[Job] Arrach' Café, Bunny fait son Show!

Musique du Bar http://www.deezer.com/listen-577071

L'Arrach café était un bar très réputé et très fréquenté, par la gente masculine du moins. C'était le genre de bar ou les gens peu aidés par la nature ou la vie venaient noyer leurs malheurs dans l'alcool, le sexe et la drogue... pour ainsi dire la clientèle était principalement composée de la gente masculine. Ce soir par exemple il était bondé : il y avait en tout 5 femmes, et le reste de la populace était des hommes, ou de jeunes adolescents qui avait réussi a s'infiltrer à l'intérieur au moyen de fausses cartes d'identité, de vigiles sympas (ou gay?) ou encore de moustaches crayonnées. Les 5 demoiselles (si l'on pouvait dire) était un couple de lesbienne, une petite vieille alcoolique, la patronne...et Bunny.

Ce soir...Bunny, c'était Mathilde De Moure.

La patronne la dévisageait... Cette jeune fille n'avait rien avoir avec ce qu'elle avait demandé, c'est a dire une grande fille vulgaire et à grosse poitrine...elle se demandait vraiment comment elle allait exciter sa clientèle libidineuse avec une gamine à peine majeure.

Mais soit, il était vraiment trop tard, l'agence de mascotte entendrait juste parler d'elle.

"Bonsoir mad'moiselle" dit elle en serrant d'une main forte la petite et fragile de Mathilde.

La grosse femme l'entraina dans les loges...rien à voir avec les sofas roses et les lampadaires suggérant des formes plus ou moins blasphématoires, la loge de Bunny était sobre, peut être trop ? Au moins elle ne respirait pas la vulgarité comme le mannequin au milieu de celle-ci, portant pour ainsi dire le costume qu'allait bientôt porter mademoiselle De Moure. Et au grand Dam de celle ci, ce costume n'avait rien avoir avec un joli petit lapin de pâque comme le laissait penser l'annonce dans les rues... Bas en résille, porte jarretelle en latex... ce costume n'avait du lapin que cette ridicule petite queue en coton, et ces oreilles en polystyrène sertie à un sert-tête

"Je te laisse te changer gamine."

Brushing ok. Maquillage ok. Vêtements ok. Mathilde Jeanne De Moure était parée de tous ses atouts incomparables. Évidemment, elle n'avait pu se peinturlurer de mille et unes couleurs à étaler sur son doux visage: l'argent lui manquait. Dans tous les sens du terme. Et là, son objectif de la soirée, c'était d'en récupérer.
Mathilde avait fait les démarches à l'Adlpe pour se trouver un job qui lui irait sans trop la contrarier. Le baby-sitting n'étant pas pour elle (les enfants s'amusaient trop souvent à lui arracher les cheveux, ce que comme toute personne normale, elle détestait), et le gardiennage de chien non plus, la jeune De Moure s'était dirigée vers un job plus classe à ses yeux: Mascotte. On lui avait proposé plusieurs costumes mais la jeune fille n'avait pas hésité: Bunny Girl! Elle serait magnifique, et surtout, on ne la verrait pas trop. Hors de question que qui que ce soit de sa connaissance -même si à Elipse, Mathilde ne connaissait pas grand monde-, la voit dans cet accoutrement de lapin rose.

C'était le début de soirée, et Mathilde entrait dans un bar bondé de testostérone où seules cinq femmes étaient présentes. C'était déjà annonciateur d'un truc qui plaisait d'avance pas trop à Mathi.
Dans le fond du bar, se tenait une femme mature qui dévisageait la demoiselle. Sans savoir pourquoi, peut-être seulement grâce à l'intuition féminine, Mathilde la rejoignit. La femme semblait quelques peu contrariée, mais Mathilde ne voulait pas savoir pourquoi. Sa personnalité de petite fille bourge lui semblait vraiment de trop dans ce pub vulgaire qui empestait l'alcool et d'autres choses pas vraiment catholiques.
D'une poignée forte, la femme saisit la petite main de Mathi et lui brisa quelques os.

-"Bonsoir mad'moiselle"

Mathilde fut ensuite conduite dans une loge à l'arrière. Loin des hommes à demi-bourrés pour ce début de soirée, Mathilde respirait plus facilement. Mais la loge gardait précieusement son costume, en rien avec le lapin qui la masquerait et lui empêcherait de se faire remarquer: sur une chaise, étaient disposés des bas en résille et autres accessoires légèrement vulgaires. Il n'en fallut pas plus pour Mathilde pour comprendre le rôle qu'elle allait avoir ce soir. Cette idée la déconcerta un peu, mais la jeune fille songea aux Rubz que cette soirée allait lui offrir. Plus d'hésitation:
Bunny Girl est dans la place.
En quelques secondes, Mathi s'était vêtue de ce costume moulant et en cuir qui lui relevait la poitrine et lui affinait la silhouette, muni d'une petite boule blanche à l'arrière pour faire ressembler un minimum à Bunny. Il ne restait qu'à poser les oreilles du lapin sur sa coiffure. Une fois ceci fait, Mathilde se motiva dans le miroir. Cette soirée allait être une des pires de sa vie d'après elle. La jeune fille s'imaginait déjà pelotée de tous les côtés, sa queue blanche tirée et ses cheveux caressés. Encore, cela ne la gênerait pas si les hommes avaient un minimum de tact et n'étaient pas bourrés.
Sa prière faite, Mathi croisa les doigts et sortit de sa loge.
La patronne l'attendait patiemment derrière la porte. Peut-être que Mathilde comprenait enfin la raison pour laquelle la femme avait l'air frustrée: Oui, la jeune De Moure n'avait rien d'une Bunny aux jambes découvertes prête à allumer les vieux saligots. Mais ce soir, elle n'avait pas le choix: Mathilde voulait son salaire. Et s'il fallait réellement le mériter, elle se sentait prête à tout. Sentir de l'argent,... Cela faisait si longtemps!
Alors, plongeant un regard dur et empli d'une volonté hors du commun dans les deux orbites de la patronne, Mathilde demanda, un soupçon de "Qu'on en finisse!" dans la voix:

-La suite s'il vous plait.

La patronne du bar ayant de mauvais airs de Maïté, l'accent en moins, la poussa tout droit dans la salle, si bien que "Bunny" manqua de peu de se prendre la barre de danse. le but du job de Mathi était très simple, elle était là le centre d'attention d'une cinquantaine d'hommes, la plupart ayant déjà un âge avancé, même si certains jeunots plutôt pas mal sont aussi présents. Elle doit se vendre, elle n'est qu'un objet.

[attention tu n'es pas non plus une prostitué... ca ne plaira pas à notre "Maité"]

A elle d'enflammer le dance floor par tout les moyen possibles et imaginables. Une musique "langoureuse" commença.

Musique!

Le ton est donné...

Mathilde fut jetée dans la cage aux lions avec une force qui ne l'impressionna peu pour la mégère aux faux-airs de Maïté qui dirigeait le bar.
Ses petites oreilles de lapin rose, son costume de cuir luisant, sa jolie petite queue touffue et blanche et ses bas en résille attirèrent si ce n'est tous les regards, une bonne partie. A croire qu'ils étaient tous là à l'attendre...
En réalité, Bunny était très motivée: gagner de l'argent étant un de ses désirs premiers dans ce monde parallèle au sien, mais elle ne savait absolument pas quoi faire maintenant qu'elle était parmi tous ces hommes.
D'un œil discret, elle divagua dans tous les recoins du bar et remarqua avec effroi, que d'un: tous les regards étaient rivés sur elle, et que deux: tous ces hommes semblaient pas vraiment joyeux. Alors, une idée lui traversa la tête. La jeune fille ne savait pas si celle-ci était une bonne ou une mauvaise idée mais c'en était une et il lui en faudrait encore plein pour que Maité lui paye bien sa soirée!
Gracieusement, Mathi sauta sur un cercle surélevé par rapport au sol, réservé aux gogo-danser certainement, relié au plafond par une barre verticale. La saisissant, elle fit un geste brusque pour que les petits derniers qui ne la regardaient pas encore ne reluquent qu'elle, puis cria à l'égard de tous ces hommes:

-Et bien messieurs, fatigués ou quoi? C'est le début de la soirée... Malheureux? Oubliez vos soucis: Bunny est là pour vous!

Accompagnant sa petite phrase qui fit réaction par nu clin d'œil et un sourire charmeur, Mathilde se demanda quoi faire par la suite. Devait-elle parader entre les tables et frôler ces lions qui ne songeaient qu'à chasser le lapin, ou devait-elle plutôt s'affairer à danser sur son pilier afin que seuls les plus près en profite? Que de questions!
Mais Mathilde songea à réaliser sa première idée. Après tout, la musique était entrainante et elle pourrait facilement attiser les flammes endormies auprès de ses mâles.
Premièrement accrochée à sa barre, Mathilde osa une danse où les hanches et les fesses formaient des vagues lentes et sensuelles. Puis elle descendit de son podium, sa démarche assortie au rythme de la musique, pour se balader entre les tables, s'arrêtant à certaines d'entre elles sous les sifflements des lions pour ce qu'elle appelait mentalement « se laisser désirer ». Quittant les tables une à une, laissant derrière elle des lions toujours plus affamés, Mathi profitait du temps qu'elle marchait entre celle-ci pour tournoyer sur elle même, ses cheveux virevoltant, comme une danseuse, pour se déhancher comme une déesse.

Yeah!

La foule tout d'abord morose, s'enflamma très vite, énormément de mâles en chaleur (ainsi que les deux lesbiennes du fond) étaient dans le truc. Sifflements, cris de joie, n'était que les sons susceptible d'être plus fort que la musique. Que de grâce ! Que de beauté ! Que de sensualité ! Juste devant la barre sur laquelle dansait notre chère petite Bunny, deux hommes se taisaient... non pas qu'ils ne soient pas intéressés par la jolie donzelle...oh ca non... ils profitaient seulement plus du spectacle que tous les autres. Ces deux hommes étaient Robert et Kevin.

Robert était un homme qui approchait déjà la 50aine, mais dont le physique rappelait plus un zombie à la retraite qu'autre chose. Les quelques touffes de cheveux qui parsemaient son crane étaient incolores, malodorantes, et mal-coupées (vous allez me dire comment couper 3 touffes de cheveux ?) mais si seulement c'était le pire... Faut-il parler de ses habits ? Non ? Bah je le fais quand même ! Pantalon coupé trop court, chemise à moitié rentreée dans le pantalon, laissant apparaître les abdos Kronembourg et quelques poils de la même couleur que les cheveux. Bref, pour résumer, Robert avait la tête parfaite du vieux pervers.

Kevin était à l'opposé de son voisin, bel homme, dans la 20aine, des cheveux bruns coupés court, une barbe de 3 jours, des vêtements chics, un regard rassurant... même si le regard du jeune homme prouvait que Mathilde ne le laissait pas indifférent, bien au contraire. Avachi sur son siège il ne se lassait de lui lancer des clins d'oeil, des sourires, et des gestes de la langue plus ou moins obscènes. Kevin était l'image parfaite du jeune pervers, même s'il était plus attirant.

Lorsque Mathilde regarda derrière elle pour jeter un oeil à "Maïté", celle-ci lui fit un semblant de sourire pour lui dire que ce qu'elle faisait était bien. Elle lança un regard en direction des deux hommes : apparemment, elle voulait que Bunny se concentre sur l'un des deux hommes, mais lequel ? Robert ? Kevin ? Ou bunny décidera simplement de continuer son show ?

HRP: J'ai envie de dire... Merci Razz

Les gens qui auraient vu Mathilde se déchainer comme elle était en train de le faire, pourraient facilement croire que son petit corps de rêve était bien entrainé à la tache de Bunny Girl. Il faut dire que si Mathilde n'avait pas encore eut le temps de chatouiller le nez des messieurs avec sa touffe de poil blanc accroché au bas du dos, elle s'amusait déjà bien. Enfin, s'amusait. Essayait un petit peu... De toute façon, il lui restait toute la soirée à supporter et à tenir la cadence afin que le bar reste autant complet qu'à son arrivée. C'était son but premier vu que la présence de Bunny était principalement prévue pour attirer la gente masculine qui donnait fort bien leur monnaie dans de l'alcool lors de ces soirées. Tout au bénéfice du bar et de sa propriétaire: Maité.
Tiens donc, en parlant de Maité! Il suffit pour que Mathilde détourne le regard une seconde pour vérifier que celle-ci ne soit pas dégoutée de sa prestation pour que la propriétaire des lieux lui intime du regard une nouvelle mission...
Deux hommes, que Mathilde avait légèrement remarqué au début, lors de son annonce précédente, étaient assis face au podium où elle dansait premièrement.
Un vieil obsédé et un jeune homme excité. Description rapide mais qui voulait tout dire aux yeux de Mathilde. Ils étaient des lions fort affamés, ceux-là. L'un deux, le jeune brun bien bâti, se léchait déjà les babines. Mais... Quoi? Que devait-elle faire?
Option une: aller vers ces hommes aux allures malsaines, tourner autour du plus âgé et rendre jaloux tous les autres... Mais: peut-être laissera-t-il un super pourboire!
Option deux: Lui aussi il peut laisser un pourboire en échange d'une soirée comme il l'attend. Mais cela voudrait dire: délaisser tout le bar pour un jeune pervers... malgré le fait qu'il soit furieusement charmant!
Option trois: Faire comme si Mathilde n'avait jamais entrevu ce regard en direction de ces deux hommes... Ou alors.
Une idée germa dans la tête de Mathi, qui, lancée dans sa danse endiablée secoua soudainement la tête comme si elle voulait la faire s'échapper. Pourquoi? Peut-être parce qu'elle ne correspondait en rien aux trois options qu'elle avait pensé avoir. Et parce que si elle mettait son idée à exécution, elle prenait un risque... réellement énorme!
Elle se prit la tête quelques instants, son déhanché la transformant en vague sous les sifflements flatteurs de ces messieurs, puis se décida. D'un pas gracieux, sur une musique latine entraînante qui venait de commencer ( * ) elle s'envola en rythme jusqu'aux deux pervers et, un sourire étudié collé au visage, leur fit un petit clin d'œil appétissant. Elle leur tendit à chacun une de ses mains, mais trouvant dans cet instant de stress intense, qu'ils ne réagissaient pas assez vite, entreprit de saisir leur main et de les lever. Par chance, la chanson semblait avoir été composée pour elle, et le refrain débutait une fois ces mâles debout, qu'elle repoussa violemment sur le fauteuil avec le bout des doigts. Ne dit-on pas que la violence est un affreux excitant? Peut-être est-ce moi qui invente!
Puis, devant les deux hommes stupéfaits d'avoir été 'jetés' ainsi, Mathilde enchaîna des mouvements à la Shakira plutôt agréables à voir. Sa petite queue blanche se trémoussant devant ces mâles, elle usa de son regard et de son sourire pour dissiper la surprise et leur faire comprendre qu'elle les avait ciblé, ce qui sembla leur plaire, du moins c'est ce qu'en pensa Mathi.
Puis, pendant le couplet, elle lança à l'égard de tous:

-Ce soir, c'est RELAX! Qui veut payer la tournée générale ?

Évidemment, les hommes autres que les deux pervers maintenant trop surpris pour l'être, étaient à fond dans la soirée, et dans le fixage de Bunny. Alors celle-ci était certaine que l'un d'entre eux se dévouerait à payer une bonne cinquantaine de bières. Après tout, les plus aisés ne sont pas les plus heureux, et cela n'étonnerait pas Mathilde qu'un bourgeois d'Elipse se soit rendu à l'Arrach' Café. Elle espérait qu'il veuille bien être aimable.
En attendant, elle s'occupait de bouger son corps en faisait véritablement attention à ses gestes pour plaire à ses deux pervers et au final, ne pas avoir à choisir. De plus, le fait qu'elle soit debout en face d'eux pouvaient faire profiter le reste de l'assemblée. Au final, les trois options étaient respectées, et peut-être que deux pourboires seraient versés, qui sait?