Une odeur nauséabonde obligea Makino à ouvrir les yeux. Mais il faisait nuit noire et elle ne voyait rien. Faisant tourner ses méninges à la vitesse de la lumière, elle se remémora ce qu'il lui était arrivé. Elle eut un flash qui la saisit d'un seul coup et lui fit tourner la tête, et elle se rappela. San Francisco. La nuit. Aki. Jo. Logan. Puis les sirènes. Le rat géant. Le squelette hideux. L'embarquement de Jo et Logan. Ils s'étaient fait arrêter par la police. Mais ils étaient innocents ! Makino eut une pensée pour le pauvre petit Jo, qui était déjà tellement effrayé lorsqu'il avait débarqué dans cette rue. Pourvu que Logan sache comment s'y prendre avec lui, et qu'ils puissent s'en sortir indemnes ! Mais qu'arriverait-il à Aki et Maki ? En pensant à celui-ci, Makino cria, inquiète pour son ami : Akiiii ! Où es-tu ? Elle sentit un mouvement près d'elle. Aki, c'est toi ? Elle entendit un grognement, et reconnu la " voix " de son ami. Ouf, il est avec moi, pensait-elle ! Elle aurait encore plus paniqué si elle s'était retrouvée seule. A en juger par sa voix qui émettait un son guttural proche de la voix d'un homme des cavernes, lui aussi venait de se réveiller, et ils avaient apparemment été jetés comme des malpropres dans … Les égouts ? A en juger par l'odeur malodorante qui planait autour d'eux, Makino avait vu juste. Quelle horreur ! Pourquoi les avait-on balancé ici ? Elle remua, et frissonna lorsque sa main entra en contact avec une substance visqueuse. On aurait dit un gros tas de morve ! Elle pensa, écœurée : Je ne veux même pas savoir ce que c'est réellement ! Elle se releva tant bien que mal, et se cogna la tête contre ce qui semblait être un tuyau. Ses cheveux s'accrochèrent à ce qui semblait être un clou qui dépassait. Aie ! Elle saisit le bras d'Aki pour l'aider à se redresser, car elle était elle même plutôt instable et pas très en forme, alors elle n'imaginait même pas l'état de ce pauvre Aki qui s'endormait tout le temps. Fais attention, le plafond est assez bas ici ! Je crois qu'on est dans les égouts, vu l'odeur qui se dégage de l'air ambiant. Je crois que je vais finir par étouffer si on ne se bouge pas immédiatement. Mon petit Aki, j'espère que tu n'as rien de grave ! Elle avait une voix inquiète. Elle essuya ses vêtements qui étaient à présent tout crasseux et tout graisseux, et tâtonna devant elle. Malgré la pénombre ambiante, elle parvenait tout de même à distinguer ce qui l'entourait. Aki était dans le même état qu'elle, tout poisseux. C'était une situation encore plus étrange que son arrivée là haut. Deux jeunes et jolis asiatiques qui ne se connaissent ni d'Eve, ni d'Adam, qui se retrouvent dans la même galère sans vraiment comprendre pourquoi. Il fallait juste sorti d'ici au plus vite. Et apparemment, ce n'était pas une mince à faire de se tirer d'affaire dans ce monde étrange. Il y avait toujours un élément perturbateur qui venait les " déranger ".


Bon mon petit chou, il va falloir se tirer de cette emmerde. Je propose qu'on cherche une autre sortie, car je pense que de là d'où nous venons, l'entrée à due être condamnée, et qui plus est je ne tiens pas spécialement à tomber sur un ami du rat géant qui serait resté à la surface ! Je crois que Logan et Jo ont été embarqués par les flics, alors il va falloir qu'on se débrouille tout seuls pour nous sortir de là, on essayera de les retrouver après ! Tu es partant ? En même temps, on a pas vraiment le choix ... Pour le moment, la seule chose qu'on puisse faire c'est avancer.


Elle se dirigea donc droit devant elle, en entraînant Aki avec elle. Même si elle ne savait pas vraiment où aller, ils ne pouvaient décemment pas rester ici ! Ils s'enfoncèrent donc dans les égouts, trébuchant à chaque pas, s'enfonçant dans la boue et l'eau jusqu'aux chevilles. Les murs huileux et parsemés de toiles d'araignées ne leur offraient pas de bonnes prises pour s'y accrocher et se stabiliser, ils devaient donc se tenir l'un à l'autre. Des bruits plus ou moins inquiétants retentissaient et rebondissaient contre les parois des égouts, et Makino frissonnait en pensant à ce qu'il pouvait se trouver sous la ville. L'odeur de pourri qui flottait dans l'air laissait un goût amer dans la bouche de Makino. Ce n'était vraiment pas un lieu pour quelqu'un de normal, et Makino espérait que Aki n'était pas redevenu le Aki excentrique et perturbateur qui s'était présenté un peu plus tôt, car il risquerait de leur attirer des ennuis.
Tout à coup, un rugissement retenti derrière les deux asiatiques et fit sursauter la belle asiatique. N'osant se retourner, Makino détala comme un lapin, entraînant le jeune Aki dans sa course affolée en manquant de lui arracher le bras. Viiiiiite, couuuuuurs ! Ils coururent à perdre haleine, en essayant de ne pas tomber. Mais c'était difficile, car l'environnement n'était pas vraiment propice à une course effrénée. Les rugissements se firent plus forts, plus proches aussi, ce qui motiva Aki et Maki pour courir encore plus vite. Les deux protagonistes tournèrent à l'angle d'un couloir, et se cognèrent à une grille. MERDE ! ON EST COINCES ! Acculés contre la grille, ils entendirent des bruits approcher. Maki retenait sa respiration, sentant les battements de son cœur accélérer de façon anormale, et se blotti contre Aki, comme si le fait de se retrouver dans ses bras allait les empêcher d'être agressés … Makino se sentait tout faible et eut une chute de tension soudaine. Elle eut la nausée, et sentit que quelque chose clochait dans son organisme. Elle fut parcourue de spasmes, et un élan de fatigue sembla s'abattre sur elle. C'est vrai qu'elle n'avait pas dormi depuis plus de vingts heures maintenant. Il était même étonnant qu'elle n'ait pas ressentit la fatigue beaucoup plus tôt. Dans un dernier soubresaut, elle perdit connaissance.

Ce que Makino pouvait avoir mal au crâne ! Un son lourd retentissait dans sa tête, comme un signal d'alarme. Elle sentait qu'on la traînait elle était soutenue par quelqu'un. Qui ? Elle se rappela : Elle s'était retrouvée coincée dans les égouts de la ville avec Aki, et ils s'étaient faits courser par quelque chose d'assez effrayant, selon les souvenirs de la jeune asiatique. Aki ? C'est bon, je vais bien, tu peux me lâcher maintenant. Elle ouvrit les yeux, et découvrir le regard rond de son ami. Il laissa une main près de son épaule, au cas où. Où étaient-ils ? Le dernier souvenir qu'avait Makino était celui d'une grille qui les empêchait de s'enfuir. Où est le monstre ? Comment as-tu fait pour me sortir de là ? Merci beaucoup de m'avoir sauvée mon petit Aki ! Elle déposa un baiser sur sa joue, en signe de reconnaissance. Makino scruta les alentours. L'air ambiant était toujours aussi crade, mais il y avait plus de luminosité. Ils étaient dans un autre tunnel, au plafond assez haut pour leur permettre de se tenir debout. Ils pataugeaient dans l'eau et semblaient aller à contre courant. C'est idiot, pensa Makino, si on remonte jusqu'à la source on risque de tomber sur un tuyau provenant de toilettes, d'évier ou que sais-je encore ! Makino allait faire part de ses objection à son ami, lorsqu'un Miaou tout mielleux retentit. Surprise, Makino tourna la tête en direction du bruit, et écarquilla les yeux : un chat était perché sur une sorte de caisse en bois, et la regardait d'un air tropgnon. Elle s'écria : Wouaaaaah kawaiiiii, Aki chéri où as-tu trouvé ce chat ? Il est trop mignoooooon ! Elle se dirigea vers lui, lentement pour ne pas l'effrayer ( malgré qu'il ne semblait pas avoir peur ). Elle tendit les bras, attrapa le chaton pour le caresser. Celui-ci s'y lova dans un ronronnement de plaisir, et lécha le bout de nez de Maki. Cute <3 ! Elle le cajola et le caressa pendant cinq bonnes minutes, avant de prendre conscience que ce n'était ni le moment, ni le lieu pour faire mumuse avec un chat miniature. Elle se tourna vers Aki :


Ce chat est trop mignon ! J'en avais un comme lui, mais au lieu d'être gris il était noir. Il voulait tout le temps jouer avec moi ! Et si on appelait celui-ci Sushi ? C'est mignon comme nom, t'es d'accord ? Et toi, Sushi, ça te convient comme prénom ? Le chaton frotta sa tête contre le menton de Maki, et elle prit ça pour une affirmation ( comme si un chat pouvait affirmer quoi que ce soit ^^ ). Makino partait en live là, avec son histoire de chat. Un véritable appât à fille ces petites bêtes ! Elle se reprit. Tu sais ce que ça signifie ? Si ce chat a pu entrer dans ces égouts, il devrait certainement pouvoir en ressortir ! Il nous suffit donc de le suivre, et à nous la liberté ! Mais personnellement, je ne pense pas que la sortie soit du côté d'où vient le courant. Et si on commençait par rebrousser chemin ?


Mais Sushi ne semblait du même avis qu'elle. Ni une ni deux, il se tortilla dans tout les sens et sauta à terre. Il se mit à trotter en suivant le chemin qu'il avait commencé à prendre avec Aki, se retournant parfois comme pour vérifier que les deux asiatiques s'étaient bien mis eux aussi en route. Il miaula. Makino l'appela : Sushiiiii, reviens, on a besoin de toi, t'enfuis pas petit chat ! Mais rien à faire. Elle saisit le bras d'Aki et l'entraîna à la suit du chaton. Celui-ci tourna plusieurs fois, si bien que Makino perdit tout sens de l'orientation. Il se stoppa d'un coup, et se dirigea vers un bout de carton en miaulant. Un autre miaulement lui répondit et une tête toute mimi apparut au bord du carton. Ça alors ! La maman de Sushi ! Trop coooool ! Deux petits chats tout mignons rien que pour nous ! Makino voulait les adopter tout les deux ! Elle se tourna vers Aki : Euuuuh comment on va faire pour qu'ils nous montrent la sortie ces deux là ? Makino regarda autour d'eux. Ils étaient dans une " pièce " aux allures de hall d'entrée, beaucoupplus vaste et haute que les précédents tunnels dans lesquels ils s'étaient retrouvés. Peut-être que nous sommes sous un boulevard ! Toutefois, Makino se demandait quand " l'Aki raisonnable " allait refaire son apparition. Certes, " l'Aki désordonné " était drôle et sympatique, mais l'autre Aki serait plus sérieux et donc " utile " pour aider Maki à trouver une solution pour sortir de ces foutus égouts. Aki, mon chou, est-ce que tu peux contrôler quand t'endormir ?

Si Aki pouvait contrôler son sommeil, cela voulait dire qu'il pourrait décider où et quand faire apparaître son double sage, ou à l'inverse son double hyperactif. Ce qui, selon la situation, pouvait se révéler très utile.


Bah non! Regarde ! JE VEUX DORMIR !


Rien ne se passait. Évidemment, pensait Makino, ce n'est pas aussi simple. Déjà, s'endormir en entraînant son entourage dans les bras de Morphée était un don exceptionnel. Ils n'allaient pas de plaindre. Aki l'interrompit dans ses pensées :


T'as vu! Pourquoi tu me demandes ça?? Hein ? Hein dit? Toi aussi t'es fatiguée?


Non Aki-Chan, je ne suis pas fatiguée, je voulais juste savoir si tu pouvais contrôler tes deux personnalités en les faisant apparaître à ta guise ! Mais si tu ne peux pas, ce n'est pas la fin du monde tu sais, déjà ton excentricité m'aide beaucoup et me permet de ne pas avoir trop peur dans ce milieu hostile ! Je pense que nous ne sommes pas prêts de sortir de ce trou à rat, ou plutôt ce trou à chat, donc il va falloir établir notre camp. Pourquoi ne pas rester ici ?


Makino scruta les alentours. Effectivement, c'était la partie des égouts qui paraissait la moins dangereuse. Et la présence du nid douillet des chats en était la preuve : ils ne seraient pas restés ici s'il y avait un quelconque danger ! Maki vit le regard d'Aki se porter sur la maman chat. Elle portait un collier usé, sur lequel on voyait à peine le nom de Kenza. Drôle de nom pour un chat ! Soit elle était abandonnée, soit elle était perdue, soit elle s'était enfuie, soit son maître n'avait pas jugé bon de lui racheter un nouveau collier, auquel cas il était possible qu'elle cherche à sortir d'ici.


Aki chou, je serais d'avis de rester ici, en explorant toutefois les alentours, et d'attendre de voir si Kenza cherche à s'en aller. Dans ce cas, on ferait mieux de la suivre, on ne sait jamais : peut-être qu'elle sait où est la sortie ! Mais je ne me vois pas lui faire la conversation pour lui soutirer ces informations, et je ne la vois pas non plus me répondre, donc je pense que la décision la plus sage reste encore d'attendre, en minimisant nos besoins afin de survivre ici le plus longtemps possible, jusqu'à ce qu'on trouve une solution à notre problème ! Elle reprit son souffle, et continua : Tu sais quoi Aki ? Je vais aller faire un petit tour, sans m'éloigner d'ici, je ne veux pas qu'on se retrouve séparés, et je vais voir ce que je peux trouver qui pourrait nous servir ! D'accord ? Toi, restes ici bien sagement, et occupes toi de Kenza et Sushi, je reviens très vite ! Je suis sûre que personne ne leur a fait de câlin depuis bien longtemps ! Et surtout reste vigilant ! En cas de danger, sauves toi et caches toi quelque part !


Makino prit Aki dans ses bras et déposa un baiser sur son front, et tourna les talons. Elle n'entendit pas de pas derrière elle, seulement un bruit de conversation. Ouf, pensait-elle, Aki reste là avec les chats. Je vais pouvoir me magner et trouver quelque chose qui nous serait utile, dans les plus brefs délais. J'espère qu'il ne partira pas, je ne veux pas qu'on soit séparés. Elle tourna à l'angle des égouts, dans la direction opposée à celle d'où ils étaient arrivés en poursuivant Sushi. La luminosité laissait à désirer, mais la jeune asiatique parvenait toutefois à se diriger. Après tout, des égouts restaient des égouts, et ceux-ci semblaient identiques à ceux qu'elle imaginait dans sa vraie vie : ronds, étroits, parsemés de clous et autres instruments dangereux. Elle s'était peu à peu habituée à l'odeur nauséabonde qui planait, ce qui était mine de rien un atout car ça l'empêchait de penser à l'envie de vomir qui lui tiraillait le ventre de temps en temps. Makino veillait à ne pas trop s'éloigner, et à retenir le chemin parcourus afin de le retrouver au retour. Gauche, droite, gauche, gauche, droite. Elle atterrit dans sorte de pièce identique à celle où se trouvaient Aki et Maki peu de temps avant. Maki eut un moment d'absence, puis une révélation : au fond de la pièce se trouvait une vanne. Ce qu'elle contrôlait ? Makino n'en avait aucune idée. Tout ce qu'elle savait, c'est que si elle arrivait à la tourner, cela allait créer un problème dans les égouts, comme un conduit bouché ou autre, et que automatiquement quelqu'un allait bien finir par descendre pour régler ce problème. A ce moment là, Makino et Aki pourraient s'échapper de cette puanteur. La jolie asiatique se dirigea donc vers la vanne, et tenta de la faire tourner. Tenta. Mon Dieu que c'est résistant ! Je n'y arriverai jamais toute seule ! Il faut qu'Aki m'aide ! Elle retourna donc sur ses pas, presque en courant. Le chemin inverse lui parut plus court. Gauche, droite, droite, gauche, droite. Elle se mit à crier : Akiii ! J'ai une solution ! Vient que je t'explique ! J'ai besoin de toi et de tes bras musclés en plus ! Elle tourna à l'angle, entendit le miaulement d'un chat. Elle pensa : Sushi ? Kenza ? Et elle pénétra dans la pièce où elle était sensée retrouver Aki et les deux chats.

Sushi ? Kenza ?

Aki leva les yeux vers son ami, alors que les deux chats semblait avancer bien a leur peine, zig-zagant de gauche a droite, ou même de droite a gauche comme bon vous semble. Leur yeux bouffi, ainsi que ceux d'Aki semblait tous bien disposer a vous prouvez que le phénomène venait de se reproduire...encore une fois...Aki se leva tant bien que mal, et épousta sa veste de jean de rose, se recoiffa d'un geste négligé de la main.

"Re-bonsoir Maki..."

Le regard froid d'Aki essayant bien de cacher l'inquietude qui le tirraillait depuis qu'il l'avait vu partir avant de s'endormir...Il l'aimait bien cette petite Makino quand même...L'autre Aki l'adorait, mais lui même la trouvait sympa, et s'immaginer de la perdre...Parce que si l'autre Aki c'était satisfait de la compagnie de "Sushi" et "Kenza" le temps d'un instant, Lui, Trouver les boule de poil à quatre pattes très ennuyeuse.

Il sourit a la remarque de Makino et enleva sa veste, et forca sur ses bras pour montrer ses "biceps"

"Besoin d'un homme un vrai? Je suis là!"

Il ricanna ironiquement et suivit Makinoi a travers les égouts alors que les deux chats les suivait comme des chiens! Quel comble.

"Ils vont pas nous lacher ceux-là?"

Il faisait vraiment étroit et sombre, l'eau était de plus en plus nauséabonde, les arreignée de plus en plus grosses, et les bruit de plus en plus inquietant...sans s'en rendre compte AKi avait serrer un peu plus fort le Bras de Makino qui avancait surement a travers les tunel aux odeurs incertaines.

"Tu veut bien m'expliquer?"

Mais elle n'eu pas besoin de répondre...cette vanne, elle servait sans aucun doute a couper l'eau...ou a faire un trop plein? donc, forcément quelqu'un viendrai verifier ce qui se passe, sans compter bien sur le fait que cette piece semblait être la plus entretenu des egouts...Oui, peut etre que l'Hermite de tout a l'heure avait elu domicile ici, et donc, les Ellipsien avait eviter au maximim de venir ici. Ce qui était compréhensible, au vu de la taille de ce rat...O_O

"On Coupe l'eau?"

Makino déboula dans la pièce où elle espérait retrouver Aki et les deux chats, priant pour que le bel asiatique ne se soit pas fait la malle en son absence. Ouf, il est encore là, pensa-t-elle. Sushi et Kenza semblaient en pleine bataille intérieure, avançant à grande peine, ce qui était un spectacle assez étrange. Aki était sur le sol, et il se releva tant bien que mal, en chancelant quelque peu. Il épousseta ses vêtements, et passa sa main dans ses cheveux. Maki pensa tout de suite : Quelle classe, je suis certaine qu'il s'est endormi et qu'il a changé de personnalité, qu'il est redevenu calme et réfléchi. Tant mieux, ça sera moins compliqué pour la suite. Ses yeux semblaient bouffis par le sommeil, et Aki lui confirma ce qu'elle pensait :


Re-bonsoir, Maki …

Re-bonsoir, Aki number two, lui répondit-elle le regard plein de malice.


Le jeune homme ne semblait toutefois pas très ouvert à cette boutade, et Makino ne parvenait pas à comprendre si c'était dû au fait qu'il était dans le brouillard, ou s'il s'était inquiété de son départ. Elle lui sourit timidement, histoire de dégeler l'atmosphère, mais aussi pour le rassurer. Trop kawaii, il s'inquiète pour moi, songea-t-elle. Makino jeta un coup d'oeil en direction de Kenza et Sushi, qui se chamaillaient comme des gamins. Kenza semblait avoir le dessus, ce qui était normal étant donné sa corpulence. Aki retrouva le sourire, enleva sa veste et fit rouler ses mécaniques :


Besoin d'un homme un vrai ? Je suis là !


Ils éclatèrent de rire à l'unisson, et Makino l'entraîna dans le dédale des souterrains afin qu'il l'aide à ouvrir la valve d'arrivée d'eau de la ville. L'air se rafraichissait de plus en plus, ce qui était assez désagréable. Makino frissonna et se frotta les mains. Elle tressaillit lorsqu'elle vit une énorme araignée passer entre ses jambes. Elle s'agrippa au bras d'Aki, se retenant d'hurler. Elle pensa : Quel endroit hostile ! Vivement qu'on sorte d'ici ! Des bruits sortis d'on ne sait où retentissaient partout autour d'eux, et Makino devait plisser des yeux pour voir où elle mettait les pieds. La fatigue commençait à se faire de plus en plus sentir. Heureusement qu'elle avait repéré le chemin à l'aller ! Ils arrivèrent enfin à destination, et l'air devint plus pur, si c'était possible dans un tel endroit, et plus espacé. Un peu plus accueillant, quoi ! Maki se dirigea vers la vanne, Aki sur les talons. Celui-ci semblait se retenir de l'assaillir de question, se contentant de lui demander :


Tu peux m'expliquer ? On coupe l'eau ?

Oui, je pense que c'est un bon plan ! Si on coupe l'eau des habitants de la ville, quelqu'un va forcément finir par venir voir ce qu'il se passe, ne serait-ce qu'un employé, afin de rétablir l'eau ! Et à ce moment là, nous aurons un échappatoire ! J'espère seulement que la personne qui va descendre ici ne sera pas … Hostile, sinon elle risquerait de nous laisser croupir ici, et personnellement j'aurais bien envie d'un bon bain et d'une bonne soupe miso, pas toi ? Bon, tout à l'heure je n'ai pas réussi à tourner la valve. Mais laisses moi essayer une dernière fois !


Makino s'approcha, agrippa les bords de la valve qui avait une forme de volant, et tourna de toutes ses forces, s'appuyant avec ses pieds sur le mur. Elle tira, poussa, tourna, et mis toute la force qu'elle pu, sans arriver à la faire bouger d'un millimètre. Elle était certainement très rouge, car elle sentait le sang lui monter à la tête, et elle commençait à lâcher prise. Elle sentait ses mains moites glisser, et elle lâcha tout, d'un seul coup, glissa et poussa un cris strident lorsqu'elle sentit une douleur fulgurante sur la paume de sa main : elle avait dérapé sur un clou qui dépassait, et une entaille apparaissait maintenant, laissant couler un liquide chaud. Elle hurla.


ARRRRGH ! DU SANG ! MON SANG ! ÇA PIQUEEEE !


Elle secoua sa main blessée dans tout les sens, comme si ça allait faire partir la douleur. Elle sentit sa tête tourner, et vit des étoiles scintiller devant ses yeux, et perdit connaissance. La seule chose qu'elle vit avant que sa tête ne heurte le sol, c'est Aki qui se précipitait vers elle. Elle aurait mieux fait de le laisser ouvrir la vanne lui même, il aurait certainement réussi sans se blesser, lui.


Lorsque Makino ouvrit les yeux, elle avait le regard vitreux, et ne distinguait que la forme d'Aki ( si c'était bien lui ). Elle murmura : Aki ? C'est toi ? Une douleur lui traversa le crâne. Aïe ! Elle reprit un peu ses esprits, s'appuya contre Aki, et ouvrit lentement sa main pour constater les dégâts. HEIIIN ? C'est quoi ce bazar ? Elle n'avait rien, plus aucune douleur, aucune trace, aucune cicatrice ! Tout ce qui lui faisait mal c'était sa tête, qui avait heurté le sol. Il n'y avait plus aucune preuve de sa blessure, comme si elle avait guéri, toute seule !

Mais c'est impossible ! Comment ça se fait que je n'ai rien alors qu'il y a encore deux minutes j'étais blessée et je saignais ? Je n'ai pas pu guérir comme ça ! Aki, que s'est-il passé ?


Makino sentit la panique l'envahir. Et si c'était ça, l'effet secondaire de sa maladie ? Aki pouvait changer de personnalité, peut-être qu'elle pouvait soigner ses blessures toute seule. C'était biologiquement et humainement impossible, mais ici tout était si … Différent ! Quelles autres surprises ce monde lui réservait-il encore ? Makino ne connaissait qu'une seule espèce capable de guérir ses propres blessures : les plantes. Aurait-elle les mêmes facultés que cette espèce qu'elle redoute tant ? A quoi d'autre fallait-il s'attendre ? Aki ... Aides moi ...

ARRRRGH ! DU SANG ! MON SANG ! ÇA PIQUEEEE !

Aki eu a peine le temps de réagir que Makino c'était écorcher la main, qu'elle fut par terre avant même qu'il ne puisse l'attrapper...Le coeur battant a toute allure, il soutenait sa tête en la regardant...mince! Qu'est-ce qu'il pouvait faire? Il pris le pou de Makino et se rendi compte qu'elle était encore vivante...Il lacha un "ouf de soulagement" mais ceci ne l'aida pas forcément.


C'est alors que la lumière passant a travers les ouverture de la bouche d'égout au dessus d'eux s'intensifia, comme si le soleil apparaissait après avoir passer quelque heures sous les nuages...tien...il faisait déjà jour?
Mais Aki ne prit pas le temps de réfléchir a cette question que les rayon de soleil se dirigèrent droit sur la blessure de Maki...pour la refermer...Puis plus rien...il refit sombre..

"Ouah...Elle est Phytophobe? Comme moi elle a un effet secondaire a sa maladie? Ca veut dire...que Logan et JO?"

Aki ? C'est toi ?

Il lui sourit en la voyant se lever, ouf!

"Et oui! A ton grand désespoire je suis encore la pour te sauver des chats et des clou tranchant...enfin du moin pour le clou je n'y suis pour rien."

Laissant le mystère planer sur sa phrase, il la laissa remarquer par elle même, que telle une plante verte grace a sa chlorophyle, Makino c'était auto-regénéré

Mais c'est impossible ! Comment ça se fait que je n'ai rien alors qu'il y a encore deux minutes j'étais blessée et je saignais ? Je n'ai pas pu guérir comme ça ! Aki, que s'est-il passé ?

"Impressionant. Hein? Eheh je me suis demander ce qu'il se passait au debut...toute cette lumiere...et ta main...la coupure qui se refermer toute seul...comme dans un film je te jure! Tu l'a bien dit que tu avait peur de la nature? Regarde...moi je suis narco, et les gens s'endorme quand je m'endort...on peut donc sans peine penser que cette facultée et lié a ma faiblesse : Ma narcolépsie. Donc...toi je crois que...tu est une sorte de plante "

Aki ... Aides moi ...

L'aider? Son pouvoir était fantastique? Makino ne se rendait elle pas compte de la chance qu'elle avait contrairement a lui qui pouvait faire faire dodo a tout le monde et changer de personalité a volonté...a non...même pas a volonté en plus, car comme l'autre Aki l'avait fait remarquer, il ne pouvait pas s'endormir sur commande.

"Bon on se lma fait cette vanne?"

Il enleva sa veste rose et l'appliqua sur le "volant" pour proteger ses main, et evotez qu'elles glissent a cause de la transpiration. Il tira un coup...Le volant ne bougea pas d'un poil. Il tira un second coup...Rien...

*Hey on est deux dans ce corps...tu ferai mieu de m'aider l'autre... *

*Oh! Ca va hein! Si t'est pas content va te faire cuire un oeuf! Na!*

L'image de l'autre AKi...(son image donc) lui tirant la langue lui donna une nevie d'éclater de rire...Il tenta de tourner le volant une troisieme fois.

Le volant partit d'un coup, et un enorme bruit de porte immense de métal qui grince résonna dans tous les égouts.

"On ferai mieu de se mettre en hauteur...si j'ai ouvert une voie pour l'eau...on risque de se noyer^^

Makino n'arrivait pas à se concentrer. La seule chose qu'elle avait en tête était cette idée saugrenue selon laquelle son corps régénérait sa peau instantanément en cas de blessure. C'était affolant, bien qu'assez utile. Elle pensa : Alors comme ça, je guéris sans désinfectant ? Intéressant … La jeune asiatique tenta de chasser son dégoût envers cette propriété normalement réservée aux plantes, et se releva.


Merci Aki, encore une fois tu as été là pour moi ! Je regrette seulement d'être un fardeau pour toi … Désolée …


Elle lui sourit d'un air contrit. Aki ne semblait pas gêné, et il lui lança : Bon, on se la fait cette vanne ?


Elle acquiesça et l'observa tandis qu'il enlevait sa jolie veste rose pour entourer la valve. C'était une bonne idée pour empêcher ses mains de glisser, peut-être n'avait-il pas envie de s'écorcher les mains, car lui ne pourrait pas s'auto-régénérer. Il força, et sa jolie couleur pâle vira au rouge sous la pression sanguine qui affluait sur ses joues. Il semblait en plein dilemme dans lui même. Peut-être que les deux Aki pouvaient dialoguer dans leur tête !? Ce serait super ! Il tenta de tourner la valve pour la troisième fois, et celle-ci sembla céder sous un poids titanesque. Dans un grincement strident, le volant se mis à bouger lentement, puis il y eut un énorme craquement sourd raisonna partout dans les égouts. Makino pensa : Quel raffut ! Je suis sûre qu'on n'avait même pas besoin de continuer à ouvrir la vanne, Aki a fait tellement de bruit qu'il a dû ameuter tout le quartier ! Lorsqu'Aki eut fini d'ouvrir la vanne, Makino souffla d'admiration :


Pouah ! Quelle force ! Bravo !


On ferait mieux de se mettre en hauteur … Si j'ai ouvert une voie pour l'eau, on risque de se noyer ! Lança-t-il d'un air malicieux.


Je suis d'accord !


Makino regarda autour d'elle, et vit sur le mur opposé une corniche qui était à peu près à 3 mètres du sol sur laquelle Aki et elle pouvaient facilement se hisser.


Aki, grimpons là haut, je pense que les égouts sont assez grands pour que l'eau ne monte pas aussi haut ! En plus on a ces caisses pour grimper jusqu'en haut !


Elle se dirigea vers cet abris de fortune, entraînant Aki dans sa course avant de se faire rattraper par l'eau nauséabonde qui commençait à envahir la pièce.


MIAOUUUU !


Makino sursauta. Kenza ! Sushi ! Ils étaient restés à l'entrée de la pièce, et semblaient tétanisés à la vue du filet d'eau qui commençait à affluer dans leur direction. Toute griffe dehors, ils feulaient comme des lions enragés.


MERDEEEEE ! LES CHATTTTTS ! Aki ne bouge pas je vais avoir besoin de toi.


Maki sauta au sol, s'éclaboussant au passage. Elle piqua un sprint en direction des chats qui semblaient près à détaler à tout moment. S'ils partaient, ils étaient perdus : Ils ne sauraient pas se mettre en hauteur et finiraient noyés. Makino frissonna d'horreur à cette idée. Elle accéléra, mais son pied heurta une pierre qu'elle n'avait pas vue. Elle trébucha et tomba la tête la première, ses genoux heurtant le sol de plein fouet. Quelle maladroite ! AÏE ! Elle se releva tant bien que mal et reprit sa marche d'un pas assuré vers Kenza et Sushi, car elle ne voulait pas les affoler encore plus qu'ils ne l'étaient déjà. Elle retira sa veste en jean, et s'accroupit devant les deux félins. Ils lancèrent un miaulement rauque au s'élancèrent et grimpèrent dans les bras de la jeune asiatique, toute griffe dehors. Elle les serra contre elle et cria à l'attention d'Aki : C'est bon je les ai ! Elle se remit à courir en prenant garde à ne pas tomber, car elle ne pourrait pas mettre ses mains en avant pour amortir la chute étant donné qu'elle serrait les chats tout contre elle afin qu'ils ne se fassent pas la malle. L'eau lui arrivait maintenant aux tibias, et elle peinait à avancer. Plus que quelques mètres avant de rattraper Aki. Elle fit un dernier effort, et cria : Attrapes les chats pendant que j'essaie de grimper là haut !


Makino espérait réussir à grimper auprès d'Aki avant de se faire enlever par l'eau qui commençait à affluer avec force, et menaçait de l'emporter à tout moment ... Elle sentit une secousse, et tendit les bras dans un dernier recours ...

Il regardait Maki qui faisait de son mieu pour monter sur la plateforme...les chats dans les bras Aki ne savait pas quoi faire, mais lorsque qu'une secousse le força a se remettre a genoux, il vit Maki qui perdait prise...il lacha les chats, et attrapa la main de Maki..

"Tien bon !"

Le courant étant très fort, et Aki loin dêtre costaud, il sentait qu'elle se faisait emporter, et que lui aussi par la même occasion, il avait beau se tenir a ce qu'il pouvait avec son autre main, la transpiration, et la force de l'eau, ainsi même que le mauvais état de la plateforme qui menacait de s'écrouler a n'importe quel moment, étaut loin de le rassurer...tres loin.

Et ce qui devait arriver, arriva. La main d'aki glissa, et il tomba dans l'eau croupie, abandonnant les deux chat a leur sort...Aki ne sachant pas nager, bien que de savoir n'aurai pas servit a grand chose, commenca a couler. puis le courant se fit de moin en moin fort jusqu'a s'arreter...Mais Aki ne pouvait rien faire, il était en plein manque d'air, il aurait fallu un miracle pour qu'il puisse s'en sortir...

Et il suffisait de le demander.

L'eau commenca a baisser, jusqu'a n'être plus qu'un petit courant, comme quelque minutes aupparavant.

"Qu'est-ce qu'il c'est passé? Hein? On a fait ca pour rien?"

Pour rien, pour rien? Heureusement oui...si l'eau ne c'était pas calmer, ils se seraient sans doute ecraser sur un mur, ou noyer. Puis Aki se mit a réfléchir a tout allure...C'était simple! Les 2gouts devaient étre désaffecter, vu l'état de ceux ci, même si on se plaisait a se représenter les égouts d'une ville avec une eau couleur kryptonite, des toiles d'areigné, et une odeur de chiotte, Aki supposait bien que les égout d'une ville devait être un minimum entretenue...alors la...on voyait que cela faisait des années qu'un humain n'était pas entrer ici...Hors une ville avait forcément besoin d'égout...et puis...Cette vanne qu'ils avaient ouverte...elle ne c'était pas refermer toute seul!

"Oh...."

Mais oui! Forcément

"Les égouts sont controler a distance...tout est informatiser."

Il y avait forcément quelqu'un qui avait reperer le problème. et l'avait régler comme prévu, mais a distance...sans doute parceque les égouts faisait peur au employer, pour une raison inconnue.

"Donc on repart a zéro?"

Makino tentait tant bien que mal de grimper sur la plateforme. Le sol et la paroi étaient glissants comme du verglas, et elle ne savait pas à quoi elle pouvait s'accrocher pour se hisser loin de l'eau qui commençait à l'emporter avec force. Elle jeta un regard désespéré à Aki, qui semblait tout aussi désemparé qu'elle, car il devait à la fois tenir les deux chats, et regarder avec impuissance la jeune asiatique qui galérait pour se mettre à l'abri. Une secousse obligea Aki à mettre genou à terre, et menaça de faire lâcher prise à Makino. Elle sentait que sa main glissait, et se cramponnait comme elle le pouvait à l'unique corniche qu'offrait la plateforme. Elle émit un gémissement affolé lorsqu'elle lâcha prise. Aki réagit en un quart de tour, lâcha les chats qui s'empressèrent d'aller se terrer au fond de la plateforme, le plus loin possible de l'eau, et attrapa la main de Maki. Tiens bon, cria-t-il ! Makino se cramponna à lui, mais le courant prit subitement une intensité double, voir triple. Elle se sentait aspirée, et cria : Lâche moi, sinon tu vas être emporté avec moi ! Elle se débattait, mais il ne lâchait pas sa main. La jolie asiatique sentit qu'ils étaient tout deux attirés par le courant, et Aki tomba dans l'eau, lâchant sa main. AKI ! Celui-ci était déjà à deux mètres d'elle, et se débattait furieusement avec l'eau nauséabonde. Il tentait en vain de garder la tête hors de l'eau. Mon Dieu, pensa Makino, il ne sait pas nager. Elle remercia intérieurement ses parents de l'avoir forcé à prendre des cours de natation, appuya ses pieds sur le bord du mur et poussa aussi fort qu'elle le pu. Elle se retrouva près d'Aki en un rien de temps. Elle agrippa son bras pendant qu'il coulait, et tenta de le tirer vers la surface. Mais la force de l'eau, et le manque d'air qui commençait à se faire sentir dans ses poumons l'empêchait de faire quoi que ce soit d'utile. Elle sentit ses yeux papillonner et elle suffoqua. Elle ne pouvait tout de même pas remonter à la surface en laissant son ami au fond de l'eau ! Mais d'un coup, le niveau de l'eau baissa petit à petit. Makino s'apprêta à attraper Aki, priant pour qu'il ne soit pas inconscient. Lorsqu'elle toucha terre, elle vit qu'il ne l'était pas. Il remua et sauta sur ses pieds :

Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Hein ? On a fait ça pour rien ?

Aki … Je préfère qu'on soit coincés ici, et en vie, plutôt qu'on ait réussi à rameuter du monde, qui se serait chargé de s'occuper de ton corps … Je suis désolée de t'avoir entraînée … Je suppose que notre plan n'a pas fonctionné, car en y réfléchissant, ça doit certainement faire un paquet d'années que personne n'est descendu ici.

Oh ... Les égouts sont contrôlés à distance … Tout est informatisé !

Bien sûr ! Et ça doit être pour ça que le niveau de l'eau a subitement baissé.

Donc on repart à zéro ?

J'en ai bien peur … Nous allons devoir trouver un autre moyen de sortir d'ici. Sushi ? Kenza ? Les deux chats avançaient d'un pas hésitant, zigzaguant entre les flaques d'eau. Sushi sauta dans les bras de Makino, tandis que Kanza de frotta à la jambe d'Aki. Montrant l'arcade opposée à celle par laquelle ils étaient entrés, Maki pensa tout haut :on devrait aller par là, on n'a pas encore essayé !
Ils se dirigèrent donc vers l'endroit indiqué par la jeune asiatique, chancelant encore sous le choc de ce qu'il venait de se passer. Makino pensait : Bon sang ! On ne va donc jamais réussir à se sortir d'ici ? Et encore, le pire menaçait d'arriver : N'ayant pas mangé ni bu depuis deux jours, la belle asiatique se sentait à présent faible, et supposait qu'il en était de même pour son ami. Il faudrait qu'il ait été scout, avec un kit de survie en tête ! Il s'enfoncèrent donc dans le labyrinthe que formaient les égouts, se prenant les cheveux dans les toiles d'araignées et glissant par moment. Arrivé au croisement entre trois tunnels, Makino soupira : Oh non ! Nous allons encore devoir tirer à pile ou face pour savoir lequel est le bon ! Ils venaient de l'un d'eux, il n'avaient donc que deux choix.

Tout à coup, un grognement se fit entendre. Sushi hérissa les poils, et sortit les griffes. Une forme noire apparut à l'orée d'un des deux tunnels. Makino étouffa un cris d'horreur. Cet espèce d'hybride à l'aspect mi-chien mi-loup avançait dans leur direction. Maki murmura à l'attention d'Aki : Quelque chose me dit qu'il ne nous veut pas du bien ...

Alors que tout se passait bien dans la charrette...non, là il y était plus. A cause d'un magicien pas doué le pauvre James se retrouva assis dans un égout avec l'odeur pestilentielle à la place de celle du chien d'un instant. Mais cela il l'ignorait, pour le moment l'adolescent ne savait pas comment il venait d'atterrir là...Un troisième pouvoir ? De toute façon il n'eut pas le temps de se poser plus de questions car James entendit des cris. Ce dernier n'était donc pas tout seul. Suivant la provenance des bruits il se mit à marcher et aperçût une fille et un garçon accompagné de deux chats, il s'approcha d'eux.

- Euh...excusez moi on est où là et...

L'adolescent s'interrompt lorsque grognement résonna à travers les couloirs et tourna la tête. Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il vit une créature monstrueuse, encore pire que le métacactus s'approcher d'eux.

- Oh...shit...

Paralysé par la peur, James ne bougeait pas d'un pouce fixant la bête qui au fur et à mesure rapetissait l'écart de leur distance. Même en peluche ça resterait hideux...Imaginé la tête d'une créature mi-chien mi-loup en version miniature ne donnait même pas envie de la serrer dans ses bras. Pourtant James avait envie que se soit une peluche pour avoir moins peur...Pour une fois qu'il avait vraiment besoin de Jules...Comme répondant à son appel , la créature se mit à rapetisser petit à petit qu'elle se rapprochait vers eux. Elle était vraiment horrible comme peluche. Enfin, ils feraient mieux de battre en retraite avant qu'elle reprenne sa forme originale !

- On devrait filer...C'est que temporaire !

Sans attendre de savoir si les deux autres le suivrait ou pas , James se mit en route en mode marche active. Dans les égouts c'était risqué de courir avec l'humidité on pouvait glisser.

La petite peluche mi-chienne mi-louve n’était certes plus capable de les ralentir dans leur lente progression vers la terre, mais ce n’était pas le cas du reste de son petit groupe. Quoi ? Vous ne saviez donc pas que les loups sont des créatures vivant en meutes ? Dans l’obscurité des égouts, quelques paires d’yeux surveillaient les intrus. C’était leur territoire, et ils n’avaient rien à y faire. Alors que les trois jeunes gens avançaient, ils pouvaient sentir leur instinct les avertir du danger menaçant dans leur dos.

Sushi, toujours dans les bras de notre amie Makino, se crispait et fixait l’obscurité avec angoisse, alors que Kanza suivait Aki de près, en tentant toutefois de leur faire presser le pas par de petits miaulements plaintifs de temps à autres.
Les hybrides sortirent peu à peu de l’ombre, grognant et menaçant, juste derrière eux. L’un d’entre eux, sans aucun doute le plus moche, le plus gros, et le plus baveux, semblait diriger les autres, être le chef de meute. Il s’avançait d’un pas sûr vers les trois jeunes gens, habitué à se déplacer dans les égouts puisque, visiblement, c’était là son territoire, à lui et toute sa charmante petite famille poilue. N’hésitant pas une seule seconde à attaquer, les créatures les forçaient à courir, malgré le côté dangereux de cette alternative, et dieu sait où ils les menaient. Les dirigeaient-ils vers la sortie afin d’être débarrassés de leur inacceptable présence sur leur territoire ou les guidaient-ils vers une impasse afin de mieux pouvoir s’en débarrasser d’une manière plus...brutale ? L’un des loups tenait dans sa gueule la petite peluche qui grognait en cœur avec les autres, comme pour prévenir son « agresseur » qu’il allait payer très cher cette petite transformation.

A force de courir dans les tuyaux ils finirent par débouler dans un endroit où l’espace était plus grand, et où plusieurs choix s’offraient à eux. Continuer tout droit. Un grand couloir, sombre, où le « plic plic » monotone des égouts se faisait entendre. A gauche, où un gros tuyau semblait descendre vers les profondeurs. Et à droite, où une petite échelle rouillée et usée permettait de monter à un étage légèrement supérieur dans ce labyrinthe puant.

Aki semblait trop tétanisé pour lui répondre quoi que ce soit. Pourtant, Makino aurait juré l'avoir entendu remuer à côté d'elle. Ne fais pas de mouvements brusques, sinon il va se sentir en danger et nous attaquer !

- Euh...excusez moi on est où là et...

Makino sursauta. Ce n'était pas Aki qui avait bougé, mais un jeune homme à l'allure féline et au corps musclé. Elle se dit " ce n'est pas le moment pour la parlotte, on va se faire dévorer s'il continue ". Elle voulut le mettre en garde contre ce qui se cachait dans l'ombre, mais à en croire ses yeux exhorbités elle comprit qu'il avait vu ( et entendu ) le loup.

- Oh...shit...

Oui, comme tu dis ! Tu vois, là, je ne sais pas trop quoi faire ... Mais mon instinct me dit que rester là n'est pas la meilleure des solutions ... Hé ! Tu m'écoutes ?Le jeune homme semblait absorbé par la bête, comme s'il voulait le faire disparaître. La jeune asiatique détourna le regard du louveteau pour essayer de comprendre ce qui arrivait au nouveau venu. LOUVETEAU ??? Surprise, Maki cligna plusieurs fois des yeux avant de dire " pincez moi, je rêve là ! ". En effet, l'affreuse grosse bête poilue avait maintenant atteint la taille d'un matoux.

- On devrait filer...C'est que temporaire !

Ainsi, c'était volontaire ! Et ben, il a un sacré pouvoir celui là ! Le jeune homme se mit en route en mode " je me grouille car je suis en danger ", et Makino s'empara de la main d'Aki, et s'activa derrière l'inconnu. Elle s'adressa à lui :

Au fait, merci de l'avoir réduit à l'état de peluche presque innofensive ! Moi c'est Makino, et lui c'est Aki ! Il n'est pas très bavard quand il a peur, mais c'est un véritable amour quand il s'y met ! Et toi tu es ... ? Il faudra qu'on discute des circonstances de notre arrivée ici une fois en sécurité, tu ne crois pas ?

Makino était tellement soulagée d'être sortie vivante de ce piège qu'elle n'en finissait plus de déblatérer sa vie. Cependant, leurs compagnons les rappelèrent à l'ordre : Sushi feula, et Kenza miaula d'un air pressant. " Bon, je crois qu'il vaudrait mieux se tirer d'ici avant qu'il ne rapplique ! Et je suppose qu'il n'était pas seul ! Tu n'as qu'à me suivre, ça fait déjà un moment que je suis coincée ici alors j'aurais moins de mal à progresser que toi et je verrai plus facilement les éventuels pièges ! ". Ni une, ni deux, Maki prit les devant. Elle se concentra, et allongea le pas afin de mettre le plus de distance possible entre le truc moche aux canines aiguisées et le groupe. Comme s'ils avaient lu dans ses pensées, ces derniers semblaient s'être remis en marche, et d'un pas beaucoup trop rapide au goût de l'asiatique. Elle se mit donc à courir, obligeant ses compagnons à en faire de même. Elle pensa " il faut qu'on se soutienne, sinon on est perdus ". Ils ne devaient certainement pas être très contents du tour que leur avait joué le jeune Européen, et ils dévalèrent donc le dédales formé par les égouts toujours aussi malodorants. Ils parcoururent ainsi une dizaine de tunnels différents, voire plus, et finirent par débouler dans une vaste salle au plafond assez haut. Comme une impression de déjà vu, Makino semblait reconnaître la pièce. Elle ressemblait à celle où elle même et Aki avaient trouvé les deux chats un peu plus tôt, mais il semblait y avoir plus de luminosité. Ils se retrouvèrent une fois de plus face à un dilemme : obliquer vers la gauche et s'embourber dans un énième tunnel, plus sombre et plus effrayant que les autres. Continuer droit devant eux comme des moutons et n'en plus finir. Ou bien grimper en haut de l'échelle qui s'offrait à eux à leur droite. Makino avait les méninges qui tournaient à plein régime.

Bon les gars, je crois que la solution s'impose, on va grimper à cette échelle et ainsi se rapprocher de la surface ! Je ne sais pas pour vous, mais les deux autres options ne me tentent pas plus que ça. Un grognement menaçant se fit entendre. Et celle-ci non plus ! Alors on fonce !

Elle se mit à courir le plus vite qu'elle pu, et s'aggrippa au quatrième échellon de l'échelle. Elle se hissa rapidement, en remerciant ses parents de l'avoir forcée à pratiquer l'escalade en montagne. En haut de l'échelle se trouvait une plaque entrouverte. Elle poussa la plaque, s'aggrippa aux rebords du trou. Elle banda ses muscles et se hissa deu mieux qu'elle pouvait. Elle sentit une pression sous ses pieds, comme si l'un des deux garçon l'aidait à se hisser. Elle devait faire vite, sans quoi les monstres débouleraient et dévoreraient ses compagnons. Une fois en haut, avant même de penser à contempler les alentours, elle se pencha au dessus de la trappe pour aider ses amis à se mettre en sécurité ... Sushi lui sauta au visage, suivit de près par Kenza. Elle attendait, le coeur battant à tout rompre, que les deux jeunes hommes apparaissent à la surface ...

Evidemment il fallait y penser, les monstres des égouts ne vivaient pas seul. James n'eut pas le temps de répondre à celle qui s'appelait Makino, plus tard quand ils seront à l'abri de mini loup et de ses amis. L'adolescent hocha la tête lorsqu'elle proposa de passer devant pour montrer le chemin. Apparemment les deux personnes étaient aussi des voyageurs et avaient du pour X raison avoir atterri ici, peut être leur point de départ? Il demandera plus tard. Les trois se mirent à courir lorsque le bruit des pas de leurs poursuivants se firent plus vite en cadence, James manqua plusieurs fois de glisser et de se casser par terre mais fort heureusement il devait être sous une bonne étoile aujourd'hui. Ils passèrent plusieurs tunnels lorsque Makino s'arrêta devant plusieurs proposition qui s'offrait à eux...Soit continuer dans les tunnels ou remonter. Le choix n'était pas très difficile.

- Je propose aussi de remonter...

James suivit la jeune fille , grimpant à sa suite avec Aki qui suivait juste derrière. Les grognements se faisait de plus en plus près et ignorant si les bestioles de ce monde savait grimper aux échelles mieux valait ne pas rester accroché. L'adolescent poussa Makino histoire de lui dire de se dépêcher ainsi que les deux chats qui se pressaient de sortir. James sortit à son tour du trou et aida Aki à se hisser dehors avant de refermer la plaque.

- On a eu chaud...

L'adolescent s'essuya le front trempé de sueur avec le revers de sa main car mine de rien, il fait pas froid dans les égouts. Combien d'étages restait ils encore ? James espérait que c'était le premier qu'à la prochaine échelle il verrait la lumière du jour. Et puis Edwin devait s'inquiéter d'avoir disparue comme ça ou bien était ce encore de la magie...? Pour le moment juste s'en sortir vivant était la seule pensée que l'adolescent devait avoir, la suite James y pensera après.

Makino vit d'abord la tête de l'inconnu dépasser du sol. Elle fut soulagée. Mais Elle ne vit pas Aki tout de suite et commencça à paniquer. Elle était sur le point de bondir pour aller chezcher son petit Asiatique préféré lorsque celui-ci apparut à son tour. L'homme qui les avait aidés referma la plaque d'égouts, et des aboiements furieux retentirent d'en bas.

J'espère qu'ils ne sont pas radioactifs ou je ne sais quoi car sinon on est dans la mouise ! Au fait, tu ne m'a toujours pas dit comment tu t'eppelles ! Et puis, si je comprends bien, tu en sais un peu plus que nous sur cet endroit et ce qu'il renferme ... Pour ma part, je suis Phytophobe, c'est à dire que j'ai une peur bleue de tout ce qui est verdure ... Aki est Narcolépsique ce qui l'a amené à une schizophrénie. En gros, il a deux personnalités. Il y a l'Aki calme et sensé, et l'autre, qui est son opposé. Et il semblerait que nous ayons des " pouvoirs ". Moi, je me fatigue rapidement lorsque je suis hors de portée de la lumière du jour, et ça doit être en rapport avec le fait que je sois phytophobe : j'ai les mêmes propriété photo synthétiques que les plantes ! Quant à Aki, il s'endrot sans crier gare, et quand il se réveille il a changé de personnalité. Et toi, quel est ton problème ?

Maki était consciente que ça faisait peut-être trop d'un coup, mais elle avait absolument besoin de savoir ce qu'il en était pour ce jeune homme, car il pouvait peut-être détenir des informations cruciales ... Il était évident qu'il en savait beaucoup plus long sur ce lieu ( pas les égouts, mais là où Aki et Maki avaient atterit après l'histoire chez Parki ), donc il était certainement ici depuis plus longtemps qu'eux ... Makino scruta les alentours. Rien n'avait changé, si ce n'est la disposition des " objets ", ainsi que l'abscence d'eau.

Je pense que nous sommes monté d'un niveau dans le labirynthe que doivent former ces égouts ! Regardez, déjà il n'y a plus d'eau, ça veut bien dire que nous étions au fin fond des égouts, et que nous nous rapprochons petit à petit de la sortie ! Maintenant, il suffit de dénicher une autre échelle dans le style de celle que nous venons de grimper ! Mais par pitié, n'attendons pas que d'autres voraces comme les hybrides de tout à l'heure nous courrent après, car on ne pourra peut-être pas s'en sortir indemne une seconde fois !

Maki n'en revenait toujours pas de cette histoire de fous. Elle tourna sur elle même et trouva la " sortie ". Elle se dirigea donc vers l'encadrement, d'un pas toutefois prudent histoire de ne pas tomber une nouvelle fois sur d'éventuels habitants monstrueux ... Les drôles de bruits qu'elle avait entendu plus bas persistaient, mais elle n'en tenait pas compte : elle se contentait de guetter les bruits de griffes sur le sol, ce qui était déjà pas mal compte tenu de la frayeur, non, de la terreur, qu'elle venait de subir.

Elle s'engagea dans le couloir humide, quoique plus lumineux que ceux qu'elle avait parcouru jusqu'ici. De chaque côtés se trouvaient d'autres salles, certaines aussi petites que des cagibis, d'autres aussi vastes que des halls de gare. Elle entendait les pas rassurants de ses amis non loin d'elle, et Kenza et Sushi l'encadraient. Au bout d'une dizaine de minutes à errer ainsi sans vraiment savoir où aller, Makino se sentit faiblir. Il lui fallait de la lumière solaire, et vite ! Elle vit une ombre sur le mur qui leur faisait face ... Et elle pria pour que ce soit son imagination qui lui joue des tours à cause de la fatigue ...

James écouta Makino lui expliquer leur problème ainsi que leur pouvoir. Il ne s'était donc pas tromper...Eux deux aussi venait de chez le Docteur Parkinson. La pauvre jeune fille devait souffrir dans ses égouts vu le peu de lumière qu'il y avait...maintenant c'était plus pour la sauver qu'ils devaient trouver la sortie avant que Makino fane comme les plantes...

- Ah...Je suis James et lui c'est...

L'adolescent s'interrompit et regarda autour de lui. Il n'y avait aucune trace de son meilleur ami. A vrai dire James avait tellement l'habitude de le présenter qu'il ne faisait même pas attention. Mais là Jules n'était pas à ses côtés...sans doute était il resté à la charrette. Il pria intérieurement pour qu'il ne fasse rien à Edwin et qu'il n'arrive à rien de grave à ces deux là.

- Bon bah il est pas là...oublie...Oui donc je suis James et j'ai aucun problème mais bon c'est ma mère qui m'a envoyé chez le docteur Parkinson...Vous venez de là bas aussi pas vrai ? Je suis arrivé ici avec Jules, mon meilleur ami qui est invincible et il n'y a que moi qui peut le voir...Sinon comme vous l'avez remarqué je peux transformer en peluche, d'ailleurs c'est bizarre puisque à la base c'était Jules qui faisait ça...En fait il est peut être dans le coin et il se cache mais ce comportement ne lui correspondrait pas...Mais moi par contre je suis sur d'un chose...je peux faire apparaitre des petits objets, assez petit pour rentrer dans ma poche mais je doit rester concentré dessus sinon ça disparait !

James n'avait rien à rajouter...Bien sur il pourrait leur parler de ce pays et toussa mais pour le moment il valait mieux sortir d'ici rapidement. Comme le suggérait Makino, le trio poursuivit sa route à la recherche d'une autre échelle. Combien de temps allait ils encore errer dans ses égouts? C'était la question que se posait James dans sa tête lorsqu'il remarqua que l'allure de Makino avait diminué. Sans doute à cause du manque de soleil. Il pouvait toujours faire apparaitre une petite lampe torche mais bon...Se concentrer lui donnait mal à la tête alors si d'autre hybrides arrivaient jute après c'était pas un miracle qui allait les sauver...Une ombre se dessina sur le mur, une ombre de quoi...? A vrai dire James ne préférait pas le savoir...

L'inconnu se présenta :

Ah...Je suis James et lui c'est...

Il s'arrêta en plein milieu de sa phrase. Maki pensa " Qui ça, lui ? Y'a personne avec lui, il a un Dremly Friend ou quoi ? " ... Cet homme était décidément bien étrange, ce qui rassura quelque peu Makino, car il semblait être comme Aki et elle, disons, anormal !

- Bon bah il est pas là...oublie...Oui donc je suis James et j'ai aucun problème mais bon c'est ma mère qui m'a envoyé chez le docteur Parkinson...Vous venez de là bas aussi pas vrai ? Je suis arrivé ici avec Jules, mon meilleur ami qui est invincible et il n'y a que moi qui peut le voir...Sinon comme vous l'avez remarqué je peux transformer en peluche, d'ailleurs c'est bizarre puisque à la base c'était Jules qui faisait ça...En fait il est peut être dans le coin et il se cache mais ce comportement ne lui correspondrait pas...Mais moi par contre je suis sur d'un chose...je peux faire apparaitre des petits objets, assez petit pour rentrer dans ma poche mais je doit rester concentré dessus sinon ça disparait !

Ah ouais, il a un ami imaginaire ! Il nous le présenta plus tard ... Makino fixait toujours l'ombre qui s'offrait à eux. Elle s'approcha avec prudence, et jeta un coup d'œil furtif au coin du tunnel. Elle se dérida lorsqu'elle vit un simple " banc ", ou plutôt quelque chose qui faisait office de banc. C'est vrai qu'un rien pouvait paraître dangereux, ici ... Elle se posa sur son banc de fortune, et s'adressa à James :

Bon, maintenant que les présentations sont faites, on pourrait peut-être se reposer un peu non ? Ici, par exemple ? Car je suis plus fragile que toi, du fait de mon problème, je crains beaucoup plus l'ombre ! Et ça fait quand même un bout de temps que je suis enfermée ici avec Aki ! Si je ne me repose pas un peu, je risque de vous tomber dans les bras d'ici une heure ou deux !

Elle prit la main de son ami pour le faire s'assoir à ses côtés. Il était étrangement pâle et calme depuis l'arrivée de James, il n'avait même pas placé un mot. Makino était quelque peu inquiète pour son ami, mais elle ne savait pas trop quoi faire. Peut-être que s'il s'endormait, il se réveillerait en " Aki-fou " et montrerait sa bonne humeur et sa joie de vivre à James. Et surtout, il rassurerait Makino ...




[ H.J : Heuuu James tu pourrais faire un petit effort pour faire avancer le truc stp --" parce que j'invente tout, et non seulement ça devient du n'importe quoi, mais en plus j'ai plus trop d'inspiration, ça fait un bail que je me trimballe dans les égouts >< ! Ou alors, Aldi tu pourrais nous aider ^^ ? ]

Tout comme la jeune fille , James fut soulagé de voir qu'il ne s'agissait que d'une sorte de long siège, un banc quoi. D'un autre côté il se sentit stupide d'avoir eu peur pour rien mais bon l'ombre était si...terrifiante ? Quoique après un géant cactus qui lançait des aiguilles tout seul et qui marchait rien ne pouvait effrayer.
IL'adolescent posa ses fesse à côté de Makino et de Aki, qui n'avait pas décroché un mot depuis qu'il le connaissait...peut être était il muet ?
Enfin bref, il fallait attendre que la demoiselle se repose afin de poursuivre la route.

- Ouais t'en fais pas ! Je comprend !

James regarda le plafond du tunnel qui s'étendait devant eux en se demandant combien de temps il allait devoir attendre avant de voir le ciel. Car même si l'adolescent ne se fatiguait pas de la même façon que Makino , l'absence de lumière était loin d'être une joie.
James se redressa lorsqu'il entendait un bruit semblable à ceux de leur ancien compagnons des égouts. Peut que ces créatures ne vivait pas qu'à un étage. James se tourna vers sa voisine :

- T'a entendu quelque chose où j'ai rêvé ?

Le bruit se fit réentendre , peut être même moins loin que la première fois. Ils devaient bouger d'ici avant de se faire hacher menu.

- T'a entendu là...?

L'adolescent se leva et regarda Makino :

- Je vais te porter sur mon dos , histoire que tu t'épuise pas plus, et comme ça tu pourra un peu récupérer en même temps ! Bon c'est sur j'ai pas l'apparence d'un athlète mais tu pèse pas non plus 100 kilos...

Il tourna le dos à la jeune fille histoire qu'elle monte dessus avant défiler en vitesse avec Aki.

( hj : Désolé =s ca va là ?)

Ouais t'en fais pas ! Je comprends !

Makino sentait la tension s'atténuer un peu, et ses épaules se relâcher. Le fait que son nouveau compagnon lui témoigne de la compréhension la rassurait, car après tout il aurait très bien pu vouloir continuer d'avancer sans prêter attention à ses besoins. Il était maintenant vital pour la jolie asiatique d'économiser son énergie, car e moindre effort lui coutait beaucoup. Parkinson ne perdait rien pour attendre ! James s'assit à côté de Maki, et contempla les alentours. Un grattement inquiétant ( à tord ou à raison ) se fit entendre. James sursauta, en même temps que Makino. Kenza et Sushi avaient les poils tout hérissés, et avant mêe que Makino n'eut le temps de réagir, les deux chats se sauvèrent à toute vitesse.

T'a entendu quelque chose où j'ai rêvé ?

Oui j'ai entendu, et apparemment ces deux là aussi ! SUSHI, KENZA ! REVENEZ !

Le grattement se fit entendre à nouveau, et rappelait étrangement quelque chose à Maki.

T'a entendu là...?

Euh, oui encore ! Et je crois que ça craint vraiment pour nous, surtout si on reste là !

James se it sur ses pieds en regardant gravement Makino.

Je vais te porter sur mon dos , histoire que tu t'épuise pas plus, et comme ça tu pourra un peu récupérer en même temps ! Bon c'est sur j'ai pas l'apparence d'un athlète mais tu pèse pas non plus 100 kilos...

Il se tourna, en sorte que la jeune asiatique puisse grimper sur son dos en s'aidant du banc de fortune sur lequel ils s'étaient à peine reposé. Makino réfléchit, puis sauta sur le dos de James car ils n'avaient pas beaucoup d'autres solutions. Elle sentit une secousse, et sa vue se troubla, comme si elle perdait connaissance. On aurait dit la même sensation que lorsqu'elle était tombée dans les pommes dans les bras d'Aki. Elle espérait simplement que la secousse n'était autre que a mise en marche de James ... Elle sombra lourdement, fermant les yeux sur une patte poilue au coin du tunnel ...


[ H.J : Mouais, faut que tu mettes de l'action et que tu apportes des éléments nouveaux ... Là je suis dans les vapes alors à toi d'inventer XD ! Désolée ! ]

James attrapa les chevilles de la Makino qui venait de se hisser sur son dos. Il s'assura qu'il avait une bonne prise et commença à marcher , sentant le poids de la jeune fille sur son dos. L'adolescent pensa qu'il était probable qu'elle fasse un petit somme. Ce dernier sans avoir vu la patte poilue à la fin du couloir, et à peine s'apprêtait il à tourner qu'un des deux chats fila entre les jambes de James manquant de le faire tomber. L'adolescent regarda le félin courir et s'exclama:

- Tu peux pas faire attention ?! C'est pas possible ça...

James soupira et sentit comme un odeur nauséabonde autour de lui, ou plutôt derrière lui. Il se retourna d'un quart et écarquilla les yeux devant l'immonde créature qui ressemblait aux monstres de tout à l'heure. Mais de plus près c'était aussi effrayant. La créature fixait James de ses yeux jaunes et sens plus attendre ce dernier recula et fit demi-tour rapidement avant de courir aussi vite que lui permettait le poids sur ses épaules. Tandis que le monstre le suivait en ayant l'air de prendre son temps comme si elle était persuadé que son diner ne lui échapperait pas. James arriva à un croisement et choisit d'aller à droite , un souvenir d'un truc qu'il avait entendu comme quoi dans les labyrinthe il fallait toujours prendre à droite. Allez savoir si c'était vrai ou pas mais là c'était pas trop le moment de penser à ça pour l'adolescent. Il rejoignit un tunnel où l'eau passait par le courant.

- Mais oui bien sur...l'eau des égouts ça va dans la mer...Il doit donc y'avoir une sortie là bas comme dans Les Misérables...

Sans regarder si le monstre le suivait toujours James choisit donc de suivre le sens du courant en essayant de pas tomber dans l'eau , surtout pour Makino.

[Maki je te laisse m'integrer a l'intrigue, James tu peut retourner a Newton valley, ed va te rejoindre]

James ne s'attendait pas à ce que la bête saute pour lui barrer le passage. Aussi sursauta t-il de surprise en la voyant atterrir devant lui manquant de glisser. L'adolescent recula devant l'air menaçant de l'animal , du moins si s'en était un. Au fur et à mesure, James reculait vers la meute de la bête. Il n'avait pas envie de finir en plat et de laisser Makino se faire manger. C'était étrange car ils semblaient vouloir l'emmener quelque part, peut être dans leur "maison " pour les manger ensuite ? Avec tant de bestioles, la possibilité de les transformer en peluche était annulé, et James ignorait si il pouvait en transformer plusieurs en même temps. Ensuite, celui de faire apparaitre un objet semblait inutile puisqu'il devait rester concentré...si Makino était réveillé l'adolescent aurai pu chercher une solution plausible pour les sortir de là. Mais là maintenant tout de suite, il ne voyait aucun échappatoire.
Toujours guidé par la meute, James continuait de s'enfoncer dans les égouts avec de plus en plus de couloirs a choir et des échelles. Laquelle était la bonne ? James pensa à Makino sur son dos , pour fuir il serait obligé de l'abandonner si l'adolescent passait par là. Donc il fallait écarter cette idée là.

- Hé bah on est pas dans la mouise....

James commençait à désespérer de ne plus revoir la surface, le soleil , Jules et puis Edwin...Ce dernier devait s'inquiéter de l'avoir vu disparaitre comme ça. Mais il n'avait pas envie de l'abandonner, seulement que faire ? De quoi avait peur ces créatures des égouts ? Peut être du feu...pourquoi ne pas essayer après tout. James ferma les yeux et commença à imaginer un briquet mais sa concentration disparut lorsqu'il ne sentit plus le cors de Makino sur son dos ni l'odeur puante des égouts et de l'humidité.

[ HJ : Voila je sis partit xD]

Makino ouvrit les paupières sous le choc. Elle était étalée par terre. Et à l'évidence, elle venait de sortir d'un profond coma/sommeil. Elle perdait de plus en plus de forces, il était grand temps pour elle qu'elle trouve un moyen de se sortir d'ici. Elle chercha son ami : James ? Mais sa voix était encore trop faiblarde pour porter assez loin. Elle eut le vague souvenir d'avoir eu conscience de grognements, et elle prit peur. Et si les loups étaient revenus ? Et s'ils avaient empoté son ami, et la croyant morte laissé ici afin de revenir la chercher plus tard ? Elle entendit une voix lointaine, mais déchanta presque lorsqu'elle reconnu une voix féminine et non masculine ( comme celle de James ) :

Ouhouuuuu ? y'a quelqu'un ? enfin je veut dire autre choses que ces vieux rats?

Elle voulut répondre, mais devait tout d'abord rassembler ses forces pour se relever, ce serait beaucoup plus utile, et au moins elle ne serait pas tout simplement exposée à l'appétit du premier prédateur venu. Des bruits de pas et de ferraille contre laquelle on trébuche provenait d'au dessus de la tête de la jolie asiatique. Un bruit sourd suivit grognement se firent entendre : Fuck ! Ca aurait été trop facile!

Au dessus de sa tête, Makino vit une trappe. Quelqu'un tentait certainement de l'ouvrir. Et ce quelqu'un devait être la fille ( ou la femme ) qui avait appelé tout à l'heure. Malheureusement, elle était condamnée. En apparence. Car la seule entrave qui empêchait son ouverture était une stupide barre de fer. Maki entreprit donc de grimper à l'échelle, et fit glisser la barre métallique. Elle poussa la bouche d'égout et se retrouva à un niveau encore supérieur à celui dans lequel elle se trouvait. Elle jeta un coup d'œil à l'intérieur et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle découvrit une jeune femme d'environ une vingtaine d'années, accroupie sur le sol, portant une élégante robe qui tombait en lambeaux ! Makino avait dû faire du bruit en soulevant la trappe car la jolie brune se retourna vivement, les sens aux aguets.

Y'a quelqu'un ?

Euh ... Oui. Pardon si je t'ai fait peur. Makino se hissa afin de se trouver à la même hauteur que la nouvelle venue. Je ne sais pas si tu es d'ici, ou pas. Mais personnellement, je suis on ne peut plus perdue. Et qui plus est, j'étais avec un ami, qui n'est plus là. Nous nous sommes fait pourchasser par des loups, et je suis tombée dans les pommes. Donc je ne sais pas du tout s'il a finit dévoré ou s'il s'est sauvé en m'abandonnant inconsciente sur le sol ... Au fait, je m'appelle Makino, mais appelle moi Maki. Et toi, tu es ... ?

Makino avait déblatéré son discours d'une seule traite, sans même prendre le temps de respirer. Elle était très inquiète à propos de James et priait pour qu'il ne lui soit rien arrivé de grave. C'était fou, tout de même ! Ces innombrables rencontres ( Jo, Logan, Aki, James ) qui disparaissaient presque aussitôt, et bien mystérieusement d'ailleurs !
Maki dévisagea la jolie brune. Elle était typée comme les californiennes et avait une allure de top modèle. Mama mia pitié que ce ne soit pas une arrogante de première !