TOUS ON PEUT GAGNER DU CHEMIN!

Sa voix était presque camouflée par les bourrasque qui sifflait dans ses oreilles. Il prit sa décision et lâcha en gueulant le plus fort qu'il pu:

-RACCROCHEZ VOUS A QUELQUE CHOSE QUAND VOUS POURREZ!

*Désolé Aldaée*

L'asiatique se rendit à la merci du vent serrant dans ses bras la jeune fille. Il ne voulut pas la lâcher de peur de la perdre. Yoru savait que la hauteur lui faisait peur mais ils n'avaient pas eut le choix. Le vent les emporta tel un mur qu'on se prendrait de plein fouet les faisant virevolter dans tout les sens. L'asiatique n'était concentré qu'à une chose, ne pas lâcher Aldaée si bien qu'il eut les yeux fermé durant tout le "voyage". Le vent les emmenèrent à quelque mètres d'hommes plus loin jusqu'à faiblir puis s'arrêter. Le jeune homme eut la chance de retomber à un moment où il fut près du sol de sorte qu'il n'eut presque rien: Un éraflure au genou. Une fois à terre, Yoru se releva doucement, observa les alentours et cria:

-Vous êtes là??? Répondez!!!

Comme le vent était allé dans les même sens pour tous, ses compagnons devaient être pas très loin en fonction du temps qu'il avaient mit en intervalle pour lâcher leur branche ou feuille. Il espérait une réponse.

hj : Aki passe son tour, donc...c'est reparti, et c'est la fin pour moi ^^


dj:
Aki et Yoru ouvrirent les yeux en même temps que le frelon, et Aldaée serra ses petits poings l'un contre l'autre, rassurée de voir les deux garçons dans un état à peu près convenable. Surtout Aki, en vérité, car Yoru était salement amoché. Elle eut un sursaut lorsque celui-ci s'aggripa à elle pour se relever, et haussa un sourcil lorsqu'il serra plus fort. Ecarquillant ses prunelles vertes, elle resta immobile, nerveuse.

Est-ce que ça va aller, Yoru ?

Elle le soutenait comme elle pouvait, tout en se demandant si Yoru allait l'étrangler l'air de rien ou s'il saurait contrôler sa douleur.

-Bon les amis, que diriez vous du fait qu'on se tire de là ? Selon les indications de Yoru et notre parcours jusqu'à maintenant, la sortie devrait se trouver par là, alors allons y !

La petite française n'écoutait pas vraiment Maki, là, elle restait fixé sur Yoru. Et pour cause ! Il était plus blanc qu'elle lorsqu'elle était en hauteur ! Elle passa une main sur le visage pâle et chaud de son ami, eut un regard inquiet, un air paniqué peint sur la face.

-Dépêchons nous de sortir d'ici. J'ai besoin de...
Yoru !

Il se retint à elle, et elle prit grand soin de ne plus le lâcher ne serait-ce qu'une seconde. Il retira son débardeur sous le regard incrédule et inquiet de la demoiselle qui écarquilla grand ses yeux, pâlissant à la vue du flan blessé de son ami. Elle avait envie de crier, mais restait simplement fixe, le regard posé sur les points rouges sanglants sur le torse de l'hypocondriaque. Bouche bée, elle releva les yeux vers le visage du garçon, lequel reprenait quelques couleurs. Etait-il au courant qu'Aldaée allait le traîner jusqu'à un hôpital, lui faire passer tous les examens imaginables et l'obliger à se reposer pendant longtemps ?

-HIIIIIIIIII ! Des araignées ! Putain j'aime vraiment, mais vraiment pas ça ! Et celles-ci n'ont vraiment pas l'air gentilles !
Fuck...

Elle regarda les grosses bêtes, mais n'eut pas vraiment le temps de les admirer. Yoru l'avait tirée derrière une brindille, ne lui laissant même pas le temps de râler. Elle se cacha donc à côté de l'hypocondriaque, un air toujours inquiet sur le visage.

-PLANQUEZ VOUS!

Pas con ce mec...Effrayée, elle ferma les yeux et les plissa très fort. Elle eut raison, d'ailleurs, car s'en suivit un coup de vent qui les souleva. Sentant que ses pieds ne touchaient plus le sol, Aldaée ouvrit les yeux. Se sentit pâlir. Blottit son visage contre Yoru (en essayant de viser un endroit où il n'était pas blessé), pour ne plus voir le vide. Il la soutenait, le fourbe, ce qui signifait qu'elle ne pouvait pas s'enfuir. S'enfuir où ? Qu'importait ? Elle était en hauteur bon sang ! En hauteur ! Elle volait et si elle tombait, elle...elle...Elle ne préférait pas y penser.

-LE VENT VA VERS LA SORTIE, SI ON LACHE TOUS ON PEUT GAGNER DU CHEMIN!
C'EST UNE BLAGUE ?!

Aldaée lança un regard paniqué à Yoru. Il n'allait pas faire ça ? Non...Il...ne pouvait pas !

-RACCROCHEZ VOUS A QUELQUE CHOSE QUAND VOUS POURREZ!
Yoru, non ! Pitié !

Sa voix avait été couverte par le vent, mais, de toutes manières, même s'il l'avait entendue, il aurait suivi son plan. Il avait lâché. Mais il ne l'avait pas lâchée, cela dit. Elle ne serrait pas Yoru, de peur de le blesser. Elle se sentait à la merci de la pesanteur, elle savait que l'aterrissage serait violent. L'asiatique ne la lâchait pas. Etait-il au courant qu'elle avait envie de le tuer ? Elle ne voyait rien, les yeux fermés et le visage blotti contre celui qui venait de la mettre face à sa plus grande peur. Et bizarrement...Cela lui rappelait quelque chose. La fin du voyage fut assez violente, sans pour autant l'être autant qu'Aldaée se l'imaginait. Yoru tomba sur le genou, détail qui n'avait pas échappé à l'oeil inquiet d'Aldaée. Elle, elle fit une magnifique roulade avant, et s'en sortit avec seulement une petite griffure sous la lèvre, et les mains légèrement écorchées, merci à son pouvoir qui avait amorti sa chute. Sa roulade l'avait toutefois légèrement éloignée de l'hypocondriaque, et elle cligna des yeux. Elle se releva précipitamment (bondit en vérité), manqua de trébucher mais garda l'équilibre, et courut vers son ami en entendant sa voix.

-Vous êtes là??? Répondez!!!
YORU ! Je...

La petite française, pâlotte mais plus tant que ça, s'arrêta juste devant lui et sembla hésiter entre l'étreindre ou l'étrangler, piétinant quelqques secondes sur place.

JE TE DETESTE !

Fronçant les sourcils, elle le prit entre ses bras et le serra doucement, prenant soin de ne pas lui faire mal. Complexe créature que celle-ci, mais que voulez-vous ? Elle ne lâcha Yoru que lorsque les deux autres arrivèrent, tout en gardant son bras pour lui permettre de garder l'équilibre, lui servir de soutien. Elle sourit aux autres. La sortie était là, à deux pas.

On y est arrivés, en fin de compte. Merci au malade.

Elle jeta un coup d'oeil à la fois rancunier et reconnaissant à son ami, puis marcha vers la sortie, en soutenant le garçon pour qu'il ne tombe pas. Dès qu'elle eut posé le pied dehors, elle reprit une taille normale. Son regard se tourna vers les autres. Il était temps de se dire au revoir, puisqu'Aldaée allait emmener Yoru dans un endroit où il pourrait se faire soigner au plus vite, et que les autres reprendraient sûrement leur vie...A moins...Qu'ils veuillent les accompagner ?

On se dit au revoir ou vous venez avec nous ?

Elle avait un sourire doux, un peu rassurée de voir qu'ils étaient tous sains et saufs, et ravie d'avoir rencontré l'adorable et trognon cousin de Yoru, ainsi qu'une charmante demoiselle à la phobie désormais compréhensible. Elle lança un regard au parc, derrière eux, et frissonna en voyant, sur son chapeau, se poser un frelon un peu trop familier...

Yoru se releva de sa chut et vit Aldaée venir vers lui. Elle avait du rouler un peu plus loin. A la vue de la jeune fille palote arrivant promptement vers lui, le jeune homme eut un mouvement de recul et grimaça non pas à cause de ses blessures mais à cause de ce qu'il venait de faire: A savoir exposer Aldaée à sa plus grande peur. Mais comme on dit, il y a eut plus de peur que de mal non?

-YORU ! Je...

Le jeune homme grimaça de nouveau attendant la grosse baffe ou l'engueulade. Il savait qu'il n'aurait pas du faire ça mais ce fut son côté impulsif et déjanté qui avait parlé avant lui et sa réflexion. Il faudra de toute façon qu'elle s'y fasse! Aldaée piétina le sol sous le regard quelque peu surprit de l'hypocondriaque:

-JE TE DETESTE !

-Désolé... Je savais que tu n'aimais pas la hauteur mais c'est ... Le vent quoi...

Sans trouver une explication potable, Yoru fut enlacé par la jeune fille ce qui surprit grandement le jeune homme qui plaça, après quelques secondes, ses mains sur son dos. Tout comme lui, elle devait être soulagée de ne pas s'être envolé vers un autre endroit (car le vent peut tourner) et que cette affaire ne se soit pas trop mal finit. Les autres arrivèrent et de suite, comme deux soldats, Aldaée et Yoru se mirent en position pour les accueillir, cependant l'asiatique se tenait debout grâce à l'appuie qu'il garda. Il sourit voyant leurs compagnons. De plus en plus Aki lui disait quelque chose. Il l'avait peut-être déjà vu en effet. Mais ou?! Cette question revint à l'esprit de l'asiatique qui considéra un moment le jeune homme. Un jour ça lui reviendra. (Il n'est pas du tout au courant que l'énigme avait été dévoilée -_-)

-On y est arrivés, en fin de compte. Merci au malade.

L'hypocondriaque eut un sourire gêné et regarda le sol sans dire un mot. Aldaée l'emmena hors du parc et ils reprirent leur taille normale. Tout était redevenu comme avant et ne voulant réitérer l'expérience, l'asiatique s'éloigna promptement du petit chemin de peur d'y mettre le pied une seconde fois. Pour une petite journée de promenade, ça avait été mouvementé et le jeune homme en rentrera bien amoché! XD Il lança à Aldaée l'air moqueur:

-La prochaine fois, tu me laissera choisir la sortie hein?!...

Ce n'était pas une critique mais l'idée d'Aldaée de faire une gentille promenade au soleil... Bof... Déjà, qu'en sortant le jeune homme était déjà blasé de marcher, de ce voyage il n'avait vu au bout du compte que des feuilles, des insectes en tout genre de près en plus, des bambous et de la terre, il avait manqué de se faire bouffer par un frelon, s'est déchiré le genou, a manqué de se suicider en sautant du haut de la marguerite et a faillit perdre Aldaée. Super la journée! Tout en repensant à toute ces mésaventures, l'asiatique eut un sourire aux lèvres et dit en relevant le regard vers Aldaée:

-C'était cool en fait!

-On se dit au revoir ou vous venez avec nous ?

Là l'hypocondriaque regarda Aki et Maki l'air interrogateur.

Makino entendait es cliquetis des pinces des araignées claquer dangereusement, et beaucoup trop près d'elle à son goût. Il fallait agir, et vite, sinon ils allaient encore avoir des problèmes. Décidément, ils ne pouvaient faire trois pas sans tomber nez à nez avec des créatures toutes aussi répugnantes les unes que les autres. C'est dingue ça, pensa la jeune asiatique. Elle sentait le sang battre dans ses tempes, et regardait autour d'elle, cherchant un endroit où se cacher. Soudain, elle sentit ses cheveux se soulever, d'abord légèrement, puis avec une force qui la déstabilisa. Le vent se levait. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Ça restait à voir. Yoru cria : PLANQUEZ VOUS ! Elle le vit s'agripper à une feuille d'une main, tout en entourant Aldaée de l'autre. Makino se jeta sur la tige d'une marguerite qui se trouvait près d'elle, et s'y accrocha désespérément afin de ne pas se faire emporter par les bourrasques de vent. Elle tira Aki vers elle, car il ne semblait pas réagir. Elle le plaqua contre la tige, car il était difficile de se maintenir elle même, alors si le jeune Japonais ne bougeait pas, ça allait lui compliquer la tâche. Yoru hurla quelque chose par dessus le vent qui soufflait avec hargne. Makino crut mal comprendre :


LE VENT VA VERS LA SORTIE, SI ON LÂCHE TOUS ON PEUT GAGNER DU CHEMIN !


Aldaée s'étrangla : C'est une blague ? Et Makino s'insurgea intérieurement : il est fou ou quoi, il veut nous tuer ? Elle lui répondit :


NOOOOON, ON RISQUE AUSSI DE S'EN ELOIGNER OU DE SE PERDRE !


Mais sa voix se perdit dans un écho, et Yoru ne semblait pas l'avoir entendue. Il poursuivit :


RACCROCHEZ VOUS A QUELQUE CHOSE QUAND VOUS POURREZ !


Aldaée devint toute blanche : Yoru, non ! Pitié !


Makino sentait son cœur battre la chamade. Elle ne savait que faire. Elle plongea ses yeux dans le regard pénétrant d'Aki, comme pour lui demander confirmation. Celui semblait inerte, et elle décida donc de suivre Yoru. Elle ferma les yeux, et enlaça Aki pour ne pas qu'ils se perdent à l'atterrissage. Elle se sentit emportée en un dixième de seconde, et s'envola. Dans d'autres circonstances et avec un filet de sécurité, ça aurait pu être drôle. Mais pas là. Le fait était qu'il n'y avait rien pour amortir la chute. Comme pour vérifier cette nouvelle angoisse, elle entrouvrit les paupières. Effectivement, il n'y avait que du vide sous elle. Maki hurla, mais son cris se perdit au loin. Mon Dieu, nous allons nous écraser, pensait-elle ! Ils volèrent ainsi pendant un ( trop long ) moment, se dirigeant toujours vers ce qui semblait être la sortie. Elle aperçut non loin une touffe d'herbe, et pria pour s'y poser le plus délicatement possible. Par chance, une nouvelle bourrasque les emmena droit vers cet amortisseur d'appoint. Makino dû lâcher Aki, et fit un roulé-boulé dans l'herbe haute. Au passage, ses jolis cheveux s'accrochèrent un peu partout, elle mit ses mains devant elle pour se protéger, et fut griffée tout le long de ses petits bras tout frêles. Elle atterrit lourdement sur le sol, se sentant aussi légère qu'un pachyderme, et se releva d'un bon en grimaçant sous les contusions qui commençaient à se faire sentir. Elle cria : AKI ? TU ES LA ? Elle vit son ami se relever à quelques pas d'elle, et se précipita vers lui. Il semblait encore plus amoché qu'avant. Mon pauvre petit chéri, vient je vais t'aider, appuies toi sur moi ! Elle soutenait le jeune asiatique par l'épaule, et ils se dirigèrent vers la sortie, en commençant par se frayer un chemin à travers les herbes hautes. Lorsqu'ils aperçurent l'entrée du parc, Makino regarda nerveusement autour d'elle. Je suis presque sûre qu'il va nous arriver encore une merde ! Et effectivement, la " merde " en question ne se fit pas attendre. Elle entendit le même cliquetis se rapprocher. Elle se mit à courir le plus vite possible, autant qu'elle pouvait en portant presque le jeune Aki, avant que l'araignée ne les repère. Lorsqu'ils atteignirent la sortie, ils étaient à bout de souffle.


Vous êtes là ??? Répondez !!!


YORU ? ALDAEE ?


Makino vit Aldaée se joindre à eux d'un bond, accrochée au bras de Yoru, l'ai hagard et paniqué. Elle sourit. On y est arrivés, en fin de compte. Merci au malade. Maki pensait : oui, merci Yoru. Sans lui je serais morte. La jolie Européenne se dirigea vers la sortie, entrainant Yoru dans son sillage. Maki prit le bras d'Aki, et leur emboîta le pas. Arrivée à la lisière du parc, elle ferma les yeux, et fit un pas en avant. Elle sentit ses bras, ses jambes, son torse, tout son corps s'étirer, comme si elle avait une poussée de croissance soudaine. Elle rouvrit les yeux, et chancela : elle voyait le monde à la hauteur … D'un humain ! On a réussi ! Aki, tu m'entends ? Ce dernier semblait totalement perdu et ne répondit pas. Makino époussetait ses vêtements, et en fit autant avec ceux d'Aki, en prenant bien soin d'éviter ses blessures. Elle se tourna vers Aldaée, qui lui dit dans un sourire :


On se dit au revoir ou vous venez avec nous ?


Surprise, Makino répondit : Oh ! J'aimerais beaucoup me joindre à vous, et je pense qu'Aki aussi. Mais Yoru et lui sont assez gravement blessés, et le cas d'Aki m'inquiète beaucoup. Donc ça m'attriste d'avoir à dire ça, mais nous allons devoir repartir chacun de notre côté ! Je ne sais pas combien de temps humain nous sommes restés dans ce parc, mais nos amis doivent nous attendre de pied ferme !


Rien qu'à l'idée du parc, Makino frissonna, et avança de quelque pas. Elle enlaça Aldaée, lui déposant un baiser sur la joue. Elle serra Yoru dans ses bras, doucement pour ne pas lui faire trop mal. A bientôt j'espère, et ravie d'avoir fait votre connaissance ! Elle leur fit un signe de la main, et fit demi-tour. Tu viens, Aki ? Elle avança, et au bout de quelques secondes elle entendit des pas précipités. Aki arriva à sa hauteur et ralentit le rythme. Ils marchaient maintenant à la même allure. Arrivés à l'angle de la rue, Makino se retourna une dernière fois pour saluer ses nouveaux amis, sourit à Aldaée, et fit un signe de la main à Yoru, et s'en retourna par là où elle était venue, soutenant Aki qui peinait quelque peu à avancer. Eh ben, quelle aventure ! Je ne veux plus jamais revivre ça, c'était un véritable cauchemar, et je pense que je vais en avoir pas mal pendant un bon moment ! En tout cas Aki, maintenant on rentre, il faut te soigner !