Le pendule continuait de balancer sous ses yeux : droite, gauche, droite, gauche. Plus ça allait, plus les paupières de Logan devinrent lourde, et sans qu'il s'en rende compte son corps tomba dans un néant profond. La chute fut longue...et rude. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, et il se demandait surtout où allait-il finir par atterrir ? Il finit par distingué une fêlure lumineuse au milieu de se néant. Plus il tombait, mieux il distinguait les formes et les couleurs que contenait cette brèche. Et il constata avec stupeur que ça ressemblait fortement à une ville. Il la traversa tout en continuant de tomber, et plus cela allait, plus il voyait le sol se rapprocher de son nez. Logan commençait à paniquer. C'était ses derniers souvenirs.

"Bzz zzzz"..."Bzzzzzzzzzzzz"..."Bzz".
Une odeur désagréable d'immondice venait chatouiller ses narines, tout comme les nombreuses mouches qui se posait sur son visage avait réussi à le tirer de son sommeil.
Il leva une paupière pour la refermer, puis l'autre. Sa vue était trouble, ses yeux était encore noyé par le sommeil. Qu’est ce qui s’était passé ? Un rêve ? N’était-il pas chez le psy peu de temps auparavant ? Il cligna plusieurs fois ses paupières et découvrit consterné, le paysage qui l'entourait. Des sacs poubelles par centaines. Il constata avec horreur qu'il était dans une benne à ordure.
"Mais qu'est ce que je fous là ?!", pensa t-il.
Rapidement, il se releva et essaya tant bien que mal de sortir de là dedans. Une fois chose faite il enleva l'arrête de poisson qui se trouvait sur son épaule ainsi que le trognon de pomme qui avait réussi à se faufiler dans la poche de sa veste en cuir. L'odeur persistait. Il comprit que c'était lui.
Il fini par relevé la tête et découvrit ce qu'il y avait autour de lui. Il faisait nuit, la lune était pleine et lumineuse à souhait. La rue n’était pas très animée, il comprit qu’il était sans doute tard. Cependant le peu de personne qui passait ne s’empêchait pas de le regarder avec un air ahuris, surement étonné de voir un homme sortir d’une benne à ordure.
-Euh…Bonjour…lâcha le jeune homme plutôt mal à l’aise avec un sourire gêné.
Les gens ne lui répondirent pas, et continuèrent leurs chemins avec un air méfiant.
Logan ne s’arrêta pas à ça, et continua à contempler les lieux, d’où il était, soit près de son amie la benne à ordure. Il constata qu’il était toujours à San Francisco, même si il y avait quelques différences. Il lui semblait du moins qu’il y avait quelques différences. « Je ne suis pas d’ici après tout, je me fais un film », pensa-il.
Il se frotta la tempe et ferma les yeux. Il tenta de vider son esprit pour essayer de se rappeler ce qu’il c’était passé, mais rien. Juste la séance d’hypnose chez le psy, ce rêve où il tombait dans le vide…rien d’autre, du moins rien de très concret.
Il entendit soudain un air de musique rock. « Tiens ?! » pensa t-il surprit.
« Clin, cling… ». Un bruit de pièce tombant sur le sol lui parvint. Il ouvrit les yeux et leva la tête. Une jolie jeune fille se trouvait devant lui.

Citation :

Le grand voyage vers la guérison avait enfin commencé !

Makino avait la désagréable sensation que le sol s'était dérobé sous ses pieds. On aurait dit un mauvais rêve, un de ceux qui vous laisse un grand vide au creux de l'estomac. Vous savez, comme lorsqu'on est en haut d'un pont, qu'on saute et que la chute ne cesse que lorsqu'on se réveille. C'était donc cela, l'hypnose ? Quelle expérience étrange … Makino n'arrivait pas à se réveiller. Elle se débattait avec elle même, mais son inconscient refusait de la laisser se réveiller. C'était comme si elle luttait contre le vide. Autrement dit, ça ne la mènerait à rien. D'un coup, elle sentit une matière rude sur son menton. Petit à petit, elle recouvrait ses cinq sens. Elle sentit le sol dur sous son corps. Elle était allongée. Que s'était-il passé ? Se trouvait-elle encore chez le Dr Parkinson ? Impossible : elle sentait une légère brise sur sa peau. Or, toutes les fenêtres étaient hermétiquement fermées dans la pièce de l'hypnotiseur. Pourquoi donc ne voyait-elle pas la lumière du soleil Californien à travers ses paupières closes ? Était-ce la nuit ? Avait-elle rêvé sa visite au Docteur et se trouvait-elle encore dans son lit ? Elle tenta de se remémorer son rêve chez le Docteur. Mais les détails qui lui revinrent étaient trop parfaits, trop nets pour constituer un décor et des éléments chimériques. Makino décida donc d'ouvrir les yeux.

Progressivement, elle souleva les paupières. Sa vue était embuée, floue. Lorsqu'elle se stabilisa, elle laissa apparaître un ciel bleu nuit, parsemé d'étoiles. Elle était bel et bien allongée sur le dos, dans la rue, et il faisait nuit noire. Makino se redressa lentement, se mit debout et observa les alentours : elle était toujours à San Francisco, la rue lui rappelait vaguement la Harrison street. Mais l'air ambiant était étrange, comme si tout était pareil, mais différemment. Makino tentait de réorganiser ses idées, de relier les éléments qui s'offraient à elle. En vain. Il n'y avait presque personne aux alentours, Makino pouvait simplement distinguer au loin deux silhouettes. Elle marcha dans leur direction, totalement déboussolée.


Mais qu'est-ce qui se passe ici ? Je devrais pas être chez le Dr Parkinson ? Qu'est-ce qu'il m'a fait … ?


Voilà qu'elle se mettait à penser tout haut. Elle croyait devenir folle. Quelle ironie ! Elle s'était rendue chez ce soit disant magicien des Phobies, et la voilà dotée d'une nouvelle pathologie. La jolie Japonaise se sentait comme au premier jour de sa venue à San Francisco : elle se sentait comme une intruse, comme une étrangère. Elle erra dans la rue pendant une bonne dizaine de minutes, croisant des personnes au visage totalement inconnu. Quoi de plus banal ? Après tout, San Francisco était la quatrième ville de Californie en matière de population. Il était donc normal qu'elle ne reconnaisse pas tout le monde. Pourtant, cette fois ci la sensation qu'avait Makino de ne plus rien reconnaître lui faisait monter une boule dans la gorge. La voilà angoissée ! Elle entendit au loin une mélodie, comme s'il y avait de la musique. Elle continua donc d'avancer, et se dirigea vers ce qui semblait être un concert ou une soirée. Peut-être que je pourrais trouver de l'aide là bas, pensait Makino. Elle avança nonchalamment, sans regarder devant elle, et trébucha sans s'en rendre compte sur un sac poubelle, et des relents d'ordures remontèrent jusqu'à ses narines. Beurk ! Elle se trouvait à présent dans une ruelle assez sinistre, bondée de … bennes à ordures déversant leurs surplus de sacs à terre.


- Mon Dieu qu'est-ce que je fais là moi ?


Elle était prête à faire demi tour et à se fondre parmi les quelques passants, lorsqu'une masse informe à côté de la benne située devant elle attira son attention. C'était de forme humaine. Makino reconnut la forme d'un homme. Il portait une veste en cuir, usée par le temps, et suffisamment en lambeaux pour qu'elle laisse paraître par endroits des trous. L'homme se massait les tempes et avait les yeux clos. Un sans abri ! Quelle tristesse ! Makino avait l'habitude de conserver un peu d'argent sur elle, au cas où elle aurait besoin de prendre un taxi, et fût ravie de trouver des pièces au fond de sa poche. Peut-être que j'en aurait besoin plus tard, mais si je peux faire une bonne action maintenant … Makino laissa donc tomber les pièces devant l'homme, qui sursauta et ouvrit les yeux, l'air hagard. Il la regardait, totalement ébahi. Makino tenta une approche …


- Euuuh … Bonsoir Monsieur … J'ai pensé que … Enfin … Elle sentit le rouge lui monter aux joues … Excusez moi si mon geste vous a offensé ou perturbé, je voulais seulement vous aider …

L'homme ne répondit pas. Il la détaillait du regard, ce qui troubla quelque peu Makino. Elle tourna donc les talons, et s'enfuit presque en courant. Quelle idiote je fais, pensait-elle, si ça se trouve c'était même pas un sans abri … Pourvu qu'il ne me poursuive pas, sinon je vais avoir l'air maligne moi ! Malheureusement, un bruit de pas précipités retentit derrière elle ...

Tout était calme, il faisait nuit. La rue de San Francisco qui se profilait devant le petit garçon était sombre et sale. Elle véhiculait des courants d'air glacés qui transpercèrent jusqu'au gros pull épais en laine du petit garçon et son pantalon de velours. Ses yeux s'ouvrirent, il était frigorifié. Le temps d'une prise de conscience et sans dire un mot, Jo se leva de l'endroit où il s'était apparemment endormi: Le siège d'un arrêt de bus. Drôle de place pour se permettre une sieste. Soit, il était bel et bien seul et perdu et pour couronner le tout, il n'y avait personne dans cette rue. Ne sachant où aller, le jeune homme entama une petite marche cherchant un endroit où il y trouverai des gens qui pourrons l'aider. Jo n'était pas un garçon pleurnichard, il pouvait s'avérer être très débrouillard et se contenter de peu, n'ayant plus aucunement envie de dormir, il avait néanmoins faim. Un petit garçon comme lui avait besoin de grandir et donc de bien manger.

Tout en marchant lentement, Jo regardait les grands bâtiments qui s'érigeaient autour de lui, c'était magnifique, autre chose que sa maison construite dans un grand prés où pouvaient gambader les chevaux en pleine nature. Ici c'était tout autre, l'air était chargé de pollution, tout était grand, les immeubles, les rues, les routes, les gens! N'allant faire guère attention, le petit garçon percuta un homme qui semblait être terriblement pressé. Du choc en résulta la chute du garçon à terre. Le grand passa son chemin. Bien que la ville soit magnifique et phénoménale, les gens n'étaient pas tous gentils ici. Eloigné de l'amour de ses parents et de son petit chez soi et surtout de sa chambre, Jo repensa à tout son parcours depuis l'aéroport jusqu'ici.

Il se souvenu alors de l'assistante souriante qui l'avait accompagné dans le cabinet du DR. Parkinson, elle l'avait laissé maintenant, Jo s'en voulait car c'était surement de sa faute si elle n'était pas là à présent, il l'avait surement offensé sans le vouloir. Un autre souvenir lui parcourra l'esprit, celui du pendule que le docteur agita devant lui et là plus rien. C'était tout de même étrange, le docteur l'avait surement hypnotisé ou endormit mais pourtant le voilà à marcher dans la rue. Peut-être était-ce un rêve et que quand il se réveillera l'assistante sera à ses côté et qu'il pourra rentrer chez lui, en Angleterre. Seulement dans un rêve il n'aurait pas eu mal comme il l'a eu en tombant précédemment. Jo s'était relevé et avait découvert avec stupéfaction qu'il s'était écorcé la main sur le bitume. L'air froid apaisait sa blessure.

Cela faisait réelement longtemps que le jeune homme marchait déjà et il commença à désespérer tout seul, mais tenant le coup il garda la tête haute. Quand une voix parvint à lui:

"J'étais comme toi avant tu sais... Perdu... Complètement perdu...."

La voix était susurrée et le ton assez aigu, il s'agissait d'un petit garçon très jeune. Sans se décontenancer, et regardant autour de lui, Jo répondit:

"Je ne suis pas perdu! Je vais trouver une solution ne t'en fais pas pour moi."

"Tu est perdu, met toi à l'évidence, tu n'y arrivera jamais... Tu n'a que neuf ans, j'en avait dix et sais-tu ce qui m'est arrivé?"

"Laisse moi! Je te dis que j'y arriverai, je ne suis pas comme toi."

"Ne tombe pas sur la mauvaise personne comme moi...sur la mauvaise personne... comme moi..."

Cette conversation eu pour effet de nouer l'estomac de Jo qui accéléra le pas, qu'était-il arrivé au petit garçon de 10 ans? A vrai dire, à ce moment précis, il ne préférai pas le savoir. Mais le garçon commençait à s'affoler intérieurement, il se mit même à courir cherchant des yeux quelqu'un à qui il pourrait parler, qui pourrait l'aider, la bonne personne. Quand un son retentit au loin, une son provenant d'une fête, de la musique. Tendant l'oreille, Jo ne parvenait pas à distinguer d'où ce son provenait. Il se concentra alors et malgré le fait qu'il n'avançait plus, le son devenait de plus en plus grand, de plus en plus fort comme s'il venait à lui. Là, il su que ce n'était plus très loin. Ne se posant aucune question, il couru une fois de plus. Une fois devant la porte de l'immeuble et à bout de souffle, Jo vit une jeune fille très belle qui s'approcha du même endroit, elle semblait courir quand Jo vit également un homme la poursuivre.

"Oh! Mais elle va se faire attaquer!"

La voix revint comme insistante:

"Tu vois! Le monde n'est pas aussi rose que ce que pense les enfants de notre age..."

"Tais-toi! Je t'ai dis de te taiiiiire! Laisses-moi!"

Se tenant la tête, Jo essayait en vain de chasser cette voix qui parcourait son esprit, que voulait-il? Il n'en savait rien et même si il voulut l'aider, comment le pourrait-il?! Les bruits de talons s'arrêtèrent juste à côté de lui et Jo leva les yeux.

Makino était épuisée de courir ainsi. C'était idiot de s'enfuir, alors que c'était elle même qui avait provoqué la colère du beau jeune homme. Peut-être n'était-il pas en colère, après tout. Peut-être qu'il voulait simplement lui parler. Elle tentait en vain de se rassurer. Elle espérait que l'homme arrêterait de la suivre, car plus il se rapprochait, plus l'angoisse menaçait de l'emporter sur l'habituel calme de Makino. Mademoiselle ! Voilà qu'il l'interpelait ! Le son qu'elle avait pu distinguer auparavant se faisait plus proche, et elle devinait qu'elle s'en approchait. Ce devait être une fête. Voilà où étaient les gens ! Cela lui fit l'effet d'un électrochoc : Makino décida de s'y rendre, pour trouver de l'aide, et croisa les doigts pour que l'homme derrière elle s'en aille de son côté. Elle ralentit un peu le rythme, et les pas derrière elle en firent autant. Ouf ! Elle regardait frénétiquement autour d'elle : il n'y avait pas âme qui vive. C'était certain : elle ne trouverait quelqu'un à qui parler qu'une fois arrivée à cette soirée. Makino continua donc à avancer, guidée par la musique. Elle se laissa emporter par ses jambes, qui semblaient se mouver seules. Elle tourna à l'angle de la rue et se retrouva non loin d'un immeuble aux allures d'hôtel, à seulement une centaine de mètres. Mais voilà que l'inconnu se remit à courir. Mademoiselle, attendez ! Affolée, Makino en fit de même. Et puis quoi encore ! Elle accéléra, en direction de l'immeuble. Il fallait qu'elle y arrive avant qu'il ne la rattrape. Si elle n'atteignait pas l'immeuble rapidement, la fatigue l'emporterait, et Dieu sait ce que son poursuivant lui ferait … De l'autre côté de la rue, Makino vit apparaître quelqu'un d'autre. C'était un être de petite taille, encore dissimulé par l'ombre de la nuit. Lui aussi approchait de l'immeuble. Lorsqu'il s'offrit à la lumière du réverbère, Makino vit que c'était un petit garçon, qui ne devait pas dépasser le mètre cinquante. Il s'arrêta devant l'immeuble, et leurs regards se croisèrent. Il prit sa tête entre ses petites mains frêles, et Makino s'arrêta, surprise. Elle n'était plus qu'à quelques mètres de lui. Il avait l'air de se sentir très mal, comme tiraillé. Elle devait l'aider. Mademoiselle ! Vous avez un problème ? Vous allez bien ? Elle sursauta et se retourna d'un coup, pour faire face à un homme d'une vingtaine d'années. Ce n'était pourtant pas l'homme à qui elle avait lancé les pièces près de la benne à ordures. Surprise, elle balbutia :


- Oui oui, je vais bien, ne vous inquiétez pas. Merci !
- Vous courriez comme si vous aviez peur de quelque chose, ou de quelqu'un ...
- Bien sûr que non ! C'est interdit de courir ?


L'homme haussa les épaules et s'en alla. Makino s'en voulu de ne pas avoir été plus aimable. Mais ce n'était pas le plus important. Que faisait un petit garçon, seul, au beau milieu de la nuit dans une rue de San Francisco ? Makino se tourna dans sa direction. Le petit garçon leva les yeux vers Makino, ce qui la fit littéralement fondre. Il semblait perdu, et terrorisé. Makino eut envie de le prendre dans ses bras, motivée par un instinct maternel sorti d'on ne sait où. Mais elle se retint, ne voulant pas l'effrayer. Elle se contenta donc de lui parler avec sa voix la plus douce, se voulant rassurante :


- Salut, toi ! Tu es perdu ? Je m'appelle Makino, mais appelles moi Maki !

- Euh … Bonsoir Monsieur … J'ai pensé que … Enfin … Elle sentit le rouge Logan remarqua qu'elle rougissait. Elle enchaîna mal à l'aise … Excusez moi si mon geste vous a offensé ou perturbé, je voulais seulement vous aider …

Cette demoiselle était tout simplement magnifique. D'origine asiatique, ses longs cheveux châtain foncé et bouclé lui tombaient sur les épaules, ses yeux bridés pétillaient, bref elle dégageait beaucoup de fraîcheur. Et Logan adorait ça. Sur le coup il fut troublé, et ne répondit rien. Il trouva que l'attitude gênée de la jeune fille était touchante. Il eu envie de lui répondre mais celle-ci s'enfuit à toute jambe.
- Bah...Attendez ! Cria t-il.
Il décida de la suivre, ou du moins de tenter de la rattraper. Car même si les jambes de la jolie asiatiques étaient petites, ça ne l'empêchait pas d'aller à une vitesse incroyable. Les rues défaillaient et la jeune fille ne s’arrêtait toujours pas. Soudain un inconnu surgit d'une impasse et se mit à pister lui aussi celle-ci.
" Qui c'est celui là ? " pensa le jeune homme. Peut-être était-ce un pédophile ou un violeur ? Logan fut pris de peur pour elle. Il se décida donc à continuer de les suivre et prendre un peu de distance. Si il l'attaquait, il jouerait des poings sans hésitation. Il constata que la jeune asiatique et l'homme louche, se laisser aussi porter par la musique qu'il avait entendue près des poubelles. Suivre ainsi deux personnes le laissait perplexe, car ce n’était pas vraiment son style, mais étrangement, il était angoissé à l’idée que la jeune fille ai le moindre problème. Et ça c’était étrange, car il n’était pas du genre non plus à s’intéresser à des inconnus. Mais la gentillesse de la jeune fille l’avait troublé.
Tout à coup, la jolie demoiselle s'arrêta face à un immeuble, d'où apparemment provenait la musique rock. Il vit par la même occasion un petit garçon. Visiblement il parlait tout seul, car Logan distinguait que l'enfant remuait les lèvres, mais il était trop loin pour entendre ce qu'il disait. Il vit l'asiatique soudain se retourner vers l'homme louche et compris que celui-ci lui avait demandé si elle avait besoin d'aide. Apparemment, elle l'envoya balader, car il partit tout en haussant les épaules. "En plus elle ne manque pas de caractère..."
Logan, certain que la jeune fille n'était plus en danger, se décida enfin à sortir de l'ombre.
Il entendit la belle jeune fille s’adresser au petit garçon.
- Salut toi ! Tu es perdu ? Je m'appelle Makino, mais appelle moi Maki !
Makino...enfin Logan pouvait mettre un nom sur ce joli minois.
Il profita de la situation et couru vers eux tout en criant :
-Hé ! Ne t’échappe pas cette fois ! Je t'en prie !

La jeune fille fit vole face l'air paniqué. Une fois arrivé à leur hauteur, Logan s'arrêta et tendit la pièce que la jeune fille lui avait lancée précédemment.
-Merci, dit-il avec un rire amusé, mais je ne suis pas un SDF...il lui lança son plus beau sourire tout en plongeant son regard bleu dans les sien, couleur noisette. "Oh là là...elle est vraiment..charmante !" pensa t-il
Il posa ses yeux par la suite sur le petit garçon, et constata que celui-ci n’allait pas très bien.
- Bonhomme, tout va bien ?

Jo leva la tête et vit une jeune fille qui semblait affolée et perdue, tout comme lui. Elle s'était faite suivre et essoufflée, elle repoussa un homme qui ne lui voulait que du bien au bout du compte. Etait-ce une bonne personne? D'un petit sourire elle s'adressa au jeune garçon qui la regardait avec admiration et concentration.

"Salut, toi ! Tu es perdu ? Je m'appelle Makino, mais appelles moi Maki !"

Le timbre de sa voix était doux et sa manière de parler maternelle, elle n'avait pas l'air méchante et sa jeunesse devait rassurer le garçon, mais non loin d'être naif et quelque peu méfiant, il repensa aux paroles du défunt qui venait juste de lui parler. Jo demanda:

"Etes-vous une bonne personne?"

Cette question pouvait paraitre étrange mais elle révélait là toute la sincérité et la spontanéité du garçon. Makino était très belle, elle dégageait une force, quelque chose de vivant, de la gaité. Elle ne lui voulait pas de mal. Rassuré, un faible sourire apparu sur le visage de Jo faisant apparaitre deux petites fossettes. Un poids s'éleva de son estomac noué. Toutes ses mauvaises pensées s'évaporèrent et d'un air intéressé il dit:

"Je m'appelle Jo."

Un silence se fit quand soudain, un homme surgit de l'ombre et aborda la jeune fille:

"Hé ! Ne t’échappe pas cette fois !"

Jo tressaillit et par pur réflexe, il prit la main de la jeune fille dans la sienne et se cacha derrière elle. Son cœur battait très fort tandis que l'homme de l'ombre rendit de l'argent à Makino en l'a remerciant. Se connaissaient-ils? Le regard affolé et la bouche entrouverte, le petit garçon ne comprenait pas tout ce qu'il se passait quand l'homme de l'ombre dit:

"Bonhomme, tout va bien ?"

Au même moment, une voix retentit:

"Es-tu sûr que ce sont des bonnes personnes? Moi aussi je me posais la question... Mais maintenant je regrette... Prends garde, ne te fis pas aux apparences..."

A ces mots, Jo lâcha promptement la main de l'asiatique et recula de quelques pas avec toujours cet air affolé sur le visage. Son regard passait de Logan à Makino, au ciel... Après quelques secondes, il se ressaisit, souffla doucement et répondit timidement en ignorant la voix:

"Je vais bien. Pouvez... Pouvez vous m'...m'aider?"

Ses yeux pleins d'espoir dévoilaient toute la détresse dont était éprit le petit garçon. Il avait réelement besoin d'aide, perdu dans une ville qu'il ne connaissait pas, la nuit, sur un autre continent que le sien. Sans que les deux autres eux le temps de répondre, la voix retentit de nouveau:

"Ils savent que tu as peur! Tu es démasqué!"

Jo riposta comme parlant ni à Logan ni à Makino, il regardait le sol et courbé, il prit sa tête entre ses mains, il chuchota fortement:

"Je n'ai pas peur ! Qu'est-ce que tu veux !"

Puis il chuchotta de manière à ce que les deux adultes n'entendent pas:

"Si je meurt comme toi.. Tu partira? Tu sera ... satisfait...."

L'esprit répondit plus fort que les autres fois:

"OUI !"

Puis plus rien... Comme si il était partit. Mais Jo savait que cette esprit persécuteur allait revenir.
A cette réponse, Jo se redressa doucement et regarda ahuri Makino puis Logan un air triste sur le visage comme découragé. Lui qui voulait tellement aider les morts qu'il entendait (selon lui), certaines fois, il en était incapable. Il semblait vouloir prendre les adultes à témoin de l'horreur qu'il venait d'entendre, mais bien sûr ils n'avaient rien entendu et paraissaient bien plus étonnés qu'effrayés. Dans une situation pareille, qui le mettait quelque peu mal à l'aise, Jo savait garder son calme, mais paraissait toujours bizarre ou dérangé.

Makino fixait le petit garçon, attendant qu'il lui réponde. Il la dévisageait du regard, semblant la juger intérieurement. Il devait être effrayé, le pauvre petit ! C'était légitime, après tout il l'avait vue arriver en courant comme une dératée, poursuivie pas un homme, et envoyer ce dernier sur les roses alors qu'il tenait simplement à savoir si elle allait bien. Quelle piètre idée il doit se faire de moi Elle s'apprêtait à lui demander son nom lorsqu'il ouvrit la bouche et demanda :


- Êtes vous une bonne personne ?


Cette question décontenança quelque peu Makino, qui eut un léger temps d'arrêt, et ne sut que répondre. Évidemment qu'elle était une bonne personne ! Jamais elle n'oserait faire de mal à un petit bout de chou comme lui, ni à quiconque d'autre d'ailleurs ! Makino tentait d'avoir une attitude rassurante, en le couvant du regard. Un faible sourire apparut sur le visage du chérubin, laissant apparaitre deux petites fossettes mignonnes à croquer. Il sembla avoir un déclic, et il dit d'un air intéressé :


- Je m'appelle Jo.


Makino ne savait pas trop quoi lui répondre, quoi lui demander. Elle se entreprit de l'examiner visuellement. Elle constata qu'une de ses paumes de main était légèrement écorchée. Elle se demandait comment il avait pu se faire ça, et une hypothèse lui vint immédiatement à l'esprit : peut-être s'était-il enfui, peut-être que l'endroit d'où il venait lui était hostile ... Ces pensées étaient insoutenables, et Makino décida de les chasser de son esprit. Non, c'est impossible ! Comment se montrer hostile face à un petit garçon aussi craquant que lui ?, pensait-elle. Un silence s'installa entre eux, interrompu par un bruit de pas. Une voix masculine cria :


- Hé ! Ne t’échappes pas cette fois ! Je t'en prie !


Makino fit volte face, soudainement prise de panique. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit " l'homme à la benne " arriver en courant vers elle ! Elle sentit le petit Jo tressaillir et elle sursauta lorsqu'il glissa sa petite main toute fragile dans la sienne, et qu'il se plaça derrière elle, comme pour se protéger. L'homme s'arrêta une fois près d'elle et du petit garçon, et lui tendit quelque chose. Makino fixait sa main ouverte, incrédule : au creux de sa paume se trouvait la pièce qu'elle lui avait lancé précédemment.


- Merci, dit-il avec un rire qui semblait amusé, mais je ne suis pas un SDF …


Il lui lança un sourire ravageur, tout en plongeant son regard d'un bleu turquoise exquis dans le sien. Makino sentit le rouge lui monter une nouvelle fois aux joues, et détourna la tête, gênée. Mon Dieu que ce jeune homme est troublant, pensait-elle, et magnifique de surcroît ! L'homme posa son regard sur le petit garçon, qui était resté silencieux et sembla affolé lorsqu'il s'adressa à lui :


- Bonhomme, tout va bien ?


Cela fit l'effet d'un électrochoc : Jo lâcha soudainement la main de Makino et recula de quelques pas, terrorisé, ce qui surprit Makino. Son regard passait frénétiquement de Makino au ciel, puis à l'inconnu. Il semblait être prit dans un profond dilemme intérieur. Au bout de quelques secondes, il répondit dans un souffle :


- Je vais bien. Pouvez ... Pouvez vous m'...m'aider ?


Makino se tourna vers l'homme, essayant de d'anticiper sa réaction. Cette situation était on ne peut plus déroutante. Elle avait envie de rassurer cet enfant qui était perdu, qui avait tant besoin d'aide et d'affection. Mais elle avait peur de le faire fuir, et qu'il soit en danger. D'un seul coup, le comportement de Jo se troubla. Il se prit la tête entre les mains, et se courba en direction du sol. Il semblait murmurer des paroles inaudibles pour Makino, et il était évident que c'était pareil pour l'inconnu. Il semblait très perturbé, et cela inquiétait beaucoup Makino. Au bout d'un instant, il se redressa, progressivement. Makino le regarda dans les yeux, et ce qu'elle y lut lui brisa le cœur : elle y voyait tant de tristesse, tant de douleur ... Il paraissait tellement effrayé ! Dans un élan d'affection, Makino s'approcha de lui, se mit à genoux et le serra contre son cœur en lui murmurant :


- Lààà, calmes toi mon petit Jo, personne ne te fera de mal tant que je serais avec toi. Tu es en sécurité maintenant, ne t'inquiètes plus. Tu peux me faire confiance. Maintenant, racontes moi ce qu'il t'es arrivé mon petit chou ... Et ne te soucies plus de rien, je vais bien m'occuper de toi.


Elle regarda du coin de l'œil l'homme qui se tenait toujours près d'elle, l'air hagard, en lui lançant un regard appuyé, comme pour lui dire N'est-ce pas ? Et j'espère que vous en ferez autant !. Enfin, sans lâcher Jo, elle lui lança :


- Au fait, je m'appelle Makino. Appelez moi Maki. Et vous, qui êtes vous ?

-Bonhomme tout va bien ?

Le petit garçon le dévisagea. Puis il enleva violemment sa main de celle de l’asiatique.
« Mince je lui ai fait peur ?! Quel crétin je fais…comment rattraper le coup ! » S’interrogea Logan. L’enfant fit quelque pas en arrière, l’air apeuré. Son regard passa de la jolie jeune fille, puis à Logan, pour enfin se diriger vers le ciel. Il semblait être déboussolé, en conflit avec lui-même. L’enfant fini par ouvrir la bouche timidement :
- Je vais bien. Pouvez…pouvez vous m’aider ?

« Bien sûr que l’on peut t’aider !!! » pensa Logan intérieurement. Il ne demandait que cela, mais il ne s’avait pas vraiment comment s’y prendre. En effet, si juste le fait qu’il s’adresse à lui pour lui demander si tout va bien, lui faisait faire un bon de 2 mètres, alors, qu’est ce que ça aurait été si il s’était exclamer « Bien sûr ! Dis-moi tout ! ». Logan était plutôt maladroit en ce qui concernait ses relations avec autrui. Surtout depuis qu’il avait perdu sa famille, sa fiancée…Logan eu un pincement au cœur, à la seule pensée du visage radieux de celle-ci. Perdu dans ses pensée, Il secoua la tête avec énergie afin de sortir de celle-ci pour ce reconcentré sur le gentil petit garçon qui d’ailleurs eu une réaction déroutante.

En effet, soudain il prit sa entre ses main, tout en se recroquevillant sur lui-même, et murmura quelques paroles, que Logan ne comprit pas et visiblement la jeune asiatique non plus. Il crut comprendre cependant dans les murmures inaudibles du jeune garçon un « Si je meurt comme toi ». Etait-ce ses mots exacts ? « Nan, nan, un garçon si jeune pensant à la mort ? Pas possible ! » Pensa le jeune homme. Soudain, le petit garçon releva la tête, pour fixé la jeune fille, pour ensuite se posé sur Logan. Le cœur de celui-ci se serra encore plus fortement. Il vit dans le regard de l’enfant tellement de désespoir, de tristesse, Logan lisait tellement de douleur dans les yeux du bonhomme...il sentit sa gorge se serré. Sur le coup, il n’avait qu’une envie, c’était de consolé ce petit gars tout mignon et fragile, mais la jeune asiatique le devança. Et là, il ne put empêcher de s’échapper une larme.

-Lààà, calmes toi mon petit Jo, personne ne te fera de mal tant que je serais avec toi. Tu es en sécurité maintenant, ne t'inquiètes plus. Tu peux me faire confiance. Maintenant, racontes moi ce qu'il t’est arrivé mon petit chou ... Et ne te soucies plus de rien, je vais bien m'occuper de toi. Disait –elle.

En un instant, le flash back de sa fiancée décédé lui apparu en tête…il sentit son cœur se serré de plus en plus fort. Avec désinvolture il essuya cette larme égaré, et croisa le regard de la jeune fille qui semblait lui dire qu’il avait intérêt à aider ce petit bonhomme lui aussi. C’était son intention. Il allait acquiescer du regard quand celle-ci lança :
-Au fait, je m'appelle Makino. Appelez-moi Maki. Et vous, qui êtes vous ?

Il fut légèrement surpris par tant d’entrain et répondit du tac au tac tout en souriant:
-Logan, je m’appelle Logan Cooper... .enchanté.
Son regard se porta ensuite sur le petit garçon :
-Et toi mon grand, comment t’appelles tu ? il enchaina , Et dis-moi qu’est ce qui t’arrives ? T’inquiète pas, on n’est pas méchant, on va t’aider. Lui dit-il avec autant de douceur dans la voix qu’il put, afin de ne pas l’effrayer davantage, pour finir avec un clin d’œil léger et sympathique.

Sur le coup, il se sentit un peu bête. C'est vrai cet enfant était jeune, mais pas stupide ! Il avait peur, que celui-ci pense que Logan le prenne pour un demeuré. Et puis après tout, il aurait aimé que son père lui parle ainsi, avec tendresse...
Il regarda ensuite Makino afin de savoir si son attitude n’était pas trop brutale. Celle-ci eu l’air attendrit. Elle était splendide…c’est vrai… mais le souvenir de Keira était toujours présent, et Logan savait qu’elle n’était pas prête de partir. Il sentit son visage s’assombrir. Il se ressaisit, fit un petit sourire à la jolie Makino et détourna rapidement son regard de celle-ci. Il sentit cependant que le rouge, empourprait ses joues. Son regard se repose sur le garçon, qui lui semblait déjà un plus rassuré.

C'est un Aki complètement décoiffé et debraillé qui apparu dans un tourbillon arc-en ciel un peu plus loin....Il se releva tant bien que de mal et commença a regarder autour de lui....Ma foi! Il venait de tourner sur lui, de faire de la lumière et d'atterrir je ne sait ou...quoi de plus logique? Enfin du moin pour notre petit Skyzophrène!

C'est alors qu'au loin il vit trois personne discuter, il s'avança joyeusement vers les trois protagoniste et detailla chacun d'eux...Le premier était une première! (une Dame!! AHAHAHAH!) apparament des origines japonaise, bien sur elle, un joli sourir, pas très grande mais elle inspiré la beauté et la pureté...il est même possible que l'Aki en pleine forme (dans le sens pas en pleine crise) la trouve très mignonne...mais la le skyzo la trouver simplement...ba il la trouvais rien justement!

Le second était un garçon sans doute plus vieu que lui, un américain, viril et costaud...il semblait tout droit sortit d'un film d'action ou même un Western "Ehy Cowboy! Les mains en l'air et libère la catin!" furent les premier mots qui lui sortirent dans la bouche lorsqu'il croisa son regard...EN temps normal il ne les aurai pas lacher, mais aki dans l'état ou il était ne c'était même pas rendu compte de sa phrase.

Le dernier ne devait pas avoir plus d'une dixaine d'année, mais ce regard...il en aurait presque fait peur a notre petit Aki...le garçon semblait tourmanter par quelque chose...Peut être que lui aussi il croyai que Logan sortait d'un Western! C'est vrai que c'était pas rassurant...enfin ca dépendait de si il était le gentil avec le chapeau blanc ou le méchant avec le noir???

"Noir ou blanc?" Demanda t'il les yeux rond comme des billes le sourir au lèvres"

"Moi...c'est Aki!!! Heyyyyy Vous voulez être mes amis!! Hein???"

Il vous fait peur? Ne vous inquietez pas c'est normal...il a était interner après tout non? je vous souhaite bonne chance et bien du bonheur! xD

A la réponse à sa question, Jo reçut lus d'aide qu'il n'en voulut. Tout ce qu'il avait le plus besoin c'était de l'affection. Et cette jeune fille alla expressément lui en donner comme si elle l'avait prévu, comme si elle attendait depuis leur rencontre la moindre opportunité de le faire. Le prenant dans ses bras, Makino dit quelques paroles qui apaisèrent l'esprit tourmenté du petit garçon:

"Lààà, calmes toi mon petit Jo, personne ne te fera de mal tant que je serais avec toi. Tu es en sécurité maintenant, ne t'inquiètes plus. Tu peux me faire confiance. Maintenant, racontes moi ce qu'il t'es arrivé mon petit chou ... Et ne te soucies plus de rien, je vais bien m'occuper de toi."

Cette façon de parler, Jo l'a trouvait quelque peu niaise mais elle avait bien pour but de rassurer et de mettre un enfant en confiance. Le but était atteint si bien que Jo eu, l'espace de quelques secondes, l'impression qu'il avait affaire à sa précédente assistante. Makino deviendra-t-elle son assistante jusqu'à ce qu'il retourne chez lui? Il ne savait pas si ce qu'elle disait était franche mais il décelait tellement de tendresse dans sa voix qu'il y croyait. Le serrant dans ses bras, le garçonnet plaça ses mains dans le dos de la fille et sa tête sur son épaule.

Tout le monde semblait s'attacher à lui et l'homme de l'ombre qui avait fait si peur au petit garçon se dévoila quelque peu, il n'était pas bien méchant au bout du compte mais quelques peu maladroit. En effet, Jo l'observa un moment jusqu'à même plisser les yeux lorsqu'il parlait à Makino:

"Logan, je m’appelle Logan Cooper... .enchanté."

Sa manière de parler, sa spontanéité doublé de vivacité montrait qu'il était troublé. En plus il souriant et ses joues devenaient rouges à certain moments. Le petit garçon envisageait déjà qu'ils s'entendraient bien à l'avenir. Logan s'adressa alors à Jo qui leva la tête et s'écarta de la jeune fille en gardant sa main dans la sienne:

"Et toi mon grand, comment t’appelles tu ? Et dis-moi qu’est ce qui t’arrives ? T’inquiète pas, on n’est pas méchant, on va t’aider."

Le petit garçon prit un air grave et regarda le sol immobile. Il dit:

"Je m'appelles Jo et je me suis perdu. Je ne sais pas comment je me suis retrouvé dans cette rue que je ne connais pas, je ne connais rien ici.... Pourtant j'étais chez le docteur... Avec l'assistante, elle était gentille et l'arrêt de bus, j'avais froid moi... Elle devait me ramener chez mes parents, elle est surement énervé à cause de moi."

Tout semblait confus dans sa tête si bien que la reconstitution de son histoire en devenait elle même confuse. Tout s'entremêlait mais pourtant c'était la vérité et Jo espérait que les deux adultes comprennent au moins une chose de son récit.

Un moment s'écoula et sans que Logan ni Makino eu le temps de réagir à ses paroles, un arc en ciel débraillé et décoiffé vint à la rencontre du trio.

"Noir ou blanc?"

Surprit par cette question, la mine de Jo s'ettona et il ne put s'empêcher d'ouvrir la bouche et d'agrandir les yeux. Qu'est-ce que ça voulait dire? Le petit garçon regarda les adultes bouche bée attanant une réaction quelconque:

"Moi...c'est Aki!!! Heyyyyy Vous voulez être mes amis!! Hein???"

Allant de surprise en surprise, Jo redoubla d'expressions sur son visage non habitué à de pareils approches, habituellement moins direct et plus polis. Cependant cet individu l'intriguait, il semblait différent, quelque chose choquait, n'allait pas, un présentement peut-être. Le petit garçon s'avança et répondit:

"Blanc, oui!"

Un sourire aux lèvres, le petit garçon préférait le blanc au noir, car le blanc symbolisait le bien et le noir, le mal. Le "oui" s'adressait à sa deuxième question provoqué par le caractère intriguant d'Aki. Car c'est vrai, il ne manquait pas d'originalité et dégageait lui aussi, une joie de vivre et une fraicheur, tout comme Makino, mais lui un peu moins mature sans doute. Peut-être que l'attitude de l'arc en ciel aurait du en effrayer plus d'un, peut-être que Jo aurait due plus se méfier, prendre du recul mais il n'en était pas ainsi. Au contraire, comme si le malheur l'attirait, il avait décidé se s'aventurer vers un avenir semé de doutes et plongé dans l'inconnu. La facilité ne l'attirait pas, les choses étranges venaient naturellement à lui... Ou peut-être les cherchait-il?

Le charmant jeune homme semblait surpris par ma question. Comme si c'était surprenant de s'intéresser à autrui. Ce que les Européens pouvaient parfois être étranges ! Un sourire flottant sur ses lèvres, il répondit :


- Logan, je m’appelle Logan Cooper ... enchanté !


Ainsi, il s'appelait Logan. Joli prénom pour un joli personnage ! furent les premiers mots qui vinrent à l'esprit de Makino. Logan se tourna légèrement vers Jo, et lui demanda le plus naturellement du monde :


- Et toi mon grand, comment t’appelles tu ? Sans attendre de réponse, il enchaîna : Et dis-moi qu’est ce qui t’arrives ? T’inquiètes pas, on n’est pas méchants, on va t’aider.


Logan fit un clin d'œil discret à Jo, qui cependant n'échappa pas à la " surveillance " de Maki. Son regard passait maintenant de Jo à elle même. A quoi pensait-il en l'accablant de questions ? Sans doute voulait-il bien faire, et il ne savait peut-être pas comment s'y prendre. Mais quand même ... Ce n'était qu'un enfant, et Makino pensait qu'il fallait le ménager. Après tout, on ne savait pas ce qu'il avait vécu avant de débarquer dans cette rue.
Sans crier gare, Jo appuya sa tête sur l'épaule de Makino et l'enlaça. Celle-ci en fut quelque peu surprise, mais rassurée : si le petit Jo commençait à leur faire un minimum confiance, peut-être finirait-il par se confier à eux ! Et à partir de là, ils pourraient certainement lui venir en aide. Sans lâcher Makino, il répondit à Logan :


- Je m'appelles Jo et je me suis perdu. Je ne sais pas comment je me suis retrouvé dans cette rue que je ne connais pas, je ne connais rien ici ... Pourtant j'étais chez le docteur ... Avec l'assistante, elle était gentille et l'arrêt de bus, j'avais froid moi ... Elle devait me ramener chez mes parents, elle est sûrement énervée à cause de moi.


Makino regarda Logan, interdite. " Chez le docteur " ... Mais quel docteur ? Et qui était cette assistante dont le petit garçon parlait ? Où habitaient ses parents ? Tant de questions sans réponses ressortaient de ces explications plus confuses qu'autre chose ...
Maki n'eut pas le temps de formuler ses interrogations à haute voix qu'un jeune garçon au visage aussi pâle que de la farine surgit devant eux. Il était de type asiatique ( Japonais ? Coréen ? Makino s'en fichait un peu, à vrai dire ), et avait les cheveux en désordre ( d'ailleurs, il semblerait qu'il n'y ait pas que ses cheveux qui soient désordonnés chez lui ) et semblait ... Hyperactif ! Il demanda d'une voix forte : Noir ou blanc ? C'était quoi cette question stupide ? Et puis, qui était ce garçon ? Sans transition, il se présenta :


- Moi...c'est Aki !!! Heyyyyy Vous voulez être mes amis !! Hein ???


Makino desserra sans s'en rendre compte l'étreinte qu'elle avait sur Jo, tout en essayant de comprendre ce qu'il se passait. Un jeune adolescent totalement déjanté venait de les assaillir, en leur demandant " Noir ou blanc ? ", comme si c'était significatif. Ensuite, il avait demandé à être leur ami. C'était un peu sans gêne comme réaction, mais ça correspondait bien à l'image qu'il renvoyait ! Jo s'écarta de Maki pour s'approcher du nouveau venu. Sans paraître effrayé le moins du monde, le petit garçon lança dans un demi sourire :


- Blanc, oui !


Makino n'en revenait pas. Elle s'insurgea presque de ce pseudo échange. Euh c'est quoi ça ? Un code secret ? Je ne parle pas le langage adolescent ou infantile moi ! Quelqu'un voudrait bien m'expliquer ce qu'il se passe ? pesta-t-elle intérieurement. En se redressant, elle s'adressa à Aki d'un ton neutre mais sans appel :


- Je m'appelle Makino, ou Maki. Cet homme s'appelle Logan, et ce petit garçon est Jo. Maintenant, dis moi, d'où viens-tu comme ça toi ? Et que fais-tu dehors à une heure pareille ? Tes parents savent-ils que tu es là ?


Puis, se tournant vers Logan :


- On peut se tutoyer ? Sans attendre sa réponse, elle ajouta : Tout d'abord, excuses moi de t'avoir pris pour un SDF, c'était maladroit et infondé. Ensuite, ça te paraîtra peut-être idiot mais, peux-tu me dire exactement où nous sommes et quelle heure il est, s'il te plait ?


Makino était désemparée par tous ces évènements. Si c'était un rêve, elle souhaitait ardemment se réveiller. Elle s'était endormie chez le Docteur Parkinson, ce qui était à peu de choses près la seule chose dont elle était absolument certaine. Elle s'était ensuite réveillée au beau milieu de la nuit, dans une rue qu'elle ne connaissait pas, qui lui semblait vaguement familière mais sans plus. Elle s'est retrouvée à fuir un homme qu'elle ne connaissait pas et qui ne lui voulait vraisemblablement aucun mal, pour tomber sur un jeune garçon âgé de dix ans tout au plus, et enfin se faire prendre d'assaut par un jeune adolescent dévergondé et trop direct à son goût. Mon Dieu, mais que se passe-t-il à la fin ? Quand vais-je me réveiller ? Makino en avait marre, et priait pour que quelqu'un daigne éclairer la situation, mais les trois autres ne semblaient pas plus avancés qu'elle même. De surcroît, le quatuor comportait deux enfants, ce qui faisait que la responsabilité du groupe jusqu'à ce que tout rentre dans l'ordre incombait à Logan et Makino. Maki se demandait ce qu'il pourrait lui arriver de pire ...

Le visage du petit garçon s’assombrit légèrement. Puis il répondit :
- Je m’appelle Jo et je me suis perdu. Je ne sais pas comment je me suis retrouvé dans cette rue que je ne connais pas, je ne connais rien ici ... Pourtant j'étais chez le docteur ... Avec l'assistante, elle était gentille et l'arrêt de bus, j'avais froid moi ... Elle devait me ramener chez mes parents, elle est sûrement énervée à cause de moi.

Un docteur ? Une assistante énervée ? Beaucoup de question se bousculèrent dans l’esprit de Logan, sans y trouver vraiment de réponse...Cependant ses pensées furent intérrompu grâce à une exclamation plus que surprenante :

-Noir ou blanc ?

« Kézako ?! » pensa Logan. Il se retourna et découvrit un jeune homme débraillé et décoiffé se dirigeant avec vivacité vers eux. « Quel allure ! » pensa Logan avec humour. En insistant un peu plus, il vit que le jeune homme était asiatique, plutôt bel homme, mais il avait l’air complètement décalé, pour ne pas dire à côté de la plaque. Celui –ci enchaîna :

- Moi...c'est Aki !!! Heyyyyy Vous voulez être mes amis !! Hein ???

Noir ou blanc ? Son ami ? Quel drôle de bonhomme ! Cependant il avait lair plutôt sympathique.
Logan se demandait si il ne commençait pas à ce faire vieux, les jeunes de nos jours…cette idée fut renforcée car le petit Jo lui répondit avec enthousiasme :

-Blanc, oui !
Le connaissait-il ? En tout cas le petit bonhomme ne semblait pas effrayé du tout. La jolie Makino semblait être quelque peu agacée, cependant cela ne s’entendit pas dans sa voix :


- Je m'appelle Makino, ou Maki. Cet homme s'appelle Logan, et ce petit garçon est Jo. Maintenant, dis moi, d'où viens-tu comme ça toi ? Et que fais-tu dehors à une heure pareille ? Tes parents savent-ils que tu es là ?

« C’était quoi cette interrogatoire ? » pensa Logan avec étonnement. C’est vrai qu’il semblait bien jeune…mais assez grand pour sortir tout seul le soir …même si il ne semblait pas bien responsable. Finalement Maki avait peut-être raison de le questionné ainsi. Peut-être lui aussi était perdu !
Maki se retourna soudainement vers Logan et lui demanda avec vivacité :

-On peut se tutoyer ? Tout d'abord, excuses moi de t'avoir pris pour un SDF, c'était maladroit et infondé. Ensuite, ça te paraîtra peut-être idiot mais, peux-tu me dire exactement où nous sommes et quelle heure il est, s'il te plait ?

Cela ne lui semblait pas du tout idiot comme question,au contraire ! Les mêmes interrogations qui lui flottait en tête.
-Bien sûr qu’on peut se tutoyer, ça ne me pose aucun problème, et ce n’est rien pour le coup du SDF.

Il se mit à rire en repensant à la tête gênée de la jeune fille à côté des poubelles. Il reprit son sérieux, voyant qu’il était le seul à rigoler.

-Hum hum...Bref. Ensuite pour ce qui est de l’endroit exacte où nous sommes…il regarda autour de lui plus attentivement. Je ne vais pas vraiment t’avancer mais je pense que nous sommes à San Francisco , sans être vraiment à San Francisco…Logan se trouvait un peu stupide, ses joues s’empourprèrent ne nouveau.

-Oui je sais enchaîna t-il maladroitement, c’est bête comme réponse, mais comme toi je suis perdu…J’étais…

Il s’arrêta net. Il n’allait tout de même pas lui raconter sa vie…elle en avait surtout strictement rien à faire qu’il soit précédemment chez le Dr Parkinson. Le Dr. Parkinson, dans quel pétrin l’avait il foutu ! Et puis après tout… il reprit sa phrase laissé en suspend :

- En fait, je sais c’est complètement dingue, mais j’ai atterrit dans les poubelles, comme ça…je…j’étais chez un Dr. Parkinson, un psy et mes derniers souvenirs sont assez flous en fait…Bref…je n’ai aucune idée de l’heure non plus Maki, je pense qu’il est 23h et quelques, voir plus…je suis désolé, je ne t’aide pas beaucoup.


Logan reprit sa respiration , et se demanda vraiment ce qu’il foutait ici. Et cette musique qui devenait de plus en plus présente dans les rues de cette ville inconnu en étant pourtant quelques peu familière. Logan tenta de vider son esprit, pour laisser la musique pénétrer en lui. Il ferma les yeux et se demanda de quoi allait être fait son avenir. Et si ceci était juste une façon de lui faire comprendre qu’il était temps de faire une croix sur le passé, d’avoir un nouveau départ…une nouvelle chance.C'était une bonne occasion pour faire de nouvelle rencontres, quelques peut étrange ( il pensait entre autre à Aki ) certes , mais il était certain que tout ceci ne pouvait être que bénéfique. Peut-être était il temps pour lui de vivre tout simplement.
Il réouvrit les yeux et y découvrit le visage de Maki quelques peu perplexe. Et si c’était ça son avenir ?

"Blanc, oui!"

AH coool! Coool! Coooooool! C'était un Cow-boy blanc! Donc c'était un gentil! et donc un sortirai pas son pistolet pour tier sur les autre! a tant mieu! Du moin heureusement parce que quand même Aki il voudrai pas qu'on lui tire dessus ca devait vraiment faire mal!! Et puis en plus il y avait une fille et un petit garçon, et que ben dans les films et ben on tire par sur les gens comme ca! parceque c'est illégal!

"Ah c'est bien Blanc oui! J'aime bien Blanc!"

"Euh c'est quoi ça ? Un code secret ? Je ne parle pas le langage adolescent ou infantile moi ! Quelqu'un voudrait bien m'expliquer ce qu'il se passe ?"

Alala ces filles ils fallaient toujorus tous leurs expliquer hein!

"Je m'appelle Makino, ou Maki. Cet homme s'appelle Logan, et ce petit garçon est Jo. Maintenant, dis moi, d'où viens-tu comme ça toi ? Et que fais-tu dehors à une heure pareille ? Tes parents savent-ils que tu es là ?"

"Ba blanc! Comme les gentil cow-boy! le petit garçon m'as dit que vous étiez gentil C'est super ca! Comme ca vous serez mes amis!!! J'suis content! C'est joli Makino comme prénom, mais toi aussi tu est joli!"

C'est
vrai que Makino étaient joli, bon il fallait surtout savoir qu'Aki qui
dit a une fille qu'elle est joli n'est nulle de la drague, ah ca non!
Il la trouver jolie, comme il aurait trouver joli une maison, le ciel
bleu, une rose rouge, sa meilleur amie la chaise du salon...Oui il
trouvait simplement Makino joli.

"D'ou je vien? Ba je vien de...ba je sait plus! Et voila il fait pas tard, donc je suis dehors, et je sais pas pourquoi je suis la...et toi que fait tu dehors??? Mes parents il savent que je suis la c'est eux qui m'on dit d'y aller!"

Aucun sens? Toujours. Aki était comme ca! Enfin, pour expliquer un peu ce que ca donné dans le cerveau, déjanté certe, d'Aki. Il se croyai encore chez Parkinson, pourtant n'importe qui aurait vu qu'il n'y avait pas de lumiere, qu'il faisait nuit, qu'il faisait frai, que logan sentait la poubelle, mais pour Aki ce n'était que des détail...ba oui pourquoi un médecin serai obliger de travaillé le jour a l'interieur et dep rendre que des gen qui sentent bon comme client hein?"

"Et vous faites quoi hein? on fait la course hein? Mais moi je coursp as très vite alors c'est embêtant!!"

Puis les autres se mirent a parler de Parkinson! Ba voila la preuve qu'ils étaient encore chez le médecin!

"A Vous aussi vous aller chez Parkinson hein???? Pourquoi pourquoi pourquoi!!!? Moi c'est parceque je m'endore touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut le temps! pourtant je suis pas fatigué, et même quand je suis pas fatigué ba je fait dodo!!"

Jo venait de s'avancer vers l'inconnu à la grande surprise de tous. Il n'avait jamais vu un individu habillé de la sorte, si décalé et si curieux voir même trop direct. Cependant ce statut le rendait spécial, le petit garçon l'admirait même. Il affichait un petit sourire après avoir montré qu'ils étaient gentils (en disant blanc) et qu'il voulait bien devenir son ami (en disant oui).

"Je m'appelle Makino, ou Maki. Cet homme s'appelle Logan, et ce petit garçon est Jo. Maintenant, dis moi, d'où viens-tu comme ça toi ? Et que fais-tu dehors à une heure pareille ? Tes parents savent-ils que tu es là ?"

"D'ou je vien? Ba je vien de...ba je sait plus! Et voila il fait pas tard, donc je suis dehors, et je sais pas pourquoi je suis la...et toi que fait tu dehors??? Mes parents il savent que je suis la c'est eux qui m'on dit d'y aller!"

Jo se retourna vers chacun des protagonistes qui prenait la parole le front légèrement plissé qui montrait son incompréhension. Sans dire un mot, il analysait la situation, calmement, en suivant les conversations. Il était très doué pour cela. Comme un présentement, il semblait que le quatuor avait quelque chose en commun qui les avaient amené à se rencontrer ici même.

"On peut se tutoyer ? Tout d'abord, excuses moi de t'avoir pris pour un SDF, c'était maladroit et infondé. Ensuite, ça te paraîtra peut-être idiot mais, peux-tu me dire exactement où nous sommes et quelle heure il est, s'il te plait ?"

"Bien sûr qu’on peut se tutoyer, ça ne me pose aucun problème, et ce n’est rien pour le coup du SDF. Hum hum...Bref. Ensuite pour ce qui est de l’endroit exacte où nous sommes… Je ne vais pas vraiment t’avancer mais je pense que nous sommes à San Francisco , sans être vraiment à San Francisco…"

Le front de plus en plus plissé et la bouche entrouverte, Jo essayait de faire un rapprochement entre tout ce qu'il venait d'entendre. De créer un fil directeur. IL LE TROUVA après ces quelques mots:

"En fait, je sais c’est complètement dingue, mais j’ai atterrit dans les poubelles, comme ça…je…j’étais chez un Dr. Parkinson, un psy et mes derniers souvenirs sont assez flous en fait…Bref…je n’ai aucune idée de l’heure non plus Maki, je pense qu’il est 23h et quelques, voir plus…je suis désolé, je ne t’aide pas beaucoup."

"A Vous aussi vous aller chez Parkinson hein???? Pourquoi pourquoi pourquoi!!!? Moi c'est parceque je m'endore touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut le temps! pourtant je suis pas fatigué, et même quand je suis pas fatigué ba je fait dodo!!"

De suite le petit garçon s'immobilisa red comme un piquet et aligna une suite de mots homogènes et sans relief comme s'il parlait à lui même:

"Nous avons tous été chez le docteur Parkinson. Pour une raison ou pour une autre mais pratiquement au même moment car il fait nuit et comme vous pouvez le voir, il n'y a personne dans cette rue, sauf nous. Ceci veux dire que nous nous sommes éveillés dans cette même rue les uns les autres, à des intervalles de temps correspondant à ceux de notre endormissement. Je dis ça car nous savons tous que le docteur Parkinson est réputé pour l'hypnotisassions, le pendule, comme vous je pense, est la seule chose dont je me souvienne avant d'avoir ouvert les yeux dans cet arrêt de bus. Endroit insolite de surcroit tel que les poubelles de Logan. Nous n'avons donc pas choisit d'être ici maintenant. Notre mémoire semble sectionnée, ce qui explique le fait que Makino demande l'heure qu'il est et que tout comme Aki, je ne sais pas où sont les parents, ni mon assistante. Je ne crois pas au hasard et donc il me semblerai possible d'admettre l'idée que notre rencontre était prévu."

Il montra la direction de l'arrêt de bus dans la rue. Le petit garçon avait un air grave sur le visage et ses yeux plongés dans le vide affichaient sa profonde concentration. Il continua en s'adressant à Makino et Logan, immobile et concentré:


"Aki est narcolepsique... Puis-je vous demander ce dont vous êtes atteint?"

Cette question était assez indiscrète mais si les adultes révélaient leur problèmes au petit, d'une: Cela l'aiderai pour continuer son analyse, de deux: Cela prouverai qu'ils se font confiance, de trois: cela lui permettrai de les connaitre un peu mieux. Cependant il était possible qu'ils ne souhaitent pas dévoiler leur maladie, alors Jo prit les devant et ajouta directement avec un regard convainquant voir même suppliant:

"Nous sommes tous dans le même cas, perdu. Vous avez le droit de ne pas vous dévoiler, je comprendrai."

Comme totalement changé, Jo si discret et réservé venait d'avoir une révélation, il était déterminé et voulait s'en sortir. Ce petit garçon était très intelligent et trouvait une certaine facilité (pour son age) à résoudre certains problèmes, à se forcer à penser, se concentrer et ayant reçut une éducation exemplaire, il savait l'art de dialoguer et de prendre confiance en soi. Satisfait de son exposé reportant ses propres faits et une part des témoignages des autres, Jo savait au fond de lui que cette histoire n'était pas fini.

- Bien sûr qu’on peut se tutoyer, ça ne me pose aucun problème, et ce n’est rien pour le coup du SDF.


Super ! Logan semblait être quelqu'un de compréhensif, et tant mieux pour Maki. Après tout, il aurait très bien pu se formaliser pour le qualificatif de sans abri, et s'énerver. Makino attendait patiemment qu'il réponde à ses questions, croisant les doigts pour qu'il ne la prenne pas pour une débile. Il se mit à rire, et Maki semblait ne pas être la seule à ne pas comprendre pourquoi. Peut-être se moquait-il d'elle ? Sympa ... pensait-elle. La jeune asiatique fut soulagée lorsqu'il prit la parole :


- Hum hum... Bref. Ensuite, pour ce qui est de l’endroit exact où nous sommes … Il regarda autour de lui plus attentivement. Je ne vais pas vraiment t’avancer mais je pense que nous sommes à San Francisco , sans être vraiment à San Francisco … Oui je sais, enchaîna t-il maladroitement, c’est bête comme réponse, mais comme toi je suis perdu…J’étais…


Ses joues s’empourprèrent ne nouveau. En effet, ses explications étaient on ne peut plus floues, mais Makino ne s'en formalisa pas étant donné qu'elle était dans le même état d'esprit : elle avait beau vivre à San Francisco depuis deux ans, elle ne reconnaissait pas la rue. Mais ce n'était pas le plus inquiétant, loin de là ! Le fait est qu'elle avait un trou de mémoire de plusieurs heures, ou peut-être de plusieurs jours. Je ne sais même pas combien de temps s'est écoulé entre le moment où le Dr Parkinson m'a hypnotisé et le moment où je me suis réveillée. La poisse ! pensait-elle. Aki commençait à s'agiter à côté d'elle, et Makino reporta son attention sur lui. Quel drôle de numéro celui là, un véritable phénomène ! pensait-elle. Elle lui lança un regard insistant, afin qu'il réponde à son " interrogatoire ". Il réagit :


- Bah blanc ! Comme les gentils cow-boys ! Le petit garçon m'as dit que vous étiez gentil ! C'est super ça ! Comme ça vous serez mes amis !!! J'suis content ! C'est joli Makino comme prénom, mais toi aussi tu es jolie !


Hum hum ... N'importe quoi lui ! Je crois qu'il n'a pas compris mes questions ! pensait-elle. Makino voulut lui en demander un peu plus sur lui, mais il lui coupa involontairement la parole :


- Et vous faites quoi hein ? On fait la course hein ? Mais moi je cours pas très vite alors c'est embêtant !!


Ses paroles étaient de plus en plus vides de sens ! Dans un autre contexte, ça aurait été hilarant. Mais là, ce n'était pas vraiment approprié. Logan entreprit de terminer son récit, car Aki l'avait visiblement devancé en racontant ses drôleries. Il reprit donc là où il en était, après avoir longuement hésité. Il
semblait avoir peur des réactions que pouvaient avoir Jo, Aki et Makino elle même.


- En fait, je sais c’est complètement dingue, mais j’ai atterrit dans les poubelles, comme ça…je…j’étais chez un Dr. Parkinson, un psy et mes derniers souvenirs sont assez flous en fait…Bref…je n’ai aucune idée de l’heure non plus Maki, je pense qu’il est 23h et quelques, voir plus…je suis désolé, je ne t’aide pas beaucoup.


Il avait parlé à toute vitesse, comme si le fait de déblatérer son discours allait le rendre moins étrange. Il prit une grande inspiration, en fermant les yeux. Makino était perplexe. Alors comme ça, lui aussi a été voir Parkinson ? Je suis sûre que tout ce qui nous arrive est lié à ce foutu Docteur ! pensait-elle. Aki réagit au quart de tour :


- Ah ! Vous aussi vous allez chez Parkinson hein ???? Pourquoi pourquoi pourquoi !!!? Moi c'est parce que je m'endors touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut le temps ! Pourtant je suis pas fatigué, et même quand je suis pas fatigué bah je fait dodo !!


Makino allait répondre lorsque Jo se manifesta. Il s'était fait tellement discret durant ces échanges qu'elle l'avait presque oublié. Il prit un air grave et trop sérieux pour son jeune âge et dit :


- Nous avons tous été chez le docteur Parkinson. Pour une raison ou pour une autre mais pratiquement au même moment car il fait nuit et comme vous pouvez le voir, il n'y a personne dans cette rue, sauf nous. Ceci veut dire que nous nous sommes éveillés dans cette même rue les uns les autres, à des intervalles de temps correspondant à ceux de notre endormissement. Je dis ça car nous savons tous que le docteur Parkinson est réputé pour l'hypnose, le pendule, comme vous je pense, est la seule chose dont je me souvienne avant d'avoir ouvert les yeux dans cet arrêt de bus. Endroit insolite de surcroit tel que les poubelles de Logan. Nous n'avons donc pas choisi d'être ici maintenant. Notre mémoire semble sectionnée, ce qui explique le fait que Makino demande l'heure qu'il est et que tout comme Aki, je ne sais pas où sont mes parents, ni mon assistante. Je ne crois pas au hasard et donc il me semblerait possible d'admettre l'idée que notre rencontre était prévue.


Il désigna avec son petit doigt tout frêle l'arrêt de bus sous lequel il avait ouvert les yeux, puis se tourna vers Logan et Maki.


- Aki est narcolepsique ... Puis-je vous demander ce dont vous êtes atteints ? Nous sommes tous dans le même cas, perdus. Vous avez le droit de ne pas vous dévoiler, je comprendrai.


Décidément ! Le petit Jo était vraiment étonnant ! Quelle vivacité d'esprit ! Il semblait être pourvu d'une grande réflexion, et il avait également l'air bien déterminé à comprendre ce qu'il se passait. Tant mieux ! Ça nous aidera pour la suite, car je pense que nous ne nous séparerons pas de sitôt ! se dit Makino. Elle eût un temps de réflexion, se demandant comment tourner sa phrase. En effet, il était difficile d'expliquer à un jeune garçon, aussi intelligent et rapide à comprendre soit-il, quelque chose qu'elle même ne comprenait pas très bien. Elle choisit ses mots, et se lança :


- Ne t'en fais pas, tes questions sont tout à fait fondées ! Je te trouve très mature pour ton jeune âge. Puis, s'adressant à tout le monde : Je vais vous raconter ce qu'il m'est arrivé. Je suis atteinte de Phytophobie, suite à une mésaventure lors d'un week end en camping avec mes parents au Japon, mon lieu de naissance. Ça s'est passé il y a maintenant onze ans. Le fait que je sois phytophobe signifie que j'ai peur de toute forme de verdure. Dès que j'aperçois un parc, une forêt et tout ce qui s'en rapproche, je panique et je suis parcourue de spasmes. J'ai déménagé il y a deux ans à San Francisco, pour continuer mes études. Mes cauchemars avaient cessé. Mais ces derniers mois ils sont réapparus, et une amie m'a parlé du Dr Parkinson. L'hypnose était une des rares méthodes que je n'avait pas essayé. J'ai donc pris rendez vous, il a utilisé son pendule comme avec vous, je pense, et j'ai eu la désagréable sensation de tomber. Je me suis réveillée non loin d'ici, par terre, dépourvue de souvenirs. Et je me retrouve là, à réaliser que mon histoire, NOS histoires, et tout le reste est complètement dingue. Jo, j'ai expliqué ce qui m'a amené à prendre rendez-vous avec le Dr Parkinson, mais toi, comment se fait-il que tu y aies été ? Et pourquoi y as-tu été avec une assistante et non avec tes parents ? Où sont-ils ? Et au fait, quel âge as-tu ?


Certes, sa façon de présenter les choses était un peu dépourvue de sens, mais elle espérait qu'ils comprendraient. Et par la même occasion, elle espérait due Logan répondrait aux attentes de Jo, et de fait aux siennes, en racontant à son tours son histoire. Makino ne savait pas ce qu'il se passait, pas plus que les trois autres, mais elle savait que quoi qu'il arrive, ils étaient partis pour vivre une drôle d'aventure. Seulement, aucun élément perturbateur n'était encore arrivé. Pourvu que ça dure, pensait Maki.

Makino semblait perplexe. Ce qui n’étonna pas vraiment Logan, vu qu’il avait parlé avec un débit extrême. Le beau gosse asiatique débrailler cassa le blanc qui c’était installer.

-Ah ! Vous aussi vous allez chez Parkinson hein ???? Pourquoi pourquoi pourquoi !!!? Moi c'est parce que je m'endors touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut le temps ! Pourtant je ne suis pas fatigué, et même quand je ne suis pas fatigué bah je fais dodo !!

Aki connaissais le Dr Parkinson !!! En fait…cela ne surprenait pas tant que ça Logan, vu l’attitude du phénomène Aki. Un véritable bout en train celui là. Logan repensa à ce que dit Aki trente seconde auparavant…il dormait tout le temps…Aki était donc Narcoleptique ! « Ça va être pratique ça ! » pensa Logan un peu blasé. Logan supposa alors que tout ce qui se passait en ce moment, était peut-être dû au psychiatre, si Makino et Jo avait eu aussi un lien avec le Docteur.
Au moment ou Logan s’apprêtait à ouvrir la bouche pour confier ses suppositions à la jolie asiatique, le petit Jo le devança :

- Nous avons tous été chez le docteur Parkinson. Pour une raison ou pour une autre mais pratiquement au même moment car il fait nuit et comme vous pouvez le voir, il n'y a personne dans cette rue, sauf nous. Ceci veut dire que nous nous sommes éveillés dans cette même rue les uns les autres, à des intervalles de temps correspondant à ceux de notre endormissement. Je dis ça car nous savons tous que le docteur Parkinson est réputé pour l'hypnose, le pendule, comme vous je pense, est la seule chose dont je me souvienne avant d'avoir ouvert les yeux dans cet arrêt de bus. Endroit insolite de surcroit tel que les poubelles de Logan. Nous n'avons donc pas choisi d'être ici maintenant. Notre mémoire semble sectionnée, ce qui explique le fait que Makino demande l'heure qu'il est et que tout comme Aki, je ne sais pas où sont mes parents, ni mon assistante. Je ne crois pas au hasard et donc il me semblerait possible d'admettre l'idée que notre rencontre était prévue.


Bon sang, ce gamin était vraiment futé !!! Sur le coup Logan resta bouche bé. L’enfant désigna avec son petit doigt tout frêle l'arrêt de bus sous lequel il avait ouvert les yeux, puis se tourna vers Maki et le jeune homme :


- Aki est narcoleptique ... Puis-je vous demander ce dont vous êtes atteints ? Nous sommes tous dans le même cas, perdus. Vous avez le droit de ne pas vous dévoiler, je comprendrai.

Logan hésita à conter son histoire, heureusement pour lui Maki ouvrit rapidement la bouche pour compter la sienne :

-Ne t'en fais pas, tes questions sont tout à fait fondées ! Je te trouve très mature pour ton jeune âge. Je vais vous raconter ce qu'il m'est arrivé. Je suis atteinte de Phytophobie, suite à une mésaventure lors d'un week end en camping avec mes parents au Japon, mon lieu de naissance. Ça s'est passé il y a maintenant onze ans. Le fait que je sois phytophobe signifie que j'ai peur de toute forme de verdure. Dès que j'aperçois un parc, une forêt et tout ce qui s'y rapproche, je panique et je suis parcourue de spasmes. J'ai déménagé il y a deux ans à San Francisco, pour continuer mes études. Mes cauchemars avaient cessé. Mais ces derniers mois ils sont réapparus, et une amie m'a parlé du Dr Parkinson. L'hypnose était une des rares méthodes que je n’avais pas essayées. J'ai pris rendez vous, il a utilisé son pendule, et j'ai eu la sensation de tomber. Je me suis réveillée non loin d'ici, par terre, dépourvue de souvenirs. Et je me retrouve là, à réaliser que mon histoire, NOS histoires, et tout le reste est complètement dingue. Jo, j'ai expliqué ce qui m'a amené à prendre rendez-vous avec le Dr Parkinson, mais toi, comment se fait-il que tu y aies été ? Et pourquoi y as-tu été avec une assistante et non avec tes parents ? Où sont-ils ? Et au fait, quel âge as-tu?

Il sentit qu'il était temps pour lui de "raconter sa life" :

-Pour ma part…c’est…comment dire…un peu compliquer. Il se frotta la tête, mal à l’aise. Déjà, je ne suis pas de San Francisco, ça fait environs 4 mois que je suis dans le coin, avant je vivais en Louisiane…plus précisément dans la Nouvelle-Orléans. Je…j’ai assisté à l’ouragan Katrina, et c’est là…que ma peur est née, ou dû moins c’est concrétisé…je suis ané…anémophobe apparemment. En clair j’ai peur des vents, des tempête, ouragan…Il parti dans ses pensés, des images tels des flashes apparaissait dans son esprit. Il se ressaisit. Bref…dans cet ouragan j’ai perdu le peu de proche que j’avais, tout les gens que j’aimais, ainsi que quelques amis…bref, une connaissance de San Francisco ma parlé du Dr Parkinson, j’ai pris rendez vous, et me voilà ici avec vous… Bref, tout comme Maki, je m’interroge à ton sujet Jo, parle nous de toi …il se tourna ensuite vers Aki, qui avait l’air de chasser les papillons. Il en est de même pour toi Aki…

Logan se doutait bien que Aki écouterait que la moitié de se qu’il lui dirait, mais ce jeune homme complètement à l’ouest l’intéressait. Il était curieux de faire plus ample connaissance avec lui. Son attention se reporta sur le petit Jo qui lui aussi semblait caché beaucoup de chose.

Aki écoutais les 3 autre protagoniste parler les un aprés les autres, il lui arriver un peu de décrocher, c'est vrai qu'ils parlaient vite...et certaine chose était pas très compréhensible...mais bon. il faisait de son mieu.

- Nous avons tous été chez le docteur Parkinson. Pour une raison ou pour une autre mais pratiquement au même moment car il fait nuit et comme vous pouvez le voir, il n'y a personne dans cette rue, sauf nous. Ceci veut dire que nous nous sommes éveillés dans cette même rue les uns les autres, à des intervalles de temps correspondant à ceux de notre endormissement. Je dis ça car nous savons tous que le docteur Parkinson est réputé pour l'hypnose, le pendule, comme vous je pense, est la seule chose dont je me souvienne avant d'avoir ouvert les yeux dans cet arrêt de bus. Endroit insolite de surcroit tel que les poubelles de Logan. Nous n'avons donc pas choisi d'être ici maintenant. Notre mémoire semble sectionnée, ce qui explique le fait que Makino demande l'heure qu'il est et que tout comme Aki, je ne sais pas où sont mes parents, ni mon assistante. Je ne crois pas au hasard et donc il me semblerait possible d'admettre l'idée que notre rencontre était prévue.

Le petit garçon qui était très très intelligent était notamen le plus difficile a comprendre, lui aussi il parlai de parkinson, il avait aussi parler de pendule et d'hypnose...ainsi que des poubelle et de l'heure qu'il était...Aki se serait bien mit a rire de la situation s'il avait été dans son état normal...et c'est a lui qu'on disait que ses propos n'avait aucun sens? Aki a ce moment même avait vraiment l'impression que Jo passait du Coq a l'ane....

- Aki est narcoleptique ... Puis-je vous demander ce dont vous êtes atteints ? Nous sommes tous dans le même cas, perdus. Vous avez le droit de ne pas vous dévoiler, je comprendrai.

" Oh oui! oui Oui!! C'est ca que le docteur il m'a dit! Il m'a dit que j'était Narcolaptolique! et aussi que j'était atteint du syndrome de la Ciseau Frai nie!!! mais je sait pas ce que c'est! J'suis arriver a San Francisco y'a pas trop longtemps, avant j'habiter dans le japon! Vous savez la bas... "

Il montra du doigt un japon immaginaire

" C'est très beau, mais j'était tout petit alors je me rapelle pas de tout..."

-Ne t'en fais pas, tes questions sont tout à fait fondées ! Je te trouve très mature pour ton jeune âge. Je vais vous raconter ce qu'il m'est arrivé. Je suis atteinte de Phytophobie, suite à une mésaventure lors d'un week end en camping avec mes parents au Japon, mon lieu de naissance. Ça s'est passé il y a maintenant onze ans. Le fait que je sois phytophobe signifie que j'ai peur de toute forme de verdure. Dès que j'aperçois un parc, une forêt et tout ce qui s'y rapproche, je panique et je suis parcourue de spasmes. J'ai déménagé il y a deux ans à San Francisco, pour continuer mes études. Mes cauchemars avaient cessé. Mais ces derniers mois ils sont réapparus, et une amie m'a parlé du Dr Parkinson. L'hypnose était une des rares méthodes que je n’avais pas essayées. J'ai pris rendez vous, il a utilisé son pendule, et j'ai eu la sensation de tomber. Je me suis réveillée non loin d'ici, par terre, dépourvue de souvenirs. Et je me retrouve là, à réaliser que mon histoire, NOS histoires, et tout le reste est complètement dingue. Jo, j'ai expliqué ce qui m'a amené à prendre rendez-vous avec le Dr Parkinson, mais toi, comment se fait-il que tu y aies été ? Et pourquoi y as-tu été avec une assistante et non avec tes parents ? Où sont-ils ? Et au fait, quel âge as-tu?


Ce fut a Makino de parler, ces propos n'était pasp lus claire (du moin pour Aki) que ceux de Jo...cette fois on en arriva a parler de plante, de forêt et de Nature. Aki aussi innocent qu'il était cru cormprendre qu'elle aimer bien la nature, c'est normal c'est une fille et toute les fille et bien elle adore les fleurs...d'ailleur si Aki avait eu une rose sur lui il en aurai donner une a Makino...ah!...Ba! Tien! Justement une rose venait d'apparaitre dans sa main, enfin...d'après la petite cervelle déjanté d'Aki, car c'est bien le vide qu'il tenait dans la main...Il tendit la fleur invisible a Maki

"C'est Pour toi! Parce que tu est très jolie!"

Mais avant que la petite Maki puissent attraper la rose imaginaire, Aki tomba par terre, comme pour illustrer les propos de Jo d'il y a quelque seconde, Aki venait de s'endormir sur le pavé froid...Jusque la rien de vraiment anormal pour Aki, Par contre ce qui suivit fut totalement inattendu...a peine la peau d'Aki entra en contacte avec le sol, qu'une onde de choc avec pour centre son corp, defila sur un rayon de 10 m, il toucha les trois autres personne autour de lui, ainsi qu'un chat de goutière, il s'endormirent alors tous les un après les autres. leur sommeil ne dura qu'une trentaine de seconde, puisque lorsque Aki se réveilla, il se réveillèrent tous.

-Il en est de même pour toi Aki…

Pour la première fois depuis qu'il sortait d'une crise, Aki se souvenait de tous ce qui c'était passer avant, Makino, Jo, Logan, Parkinson, l'hypnose...tout...pour la premiere fois depuis des années, Aki compris pourquoi il avait été interné...c'était don c vrai cette histoire de Skyzophrénie?

"Bonsoir..."

Son regard était bien plus grave que l'air enjoué de l'autre Aki.

"Désolé si je vous ai fait peur...l'autre Aki ne vous a pas tous dit...Sinon...je savais pas que j'avais affaire a trois autre narco'"

Contre toute attente, ce fut Logan qui prit la parole.


- Pour ma part…c’est…comment dire…un peu compliqué. Il se frotta la tête, mal à l’aise. Déjà, je ne suis pas de San Francisco, ça fait environs 4 mois que je suis dans le coin, avant je vivais en Louisiane…plus précisément dans la Nouvelle-Orléans. Je…j’ai assisté à l’ouragan Katrina, et c’est là…que ma peur est née, ou dû moins s’est concrétisée…je suis ané…anémophobe apparemment. En clair j’ai peur des vents, des tempêtes, ouragans…Il parti dans ses pensées, semblant absorbé par ce qu'il disait. Il se ressaisit et secoua la tête, comme pour chasser des pensées désagréables. Bref…dans cet ouragan j’ai perdu le peu de proche que j’avais, tout les gens que j’aimais, ainsi que quelques amis…bref, une connaissance de San Francisco ma parlé du Dr Parkinson, j’ai pris rendez vous, et me voilà ici avec vous… Bref, tout comme Maki, je m’interroge à ton sujet Jo, parles nous de toi …il se tourna ensuite vers Aki, qui avait l’air de chasser les papillons. Il en est de même pour toi, Aki…


Il semblait quelque peu gêné, et c'était compréhensible. Ce n'était pas simple de raconter une telle histoire à des étrangers, Makino en savait quelque chose. Alors comme ça, il était anémophobe ? Quelle drôle de pathologie ! Ce devait tout de même être assez traumatisant de perdre ses proches suite à une catastrophe naturelle. Makino ressentait réellement de la compassion pour ce pauvre Logan, qui avait presque tout perdu. Aki fixait d'un air béat sa main droite, semblant y voir quelque chose. Il tendit cette chose à Makino en disant : C'est Pour toi! Parce que tu est très jolie ! Hein ? Qu'est-ce qu'il lui arrive à lui ? Parfois il avait un comportement vraiment étrange, à la limite du flippant ! Makino décida quand même de jouer le jeu, et tendit la main pour attraper cet objet imaginaire. Mais avant qu'elle eût pu ne serait-ce que toucher la main d'Aki, celui-ci tourna de l'oeil et s'écroula par terre. Makino voulut le rattraper, mais une sensation étrange l'envahit : elle était elle aussi en train de tomber. Ses dernières pensées furent Bordel … Je veux rentrer chez moi ! Puis elle heurta assez violemment le sol, et ses yeux se fermèrent sur la vision de Logan et Jo, tombant à leur tour par terre.


Lorsque Makino ouvrit les yeux, elle était toujours par terre, et les autres aussi. Elle ne comprenait pas ce qu'il s'était passé, et Aki la regardait d'un air grave.


- Bonsoir ... murmura-t-il. Désolé si je vous ai fait peur...l'autre Aki ne vous a pas tous dit...Sinon...je savais pas que j'avais affaire a trois autre narco !


Makino fut la première à réagir. Les yeux écarquillés, elle s'adressa à Aki d'une voix assez flippante : C'est quoi ce délire ? L'autre Aki ? Comment ça, l'autre Aki ? Vous êtes combien ? Tu souffres d'un dédoublement de personnalité ou quoi ? Et qu'est-ce qu'il ne nous a pas dit ? Je serais bien curieuse de savoir ce qui pourrait être pire, là ! Je ne suis pas narco, je suis phytophobe !


Makino hallucinait totalement. Nous sommes dans un monde de dingues ! Et je crois que je vais devenir dingue moi aussi, pensait-elle. Elle se demandait comment allait se dérouler la suite des évènements, mais finalement sans avoir spécialement envie de le savoir.

"Ne t'en fais pas, tes questions sont tout à fait fondées ! Je te trouve très mature pour ton jeune âge. Je vais vous raconter ce qu'il m'est arrivé. Je suis atteinte de Phytophobie, suite à une mésaventure lors d'un week end en camping avec mes parents au Japon, mon lieu de naissance. Ça s'est passé il y a maintenant onze ans. Le fait que je sois phytophobe signifie que j'ai peur de toute forme de verdure. Dès que j'aperçois un parc, une forêt et tout ce qui s'y rapproche, je panique et je suis parcourue de spasmes. J'ai déménagé il y a deux ans à San Francisco, pour continuer mes études. Mes cauchemars avaient cessé. Mais ces derniers mois ils sont réapparus, et une amie m'a parlé du Dr Parkinson. L'hypnose était une des rares méthodes que je n’avais pas essayées. J'ai pris rendez vous, il a utilisé son pendule, et j'ai eu la sensation de tomber. Je me suis réveillée non loin d'ici, par terre, dépourvue de souvenirs. Et je me retrouve là, à réaliser que mon histoire, NOS histoires, et tout le reste est complètement dingue. Jo, j'ai expliqué ce qui m'a amené à prendre rendez-vous avec le Dr Parkinson, mais toi, comment se fait-il que tu y aies été ? Et pourquoi y as-tu été avec une assistante et non avec tes parents ? Où sont-ils ? Et au fait, quel âge as-tu?"

Ce flot de paroles immobilisa le petit garçon qui ne faisait que la regarder, d'un regard assez étrange mais qui n'avait pas pour but d'effrayer, et pourtant... Le petit garçon ne dit rien et regarda le sol. Pourquoi était-il allé chez le docteur Parkinson? Lui même ne le savait pas, enfin, il ne voyait pas de raisons légitimes, ce fut juste ses parents qui l'avaient envoyé las bas. Il l'a fait pour ses parents. Car selon Jo, parler avec les mort était quelque chose a laquelle il s'était accoutumé, il ne voyait pas cette faculté comme une maladie ni un problème cérébrale, il parlait juste aux mort c'est tout. Logan prit alors la parole et devança Jo.

"Pour ma part…c’est…comment dire…un peu compliquer. Déjà, je ne suis pas de San Francisco, ça fait environs 4 mois que je suis dans le coin, avant je vivais en Louisiane…plus précisément dans la Nouvelle-Orléans. Je…j’ai assisté à l’ouragan Katrina, et c’est là…que ma peur est née, ou dû moins c’est concrétisé…je suis ané…anémophobe apparemment. En clair j’ai peur des vents, des tempête, ouragan… Bref…dans cet ouragan j’ai perdu le peu de proche que j’avais, tout les gens que j’aimais, ainsi que quelques amis…bref, une connaissance de San Francisco ma parlé du Dr Parkinson, j’ai pris rendez vous, et me voilà ici avec vous… Bref, tout comme Maki, je m’interroge à ton sujet Jo, parle nous de toi …Il en est de même pour toi Aki…"

Le discours que du présenté Logan avait l'air de le mettre mal à l'aise si bien que Jo eu un air suppliant envers lui et les larmes lui montèrent aux yeux. Il souffla près à fondre en larmes:

"Tu a perdu des gens que tu aimais.... Ils sont morts...."

Une larme vint couler sur la joue de Jo, qui l'effaça immédiatement d'un revers de main. Ce genre de sujet marquait profondément l'esprit du petit garçon qui avait pour coutume de discuter avec les morts mais pas avec ceux qui les avaient perdu. Cette idée lui renversa le cœur et il dit alors:

"Je suis désolé de vous avoir posé cette question..."

"Oh oui! oui Oui!! C'est ca que le docteur il m'a dit! Il m'a dit que j'étais Narcolaptolique! et aussi que j'étais atteint du syndrome de la Ciseau Frai nie!!! mais je sait pas ce que c'est! J'suis arriver a San Francisco y'a pas trop longtemps, avant j'habitais dans le japon! Vous savez la bas... "

Puis le jeune homme coloré donna un objet imaginaire à Makino qui ne comprenait pas plus la situation que tout les autres. Soudain une lourde fatigue abattit Jo qui s'écroula lourdement sur son flanc. Trente secondes plus tard, le petit garçon se releva s'appuyant sur son bras la tête lourde, il ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer. Ils s'étaient touts endormi d'un seul coup comme s'ils étaient... Narcolepsiques! La maladie d'Aki serait-elle contagieuse? Non... impossible se dit le jeune garçon plongé dans ses pensées, le visage grave.

"Bonsoir ... Désolé si je vous ai fait peur...l'autre Aki ne vous a pas tous dit...Sinon...je savais pas que j'avais affaire a trois autre narco !"

Comme du tac au tac, Jo se releva promptement et aida Makino à se mettre sur pied en y mettant toute sa force à la tache. Il lui chuchota à l'oreille:

"Aki est schizophrène, il est aussi narcolepsique. Il n'avait pas le même comportement avant de s'être endormi. Il est dangereux."

La peur sérra le timbre de voix du petit garçon qui s'agrippa à Makino n'étant pas près de la lâcher.

"C'est quoi ce délire ? L'autre Aki ? Comment ça, l'autre Aki ? Vous êtes combien ? Tu souffres d'un dédoublement de personnalité ou quoi ? Et qu'est-ce qu'il ne nous a pas dit ? Je serais bien curieuse de savoir ce qui pourrait être pire, là ! Je ne suis pas narco, je suis phytophobe ! Nous sommes dans un monde de dingues ! Et je crois que je vais devenir dingue moi aussi"

Jo lança une question comme se la posant à lui même:

"La maladie de narcolepsie est-elle contagieuse?"

Il écarquilla les yeux l'air interrogateur le regard braqué vers le sol. Cette question sera à méditer car il ne voyait pas d'autres explication à ce phénomène. Plongé dans ses pensées complexes, Jo entendit une voix qui vint rompre le silence soudain ambiant:

"Jo!" Il répondit "Oui?"
"Dit lui que je l'aime... Je t'en prit..." Il hocha la tête un sourire aux lèvres, content que cette fois ce fut un esprit gentil qui venait à lui, il s'agissait d'une fille.
"Je lui dirai..." (il avait le regard plongé dans le vague comme possédé)

Sortant de ces pensées, Jo releva le regard vers ses compagnons. Il avait l'étrange impression qu'il s'agissait d'une fille proche de Logan, son amie peut-être? Il lui adressa un sourire triste et lui dit avec le plus de sérieux qu'il pu afficher:

"Logan... Ne t'en fais pas, je sais que tu pense à elle en ce moment... Elle t'aime encore... Elle..."

Le petit garçon n'était pas bête, il était pratiquement sûr qu'il s'agissait d'une amie proche de Logan, elle l'aimait mais Jo, comme tout le monde aurait pu le remarquer, voyait bien que Logan commençait à s'attacher à Makino. Il n'était pas dupe et avait un certain don pour ce qui était de l'observation. Jo était certain que la petite amie de Logan l'avait contacté maintenant pour ne pas qu'il soit trop tard. Elle le voyait de la haut et ne voulait surement pas qu'il ne l'oubli. Quoi de plus horrible pour un esprit d'être oublié par une personne que l'on a aimé. Il ajouta alors:

"Ne l'oubli pas... C'est tout ce qu'ils veulent... "

Logan était mal à l’aise. Déballer sa vie comme ça n’était pas l’une des choses qu’il préférait faire. Il se doutait que son histoire allait « refroidir » l’ambiance. Il regarda alors Maki, qui semblait vraiment peiner pour lui. C’était quelque chose qu’il n’aimait pas trop non plus, il n’avait pas envie que les gens s’apitoye sur son sort, ou qu‘il soit mal à l’aise à cause de lui. Logan serra les poings. Soudain le petit Jo s’adresse à lui, ému :

« Tu a perdu des gens que tu aimais.... Ils sont morts.... »

Logan fut surpris. D’autant plus que le petit Jo versa une larme, qu’il essuya d’un revers de main, mais cela n’échappa pas à Logan. La gorge lui serra. « Ce petit bonhomme a lui aussi perdu des proches…c’est trop cruel à cet âge… » . Logan allait s’approcher du bonhomme avec l'intention de le prendre dans ses bras pour le réconforter mais celui-ci lâcha avec culpabilité :

"Je suis désolé de vous avoir posé cette question..."

Logan voulut lui dire, qu’il n’avait rien à se reprocher, que ça le dérangeais pas, mais le beau gosse asiatique l’interrompit dans son élans :

"Oh oui! Oui Oui!! C'est ca que le docteur il m'a dit! Il m'a dit que j'étais Narcolaptolique! Et aussi que j'étais atteint du syndrome de la Ciseau Frai nie!!! Mais je ne sais pas ce que c'est! J'suis arrivé a San Francisco y'a pas trop longtemps, avant j'habitais dans le japon! Vous savez la bas... "

« Ciseau frai ni ? Narcolaptolique ? » Logan éclata de rire. Mais son rire devint vite jaune car Aki, s’approcha soudainement de Makino en lui tendant un objet imaginaire. La jeune fille ne semblait pas comprendre la situation, tout comme le p’tit Jo et Logan lui-même. Aki s’adressa alors à Makino :

-C'est Pour toi! Parce que tu es très jolie ! Hein ?

« Quoi !!! J’ai mal entendu…Très jolie ? » Logan sentit la colère monté en lui. Ce qui fut étonnant, car après tout ce n’était pas comme si il avait des sentiments pour la jeune fille…c’est vrai il l’aimait bien…c’est tout… enfin c’est ce qu’il croyait du moins. Il serra les poings un peu peu plus fort. Il s’apprêtait à sortir de ses gond, lorsque soudain ses paupières devinrent lourde, tout comme ses jambes d’ailleurs et le reste de son corps. Il s’écroula par terre. Il vit à travers ses yeux à demi-clos, Aki, Makino et Jo s’écrouler à leurs tours. Que leur arrivaient-ils ? Il s’endormit.

Il se réveilla, avait-il dormis longtemps ? Logan avait perdu toute notion du temps. Ils s’étaient tous endormis apparemment, les uns après les autres…comme si ils étaient Narcoleptique. Logan se frotta la tête, il avait du se cogné. « Qu’est ce que c’est que se bordel ? ». La narcolepsie ce n’était pas contagieux pourtant ! Logan porta son regard vers ses trois compagnons, et constata que le petit Jo était perdu dans ses pensés et que Makino était par terre et semblait un peu sonné... Il se dirigea vers lui pour eux pour les aider et demandé à Jo si tout allait bien, quand Aki prit la parole :

"Bonsoir ... Désolé si je vous ai fait peur...l'autre Aki ne vous a pas tous dit...Sinon...je savais pas que j'avais affaire à trois autre narco !"


Le jeune homme jeta un coup d’œil vers Maki et Jo, celui-ci l’aida à se relever et il vit qu’il lui chuchota quelques mots à l’oreille tout en s’agrippant fortement à la jeune fille. Il comprit que le petit bonhomme était effrayé par le beau gosse asiatique…en même temps il y avait de quoi.
Makino prit soudain la parole apparemment énervé :

"C'est quoi ce délire ? L'autre Aki ? Comment ça, l'autre Aki ? Vous êtes combien ? Tu souffres d'un dédoublement de personnalité ou quoi ? Et qu'est-ce qu'il ne nous a pas dit ? Je serais bien curieuse de savoir ce qui pourrait être pire, là ! Je ne suis pas narco, je suis phytophobe ! Nous sommes dans un monde de dingues ! Et je crois que je vais devenir dingue moi aussi"

Logan posa une main sur l’épaule de Makino , histoire de l’aider à se calmer. Jo lança une question comme se la posant à lui même:

"La maladie de narcolepsie est-elle contagieuse?"

-Non Jo la narcolepsie n’est pas contagieuse. Et nous ne sommes pas Narcoleptique Aki…Logan se souvint que Aki était Schizophrène et se corrigea, enfin Aki numéro 2 ! Il lui demanda inquiet , Est-ce que tout va bien ? Tu ne t’es pas fais mal en tombant ?

Visiblement il allait plutôt bien. Logan enchaina, un peu plus sévèrement :
-Bon qu’est ce qu’il nous a pas dit l’autre Aki. Il est temps de tout nous dire je crois…

Logan détacha ses yeux d’Aki pour se diriger vers le petit Jo qui lâcha soudainement un « Oui ». Qu’est ce qui lui arrivait, c’était comme au moment ou il s’était rencontré, il parlait tout seul comme ça…. Logan accouru vers le petit Jo, s’accroupit et posa une main sur l’épaule frêle du petit garçon. Il constata que son regard était vide, comme si il était en transe. « Ou là ça prend une tournure de sixième sens ça ! » pensa Logan. Le petit Jo se mit à hoché la tête, toujours perdu dans ses pensé, sourit et continua sa discussion imaginaire avec un « Je lui dirai »
Sortant de ces pensées, Jo releva le regard vers ses compagnons. Il regarda ensuite avec insistance Logan. Il prit un air sérieux et lui dit :

"Logan... Ne t'en fais pas, je sais que tu pense à elle en ce moment... Elle t'aime encore... Elle..."

Logan sentit son visage blêmir. De qui parlait t-il ? Keira ? Le petit Jo était –il au courant de son passé ? C’était impossible…Logan était troublé. Sa gorge se noua, il tentait de retenir ses larmes, mais c’était dur. Le petit garçon plongea ses yeux dans ceux de Logan, comme si il voulait lui faire comprendre quelque chose, et ajouta :

"Ne l'oubli pas... C'est tout ce qu'ils veulent... "

Sa gorge se serra encore plus. Une larme s’échappa des yeux clairs de Logan. Il prit le petit Jo dans ses bras. L’oublier c’était impossible, comment aurait-il pu l’oublier, Keira…c’était son premier amour, c’était sa fiancée. Même si cela faisait longtemps que la jeune fille était partie vers un monde meilleur, Logan n’avait fait que vivre dans son souvenir. Se coupant du monde extérieur. Il avait même plongé dans l‘alcool. Le peu d’ami qui lui restait le suppliait de passer à autre chose. Mais c’était trop dur. Et là, dans cet endroit étrange, où la narcolepsie était contagieuse, il envisageait de revivre tout simplement, un avenir pouvait être envisagé... Et le petit Jo lui disait ça… Une question brulait les lèvres de Logan. Il le serra un peur plus fort contre lui sans l’étouffer, et lui chuchota à l’oreille.

-Jo...ça peut parraître stupide mais communique tu avec les…morts ?

Aki regardait tout le monde, d'après ce qu'il avait compris, et ce que le petit garçon avait dit tout a l'heure, ils étaient dans un autre monde, tous lié par une maladie mental...donc tous plus ou moins des déséquilibré . et Par le Docteur Parkinson? Bof! Pour une fois qu'il avait quelque chose d'utile vieux!

le voila libre!

"C'est quoi ce délire ? L'autre Aki ? Comment ça, l'autre Aki ? Vous êtes combien ? Tu souffres d'un dédoublement de personnalité ou quoi ? Et qu'est-ce qu'il ne nous a pas dit ? Je serais bien curieuse de savoir ce qui pourrait être pire, là ! Je ne suis pas narco, je suis phytophobe ! Nous sommes dans un monde de dingues ! Et Je crois que je vais devenir dingue moi aussi"

"Le délire? C'est que je suis libre! ! Eheheheheheh!"

Pas vraiment de différence avec l'autre Aki...jsute plus de retenu, Aki restait quand même un peu décalé avec la réalité, il avait juste moin de bouffé délirante, comme le fait de danser un slow avec sa meilleur amie la chaise de salon.

"On est deux...enfin je crois...lol! Non c'est que moi...l'autre AKi...c'est moi...en moin coicné et reserver diron nous...et peut etre un peu plus idiot? Bref...vous n'êtes donc pas narcolépsique tous les trois?"

Puis le petit Jo pris la parole. Il confirma donc le fait qu'aucun des trois personnage qui était présent en cet instant, ainsi que le chat un peu plus loin n'étaient pas narco.

"La maladie de narcolepsie est-elle contagieuse?"

-Non Jo la narcolepsie n’est pas contagieuse. Et nous ne sommes pas Narcoleptique Aki, enfin Aki numéro 2 ! Est-ce que tout va bien ? Tu ne t’es pas fais mal en tombant ?

"Logan a tout a fait raison, ma maladie n'est pas contagieuse...alors soit vous l'etes déjà...Soit il y a quelque chose que je n'explique pas...Merci en tout cas logan je vais bien...j'ai l'habitude de tomber n'importe quand et n'importe ou! C'est plutot a vous que je devrai poser la question"

Puis Logan posa une question, dont la réponse était évidente.

Bon qu’est ce qu’il nous a pas dit l’autre Aki. Il est temps de tout nous dire je crois…

"Hum...Je crois que vous avez compris que l'autre Aki était un peu particulier...comme jo l'a dit...il est pas bien méchant...mais un peu dangereux...malgrès lui"

La suite fut bien plus étrange, si c'était encore possible...entre un garçon qui prétendait avoir deux "lui" et qui s'endormait un peut n'importe comment, il avait bien sembler entendre Jo parler a une personne invisible et regarder le vide...comme s'il avait vu un mort. "Oui? Je lui dirai..." Les Yeux comme des soucoupe, Aki ne cessait de regarder le petit Jo. C'es talors qu'Aki compris que le garçon aussi était un peu fou sur les bord, Apres le Narco, la Phytophobe, L'anémophobe...

"Nous voila devant un eptit garçon victime d'hallucination Psychique"

Il avait dit ca plus pour lui que pour les autre

-Jo...ça peut parraître stupide mais communique tu avec les…morts ?

"Honnetement je ne sait pas...Reflechissez tous un instant...pourquoi nous avont tous atteri ici? parce que nous avont tous un problème! Et je pense qu'on vient de voire celui de Jo..."

Il tapa du pied d'un air agacer.

"Par contre...ce que je ne comprend pas...c'est l'effet somnifère qu'il y a eu tout a l'heure. Et le fait que vous vous soyez endormi comme moi, au même moment, et reveiller aussi au meme moment...vous trouvez pas que ca fait beaucoup de coincidence?"

Jo se précipita pour aider Maki à se relever. Elle sentait qu'elle était allée un petit peu trop loin, se laissant emporter par la stupéfaction et la peur. C'était vraiment une situation étrange, et ça allait de mal en pis. Comment se fait-il que je me sois endormie d'un coup ? Je ne me sens même pas fatiguée ! Et là résidait un autre mystère : malgré les épreuves assez éprouvantes que venait de vivre la jeune asiatique, elle ne ressentait pas la fatigue, qui aurait normalement due être la suite de cette journée effrénée. Mais ce n’était pas là le problème le plus important. Makino était perdue dans ses pensées, lorsque Jo chuchota au creux de l’oreille :


- Aki est schizophrène, il est aussi narcolepsique. Il n'avait pas le même comportement avant de s'être endormi. Il est dangereux.


Elle eut un moment d’hésitation, se demandant si Aki était plus dangereux pour lui même, ou pour les autres. Jo s’agrippa à son bras, et Makino l’entoura de ses épaules, en signe de protection. Il était hors de question de laisser cet enfant avoir peur sans tenter de le rassurer. Elle caressa donc son bras, dans un geste tendre qui se voulait à la fois rassurant et protecteur. Jo semblait se calmer un peu, et il se tourna vers Aki pour lui dire : La maladie de narcolepsie est-elle contagieuse ? Sans attendre la réponse, il sembla se raidir. Makino le regarda, inquiète : il avait tout à coup le regard vitreux, et semblait absent. Il murmura des paroles totalement insensées : Oui ? et après un hochement de tête, un joli sourire se dessina sur son visage, et il ajouta : Je lui dirai … Mais qu’est-ce qu’il lui prend tout à coup ? A qui il parle ? Ce fut Logan qui répondit à sa précédente question, sans sembler avoir remarqué que le garçonnet parlait tout seul.


- Non Jo, la narcolepsie n’est pas contagieuse, et nous ne sommes pas narcoleptiques, Aki…Enfin, Aki numéro 2 ! Il lui demanda avec un air inquiet : Est-ce que tout va bien ? Tu ne t’es pas fais mal en tombant ?


Visiblement il allait plutôt bien, ce qu’il confirma :


- Logan a tout à fait raison, ma maladie n'est pas contagieuse...alors soit vous l'êtes déjà...Soit il y a quelque chose que je n'explique pas...Merci en tout cas Logan je vais bien...j'ai l'habitude de tomber n'importe quand et n'importe où! C'est plutôt à vous que je devrais poser la question !


Logan enchaina, un peu plus sévèrement :


- Bon qu’est ce qu’il nous a pas dit l’autre Aki ? Il est temps de tout nous dire je crois…

- Hum...Je crois que vous avez compris que l'autre Aki était un peu particulier...comme Jo l'a dit...il est pas bien méchant...mais un peu dangereux...malgré lui.


Les soupçons de Makino étant confirmés, elle se dit qu’il faudrait certainement surveiller Aki lorsqu’il ne serait pas lui même, afin de préserver tout le monde du danger potentiel qu’il représentait, à commencer par lui. Sans prévenir, Jo lâcha Maki et se tourna vers Logan. Il eut le sourire le plus triste que la jeune asiatique avait jamais vu, et dit :


- Logan... Ne t'en fais pas, je sais que tu pense à elle en ce moment... Elle t'aime encore... Elle… Il eut une sorte de soubresaut puis ajouta : Ne l'oublies pas... C'est tout ce qu'ils veulent.


Une larme coula sur la joue de Logan, il serra les poings et prit le petit Jo dans ses bras. De qui parlait-il ? Qui était cette femme ? Une personne qu'il avait perdu le jour du drame ? Une femme ? Une enfant ? En tout cas, Logan semblait totalement bouleversé, mais il réussit quand même à lui chuchoter des paroles qu’il voulait inaudibles, mais que Makino perçut quand même :


- Jo...ça peut paraître stupide mais communiques-tu avec les…morts ?


Makino eut un mouvement de recul. Parler avec les morts ? C’est le truc le plus bizarre que j’ai jamais entendu, pensait-elle. Mais après tout, ça expliquerait le fait qu’il ait eu le regard vitreux et l’air absent, bien que ce soit difficile à admettre, mais à présent plus rien ou presque ne pouvait étonner Makino. Aki prit la parole :


- Honnêtement je ne sait pas...Réfléchissez tous un instant...pourquoi nous avons tous atterri ici? parce que nous avons tous un problème! Et je pense qu'on vient de voire celui de Jo... Par contre...ce que je ne comprend pas...c'est l'effet somnifère qu'il y a eu tout a l'heure. Et le fait que vous vous soyez endormi comme moi, au même moment, et réveiller aussi au même moment...vous trouvez pas que ca fait beaucoup de coïncidence?


Makino avait une hypothèse. Elle se plongea dans ses pensées, faisant le vide autour d’elle. Elle cherchait des réponses à ses questions. Elle sentit qu’elle n’arriverait à rien toute seule, et elle se dit : Il est certain que nous devons tous rester soudés, afin d’avoir une chance de sortir d’ici un jour et de rentrer chez nous. Le dicton disait bien l’union fait la force, non ? Elle lança à la cantonade, après une longue inspiration :


- Personnellement, je pense que tout est lié : notre maladie, notre rendez-vous avec le Docteur Parkinson, notre séance d’hypnose qui nous a directement menés dans cet endroit on ne peu plus étrange, notre rencontre … Il est donc fort possible que Jo puisse entrer en contact avec les morts, même si ce n’est pas vraiment rationnel. Mais notre situation n’est-elle pas elle même irrationnelle ? Quant au fait que nous nous soyons tous endormis en même temps qu’Aki, je ne pense pas que ça soit dû au fait que sa maladie soit contagieuse, car ça ne se transmet pas par des microbes ou autre virus. Quitte à trouver des explications, autant le faire le plus logiquement qu’il soit. Si Aki s’est endormi, et que nous aussi, alors que nous ne le touchions même pas, je pense que toute personne qui se trouve à proximité de lui est touché par l’endormissement. C’est peut-être un peu tiré par les cheveux, mais c’est la seule explication que je vois ! Cela signifie donc que la maladie d’Aki a développé des effets secondaires, appelons ces symptômes comme ça, et dîtes moi si vous n’êtes pas d’accord, mais ça devrait être depuis qu’il est ici. A moins que je ne me trompe, Aki, et que ça t’es déjà arrivé dans le monde réel ?!


Makino hésita un instant, et continua sur sa lancée :


- Puisque nous sommes liés, et que la maladie d’Aki développe des facultés nouvelles, ça signifierait donc que nous aussi, nous devons pouvoir faire quelque chose en rapport avec notre pathologie. La belle asiatique sentit le rouge lui monter aux joues, et dit d’un air gêné : Peut-être que je m’emballe un peu, et que je fais totalement fausse route avec mes suppositions saugrenues, mais c’est peut-être une clef de l’énigme …


Elle pensa : j’espère qu’ils ne me prennent pas pour une folle ! C’était en effet peut-être idiot et impossible que les phobies ou les maladies des quatre protagonistes puissent devenir une sorte d’atout pour eux ( si le fait que tout le monde autour d’Aki s'endorme et se réveille au même moment que lui pouvait être considéré comme un atout ), mais le fait de changer de monde était tout aussi impossible et incroyable.

[Bieeeeeeeeen! Un peu d'action dans ce topic! Ca manquait non? Oh je suis désolé je vous sépare tous :'(! Et je brise le futur couple Makino/logan? Oh faites pas cette tête vous vous retrouverez bientot...ou pas?

- Bref Logan et jo sont amené, pied et main lié, dans la prison d'Ellipse en compagnie de notre amie Ulrick pour s'être trouver au mauvais endroit au mauvais moment...créez le topic, j'interviendrai pour vous interroger.

- Aki et Makino, vous vous réveillez dans les égouts...étant donner que c'est moi (gaby) qui s'occupe de cet evenement. Je n'interviendrai pas dans ce topic (comme Aki est mon perso) cependant peut être qu'un Admin voudra s'occuper de vous...en attendant gérer vous tous seul. N'oublier pas que les égouts sont un vrai labyrinthe, a vosu de trouver un moyen d'en sortir.
Quand a Maki, compte tenu de ton pouvoir, tu va perdre un peu d'énergie sans soleil et air pure...essaye de jouer la dessus

Bonne chance a tous les quatre! ]

"Jo...ça peut parraître stupide mais communique tu avec les…morts ?"

Le petit garçon regarda Logan les yeux pleins d'espoir, enfin quelqu'un le comprenait. Sa mère et son père l'avaient envoyé ici parce qu'ils ne le croyaient pas, mais au fond de lui, Jo en était sûr, il parlait aux morts. Seulement en réalité il s'agissait d'hallucinations auditives qui pouvaient s'avérer concorder avec la réalité, tout comme l'hallucination qu'il venait juste d'avoir à propos de l'amie de Logan. Aki rumina quelques paroles presque inaudibles malgré le fait que Jo les avaient entendu:

"Honnêtement je ne sait pas...Réfléchissez tous un instant...pourquoi nous avons tous atteri ici? parce que nous avons tous un problème! Et je pense qu'on vient de voire celui de Jo..."

Il riposta soudainement:

"Tu mens! Je n'ai pas des hallucinations! Les morts viennent me parler! Mon grand père est venu!"

Il est vrai que la mort de son grand père l'avait profondément marqué et la voix de son grand père fut la première qu'il entendit. Les médecins pourraient dire que ce fut des hallucinations causées par le choc émotionnel. Cependant Jo y croyait. Logan le prit dans ses bras comme pour confirmer l'idée que cette voix fut celle de quelqu'un qui était proche de lui. De suite le garçon sentit une profonde satisfaction mêlée à une profonde souffrance. Il était comme un intermédiaire entre les morts et les vivants et cela pouvait le toucher, plus de fois qu'on ne pouvait le penser.

"Il est certain que nous devons tous rester soudés, afin d’avoir une chance de sortir d’ici un jour et de rentrer chez nous. Personnellement, je pense que tout est lié : notre maladie, notre rendez-vous avec le Docteur Parkinson, notre séance d’hypnose qui nous a directement menés dans cet endroit on ne peu plus étrange, notre rencontre … Il est donc fort possible que Jo puisse entrer en contact avec les morts, même si ce n’est pas vraiment rationnel. Mais notre situation n’est-elle pas elle même irrationnelle ? Quant au fait que nous nous soyons tous endormis en même temps qu’Aki, je ne pense pas que ça soit dû au fait que sa maladie soit contagieuse, car ça ne se transmet pas par des microbes ou autre virus. Quitte à trouver des explications, autant le faire le plus logiquement qu’il soit. Si Aki s’est endormi, et que nous aussi, alors que nous ne le touchions même pas, je pense que toute personne qui se trouve à proximité de lui est touché par l’endormissement. C’est peut-être un peu tiré par les cheveux, mais c’est la seule explication que je vois ! Cela signifie donc que la maladie d’Aki a développé des effets secondaires, appelons ces symptômes comme ça, et dîtes moi si vous n’êtes pas d’accord, mais ça devrait être depuis qu’il est ici. A moins que je ne me trompe, Aki, et que ça t’es déjà arrivé dans le monde réel ?! Peut-être que je m’emballe un peu, et que je fais totalement fausse route avec mes suppositions saugrenues, mais c’est peut-être une clef de l’énigme …"

La jeune fille tenta de calmer les esprit en exposant une hypothèse qu'elle espérait que les autres complètent. Cependant Jo ne voyait rien à ajouter, c'était fondé, bien qu'étrange, il y croyait. Il dit alors à Makino:

"Je pense comme elle... Si l'expérience de l'endormissement d'Aki venait à se reproduire, votre hypothèse serait fondée et il faudrait alors s'attendre à voir apparaitre sur chacun de nous non pas les mêmes effets secondaires d'Aki mais des effets qui nous seraient propres. Logan est anémophobe, Makino phitophobe, Aki schizophrène et narcolepsique, et moi, j'entends des voix... de morts j'en suis sûr... La narcolepsie entrainant les autres dans la chute d'Aki, cette action serait donc un effet propre à Aki, de même que les autres auraient, selon votre hypothèse, leur effets propres en rapport avec leur maladie... A nous de les trouver."

Plongé dans ses pensées et dans cette énigme qui lui faisait travailler sa réflexion, Jo n'avait pas entendu les sirènes qui retentissaient depuis un bon moment dans cette rue. Il se retourna alors en direction de l'objet de cette cohue et aperçut la silhouette inhumaine et effrayante du rat et ses deux yeux rouges brillants. Jo poussa un cri qui partait dans les aigu et vint se blottir violemment contre Logan en cachant son visage dans ses vêtements tout en montrant du doigt la direction dans laquelle se trouvait le monstre.

"Va-va y mon petit Choco! Montre leur de quoi tu-tu-tu est ca-c-capable!"

N'ayant le temps de réagir, la bête vint à hauteur des quatre protagonistes puis fut soudainement tuée devant les yeux curieux de Jo qui bien que terriblement effrayé, ne put s'empêcher de regarder la scène les yeux ronds et le visage horrifié. Quelle était cette bête horrible et répugnante? On entendit des coups de feu, tout tonnait dans tout les sens, puis soudain les sirènes se stoppèrent d'un seul coup. Et sans ménagement, les policiers arrêtèrent Jo en lui passant les menottes. Action réelement inutile puisque Jo n'allait faire de mal à personne, il se trouvait plus effrayé que violent. De loin le garçon vit Makino et Aki au sol et il cria dans leur direction:

"Makinoooo! Akiiiiii! Revenez à vous!!!!"

Un flot de larmes vint envahir le visage du petit garçon qui se débattait pour aller les retrouver mais les policiers le forcèrent à entrer dans l'une de leur voiture. Il espérait qu'ils étaient juste endormi. Heureusement, Logan était avec lui.

Les autres semblaient avoir assez bien assimilé ce qu'avait énoncé Makino. Tant mieux ! Elle reprit son souffle, et calma les pulsations de son cœur. Plus ça allait, plus elle même était convaincue de son hypothèse. Il n'y avait pas d'autre explication possible. Il était presque certain que les pathologies d'Aki, Jo, Logan et Makino elle même développaient des symptômes. Restait à savoir lesquels. Makino était curieuse de savoir de quoi elle était capable, bien que la perspective d'agir sur les gens sans s'en rendre compte, et sans le contrôler, comme Aki, était assez effrayante ! Le petit Jo, toujours accroché à Logan, dit :


Je pense comme elle... Si l'expérience de l'endormissement d'Aki venait à se reproduire, votre hypothèse serait fondée et il faudrait alors s'attendre à voir apparaitre sur chacun de nous non pas les mêmes effets secondaires d'Aki mais des effets qui nous seraient propres. Logan est anémophobe, Makino phitophobe, Aki schizophrène et narcolepsique, et moi, j'entends des voix... de morts j'en suis sûr... La narcolepsie entrainant les autres dans la chute d'Aki, cette action serait donc un effet propre à Aki, de même que les autres auraient, selon votre hypothèse, leur effets propres en rapport avec leur maladie... A nous de les trouver.


Merci de me croire, Jo, pensait Makino. Elle allait ajouter quelque chose, lorsqu'elle fut interrompue par un bruit assourdissant, le bruit d'une sirène. Il y avait donc des habitants dans cet endroit étrange ? Makino ne savait pas pourquoi, mais cela ne la rassurait pas. Au contraire, cela semblait plutôt annoncer une autre mauvaise surprise. Les lumières des lampadaires clignotèrent de façon alarmante, et s'éteignirent tout à coup une à une. Makino regardait frénétiquement autour d'elle, apeurée, et eut un mouvement de recul en distinguant deux silhouettes non loin d'eux. L'une d'elle était filigrane et de taille moyenne, ce qui était totalement l'inverse de l'autre. Maki pouvait distinguer deux yeux rouges sang, assez effrayants. La seconde silhouette était énorme, complètement disproportionnée, et la jeune asiatique se dit que ce ne devait pas être humain. A cette pensée, elle tressaillit. La première personne s'avança, et il se trouva que c'était un homme, car il s'adressa à con compère d'une voix sadique :


Va-va y mon petit Choco! Montre leur de quoi tu-tu-tu est ca-c-capable !


Eh ! Je ne veux pas savoir de quoi il est capable l'autre gros balourd, pensait Makino. Son sang ne fit qu'un tour lorsque la silhouette imposante s'avança vers les quatre amis et s'offrit à la lumière lunaire : Mon Dieu, c'était un rat ! Quelle horreur ! Un cris strident s'échappa de la gorge de la belle asiatique. Là, elle flippait à mort ! Elle se jeta sur Aki, agrippant sa main, et le rat les obligea à s'acculer contre le mur. Merde, pensa-t-elle, nous sommes séparés de Jo et Logan ! Makino sentit Aki s'affaisser à côté d'elle, et elle le retint du mieux qu'elle pu pour qu'il ne se blesse pas en tombant. Elle savait que dans quelque centièmes de seconde, elle allait elle aussi s'écrouler. Elle eut juste le temps d'entendre des coups de feu, et ses pensées se dirigèrent directement vers ses deux amis, Logan et Jo, restés de l'autre côté de l'hybride, et elle espérait qu'il ne leur était rien arrivé. Lorsqu'elle heurta le sol, ses yeux se fermèrent, et elle sombra dans l'inconscience.