Hypnose
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 Oups, problème ?

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Oups, problème ? _
MessageSujet: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyMar 4 Aoû - 17:09

    Louca se revoyait entrer dans la voiture luisante de propreté qui appartenait à sa nouvelle famille dotée d'un compte en banque des plus remplis. C'était bien pour cela qu'elle l'avait fait voir plusieurs psychologues, ils se rendaient d'ailleurs maintenant chez un autre de ces docteurs dont un des amis familial avait vanté les mérites. Sans grande conviction toute fois, le petit blond s'était installé sur la banquette arrière, à côté de sa 'grande-sœur' âgée d'une quinzaine d'année. Suite à une chute dans les escaliers, la mère de la jeune fille ne pouvait plus avoir d'enfant et avait décidé avec son mari d'en adopter un. Cela devait faire environs six mois que Louca vivait dans cette famille, ce qui revenait presque aux miracles. Ils s'arrêtèrent devant un bâtiment blanc cassé, le chauffeur, c'est à dire le père de la petite famille, s'était retourné vers l'abandonnique, lui avait dit des paroles encourageantes, l'adolescente avait enlacé le blondinet et c'était finalement Madame Adam qui était venu ouvrir sa portière et emmener le garçon vers la porte d'entrée tandis que la grosse voiture disparaissait au coin de la rue pour emmener Louise à son cours d'équitation.

    Ils avaient attendu un bref instant dans la salle d'accueil et c'était avec un pincement au cœur qu'il avait vu le docteur Parkinson l'inviter à entrer dans sa pièce. Sa énième mère lui avait doucement chuchoter qu'elle resterait ici à l'attendre et qu'elle était juste derrière la porte, quoi qu'il arrive elle ne partirait pas et que si cela se passait mal, ce serait sa dernière séance. Avec un élan de courage, Louca avait pénétré dans l'étrange bureau où dormait d'autres patients, il les observe avec une once de panique, que faisait il aux gens ? Il s'était assis sur le fauteuil principal qui était d'ailleurs très confortable. Sans prêter attention au jeune garçon, le psychologue avait vaguement feuilleté un dossier, murmurer quelque chose et sortit un pendule pour le mettre juste devant ses yeux. Ses paupières étaient alors devenues lourdes, lourdes jusqu'à qu'il ne puisse plus les maintenir ouvertes. Il avait plongé dans un profond sommeil.

    Quand il se réveilla, il ne savait plus vraiment où il était. Il sentit la consistance d'un matelas sous son corps et comprit qu'il avait lui aussi été endormit, comme les autres patients qu'il avait vu assoupit. D'ailleurs, quelques lits étaient dorénavant vides. Il se leva et ne s'attarda pas plus dans ce bureau où le docteur était absent. Il ne savait combien de temps il avait dormit mais pensait bien que sa mère adoptive devait en avoir marre de l'attendre, même si elle avait promit qu'elle resterait. Quand il découvrit la salle d'attente vide, un sentiment de vide et de solitude lui accaparèrent toutes autres émotions. Elle avait mentit, comme toutes les autres, elle était partie et elle ne reviendrait pas parce qu'elle n'aimait pas Louca. Elle en avait assez de lui et de tous les problèmes qu'il avait, voilà, c'était la réalité. Il était seul et s'était fait une nouvelle fois abandonné.

    « Non, elle a dit qu'elle resterait... Peut être que je dors depuis vraiment longtemps... Oui, c'est ça, elle a du sortir un instant pour faire à manger à la maison et elle va venir, je vais l'attendre dehors... » pensait désespérément Louca pour ne pas céder à la panique. Il sortit du cabinet, les mains tout de même tremblantes et décida de s'assoir sur les marches en attendant qu'elle revienne le chercher.

    Une fois installé sur la première d'entre elles, Louca se mit à réfléchir. Il y avait quelque chose de louche. Quand il était entré, il y avait quatre marches et là, elles n'étaient plus que trois. Étrange que le petit ait eu le temps de les compter me dites vous ? Et bien c'était un des psy qu'il avait vu qui lui avait conseillé, quand il était en proie à un trop grand sentiment d'abandon, de s'occuper l'esprit d'une autre façon, de se dire que non, il n'était pas abandonné. Et pour se changer les idées, il s'était donc mit à compter. Les dalles, les arbres, les portes, les marches. C'est comme cela qu'il s'aperçut que le nombre de six chênes était passé à sept, que les dalles étaient plus pales et que les maisons environnantes lui semblaient légèrement différentes. * Où est ce que j'ai atterrit... Je suis en train de rêver... Oui, je dois être en train de rêver. * Pour confirmer ses pensées, Louca se pinça le bras mais la douleur qu'il ressentit lui prouva pourtant qu'il n'était pas dans un songe. Il s'approcha d'un vendeur de journaux et lui fit un regard de chien battu pour qu'il daigne lui donner un de ses exemplaires. Vainqueur, les papiers grises à la main, il retourna s'assoir espérant tout de même que sa mère reviendrait le chercher ou le réveiller, car pour lui, il dormait encore. N'ayant que neuf ans, il n'allait pas se mettre à le lire tel un adulte mais il pu voir qu'il se trouvait dans une ville nommée 'Ellipse'. * Donc, je ne suis pas dans la même ville mais elle ressemble bizarrement à San Francisco... * Pendant qu'il s'occupait de déchiffrer le journal trop grand par rapport à ses mains et la longueurs de ses bras il en avait presque oublié son état de solitude, presque
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Oups, problème ? _
MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyMar 4 Aoû - 18:54

* Naaaan ! J’veux pas y aller ! J’veux pas y aller ! *Ca, c’était les pensées de Dean alors que son chauffeur lui ouvrait la portière de la voiture et l’invitait à sortir pour se rendre à son rendez-vous avec le Docteur Parkinson. Sa mère avait jugé bon d’essayer la méthode soit disant fabuleuse de ce praticien. Il devenait effrayant que son fils refuse de se rendre à l’école pour cause des escaliers qui menait à sa classe ! Qu’il se tenait à la rampe pour monter les trois marches du perron de la maison. Bref, on devait trouver une solution et si ce psychologue pouvait y arriver, elle n’hésitait pas à lui confier son fils. Fils qui d’ailleurs, n’avait absolument pas agrée à son idée. Dean était un jeune garçon d’onze ans, adorable et aimable mais sa mine surprise qui avait laissé place à un regard anéanti puis à une moue boudeuse ne faisait aucuns doutes, le jeune garçon n’avait guère envie d’aller voir un psy. Le pauvre chéri n’avait malheureusement pas le choix : ce matin à dix heures précises, la voiture s’arrêtait devant le cabinet du Dr Parkinson. Mme Solestir avait trouvée le moyen de caser ce rendez-vous dans une place de son emploi du temps afin d’accompagner son fils, qui jetait à ce moment un regard hostile à la bâtisse.

Voilà comment ce petit bout de chou se retrouva chez le Dr Parkinson, trainant des pieds au possible en marchant dans les couloirs, grommelant qu’il n’était pas fou pour qu’on l’emmène voir un psy et réalisa – un sourire éclairant alors sa mine bougon -que sa mère resterait dans la salle d’attente. Haha ! Voilà, il tenait une occasion de se venger de ce médecin qu’il ne connaissait pas encore mais détestait déjà. Comment allait souffrir sa réputation quand ses camarades d’école saurait que lui, le Dean, Dean l’invincible qui ne s’est jamais fait prendre par personne voyait un psy ? Donc oui, il s’était mit à haïr Parkinson dès que ses parents affirmèrent à l’unisson qu’il lui avait déjà pris un rendez vous et qu’il lui était impossible de refuser. Stupides adultes… Mais là, il avait une occasion de faire baver ce pauvre médecin, de l’énerver au possible puisque sa mère n’était pas là. La vie était belle tout de même…C’est avec un vilain sourire sadique qu’il entra dans le cabinet…

Mais rien ne s’était passé comme il l’avait prévu. Le Dr Parkinson était si…étrange qu’il avait fini par éveiller sa curiosité et il s’était à peine montrer insolent sur les bords – et encore, juste pour la forme. Il lui avait raconté sa chute une année plus tôt, son malaise lorsqu’il était en altitude, ses vertiges incessants, sa peur de tomber à nouveau. Tout, tout, tout. Comme il ne l’avait jamais dit à personne. Et puis, ce vieux monsieur lui avait parlé de l’hypnose. Pfff…Dean n’y croyait pas à ce machin, c’était que à la télévision que ça marchait. Néanmoins, docile, il suivit les instructions de Parkinson. Ferma les yeux…Sombra loin, loin….
Et se réveilla bien plus tard avec un léger mal de tête. Où était-il ? Il mit plusieurs minutes avant de se rappeler qu’il se trouvait dans le cabinet du psychologue. Mais…C’était bizarre…Il y avait quelque chose de différent ici. Dean se releva brutalement, scrutant la pièce du regard. Tout y était, la plante verte, le distributeur d’eau…Mais…Où était le Dr Parkinson ?

- Monsieur ? Dr Parkinson ? Vous êtes là ?

Pas de réponse. * si c’est une blague, il a vraiment un sens de l’humour pitoyable…* Quelques pas, bon au moins il pouvait marcher. Mais toujours pas un signe du Dr Parkinson. Pris de doute, Dean se décida à ouvrir la porte du cabinet, espérant retrouver la figure rassurante de sa mère dans la Salle d’Attente. Rien. Personne. Que c’était-il passé bon sang ?

- Y a quelqu’un ? Qu’est-ce qui se passe ici ?

Les murs ne lui renvoyèrent que l’écho de sa propre voix… Commençant à céder à la panique, dans l’impossibilité d’envisager une réponse rationnelle à cette absence d’individus et à ce silence pesant, le gamin sortit complètement du cabinet et s’arrêta brusquement. Là, sur les marches, quelqu’un ! Fichues marches…Encore, avec sa mère pour le soutenir alors qu’il fermait les yeux ça allait, mais là, tout seul. Il sentit son rythme cardiaque s’accélérer tandis que d’un pas incertains, il posait son pied sur la première marche. Une. Non même pas une, zéro et quart, zéro et demi, zéro...Non, zéro et demi c'était trop Au gouffre de la panique, Dean préféra s’assoir pour les descendre sur les fesses. C’était toujours plus prudent et puis, il n’y avait personne pour le ridiculiser ici. Au bout des trois pauvres pitoyables petites marches qui le terrorisait ainsi, il se releva tant bien que mal et ouvrit les yeux –qu’il avait gardé fermer durant toute la descente- pour regarder lla forme humaine qui se tenaient devant lui.

C'était un garçonnet d'une dizaine d'année. Des cheveux blonds en bataille, pas très grand en taille à ce qu'il pouvait en juger bien que l'individu soit assit et surtout, deux grands bleus qui contemplaient un journal d'une envergure bien trop grande comparée à ses pauvres petits bras. Dean l'observa comme ça un long moment avant de toussoter de façon à se faire remarquer. Il avait classé cet inconnu comme étant un gamin. Lui était-il supérieur ou inférieur ? Il n'en savait rien mais il était heureux de voir quelqu'un ici. Bien qu'il aurait peut être préféré un adulte...Quoique, les adultes étaient si imprévisibles ! Non, finalement quelqu'un de son âge c'était mieux. Il fixa ses prunelles bleues avec curiosité en lui demandant d'un qui aurait pût être sympathique si son regard n'était pas aussi froid.

- Tu sais où on est ?

Pas de vouvoyement, à l'évidence, l'enfant en face de lui était plus petit que lui. Son regard se reporta sur le journal qu'il tenait dans les mains. Comment, mais surtout où avait-il déniché ça ?
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyMer 5 Aoû - 18:02

    Louca n'avait pas réellement prêté attention au garçon qui s'était mit à descendre les trois marches d'une façon des plus inhabituelles. Il était littéralement pétrifié suite à ce qu'il réussissait à lire et comprendre de ce journal. C'était dorénavant une certitude qu'il ne se trouvait pas au même endroit et les gens d'ici n'étaient pas des plus banals puisqu'ils avaient créé une véritable chasse à l'homme. Et il commençait à comprendre qu'il faisait partit de ceux qui étaient chassés. Les mots 'Voyageurs', 'venant d'un autre monde' et 'dangereux' occupait tout son esprit. Il fronça les sourcils et fit une mou destinée à faire comprendre son, justement, incompréhension. Ce fut le toussotement du jeune brun qui le fit sortir de ses pensées et tourner son regard bleu pâle étonné vers lui. Un peu plus grand que lui, en âge comme en taille, il ne semblait pas des plus sympathique au premier abord dans son comportement, bien que son visage avaient dans ses traits accueillants. En tout cas, chose certaine, il avait l'air perdu, tout comme lui.

    Tu sais où on est ?

    Le blondinet ne répondit pas de suite. De toute évidence, il venait lui aussi de ce cabinet et ne devait pas comprendre beaucoup de chose non plus. Il replia le journal en plusieurs fois pour qu'il soit facilement transportable, le posa sur ses genoux et le tapota ensuite pour signifier qu'il tirait ses informations de celui ci.

    Je crois, même si ça peut paraître un peu bizarre, que nous nous trouvons dans une ville qui ressemble à San Fransisco, mais qui ne l'est pas et qui s'appellerait 'Ellipse'... En tout cas, sans vouloir te faire peur, on va devoir être discrets.

    Même s'il était jeune, il avait toujours été intelligent et en avance sur son âge, mais pas non plus de là à être un petit génie, surdoué ayant des capacités hors du commun. Il avait seulement un bon sens de déduction et d'observation pour son âge ainsi qu'une bonne mémoire. Il continua sa vague explication qu'il avait réussit a extraire du journal en chuchotant pour que seul l'autre patient de ce docteur étrange l'entende.

    - Dans ce journal, ils donnent de grosses récompenses pour la capture de gens différents qu'ils appellent 'voyageurs'. Une véritable traque humaine. Je crois que nous sommes ce qu'ils cherchent. Et, apparemment, nous sommes assez dangereux à cause de 'pouvoirs' que nous aurions... Pourtant, je ne crois pas que j'ai quelque chose de surnaturel. Ce que je peux dire, c'est que c'est sans presque aucun doute à cause de Parkinson que nous nous trouvons ici, le problème, c'est que je me demande comment nous devons faire pour retourner d'où nous venons...

    Il attendit qu'une femme et son enfant passe devant eux pour continuer, toujours aussi discrètement de sorte que même le vendeur de journaux ne puissent comprendre ce qu'il disait. Le jeune garçon pensait qu'ils devraient faire route ensemble pour sortir de cet endroit, deux gamins ensembles valent sans doute mieux que deux séparés et encore plus perdus. Il se présenta donc, et réussit à répéter ce qu'un des psy lui avait dit sur sa 'maladie'. Même s'il ne se rendait pas compte lui même de son problème, le jeune brun, lui, le verrait peut être, donc autant le prévenir à l'avance.

    Moi c'est Louca, je suis abandonnique, c'est à dire que … Hum, comment dire, 'Il ne supporte pas d'être seul et de se sentir abandonné, il se sent parfois en manque d'amour et ce manque peut le faire avoir une attitude excessive' pour citer les mots du Docteur. Je pense que nous devrions peut être nous éloigner de cette entrée, si les gens d'ici savent que c'est par là que les gens comme nous arrive, cela pourrait nous poser des problèmes...

    Ce qu'il disait lui paraissait absurde, même si cela sortait de sa propre bouche. C'était comme dire que deux plus deux revenait à trois.
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyJeu 6 Aoû - 10:28

Ashley sentit son cœur ralentir lorsqu'elle serra son poing sur le bout de papier donné par le beau père de Judith. Il contenait l'adresse d'un certain Dr Parkinson. Ash' avait tenu à se rendre seule à son cabinet. S'il ne pouvait rien pour elle, personne ne pourrait la sauver. Et c'est en pensant à Leen et papa qu'elle poussa la porte de l'hypnotiseur ... Et elle détestait l'idée d'être dépendante de qui que ce soit. Mais il fallait bien l'admettre, Ashley avait changé. Elle n'était plus la douce jolie jeune princesse qu'elle était autrefois. Elle était devenue méchante, mauvaise et en voulait à la terre entière. Mais une part d'elle même continuait à s'accrocher à l'idée qu'elle pouvait guérir, et ses passades de bonheur et ses excès de gentillesse le lui prouvaient.

Malgré la reconnaissance qu’elle éprouvait à l’égard de sa tante pour l’intérêt qu’elle lui portait, elle était on ne peut plus réticente à l’idée de consulter un psy. Un psy … Quel terme abject ! C’est un médecin pour les dingues, les abrutis. Or, la jolie princesse n’était pas débile, ni quoi que ce soit qui puisse ce rapporter à cet état mental. Ils avaient beau tous lui rabâcher qu’elle était maniaco-dépressive, elle n’en croyait pas un mot. Bande de nazes ! Vous verrez, quand j’aurais enfin réussi à tirer profit de ma pseudo faiblesse pour vous écrabouiller comme des vers …
Elle se trouvait à présent dans un large corridor aux hauts murs blancs parsemés de fleurs grises et jaune fluo. Et après, c’est moi qui est folle ? Qui a déjà vu des fleurs fluorescentes, hein ? La jolie blonde se surprit à vouloir faire demi-tour, en pensant Oh et puis je les emmerde ces psys ! Mais pour l’amour de tante Judith et pour lui faire plaisir, elle entra dans la petite pièce qui servait de salle d’attente. C’était plutôt un cagibi avec pour seuls meubles une minuscule table, au tout pour tout neuf chaises et un lustre en toc qui surplombait la salle. Il n’y avait que deux personnes dans la pièce, une femme et un jeune homme à l’allure féline. L’hôtesse d’accueil, ou la réceptionniste comme vous voudrez, interrompit Ashley dans ses pensées et interrogea la nouvelle venue :

Bonjour mademoiselle, vous avez rendez vous ?

Oui, avec le Dr Parkinson. Je suis Ashley Carter.

Il vous attend, c’est au fond du couloir qui se trouve juste en face de vous !

Ashley se dirigea vers l’endroit indiqué, sans prendre la peine de remercier la vieille femme. Elle était mal lunée aujourd’hui, et ce n’était pas le moment de lui faire une réflexion. Elle se retrouva face à une grande porte en chêne, majestueuse à souhait. Elle frappa trois coups, et entra sans attendre de réponse. La pièce était vaste, avec de hauts plafonds. Elle regarda curieusement autour d’elle, en scrutant les alentours. Elle vit tout le long des murs latéraux. Sur deux lits à sa gauche étaient allongé des enfants. Deux garçons, à l’évidence. Une touffe blonde dépassait d’une des couettes, tandis qu’une touffe brune dépassait de l’autre. Ils semblaient profondément endormis. Elle avait l’impression d’être dans le couloir d’un hôpital, et ça lui déplaisait grandement. Au fond de la pièce se tenait un bureau en bois, et assis dans le fauteuil majestueux se trouvait un homme qu’une quarantaine d’années. Ashley devina qu’il s’agissait du Dr Parkinson. Celui-ci la jaugeait du regard, semblant tenter de décrypter la moindre de ses pensées. La jolie blonde se racla nerveusement la gorge.

Bonjour, mademoiselle Carter. Si je ne me trompe pas, vous êtes ici pour mes services assez spéciaux. * Sale pervers * Alors allongez vous sur ce lit, je vais tenter de vous hypnotiser afin de diagnostiquer puis traiter votre pathologie.

Il avait un regard menaçant qui ne permettait pas de répliquer, ce qui frustra un tant soit peu notre chère tête brûlée. Mais elle obéit et se retrouva, à l’instar des deux jeunes garçons endormis non loin d’elle dans un lit identique, allongée dans une sorte de civière des temps modernes. Elle pensait * Alors son truc à lui c’est d’endormir les gens et de les laisser dans un coin pour les guérir ? Eh ben ça promet, si je fais ça c’est bien pour tante Judith *. Le vieux loufoque s’agita un instant derrière son bureau, fouillant dans les tiroirs. Puis il s’approcha d’Ashley avec à la main … Un pendule ! Intriguée, Ashley le regardait s’installer face à elle. Il fit balancer le pendule devant ses yeux. * Ridicule *

Ashley eu l’impression de recevoir un énorme coup de poing à l’estomac. Elle se plia en deux en haletant. * Oh non, pas maintenant, ça va tout faire foirer ! * Elle commençait à être en proie à une autre crise. Elle gardait cependant les yeux fixés sur le pendule, sans comprendre pourquoi elle n’arrivait pas à s’en détacher. Elle sentit les habituelles bouffées de chaleur lui monter aux joues, sauf que cette fois ci c’était différent. Des fourmillements lui parcouraient le corps, comme si des centaines de bestioles se baladaient furieusement sur sa peau. Dans un effort titanesque, elle réussit à se rassoir sur le lit. Non, assoir n’était pas le bon mot. Tomber lourdement est plus adéquat. Elle se sentait lourde comme la pierre, et était sur le point de sauter à la gorge de cet idiot qui accentuait les effets néfastes de ses douleurs au lieu de les atténuer. Mais elle n’eut pas le temps d’agir : elle s’évanouit, sans préavis, certainement à cause de la douleur insupportable qui la parcourrait.




Ashley sursauta. Elle ouvrit les yeux, et sa vue mit quelques secondes à se stabiliser. Elle reconnut le bureau de Parkinson, quoiqu’elle eut des doutes sur la couleur des fleurs sur les murs. Elle se redressa : elle était allongée sur le même lit. Elle ne se rappelait pas de grand-chose, simplement qu’il l’avait soit disant hypnotisé pour la guérir, et qu’elle avait certainement perdu connaissance. Elle se leva et passa devant les deux autres lits, à présent vides. Elle sortit et prit la direction de la sortie. La secrétaire avait apparemment prit sa pause car elle avait disparu. L’air ambiant était étrange, mais Ash’ était tellement furax qu’elle n’en tenait pas compte.

Elle entendit des voix à l’extérieur. Elle souffla de soulagement : ça va, je ne suis pas seule. Pendant un instant j’ai bien cru que je me trouvais au cœur d’une blague de mauvais goût ! Elle ouvrit la porte, et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle découvrit, sur le seuil, assis sur la première marche, les deux garçons qu’elle avait vu auparavant allongés dans les deux autres lits du bureau de Parkinson. Elle surprit leur conversation, et entendit les mots du jeune blond :



Je crois, même si ça peut paraître un peu bizarre, que nous nous trouvons dans une ville qui ressemble à San Francisco, mais qui ne l'est pas et qui s'appellerait 'Ellipse'... En tout cas, sans vouloir te faire peur, on va devoir être discrets. Dans ce journal, ils donnent de grosses récompenses pour la capture de gens différents qu'ils appellent 'voyageurs'. Une véritable traque humaine. Je crois que nous sommes ce qu'ils cherchent. Et, apparemment, nous sommes assez dangereux à cause de 'pouvoirs' que nous aurions... Pourtant, je ne crois pas que j'ai quelque chose de surnaturel. Ce que je peux dire, c'est que c'est sans presque aucun doute à cause de Parkinson que nous nous trouvons ici, le problème, c'est que je me demande comment nous devons faire pour retourner d'où nous venons... Moi c'est Louca, je suis abandonnique, c'est à dire que … Hum, comment dire, 'Il ne supporte pas d'être seul et de se sentir abandonné, il se sent parfois en manque d'amour et ce manque peut le faire avoir une attitude excessive' pour citer les mots du Docteur. Je pense que nous devrions peut être nous éloigner de cette entrée, si les gens d'ici savent que c'est par là que les gens comme nous arrive, cela pourrait nous poser des problèmes…


Ashley n’en revenait pas. * Mais de quoi il parle ? * Elle se racla la gorge, afin de ne pas effrayer les deux petits. Elle dû prendre sur elle pour parler d’un ton calme et posé, pour ne pas qu’ils sentent sa hargne vis-à-vis de Parkinson. Elle s’adressa à eux dans un murmure, vu qu’apparemment il fallait être discret :

Euh, excusez-moi … Mais je viens aussi du bureau du Dr Parkinson. Ce que vous dîtes est on ne peu plus invraisemblable, mais ça se tient, car beaucoup de choses à l’intérieur sont différentes. Elle scruta les alentours. Et à vrai dire à l’extérieur aussi, il y a du changement … Donc toi tu es Louca, c’est ça ? Moi c’est Ashley, Ashley Carter ! Elle se tourna vers le petit brun. Et toi tu t’appelles comment ?

Elle n’attendait même pas de réponse, leur noms respectifs lui importaient peu, seul le moyen de sortir d’ici était important. Et même si ça ne l’enchantait pas plus que ça de se coltiner deux gamins, peut-être qu’en se serrant les coudes ils avaient plus de chance de s’en sortir.

Bon les gars, si notre soit disant « pouvoir » comme ils disent est lié à notre pathologie … Euh, notre maladie, il va falloir trouver les indices dans notre comportement ou sur notre corps qui prouveraient l’existence d’un tel phénomène ! Personnellement, je suis maniaco-dépressive. Mais ne vous inquiétez pas, je ne vous ferai pas de mal, je ne m’en prends jamais aux enfants. Même en cas de crise, vous ne risquez rien avec moi.



Elle sentit une douleur fulgurante lui traverser le crâne. Cette douleur habituelle signait le passage d’un coup de folie. Sa colère s’envola, et elle se demanda même comment elle avait pu en vouloir au Dr. Parkinson. Il allait lui permettre de vivre une drôle d’expérience. Toutefois, elle eut une pensée pour Tante Judith, qui devait s’inquiéter. Il faudrait quand même qu’elle rentre chez elle, mais pour le moment rester dans ce nouvel endroit ne lui déplaisait pas plus que ça, ni ne l’effrayait. Et puis, elle sentait qu’elle pouvait faire confiance à Louca et son ami. Elle leur adressa son plus beau sourire, et s’assit naïvement sur la deuxième marche pour discuter un peu. Même s’ils devaient se cacher, elle était contente de ne plus être seule.
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyJeu 6 Aoû - 15:07

-Jake!

L'adolescent se redressa avec la vivacité d'un félin sur le lit moelleux où il avait été déposé, endormi, un temps incertain auparavant par le docteur Parkinson.
L'hypnose qu'il avait subi l'avait plongé dans un sommeil profond, dénué du moindre rêve, avant que la phase de réveil du garçon se fasse approchante. Les cheveux châtain clair et le visage rayonnant de Jake Oliver étaient apparu comme par enchantement dans l'esprit du bel endormi, causant son éveil instantanément.

Nolan avait vérifié la pièce d'un regard, de droite à gauche, constatant qu'il était seul. Les lits vides et froids qui l'entouraient laissaient un air de manoir hanté au cabinet pourtant accueillant du docteur quelques heures plus tôt. Se hissant du lit doucement, Nolan détaillait les recoins de la pièce, avant de se rendre jusqu'au bureau même du psychologue. La table et la chaise étaient surmontées d'une fine nuée de poussière, comme si personne ne les avait utilisées depuis la nuit des temps. Dans l'esprit de Nolan, tout fut confus. Où était Parkinson? Ou... Lui, où était-il?
Longeant les lits une nouvelle fois dans la direction de l'entrée, il ne put qu'observer la même absence de vie. Pourtant, tous les meubles étaient présents. Seuls les gens avaient disparus. Mais cela n'était pas rassurant... Absolument pas.
Cherchant du regard quelqu'un, n'importe qui, Nolan s'engagea dans le couloir qu'il avait pris en sens inverse à l'allée, et posa la main sur la poignée dorée luisante qui ouvrit la porte donnant sur l'extérieur. Alors qu'il poussait la pièce en bois, Nolan entendit une voix féminine provenant de l'extérieur. Cela le rassura drôlement, de savoir qu'il n'était pas seul réellement. Mais le jeune Oliver n'essaya pas, malheureusement, de donner un sens aux murmures qui résonnaient de l'autre côté.

La porte se referma sur Nolan, qui découvrit San Francisco comme il n'avait jamais eu l'occasion de le faire. Car il sentait que quelque chose différait que dans la ville où il avait été envoyé par ses parents. Déjà, pour la simple et bonne raison que son rêve n'avait pas éveillé la moindre hallucination... Alors que Jake avait pointé le bout de son petit minois d'ange. (dans tous les sens du terme)
Devant lui s'étendait un minuscule escalier de trois marches où étaient assis deux enfants. L'un, sur la plus haute marche, possédait sur son crâne des cheveux descendant jusqu'au cou bruns, et l'autre, sur la dernière, un journal entre les mains, avait des cheveux blonds et brillants. Habillés comme les mômes de San Francisco, et tournés dos à lui, Nolan ne savait quel âge donner aux gamins.
Soupirant doucement, il s'intéressa au journal que tenait le blond, remarqua avec inquiétude que le nom de la ville américaine n'apparaissait nulle part, et que jamais il n'avait vu un journal comme celui-là, bien qu'il ne soit pas spécialement différent de ceux dont il avait l'habitude.
Debout, en haut de l'escalier, ou autrement dit à quelques pas de lui, se tenait une jeune fille blonde qui semblait être plus de son propre âge que celui des deux enfants. A peu près de sa taille également, la jeune fille était d'une silhouette élancée et gracieuse que Nolan avait vu le plus souvent dans les magazines de mode. Etait-elle mannequin? En tout cas, il était sur que la voix qu'il avait entendue un peu avant était celle de la jolie inconnue.
Nolan se décida donc à adresser la parole aux deux gosses et la mannequin, pour comprendre un peu la raison de la disparition de plusieurs personnes. Évidemment, Nolan n'eut pas le temps de poser sa question en bonne et due forme.

-Excusez moi, vous êtes du coin? Je voudr...

Sa phrase venait d'être entamée que Nolan découvrit mieux le visage du petit blond, tourné vers lui à présent. Les traits purs, la peau claire, les yeux d'un bleu saphir incroyablement profond... Rien qui ne puisse ressembler au souvenir de Jake. Et pourtant...
Nolan se sentit vidé de son énergie. Il s'assit en grande vitesse entre la première marche et la porte close. Il posa maladroitement sa main sur son front, et la suite fut furieusement rapide.
Les rétines du garçon s'éloignèrent sans disparaître, se voilèrent d'une paupière intérieure floue qui transforma le vue pétillante de Nolan en regard vitreux assimilable à celle d'un mort.
Le corps relâché, une ou deux secondes s'écoulèrent avant que l'adolescent reprit à moitié ses esprits, sa vision paraissant s'améliorer. Mais pas tellement, la phase 2 de l'hallucination était en cours.

-Jake... J'ai été voir le Docteur Parkinson. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens mieux.

Puis, comme s'il répondait à une question que seul lui avait entendue, il continua sa conversation seul, sous les regards des deux gosses et de la demoiselle.

-Oui, heureusement que je t'ai obéi. Quoi? Tu dois partir? Mais je viens juste d'arriver... Ok, me fait pas cette tête là, je reviendrais plus tard, promis.

Pendant qu'il faisait ses adieux, Nolan remuait sa main et ses doigts dans le vide, représentant par un mouvement haché une pichenette du bout de son index et pouce.
Puis le mouvement cessa net, la main de l'adolescent retombant lourdement à côté de lui. Les pupilles se dilatèrent, pour retrouver leur rondeur naturelle, la couleur se faisant plus brune également.
Le garçon prit une grande inspiration, la vision était passée en une minute à tout casser. Nolan laissa ses yeux se mouvoir à leur guise, croisant les regards des deux enfants et de la jeune fille, avant de changer brusquement de direction. Un bruit lourd venait d'attirer son attention, vers une énorme poubelle d'où sortit un chat noir muni d'un reste de poisson entre les crocs.
Nolan sourit à l'animal, fatigué de l'hallucination qu'il avait vécu. Et même avant qu'il ait eu à émettre un son pour appeler le minet, celui-ci avait ouvert béatement la gueule, lâché son poisson et accouru jusqu'à lui. Le félin se frottait longuement contre l'adolescent, son ronronnement raisonnant dans une mélodie grave.

-Waoh … laissa échapper le jeune Oliver. Qu'est-ce qu'il lui prend celui-là?

Le chat aurait pu représenter le matou des mangas par excellence si on lui rajoutait les cœurs roses au milieu des pupilles. Après tout, c'était la première victime de Nolan, mais ce dernier ne s'en rendait même pas compte; il ne voyait qu'un chat errant en manque fou de caresses, rien d'autre.
Délaissant le chat un instant, Nolan se souvint des trois inconnus qui avaient assisté à une de ses hallucinations. Le garçon se sentit gêné, car il ne se rappelait pas du temps qu'avait duré sa vision, et encore moins de ce qu'il avait pu dire ou faire lors de celle-ci.
Il se tourna alors vers la jolie blonde et tenta une nouvelle fois de poser sa question, y parvenant cette fois-ci.

-Excusez-moi... Je ne suis pas fou vous savez, ne vous inquiétez pas. Vous savez où nous sommes?

La minuscule phrase intermédiaire était bien entendu censée rassurer les trois jeunes gens.


Dernière édition par Nolan Oliver le Mer 26 Aoû - 14:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptySam 8 Aoû - 20:42

[ Oh Nolan ! Je suis désolée de ne pas t'avoir inscrit dans ma réponse ! Mais je viens juste de la voir tandis que je m'apprêtais à poster mon message vois-tu !^^ Donc tu n'apparais que dans une toute petite phrase, mais promis, je me rattraperais dans le prochain poste !]

Dean observa en silence le blondinet en attendant que celui-ci daigne de lui répondre. Qu’avait-il à rester muet ainsi ? C’était-il trompé ? Se pourrait-il que ce gamin n’en sache pas plus que lui ? Le temps semblait prendre un malin plaisir à s’allonger, rendant insupportable l’attente du petit brun qui fronça légèrement les sourcils avant d’en hausser un. Peut être que son interlocuteur n’avait pas compris sa question, ce qui serait étonnant. En tout cas, il l’avait entendu puisqu’il avait relevé la tête pour le regarder d’un air détaché. Enfin, le petit consentit à lui en apprendre plus sur le sujet, d’un ton qui se voulait sérieux et qui indiquait le danger.


Je crois, même si ça peut paraître un peu bizarre, que nous nous trouvons dans une ville qui ressemble à San Fransisco, mais qui ne l'est pas et qui s'appellerait 'Ellipse'... En tout cas, sans vouloir te faire peur, on va devoir être discrets.

*Il est carrément toqué ou quoi ? * C’était bien la première chose à laquelle Dean avait pensé en entendant cette information qu’il avait d’abord écouté avec attention pour finir par regarder le blondinet avec un regard ébahi. Etait-il en train de se moquer de lui ? Parce que si c’était le cas, ils avaient décidément tous un humour pitoyable ici entre le Dr Parkinson qui disparaissait sans prévenir et lui qui était en train de lui dire qu’il avait quitté San Francisco. Il connaissait sa ville natale tout de même ! Bien sûr qu’ils étaient encore à San Francisco ! Quoique…Pris d’un doute soudain, le petit tourna la tête pour observer autour de lui, c’était vrai que le quartier paraissait différent…Et ces marches, n’y en avait-il pas quatre avant ? Et là, il n’en restait plus que trois. Peut être…oui, peut être que le blondinet avait raison finalement. Trop de questions se bousculaient dans sa tête sans qu’il est de personne à qui les poser, excepté ce garçon plus jeune que lui. Secouant la tête comme pour essayer d’organiser ses pensées, il lui demanda sur le ton de la plus parfaite des incompréhensions.

- C’est…c’est à cause du Dr Parkinson ? Il nous à envoyé là ?

Mais le petit avait apparemment autre chose à ajouter. Dean l’écoutait si attentivement qu’il ne vit guère la jeune femme qui s’approchait d’eux en percevant elle aussi la conversation d’un air intéressée.

Dans ce journal, ils donnent de grosses récompenses pour la capture de gens différents qu'ils appellent 'voyageurs'. Une véritable traque humaine. Je crois que nous sommes ce qu'ils cherchent. Et, apparemment, nous sommes assez dangereux à cause de 'pouvoirs' que nous aurions... Pourtant, je ne crois pas que j'ai quelque chose de surnaturel. Ce que je peux dire, c'est que c'est sans presque aucun doute à cause de Parkinson que nous nous trouvons ici, le problème, c'est que je me demande comment nous devons faire pour retourner d'où nous venons... Moi c'est Louca, je suis abandonnique, c'est à dire que … Hum, comment dire, 'Il ne supporte pas d'être seul et de se sentir abandonné, il se sent parfois en manque d'amour et ce manque peut le faire avoir une attitude excessive' pour citer les mots du Docteur. Je pense que nous devrions peut être nous éloigner de cette entrée, si les gens d'ici savent que c'est par là que les gens comme nous arrive, cela pourrait nous poser des problèmes…

La dernière partie du discours –celle où il disait qu’il vaudrait mieux s’éloigner du cabinet de Parkinson – avait totalement échappée à Dean qui était trop occupé à donner un sen plausible au début. Donc ils seraient tout à coup devenus différents de la moyenne ? Ils auraient des pouvoirs surnaturels ? Ridicule…Eh, on était dans la réalité ici, pas dans un film de Science Fiction qu’il sache ! Quoiqu’apparemment, il n’y est pas grande différence…En tout cas, pour l’heure Dean se basait entièrement sur les informations que lui prodiguait ce…Loucas. Première fois qu’il entendait ce nom d’ailleurs. Il était abandonnique à ce qu’il disait, ne supportait pas la solitude. Encore un mioche collant et totalement innocent, pourtant Dean n’était pas totalement dégouté d’apprendre que Loucas était un enfant ordinaire, qui avait du mal à se passer d’adulte. Il semblait presque sympa ce petit. Avec un sourire qui se voulait confiant en l’avenir, mais qui ressemblait plus à une grimace terrifiée il s’apprêtait à se présenter à son tour alors qu’une femme fit son apparition en toussotant, comme lui auparavant. Dean sursauta et leva la tête pour apercevoir une blonde de taille moyenne aux yeux bleus qui les fixait. Elle murmura à son tour, pour reprendre le ton discret de Loucas.

Euh, excusez-moi … Mais je viens aussi du bureau du Dr Parkinson. Ce que vous dîtes est on ne peu plus invraisemblable, mais ça se tient, car beaucoup de choses à l’intérieur sont différentes. Et à vrai dire à l’extérieur aussi, il y a du changement … Donc toi tu es Louca, c’est ça ? Moi c’est Ashley, Ashley Carter ! Et toi tu t’appelles comment ?

Donc elle aussi elle venait de chez Parkinson ? Et elle croyait Loucas ? Bien. D’accord, si même une adulte lui croyait, cela voulait sans doute dire qu’il avait raison. Dean observa Ashley sans rien dire jusqu’à ce qu’elle lui demande son prénom. Là, il ouvrit enfin la bouche pour répondre d’un ton placide, essayant d’assimiler toutes les informations qu’il avait désormais sous la main.

- Moi je m’appelle Dean. Dean Solestir.

Mais ce n’était pas tout, Ashley continuait à parler ! A croire qu’elle ne lui avait posé cette question que pour la forme. Tss… Et puis elle avait l’air stressée cette fille, et mécontente de quelque chose qui lui était inconnu. Est-ce qu’on l’avait obligée à prendre rendez-vous ici ?

Bon les gars, si notre soit disant « pouvoir » comme ils disent est lié à notre pathologie … Euh,
notre maladie, il va falloir trouver les indices dans notre comportement ou sur notre corps qui prouveraient l’existence d’un tel phénomène ! Personnellement, je suis maniaco-dépressive. Mais ne vous inquiétez pas, je ne vous ferai pas de mal, je ne m’en prends jamais aux enfants. Même en cas de crise, vous ne risquez rien avec moi.

Ah ! Elle non plus elle n’y croyait pas à cette histoire de super pouvoir ! Dean se rengorgea, bon, le problème ne venait pas de lui et de son attitude trop rationnelle. Elle était une quoi ?! Une maniaco-dépressive ? Euh…Un abandonnique, ça allait encore. Mais ils allaient vraiment marcher sur des œufs avec une maniaco-dépressive… Elle ne s’en prenait jamais aux enfants ? Etait-elle vraiment sûre de ce qu’elle avançait… ? Elle leur sourit et s’assit à son tour. D’un ton légèrement soucieux, Dean demanda à l’intéressée.

- Euh…Elles t’arrivent souvent tes crises ? Non pas qu’il est peur, non juste un peu, un peu beaucoup même. Et préférant changer de sujet – voulant surtout dire à tous sa pathologie lui aussi- il annonça. Et euh…Moi, je suis acrophobique, j’ai peur des hauteurs.

Ce qu’il se passa ensuite n’était pas prévu, mais alors pas prévu du tout. Soudainement, le petit brun se sentit soulever dans les airs et sa vue sa focalisa sur une chose qu’il avait particulièrement en horreur. Un arbre. Du moins, la vue qu’on avait du haut d’un arbre. *Mamaaaaaaaaaan ! Qu’est-ce qui se passe ! J’VEUX DESCENDRE ! * Cris d’agonie que personne n’entendit d’ailleurs. Comment pouvait-il savoir que son corps se trouvait encore sur les marches, tombé inconscient tandis que son esprit était sur le haut de cet arbre à voir la vue des alentours. Il ne pouvait même pas fermer les yeux en plus ! Pris de panique, il ne se concentrait sur rien en particulier, jusqu’à ce que son regard tombe sur Loucas et Ashley en tout petits sur le bas des marches, avec un autre gars venu d’il ne savait où et lui, réplique miniature apparemment évanouie. *AAAAAAAAAAH !* Vision d’horreur, il était si haut…Si haut !
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyDim 9 Aoû - 13:34

    Les méninges du blondinet fonctionnaient à cent à l'heure, il savait très bien que ce qu'il disait était impossible, cette chasse humaine, des pouvoirs, un autre Monde. Et pourtant c'est ce que racontait ce journal et il pouvait certifier qu'il n'était pas dans San Fransisco. Ce n'était pas rationnel et il ne trouve pas le chiffre manquant de la suite. Il jeta un regard suspicieux au journal puis au vendeur qui s'était un peu éloigné et continuait de crier les nouvelles. « ELLIPSE ! ACHETEZ LE ! Seulement deux Rubz vous ne trouverez pas moins cher ailleurs ! Un groupe de voyageur d'une dizaine de personnes a été intercepté ! Tout dans mon journal ! ». A moins que ce n'était le vendeur qui soit fou et qui c'était créer un faux journal, ce qui restait très peu probable. En tout cas, le visage étonné de Dean indiquait bien qu'il ne le croyait pas, ce qui était totalement compréhensif, après tout, il aurait très bien pu être mythomane. Après qu'il eu terminé la deuxième partie de ses explications, un raclement de gorge le fit se retourner. Une grande et belle jeune femme sortait elle aussi du cabinet, ce qui fit pousser un soupire à Louca. Honnêtement, il aurait plutôt pensé que moins ils étaient, mieux ça irait. Mais la compagnie d'adulte était peut être préférable, ne serait ce parce que deux enfants se baladant tout seul pouvait paraître étrange. Tout ce qu'il aurait à faire était de ne pas trop s'attacher à eux, au sens propre comme figuré vous vous en doutez.

    Euh, excusez-moi … Mais je viens aussi du bureau du Dr Parkinson. Ce que vous dîtes est on ne peu plus invraisemblable, mais ça se tient, car beaucoup de choses à l’intérieur sont différentes. Et à vrai dire à l’extérieur aussi, il y a du changement … Donc toi tu es Louca, c’est ça ? Moi c’est Ashley, Ashley Carter ! Et toi tu t’appelles comment ?

    Louca lui fit un petit sourire tandis que le jeune brun, légèrement plus âgé que lui de quelques années se présentait comme étant Dean Solestir. Mais la blonde partit de plus belles, expliquant son trouble.

    Bon les gars, si notre soit disant « pouvoir » comme ils disent est lié à notre pathologie … Euh, notre maladie, il va falloir trouver les indices dans notre comportement ou sur notre corps qui prouveraient l’existence d’un tel phénomène ! Personnellement, je suis maniaco-dépressive. Mais ne vous inquiétez pas, je ne vous ferai pas de mal, je ne m’en prends jamais aux enfants. Même en cas de crise, vous ne risquez rien avec moi.

    Louca écarquilla les yeux et regarda Dean, si elle était maniacodépressive, il était quoi lui ? Pitié qu'il ne soit pas schizophrène ou Pyromane. En tout cas, elle semblait tout de même être une personne de confiance et Louca était content que ce ne soit pas une folle furieuse qui ait déboulé du cabinet en hurlant qu'elle était dans un autre monde, bonjour la discrétion. Elle leur sourit et s'assit sur la deuxième marche tandis que le jeune garçon se reperdait dans ses pensées. Comment allaient ils manger, boire, dormir ? Ils étaient tous fauchés, même s'ils pouvaient avoir de l'argent sur eux, car apparemment la monnaie ici était le 'Rubz'. Ou alors y aurait il des banques où un transfert serait possible ? Encore une fois, bonjour la discrétion. Il voyait la chose d'ici « Salut, je suis un voyageur, quelques dollars contre quelques rubz, ça roule ? »

    - Euh…Elles t’arrivent souvent tes crises ? Et euh…Moi, je suis acrophobique, j’ai peur des hauteurs.

    Louca haussa les sourcils, ce n'était pas tant le fait qu'il ait peur des hauteurs qui le surprit, mais plutôt l'expression du visage de Dean qui suivit. Il avait arrêté de bouger, comme si son corps était dépossédé de son âme et que celle ci s'en était allée. Le blond le fixa intensément pour détecter la moindre chose étrange, il passa même la main devant ses yeux mais il n'y eu aucune réaction. Et comme si c'était insuffisant, quelqu'un d'autre venait d'apparaître ce qui eut le don de faire sursauter le blond tandis qu'il observait les yeux absents de Dean.

    -Excusez moi, vous êtes du coin? Je voudr...

    Louca se retourna rapidement vers lui, voyageur ou Ellipsien ? 'Vous êtes du coin', il aurait très bien pu s'agir de quelqu'un qui venait de ce monde et un peu paumé. Non, il ne l'avait pas vu arrivé donc il était forcément sortit du cabinet. Mais en moins de vingt secondes, Louca eu l'occasion de voir les deux choses les plus étranges qu'il n'avait jamais vu. Entre l'autre qui était totalement absent et lui qui se mettait à avoir les yeux d'un mort, c'était la total !

    -Jake... J'ai été voir le Docteur Parkinson. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens mieux.

    Louca jeta un coup d'œil autours de lui, il parlait à... ? A Jake apparemment, il avait un ami imaginaire ? C'était possible puisqu'il n'y avait PAS de Jake dans les alentours. Ou alors une voix en lui, une sorte de deuxième personnalité. Peut être même qu'il rêvait tout simplement.

    -Oui, heureusement que je t'ai obéi. Quoi? Tu dois partir? Mais je viens juste d'arriver... Ok, me fait pas cette tête là, je reviendrais plus tard, promis.

    Le garçon fit des signes d'adieux dans le vide et Louca eu l'impression qu'il revenait à la vie après son court monologue. Le petit analysait, réfléchissait et calculait tellement que tout se brouillait dans son esprit, il ne pensait même plus à 'l'abandon' de sa mère, il n'avait pas le temps avec tout ce qui était en train de se produire et puis il n'était pas seul. Il tient sa tête entre ses mains. Mais un bruit le fit sortir une nouvelle fois de ses pensées, un chat ! UN CHAT ! Louca n'aimait pas les chats, non, ce n'était pas câlineux et ça griffait, les chiens s'étaient mieux, oui. En réalité, le blond n'avait jamais rien eu contre eux mais tous les minets le fuyait dès qu'il l'apercevait, il n'était pas félin dans l'âme. Le jeune homme qui ne devait pas encore être majeur sourit à l'animal qui lâcha le poisson qu'il tenait dans sa gueule et se précipita sur lui, ronronnant et le câlinant.

    -Waoh … Qu'est-ce qu'il lui prend celui-là?

    Louca fronça les sourcils, ce que venait de faire les deux autres garçons n'étaient pas normal, il en était persuadé. Mais il ne pouvait affirmer si cela venait d'un quelconque pouvoir ou quoi que ce soit, il avait trop peu d'informations. Le brun au sourire charmeur s'était tourné vers la grande blonde pour posa sa question. Ce fut néanmoins Louca qui lui répondit.

    -Excusez-moi... Je ne suis pas fou vous savez, ne vous inquiétez pas. Vous savez où nous sommes?

    « On est dans un autre monde et, non, je ne suis pas fou non plus. »

    Il fallait vraiment qu'ils partent d'ici, cette information devenait si claire dans l'esprit de Louca qu'il se demandait encore pourquoi ils n'étaient pas partit directement avec Dean. Remarque, un adolescent, une jeune adulte et deux enfants, ils n'auraient plus qu'à passer pour frères et sœurs si on leur posait des questions. Le blondinet passa une main dans ses cheveux, non pas pour les coiffer, décoiffer ou ce donner un style non, c'était comme cela qu'il arrivait le mieux à réfléchir mais les évènements qui se produisaient dépassaient de loin l'étendu intellectuel d'un garçon de neuf, aussi intelligent soit il, il était obligé de placer un minimum de rationalité dans tout ça, l'être humain était conçu de telle sorte. On ne peut pas entendre quelqu'un dire « J'ai vu un fantôme hier. » sans douter une seule seconde de la véracité de la chose. Louca soupira.

    « Bon, comme je l'ai dit, il y a de forte chance pour qu'ici ce ne soit pas la Terre. Nous avons tout les quatre été envoyés ici à cause de Parkinson. Pour plus d'informations, je peux te dire qu'ici, c'est les méchants et nous on est les gentils si tu préfères, ou l'inverse. Ils pourchassent les gens comme nous, qui ont soit disant des pouvoirs et je suis sur que les deux choses que vous venez de faire ne sont pas normales... Donc on ferait mieux d'aller ailleurs. Ah oui, moi c'est Louca, voici Dean et Ashley

    Il avait réexpliqué ses informations d'un air si naturel et avec un visage si dégagé qu'on aurait presque dit qu'il parlait de la pluie et du beau temps. Il leur sourit gentiment et recommença à les observer de ses grands yeux bleus, cherchant quelque chose d'anormal, en plus de leur anormalité. Il ne se concentrait pas vraiment sur sa 'maladie' ou son manque d'affection car qui savait ce qu'il pourrait arriver. Quelque chose de voyant n'était pas le bien venu. En tout cas, tout ce qui se produisait lui rappelait vaguement un épisode de Power-Ranger...
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MessageSujet: ...   Oups, problème ? EmptyMar 11 Aoû - 17:54

Lorsqu'elle sortit de la voiture de sa tante et qu'elle vit la petite plaquette sur laquelle était écrite « Cabinet du Dr. Parkinson », Mélinda soupira. Après tout, il devait être le cinquième ou sixième psy qu'elle allait consulté. Elle eut un sourire blasé en repensant à l'annonce de sa tante, le jour de leur déménagement. "Tu vas voir Méline, il parait que sa technique d'hypnose est efficace." Elle était vraiment naïve parfois. Mais Méline l'aimait comme ça et pas autrement. L'hypnose ? Une première pour l'adolescente, en fait elle n'y croyait pas trop. Mais autant essayer, ça pourrait être amusant qui sait ? Et puis il fallait bien faire plaisir à sa très chère tante. Elle monta les marches et entra. La femme d'accueil qui se tenait derrière un bureau lui adressa un sourire avant de lui demander.

- Je peux vous aider ? Mélinda s'avança vers elle. « Oui. Je m'appelle Mélinda Gray, j'ai rendez-vous avec le Dr. Parkinson. » Après avoir regarder dans un agenda, la femme releva la tête vers la jeune fille. « Oui bien sûr, allez vous asseoir, le Docteur va vous recevoir dans cinq minutes. » Elle s'exécuta en remerciant l'hôtesse.

Elle balaya du regard la pièce qui servait de sale d'attente, cherchant une place où se poser. Elle ne mit pas longtemps pour en trouver une et s'y installer. Repassant les pans de son jeans, elle réajusta également les manches de sa chemise couleur bleue pastel. Puis les minutes passèrent, regardant sa montre elle commença à jouer avec un élastique marron. Et enfin, comme l'avait dit l'hôtesse, cinq minutes à peine après s'être assise, on la pria de se rendre dans le cabinet du Docteur. Dans son bureau se trouvaient toute sorte de livres et de tableaux comme dans tous les cabinets de psychiatres d'ailleurs, mais Méline n'y prêta pas grande attention. Lorsque le Dr Parkinson lui demanda de s'allonger, elle le fit avec un zeste de soulagement. Il lui faut avouer qu'elle était toujours un peu nerveuse quand elle se rendait chez un psy, ayant peur qu'on l'enferme ou autre chose dans ce goût là. Soudain, elle s’arrêta de penser. Sa séance commençait, et elle s'endormit sans s'en rendre compte.




Un instant après qui parut durer à peine quelques secondes, Mélinda ouvrit les yeux. Et alors qu'elle voulu se tourner, elle tomba sur le sol, face contre terre. Après un bref moment elle se releva en massant son front ainsi qu'en espérant ne pas avoir de bosse. Tous les matins s'était pareil, elle tombait de son lit sans le savoir, voilà pourquoi elle dormait directement sur le sol à présent. Regardant autour d'elle, elle remarqua l'absence du Dr. Etait-il parti ? Pas en pleine séance ! L'adolescente voulue vérifier. Et comme si le choc du réveil avait atteint ses neurones, Méline se dirigea vers un placard dont elle ouvrit la porte. « Bouh ! » Mais il était vide et la jeune fille se retint de rire en s'imaginant en pleine action. Aussi vite qu'une chute elle perdit son sourire. Après tout, se retrouver seule dans un bureau n'était pas ce à quoi elle s'attendait pour une première séance d'hypnose. C'est alors qu'elle entendit des voix, et celles ci provenaient de derrière la porte d’entrer du cabinet. Tandis qu'elle s'y dirigeait, Mélinda ne remarqua pas le fil du téléphone enroulé à son pied. C'est ainsi qu'elle trébucha sur la porte, manquant de tomber sur une des personnes postées sur les marches.

- Pardon !

Elle dénoua le fil et releva la tête. En face d'elle, sur les marches, se trouvaient quatre personnes. Il y avait là deux jeunes garçons, l'un blond et l'autre brun, ainsi qu'un troisième garçon et une jeune fille, qui eux, semblaient de son âge. Mélinda n'avait pas bien comprit leur sujet de conversation, à vrai dire elle n'avait pas vraiment écouté derrière la porte. Tout ce qu'elle avait capté c'était qu'ils étaient tous dans un autre monde dans lequel ils seraient des menaces pour les habitants de ce même monde. On se croirait dans un des livres qu'elle lit. Vous savez, ces bouquins de science-fiction où des ados se retrouvent projetés dans des mondes parallèles au notre.

- Euh ... Je suppose que vous aussi vous venez du cabinet du Dr Parkinson ? Et si j'ai bien compris avec ce que j'ai entendu, on est dans une sorte de monde parallèle ? Dans lequel on serait des menaces pour les habitants d'ici, non ? Puis elle finit par se dire à elle-même, sans vraiment attendre de réponse. « Hallelujah ... »

Elle ne souriait pas ou en tout cas, pas vraiment. Ce qui était sûr, c'est que comme elle l'avait prédit une dizaine de minutes plus tôt, cette séance d'hypnotisme allait être amusante, et même plus que ça.


Dernière édition par Mélinda Gray le Mer 26 Aoû - 18:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyJeu 13 Aoû - 17:15

En attendant la réponse à sa question patiemment, Nolan put détailler la situation, qui était un peu étrange. Il n'avait en effet pas remarqué un détail surprenant. Si le petit blond et la mannequin étaient tous les deux totalement conscient, le brun semblait vraisemblablement ailleurs. Mais plus que ça. Le brun qu'on lui présentera comme étant Dean, était réellement … évanoui? Oui, on dira ça pour l'instant.

On est dans un autre monde et, non, je ne suis pas fou non plus. »
« Bon, comme je l'ai dit, il y a de forte chance pour qu'ici ce ne soit pas la Terre. Nous avons tout les quatre été envoyés ici à cause de Parkinson. Pour plus d'informations, je peux te dire qu'ici, c'est les méchants et nous on est les gentils si tu préfères, ou l'inverse. Ils pourchassent les gens comme nous, qui ont soit disant des pouvoirs et je suis sur que les deux choses que vous venez de faire ne sont pas normales... Donc on ferait mieux d'aller ailleurs. Ah oui, moi c'est Louca, voici Dean et Ashley

Son sentiment d'un San Francisco différent de celui où il vivait était donc vrai. Mais si ce n'était pas la Terre... Où étaient-ils tous?
En tout cas, leur présence dans ce monde n'était en rien rassurante... S'ils étaient jetés en prison pour avoir subi une séance d'hypnose, où seraient-ils jetés s'ils troublaient l'ordre public?
En tout cas, quelque chose était clair et net dans l'esprit de Nolan, c'était qu'ils étaient tellement seuls individuellement dans ce monde qu'ils devraient tous s'entraider. Alors retenir les noms respectifs des trois jeunes gens serait indispensable.
Dean, le brun au regard éteint, Louca, le petit blond très perspicace et Ashley, la mannequin aux cheveux dorés.
C'était à cet instant que la porte se rouvrit brutalement, dévoilant la magnifique chute d'une jeune fille. Brune, aux cheveux parsemés de boucles légères, aux yeux noir corbeau. Pour ne pas dire que son entrée (ou sa sortie) était spectaculaire, Nolan se contenta de traduire les paroles de la nouvelle arrivée: elle avait eu la curiosité d'écouter aux portes, la demoiselle!

- Euh ... Je suppose que vous aussi vous venez du cabinet du Dr Parkinson ? Et si j'ai bien compris avec ce que j'ai entendu, on est dans une sorte de monde parallèle ? Dans lequel on serait des menaces pour les habitants d'ici, non ? Hallelujah ...


Nolan ne se permit pas de lui répondre pour acquieser à ce qu'elle avait cru comprendre de ce monde. Il laissait cela à Louca, qui lui avait lui-même tout appris. Le gamin était bien plus apte que lui à expliquer à l'inconnue ce qu'elle voulait savoir. Sauf si l'enfant en avait assez de répéter la même chose à chaque personne qui déboulait du cabinet de Parkinson.
D'ailleurs... Est-ce que la brune était la dernière de la journée à passer la porte, ou pas? Peut-être valait-il mieux partir avant de se retrouver à quinze ou vingt.
Puis, Nolan se souvint qu'une phrase du dénommé Louca l'avait interpellé: « ...qui ont soit disant des pouvoirs et je suis sur que les deux choses que vous venez de faire ne sont pas normales... »
En effet, avoir des crises où l'on parle tout seul n'est pas classé dans la catégorie du « normal ». Mais du côté de Dean, s'évanouir ne l'était peut-être pas non plus. Bien entendu, Nolan, un minimum intelligent dans ces situations étranges où il avait l'habitude de se fourrer, conclut que quelque chose clochait.

-Oui, je sais que les hallucinations ne sont pas courantes. Mais il ne faut pas en avoir peur. Je suis un peu comme un somnambule pendant les crises. Parfois quand elles sont légères, je ne sombre pas et reste conscient un minimum. Enfin, c'est ce que disent les médecins.

Mais ce n'était pas l'heure des précisions. Nolan pensait qu'il valait mieux qu'ils s'en aillent le plus rapidement possible. Peut-être même les cinq jeunes victimes de l'hyponose devraient de séparer. Pour mieux se retrouver plus tard. En deux groupes de deux et trois adolescents, ils pourraient recueillir plus d'informations qu'en gang de cinq.
Alors, trouvant son idée plutôt intéressante, Nolan se permit de la partager avec le chef: Louca. Bien entendu, il ne fit aucune messe basse, donc les deux jeunes filles eurent la chance -ou pas-, d'être au courant de cette illumination qu'avait eu Nolan.

-Louca.. Tu as raison, il vaut mieux s'éloigner du cabinet. Peut-être devrait-on même se séparer. Nous allons pouvoir trouver plus d'informations sur ce monde. Après, on pourrait se retrouver plus tard, ou pas du tout. Enfin, je sais pas trop ce qui serait le mieux. Mais on doit pouvoir compter tous les uns sur les autres ici. Alors notre séparation est une protection.

Voilà ce que pensait Nolan suite à son paragraphe à voix haute. Maintenant, il n'attendait que la réaction de ses camarades. Peut-être que certains ne seraient pas favorables à leur séparation, mais Nolan se doutait que Louca, si intelligent qu'il avait l'air d'être, serait d'accord avec lui.


Dernière édition par Nolan Oliver le Mer 26 Aoû - 14:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyVen 14 Aoû - 0:36

Ash' sentit une présence derrière elle. Elle se retourna et vit un jeune homme à peine plus jeune qu'elle qui se tenait, l'air hagard, appuyé nonchalamment sur la rambarde.

Excusez moi, vous êtes du coin? Je voudr...

Il s'arrêta en plein milieu de sa phrase, et semblait perdre pied. Il se posa lourdement sur la première marche, et frotta son front de sa main. Il ouvrit les yeux, qui étaient complètement métamorphosés : un léger voile vitreux s'était formé, ce qui lui donnait un petit air inquiétant …

Jake... J'ai été voir le Docteur Parkinson. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens mieux.

Et après un court temps d'arrêt :

Oui, heureusement que je t'ai obéi. Quoi? Tu dois partir? Mais je viens juste d'arriver... Ok, me fait pas cette tête là, je reviendrais plus tard, promis.

Il semblait en totale divagation interne. Il remua la main, comme pour saluer un ami imaginaire.

Excusez-moi... Je ne suis pas fou vous savez, ne vous inquiétez pas. Vous savez où nous sommes?

Alors là, Ashley était sciée … Elle regarda le petit garçon prénommé Dean, qui l'interpella :

Euh…Elles t’arrivent souvent tes crises ? Ensuite, il annonça : Et euh…Moi, je suis acrophobique, j’ai peur des hauteurs.

Euh non, pas souvent ne t'inquiètes pas ! Ashley ne voulait pas effrayer qui que ce soit, et encore moins de jeunes enfants. Elle guetta le moindre signe de crainte, mais l'esprit de Dean s'envola. Littéralement. Il sembla s'endormir sur place, et oublier la conversation précédente.

Louca prit la parole, comme pour répondre au nouvel arrivant :

On est dans un autre monde et, non, je ne suis pas fou non plus. Bon,comme je l'ai dit, il y a de forte chance pour qu'ici ce ne soit pas la Terre. Nous avons tout les quatre été envoyés ici à cause de Parkinson. Pour plus d'informations, je peux te dire qu'ici, c'est les méchants et nous on est les gentils si tu préfères, ou l'inverse. Ils pourchassent les gens comme nous, qui ont soit disant des pouvoirs et je suis sur que les deux choses que vous venez de faire ne sont pas normales... Donc on ferait mieux d'aller ailleurs. Ah oui, moi c'est Louca, voici Dean et Ashley.

Ashley enchaîna :

Je suis d'accord, à mon avis on risque d'être plus que mal accueillis si quelqu'un d'ici découvre que nous sommes ces voyageurs ! Pourquoi ne pas faire un tour, dans un coin plus tranquille qui nous permettrait de faire plus ample connaissance sans se faire repérer ?

Ashley n'avait rien contre les gens ni les enfants, et à l'évidence ils étaient tous dans le même pétrin, ce qui signifie qu'ils devaient tous se sortir de cette embrouille ensemble !

Un gros bruit sourd retentit derrière eux. Un « pardon » se fit entendre. Une jeune et jolie brune s'étala lourdement sur le jeune homme qui était apparu quelques secondes plus tôt. Et elle sortait également du bureau de Parkinson. Oh on Dieu, encore une voyageuse, pensait Ashey ! D'ailleurs, elle devança ses questions :


Euh ... Je suppose que vous aussi vous venez du cabinet du Dr Parkinson ? Et si j'ai bien compris avec ce que j'ai entendu, on est dans une sorte de monde parallèle ? Dans lequel on serait des menaces pour les habitants d'ici, non ?

Ashley prit les devants pour répondre à la jeune fille :

Salut ! Tu ne t'es pas blessé j'espère ? Bon bah à l'évidence, tu as compris l'essentiel, ici nous sommes des sortes d'aliens dangereux donc nous ne sommes pas les bienvenus … Donc on a intérêt à déguerpir et rapido sinon on va avoir des ennuis … Rien que le livreur de journaux, il nous regarde d'un air étrange ! Sinon, moi c'est Ashley. Et eux c'est Dean, Louca, dit-elle en désignant les deux plus jeunes garçons. Et vous, vous êtes … ? Demanda-t-elle en s'adressant à la jeune fille et au jeune homme.

Le jeune homme arrivé avant la jeune fille se justifia dans des propos un peu décalés :

Oui, je sais que les hallucinations ne sont pas courantes. Mais il ne faut pas en avoir peur. Je suis un peu comme un somnambule pendant les crises. Parfois quand elles sont légères, je ne sombre pas et reste conscient un minimum. Enfin, c'est ce que disent les médecins. Louca.. Tu as raison, il vaut mieux s'éloigner du cabinet. Peut-être devrait-on même se séparer. Nous allons pouvoir trouver plus d'informations sur ce monde. Après, on pourrait se retrouver plus tard, ou pas du tout. Enfin, je sais pas trop ce qui serait le mieux. Mais on doit pouvoir compter tous les uns sur les autres ici. Alors notre séparation est une protection.

Ashley sentait qu'il se tramait quelque chose d'étrange. Mais leur groupe allait rapidement attirer l'attention des gens, elle invita donc ses futurs camarades d'aventure à la suivre :

Venez, on devrait aller se poser dans la ruelle là bas, on sera plus tranquilles pour discuter et mettre au point un plan ! Mais je suis persuadée qu'on doit rester soudés, car si on se sépare, on est perdus ! Vous savez bien que l'union fait a force !

Elle se dirigea vers l'endroit indiqué, en commençant à échafauder un plan machiavélique pour sortir d'ici vivant. Non pas que les Elipsiens aient l'air dangereux, mais qui sait ce dont les gens sont capables par crainte ?
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyMar 25 Aoû - 14:40

    Louca était étonné, scié, désemparé et tout ce que vous voulez. Même si en apparence le petit paraissait toujours calme, tous les évènements qui s'enchaînaient ne manquaient pas de le surprendre. Même s'il avait lui même donné les informations aux autres 'voyageurs', il restait un minimum douteux. Le blondinet était presque certain de ce qu'il avançait, presque. Il posa ses grands yeux bleu sur Nolan qui lui expliquait que ses hallucinations n'étaient pas fréquentes, donc au moins, il avait conscience que ce n'était pas réel, et qu'il ne fallait pas avoir peur, qu'il était comme somnambule et que parfois, quand celles ci étaient légères, il restait un minimum conscient. Ashley enchaînait sur le fait qu'il aurait mieux valu faire un tour pour faire plus ample connaissance. Mais avant que le jeune garçon n'eut le temps de faire un mouvement, dire une parole, une autre personne fit une entrée mouvementée et manqua de s'écrasa sur les occupants que la troisième marche, elle enchaîna rapidement sur les questions.

    - Euh ... Je suppose que vous aussi vous venez du cabinet du Dr Parkinson ? Et si j'ai bien compris avec ce que j'ai entendu, on est dans une sorte de monde parallèle ? Dans lequel on serait des menaces pour les habitants d'ici, non ? Hallelujah ...

    Salut ! Tu ne t'es pas blessé j'espère ? Bon bah à l'évidence, tu as compris l'essentiel, ici nous sommes des sortes d'aliens dangereux donc nous ne sommes pas les bienvenus … Donc on a intérêt à déguerpir et rapido sinon on va avoir des ennuis … Rien que le livreur de journaux, il nous regarde d'un air étrange ! Sinon, moi c'est Ashley. Et eux c'est Dean, Louca, dit-elle en désignant les deux plus jeunes garçons. Et vous, vous êtes … ?

    Le blond commençait à penser que la situation tournait mal et que s'il continuait à recruter les âmes en peine, ils pourraient bientôt ouvrir une colonie de vacances. Ashley avait prit les devants en expliquant rapidement la situation à la nouvelle venue et Louca lui en était reconnaissant. Il était un enfant après tout, répéter plusieurs fois la même chose pouvait s'avérer lassant. Il déplaça son regard sur la brune qui venait d'arriver. Un regard muet qui s'avérait parfois stressant, il n'essayait en rien de la 'sonder' mais si elle devait faire partit du voyage, il devrait bien s'habituer à ne pas être ami avec elle. Le gamin avait toujours agit comme ça, il savait s'effacer au bon moment pour ne pas lier d'amitié, qu'on le remarque, qu'on l'apprécie mais qu'il ne soit pas indispensable à un groupe d'ami. Il avait eut une enfance seule et le fait d'être maintenant autant de personnes à devoir 'collaborer' ensemble lui posait un problème. Pas mental non, il avait toujours souhaité avoir des amis et jouer avec eux, il est jeune ne l'oubliez pas, mais psychologiquement, sa 'maladie' ne disait pas la même chose. Celle ci ressentait aussi ce besoin mais il devenait beaucoup plus fort et lui pourrissait l'existence. Nolan le fit sortir de ses pensées, ce qui l'arrangeait.

    -Louca.. Tu as raison, il vaut mieux s'éloigner du cabinet. Peut-être devrait-on même se séparer. Nous allons pouvoir trouver plus d'informations sur ce monde. Après, on pourrait se retrouver plus tard, ou pas du tout. Enfin, je sais pas trop ce qui serait le mieux. Mais on doit pouvoir compter tous les uns sur les autres ici. Alors notre séparation est une protection.

    Venez, on devrait aller se poser dans la ruelle là bas, on sera plus tranquilles pour discuter et mettre au point un plan ! Mais je suis persuadée qu'on doit rester soudés, car si on se sépare, on est perdus ! Vous savez bien que l'union fait a force !

    Louca se leva et monta les bras vers le ciel pour s'étirer, il était rester assis trop longtemps, sa mère ne viendrait plus. Il soupira et perdit son regard dans le vide, ce savoir dans un autre monde lui montrait qu'il n'avait pas été abandonné, bien au contraire, il avait lui même abandonné sa mère, il l'avait laissé seule à attendre dans la salle prévue à cette effet, le temps se déroulait il de la même manière là bas ? Sera t'elle encore là quand il reviendra ? L'arroseur arrosé comme dirait-on. Il se sentait plutôt mal et tenta de chasser ses pensées en répondant aux deux grands adolescentes.

    « Nolan a raison, je pense qu'on devrait comme l'a dit Ashley, aller mettre tout ça au clair et après il faudrait mieux se séparer, nous sommes beaucoup trop de personnes avec un air perdu et des âges trop proches chacun pour être frères et sœurs. Se diviser en deux groupes est une bonne idée ce qui ne nous empêchera pas, en cas de problème ou autre, de peut être nous retrouver, personnellement je n'ai pas de portable... »

    Il en avait bien eu à certains moments de sa courte vie, mais sa famille actuelle trouvait qu'il était trop jeune, chose qu'il approuvait puisque de toute façon, il n'avait personne a contacter. Il ne savait que que les appareils électroniques ne fonctionnaient pas, ce n'était pas stipulé dans le torchon après tout. Il regarda le grand journal plié qui était entre ses mains et le posa sur la marche. Il pourrait servir à quelqu'un d'autre. Il chercha ensuite des yeux la ruelle dont parlait Ashley, elle était juste à côté et les dissimuleraient des regards curieux, à moins que quelqu'un ait vraiment envie d'aller voir ce qui se passe dans une ruelle smbre, personne ne devrait les y trouver. Il sauta à cloche pied de sa marche avec un sourire enfantin et se tourna vers le petit groupe.

    Et bien, allons y. Au fait, enchanté, dit il a l'adresse de la jeune fille nouvelle venue qui semblait avoir du mal à tenir sur ses pieds.
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyMar 25 Aoû - 16:22

Quel vie si désagréable qu'est la mienne! Toujours cette même peur revenant chaque jour que le soleil se couche pour laisser place à la nuit, reine des ténèbres. Et je ne peux rien faire pour empêcher cela, pour arrêter ce tourment perpétuel revenant sans cesse me faisant parfois perde la notion de temps et de raison. Quel ne fut pas les nombreuses soirées où d'un seul coup j'implorais mon père de ne pas m'envoyer au lit ou bien d'éloigner le plus possible cet échéance.

De nombreux ennuis me sont arriver à cause de cette phobie. Je ne pouvais plus allez dormir chez un ami que au beau milieu de la nuit mon paternel devait venir me rechercher. Je fut de plus en souvent écarter de la population, il faut quand même dire que je n'ai rien fais pour y remédier. Je n'ai cas m'en prendre à moi-même à cette phobie qui me pourrit la vie. Oh comme j'espère et prie chaque matin que cette phobie puissent disparaître; que cette phobie soit guérit par un quelconque moyen. Toutes ces années gâchée par elle.....Pourquoi moi?Pourquoi a-t-il fallut que cela arrive de cette manière si barbare lors de mon enfance...Pourquoi.......Pourquoi......Tel est la question qui revient sans cesse à ma conscience.....

Mais aujourd'hui, tout cela va changer. Je crois avoir enfin trouver la solution à mon problème: un docteur-psychiatre nommé Parkinson. Nom de famille qui m'a fait sourire la première fois que je l'ai lu dans le journal. Il était présent dans une petite annonce relatant qu'il avait trouver le moyen d'éliminer les maladies mentales des gens d'une méthode inédite.

C'est ce qui explique la raison de ma présence dans cette salle d'attente aujourd'hui. Elle était plus grande que je l'imaginais, mais cependant, elle était beaucoup plus chargé de décoration que ses congénères. Des diplômes, des tableaux ou bien encore des photos étaient affichés un peu partout. Les murs, enfin les pans de mur visible entre les décorations, étaient peints d'un marron mat sans réel recherche artistique. Mes yeux préférèrent donc se reporter sur la table basse devant mes pieds recouvert de magazine, déchirés pour la plupart et dont les articles ne m'interpellait le moins du monde.

Soupirant d'impatience, je détournait une nouvelle fois mon regard pour observer la secrétaire du Dr. Parkinson. Celle-ci se curait les ongles tout en sifflotant une mélodie qui ne me plaisait pas du tout mais par politesse, je me retint donc de lui demander d'arrêter.

Celle-ci arrêta sa contemplation de ses ongles manucurés pour se retourner vers son écran d'ordinateur lorsque celui-ci émit une petite note aigüe qui attira tout de suite mon attention. Elle me fit signer de venir près d'elle, chose que je fis immédiatement trop content de pouvoir enfin me dégourdir les jambes. Elle m'indiqua la porte du bureau de son patron en énonçant l'attente du docteur de ma personne. Prenant congé d'elle d'un léger merci, j'allai ouvrir la porte de bois qui grinça légèrement...


Le docteur est un être fascinant et pour le moins étrange, tels fut les premières impressions qui me sont ressortit de cet être. Il était en revanche sympathique. Venu me saluer juste après que j'eus refermer la porte derrière moi. Il m'invita à m'asseoir dans un fauteuil de cuir tout en commençant à m'interroger sur ma phobie et de sa source probable que je connaisse. Je lui raconta alors tout de la nuit du meurtre de ma mère et de la façon dont son sang s'était éparpillé sur mon visage, me traumatisant pendant trois mois. La manière dont je l'appelais toutes les nuits en pleure dans mon lit.

Je ne retenus nullement mes larmes lorsque je lui fit le récit de ma vie. Événement qu'il comprit parfaitement en me donnant un mouchoir. Il était ensuite retourner près de son bureau où il prit dans un tiroir un étrange petit pendule qu'il vint rapidement faire balancer devant mes yeux qui furent immédiatement charmé par ce balancement hypnotique. Oui telle est le mot juste, Hypnotique!!! Puis ce fut le trou noir, je me retrouve dans l'incapacité de raconter la suite car je la connais pas moi-même.

Mon réveil se fit douloureux, comme si dans ma tête une batterie serait entrer de lancer ses notes de métal au plus profond de mon cerveau. Par réflexe, j'apportais ma main à l'arrière de mon crane mais rien ne semblait inhabituel. Où étais-je tomber? Tel fut la première question lorsque je vis que j'étais dans une pièce plongée dans le noir......Dans le noir !!! Surement par habitude, je m'étais apprêter à hurler mais je retins mon cri car je ne ressentais pas cette même sensation étouffante cas l'habitude.


La méthode aurait-elle marché? Serais-je guérit? La pièce plongé dans le noir serait en faite un test du docteur pour voir si j'étais réellement guérit? Cette évidence s'envola très vite lorsque je vis qu'il n'était nulle part. Mais peut-être était-il sortit de son bureau?

Me relevant du sol -tiens, je me souviens pas m'y être allongé- je me dirigeais vers la porte entre-ouverte que j'écartais rapidement pour non pas me retrouver dans la salle d'attente mais me retrouver dans une rue ressemblant presque à l'identique à celle qui était construite devant le cabinet du docteur. Mais quelque chose me disait que je n'était pas à San-Francisco. Ce sentiment fut confirmer lorsqu'un passant m'observa avec une lueur de colère et en même temps de peur dans le regard. Voulant m'échapper à cette désagréable observation, je reportai mon regard à mes pieds où je découvrit un journal plié où le nom d'Ellipse était écrit en grande lettre.

Abaissant ma main pour le prendre, j'entrepris de l'ouvrir et de le feuilleter tout en m'éloignant un peu de cette maison qui me donnait à présent froid dans le dos.

Ellipse.......Être étrange apparut aux pouvoirs bizarre.....Maison de l'ancien docteur......Ceux sont des extra-terrestre.....Méfiance.....les pourchasser si besoin est....

Laissant tomber le journal sur le sol, mes yeux s'écarquillèrent et mon visage blêmit. Alors je n'étais pas le seul à avoir vécut ceci. C'était enfin une bonne nouvelle en soit mais dont la joie s'échappa vivement lorsque mes pensées revinrent à l'étranger au regard assasin. Ils me croivent un alien où une sorte de chose maléfique.

Me retournant vivement, je put observer l'apparition de nouvelles personnes avec ce même regard pour moi...Allait-il me tuer? Je préférais ne pas rester pour m'en assurer. M'élançant vivement vers une ruelle sombre. Regardant derrière moi à la fin de mon parcours, je fut heureux de constater qu'ils avaient repris leur activité comme si de rien n'était.

** Y a pas à dire, je suis certainement dans l'endroit le plus bizarre au monde....enfin au monde....Façon de parler**

Me plaçant au coin de la ruelle sombre, je put entendre des voix de quelques personnes, autant féminine que masculine. Me risquant à jetter un regard, je pus voir que leur regard n'était pas habiter de cette drôle de lueur assasine. Jouant carte sur table, j'approchais doucement d'eux, main gauche dans la poche, la droit relevée en salutation:

-Salut à tous, alors, on dirait que je suis pas le seul paumé et étranger du coin n'est-ce pas?

j'accompagnais ses propos d'un léger sourire pour essayer de briser la glace. A vrai dire, je ne voulait pas me retrouver seul dans cette ville.

-Ah au faite je me nomme Edward Musen mais appelez moi Ed si cela vous fais plaisir.

j'allais voir maintenant si j'avais eu raison ou pas de s'approcher d'eux...
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyMer 26 Aoû - 14:53

Nolan, à l'égard de la mannequin blonde qui venait d'expliquer à Mélinda la cause et la raison de leur présence dans cet étrange monde parallèle, et qui avait fini par demander aux deux nouveaux arrivants de se présenter, obéit:

-Je m'appelle Nolan Oliver.

Le dialogue continua avec les propos censés de Louca, Ashley et lui-même, avant que la blonde le contredisse un instant:

Venez, on devrait aller se poser dans la ruelle là bas, on sera plus tranquilles pour discuter et mettre au point un plan ! Mais je suis persuadée qu'on doit rester soudés, car si on se sépare, on est perdus ! Vous savez bien que l'union fait a force !

Nolan ne partageait pas ce point de vue avec Ashley. Certes l'esprit d'équipe était indispensable à leur survie dans ce monde aussi dangereux, mais leur trop grand nombre était un risque à ne pas prendre. Et il suffirait par ailleurs aux habitants de ce monde contre les intrus qu'ils étaient d'en attraper un pour mettre la main sur toute la bande si ceux-ci se déplaçaient ensemble. Alors qu'avec deux... « équipes », les terriens avaient une chance de plus de s'en sortir.
Mais s'il devait se décider que tous resteraient soudés, Nolan ne ferait pas le lourd: il suivrait. Dans cette situation, si périlleuse pour lui soit-elle, être seul était encore plus imprudent.
Comme Nolan l'avait imaginé, Louca avait gardé le même avis et pour lui également, leur séparation était inévitable. Un sourire illumina son visage: dans ce monde parallèle, enfin une crainte venait de se dissiper.
Le petit groupe s'engagea en direction de la ruelle désignée par Ashley. Sombre, voire carrément lugubre, jamais personne ne les y trouverait en pleine inspiration pour mettre au point leurs futures actions de la journées.
Nolan réagit soudainement: le chat follement amoureux de lui qui se frottait vigoureusement contre lui, ronronnait tel un moteur de tracteur, était retourné sur sa poubelle, comme précédemment, le même poisson qu'il avait su récupérer entre les crocs, qui ne daigna même pas le regarder. Quel chat étrange alors!
D'une démarche calme et paisible, les cinq jeunes étrangers se posèrent dans la rue. Vide, sombre et aux relents des grosses poubelles disposées au fond, l'impasse n'avait rien d'accueillant. Mais est-ce que les terriens étaient accueillis ici, dans cette ville inconnue dénommée Elipse? Non, alors une rue sombre ou pas! On s'en contrefiche.
Le garçon hésita longuement à s'assoir. Mais le sol, même si ce n'était certainement que de la poussière qui s'y dispersait, semblait avoir été témoins de nombreuses choses malsaines et cela dissuada l'adolescent. Alors, adossé contre le mur, Nolan songea à ce qu'il pourrait bien se passer maintenant.
Ils étaient tous là: Louca, Dean, Ashley, Mélinda et lui-même. Comment allaient-ils se séparer? Qu'allaient-ils décider de faire? Se reverraient-ils par la suite? De nombreuses autres interrogations comme celles-ci s'agitèrent violemment dans l'esprit de Nolan. Et c'est à ce moment-là qu'il distingua une silhouette masculine qui se dessinait à quelques mètres d'eux. Était-ce quelqu'un qui venait pour les jeter dans la prison, comme ils l'avaient tous si bien compris? Non, certainement pas, ce n'était qu'un jeune homme qui se trouvait aussi paumé qu'eux. Souriant dans la pénombre, un bras levé qui les saluaient tous, le nouvel arrivé n'avait pas l'air bien méchant. Brun, semblant légèrement plus âgé que lui, avec des traits communément qualifiés de beaux par les jeunes filles, le jeune homme avait malgré tout cet air inquiet qui se reflétait sur les visages des cinq autres étrangers. Un voyageur, donc...


-Ah au faite je me nomme Edward Musen mais appelez moi Ed si cela vous fais plaisir.

Nolan sourit. Enfin un autre garçon de son âge. Car même si Ashley et Méline n'étaient pas trop éloignées de lui concernant leurs années de naissance, Nolan ne se sentait pas près à affronter Elipse comme étant le plus âgé des garçons. Et là, pouf! Ed, vu qu'il souhaitait qu'on l'appelle ainsi, arrivait. Quelle veine!

-Non en effet. Je parierai que tu viens de San Francisco toi aussi, n'est-ce pas? Mais ici, on est à Elipse, c'est comme un monde parallèle qui ressemble au notre sur certains points. M'enfin... Pour l'instant, on est aussi des nouveaux-nés: on comprend pas trop bien sauf qu'on est un peu en trop ici! Alors soit le bienvenu si tu es autant dans la mouise que nous. Je m'appelle Nolan, et voici Dean, Louca, Ashley et Mélinda. On allait d'ailleurs décider quoi faire.

Nolan sentait que ses explications vacillaient un peu. Qu'il lui manquait des informations et qu'Edward se verrait peut-être dans l'obligation de lui poser quelques questions pour combler ses ultimes doutes. Mais il était tout de même fier d'avoir réussi à résumer leur situation de la sorte. Le but n'était pas de paniquer les gens, puisqu'ils étaient tous là pour s'aider les uns les autres...


Dernière édition par Nolan Oliver le Jeu 27 Aoû - 21:49, édité 1 fois
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MessageSujet: ...   Oups, problème ? EmptyMer 26 Aoû - 18:51

Ce fut la jolie blonde qui lui répondit.

- Salut ! Tu ne t'es pas blessé j'espère ? Bon bah à l'évidence, tu as compris l'essentiel, ici nous sommes des sortes d'aliens dangereux donc nous ne sommes pas les bienvenus … Donc on a intérêt à déguerpir et rapido sinon on va avoir des ennuis … Rien que le livreur de journaux, il nous regarde d'un air étrange ! Sinon, moi c'est Ashley. Et eux c'est Dean, Louca, dit-elle en désignant les deux plus jeunes garçons. Et vous, vous êtes … ? Demanda-t-elle en s'adressant à la jeune fille et au jeune homme.

- Euh … Moi c’est Mélinda, Mélinda Gray.

Tout ce monde. Ça parait peu comme ça, mais elle n’était franchement pas à l’aise, même avec un groupe de quatre autres personnes. Méline était une sauvage, ce n’était pas de sa faute.

Elle prit cinq minutes pour détailler tout autour d’elle. Lorsqu’elle posa ses yeux sur les marches où ils se trouvaient, elle remarqua qu’il en manquait une. A moins qu’elle ait des problèmes de vision ou de mémoire, il y avait quatre marches la première fois qu’elle les monta. Et puis, cette ville, Elipse se nommait elle. Elle lui paraissait étrange, pourtant c’était la copie conforme de San Francisco ! Mise à part certain détails,
cela va de soit. Mais après tout, à quoi peut on s’attendre dans un monde parallèle au sien ?


Méline finit par écouter la discussion en cours. Lorsqu’elle entendit la proposition de se séparer faite par le jeune garçon de son âge, apparemment nommé Nolan, elle ne pu s’empêcher de sourire. Moins il y aurait de monde, mieux elle serrait.

C’est alors qu’intervint Ashley, celle-ci n’était apparemment pas d’accord avec lui.

- Venez, on devrait aller se poser dans la ruelle là bas, on sera plus tranquilles pour discuter et mettre au point un plan ! Mais je suis persuadée qu'on doit rester soudés, car si on se sépare, on est perdus ! Vous savez bien que l'union fait a force !

Après avoir finit, elle se dirigea vers la ruelle qu’elle avait indiqué, Mélinda commença à la suivre malgré le fait qu’elle aurait préféré rester seule. Mais dans un endroit pareil, où les résidents vous observent d’un mauvais œil, qui sait si il ne serait pas préférable d’être plusieurs ?

En chemin, Louca prit la parole.

- Nolan a raison, je pense qu'on devrait comme l'a dit Ashley, aller mettre tout ça au clair et après il faudrait mieux se séparer, nous sommes beaucoup trop de personnes avec un air perdu et des âges trop proches chacun pour être frères et sœurs. Se diviser en deux groupes est une bonne idée ce qui ne nous empêchera pas, en cas de problème ou autre, de peut être nous retrouver, personnellement je n'ai pas de portable...

Il finit par un « Enchanté » adressé à elle-même. Ces derniers mots firent réagir Mélinda. Elle regarda sa montre, étrange, l’heure n’avait pas changé, l’aiguille des secondes ne bougeait pas. Que ce passait il dans ce monde étrange où ils seraient des menaces pour ses habitants ? Monde qui pourtant, lui semblait fascinant.

- De même. Et, en parlant de séparation, je suis tout à fait d’accord. Un groupe de cinq personnes est facilement repérable, même trop. Il serrait même indispensable que l’on se sépare. Elle regarda Ashley. Certes, l’union fait la force, mais dans un cas comme le notre, je ne suis pas sûre que ce soit juste. Elle se souvint de sa montre. Leur montrant celle-ci elle ajouta. Et au fait … Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne ma montre ne marche plus. J’ignore si ce sont les piles qui sont à plat ou si c’est ce monde qui y est pour quelque chose.

Lorsqu’ils arrivèrent dans la ruelle sombre, quasiment noire, Mélinda alla directement s’adosser à un mur, quelque peu éloignée des autres, sans pour autant être à distance. L’odeur qui régnait sur les lieux n’était pas de la rose, mais au bout du compte, qu’est ce que ça pouvait lui faire ? C’est alors qu’une silhouette apparut, elle pencha la tête en avant pour savoir de quoi il s’agissait. Avançant vers eux une main levée, elle pu s’apercevoir que ce n’était qu’un jeune homme qui avait l’air aussi perdu qu’eux. Beau brun il fallait l’avouer, Méline n’était pas pour autant ravie de sa présence. Une personne de plus s’ajoutait au groupe. Trop de monde, elle n’allait pas tenir comme ça longtemps. Bien sûr qu’elle est habituée à la foule
de la ville, mais elle l’évite tout de même. Quand on est mal à l’aise, on s’éloigne, un point c’est tout. Mais dans ce cas précis, s’éloigner ne paraissait pas être une bonne chose.


Elle soupira discrètement, collant de nouveau sa tête au mur.
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyMer 2 Sep - 20:00

Louca se leva et s'étira. Il semblait avoir remis de l'ordre dans son esprit, et il s'adressa à l'assemblée :

Nolan a raison, je pense qu'on devrait comme l'a dit Ashley, aller mettre tout ça au clair et après il faudrait mieux se séparer, nous sommes beaucoup trop de personnes avec un air perdu et des âges trop proches chacun pour être frères et sœurs. Se diviser en deux groupes est une bonne idée ce qui ne nous empêchera pas, en cas de problème ou autre, de peut être nous retrouver, personnellement je n'ai pas de portable...

Pourquoi il parle de portable ? A mon avis, même si on en avait un sur nous, il ne fonctionnerait certainement pas ! Je ne sais même pas si dans ce foutu pays ils ont des connexions diverses et variées, ni quels sont leurs moyens de communication !

Et bien, allons y. Au fait, enchanté ! Ajouta-t-il à l'attention de la nouvelle arrivée.

De même. Et, en parlant de séparation, je suis tout à fait d’accord. Un groupe de cinq personnes est facilement repérable, même trop. Il serrait même indispensable que l’on se sépare. Elle regarda Ashley. Certes, l’union fait la force, mais dans un cas comme le notre, je ne suis pas sûre que ce soit juste. Elle leur montra sa montre. Et au fait … Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne ma montre ne marche plus. J’ignore si ce sont les piles qui sont à plat ou si c’est ce monde qui y est pour quelque chose.

Pour ma part, je pense qu'il est vain de se fier à quoi que ce soit qui vient de notre monde, car à l'évidence tout est différent ici. On devrait s'éloigner pour discuter des groupes à former ! Et je suis d'accord avec toi Mélinda, il ne serait pas très bon pour nous tous de rester autant dans un monde peuplé de gens qui nous veulent du mal !

Chacun emboîta le pas à Ashley, qui réfléchissait en avançant. Comment la suite allait-elle se dérouler ? Ils étaient bien partis pour se séparer, mais qui irait avec qui ? Marcher ainsi lui dégourdissait les jambes, et elle sentait qu'il allait falloir qu'ils s'activent sinon elle allait prendre racine. Elle avait besoin d'action, de danger presque. Malgré le fait qu'elle en voulait à ce cher Dr Parkinson pour ce qu'il l'obligeait à vivre ( car personne n'obligeait Ashley Carter à faire quoi que ce soit contre sa volonté. Enfin, en temps normal ), elle avait hâte de jouer le jeu pour tenter de sortir d'ici. Car tout avait beau paraître clean, elle était sûre que ce lui pullulait d'infamies. Elle fut interrompue dans ses pensées par l'approche d'une ombre à la forme humaine, mais pas menaçante. Un homme, blond et assez séduisant s'approcha du groupe. Ami ou ennemi ? Seules ses paroles pourraient lui donner des indices, aussi infimes soient-ils.

Salut à tous, alors, on dirait que je suis pas le seul paumé et étranger du coin n'est-ce pas?

Ami, à première vue. Mais cet étranger n'était pas très discret, il risquait de tous les faire repérer, et qi sait ce qui pourrait leur arriver ... Ashley répondit doucement : Salut à toi ! Effectivement, tu n'es pas seul ! Nous venons juste d'arriver ici. Je suppose que tu viens également du bureau du Dr Parkinson ?

Ah au fait je me nomme Edward Musen mais appelez moi Ed si cela vous fais plaisir.

Quel drôle de personnage, direct et sympathique d'aspect ! Cependant, il devrait se méfier : à trop en dire sur lui aux premiers venus, il pourrait lui arriver des bricoles. Heureusement qu'il était tombé sur eux et non sur un groupe d'Elipsiens ! Nolan se chargea de lui répondre et de faire les présentations, ce qui fut un soulagement pour Ashley qui en avait quelque peu ras le bol de toujours jouer le rôle de celle qui explique tout, même si ça n'arrivait pas très souvent au fond :

Non en effet. Je parierai que tu viens de San Francisco toi aussi, n'est-ce pas? Mais ici, on est à Elipse, c'est comme un monde parallèle qui ressemble au notre sur certains points. M'enfin... Pour l'instant, on est aussi des nouveaux-nés: on comprend pas trop bien sauf qu'on est un peu en trop ici! Alors soit le bienvenu si tu es autant dans la mouise que nous. Je m'appelle Nolan, et voici Dean, Louca, Ashley et Mélinda. On allait d'ailleurs décider quoi faire.

Quel résumé clair et précis ! Le fait d'être nombreux évitait à certains d'avoir à répéter dix fois les mêmes choses. Ashley remercia donc Nolan intérieurement. Mais plus elle entendait ce discours, plus la jolie blonde avait du mal à accepter le fait qu'elle était dans un monde parallèle, coupée de tout ce à quoi elle pouvait se raccrocher. Et elle n'aimait pas vraiment la perspective de ne pas contrôler ce qu'elle faisait. Pour quelqu'un au caractère plutôt fort et indépendant, il était difficile de devoir se plier à une notion de groupe et de solidarité. Mais c'était quelque chose qu'Ash' allait devoir apprendre, à l'évidence, si elle voulait survivre ici. Car trois personnes perdues valent mieux qu'une seule personne perdue !

Comme te l'a dit Nolan, on doit tous en être à peu près au même point. Sauf que nous sommes trop nombreux et trop peu discrets pour rester ensemble, à mon grand regret. Alors il va nous falloir faire un choix, et judicieusement : nous devrons former deux groupes équitables tant en moyenne d'âge qu'en sexes, puis nous repartiront par cette même ruelle d'où nous venons, mais en prenant deux directions différentes. C'est bien dommage, j'aurais beaucoup aimé tous vous connaître, mais pour notre survie il faut agir avec stratégie. En résumé, nous sommes six, donc nous devons former deux groupes de trois. Nolan, Mélinda, Toi et Moi avons à peu près le même âge. Dean et Louca ont également à peu près le même. Je dirais qu'il faut former deux groupes comme ceci : Une grande fille, un grand mec et un jeune mec de chaque côté ! C'est un peu bateau mais c'est tout ce que je vois … Qu'en pensez vous ?

Ashley se perdait dans son charabia mais ne voyait pas comment ils pouvaient s'organiser autrement tout en restant méthodique. Elle observa chacun de ses compagnons, tour à tour, en attendant leur réaction. Peut-être ne seraient-ils pas d'accord. Ou peut-être que quelqu'un ( ou quelque chose, qui sait ) viendrait spontanément les séparer, comme un groupe d'Elipsiens ou autre ... Elle espérait seulement que les choses se feraient pacifiquement, car attirer l'attention sur eux était certainement très mauvais.




[ Edit : Pas taper Parki >< j'avais vraiment pas fait gaffe, il y a trop de dialogue entre nous tous. On est vraiment trop, tu ne voudrais pas prendre l'initiative de nous séparer par hasard ? ]



Dernière édition par Ashley Carter le Mer 2 Sep - 22:15, édité 2 fois
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Dr. Parkinson
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyMer 2 Sep - 21:50

Citation :
... Tends ta main petite Ashley, parce que je vais te taper sur les doigts avec une règle en bois ! Evil or Very Mad

Le règlement stipule 10 lignes hors dialogue... 10 lignes que tu n'as pas malgré une certaine longueur due en grande partie au copier-coller des dialogues de tes camarades.

Je dirais donc une chose juste pour toi, et une autre pour tout le monde parce que ça commence à m'escagasser XD :

- (Pour toi) Développes un poil plus ta pensée, tes gestes, prends des initiatives ! C'est pas bien difficile d'atteindre ces 10 pauvres lignes hors dialogues !

- (Pour tout le monde) Mais qu'est-ce que c'est que cette manie de copier coller les dialogues des autres ?? On sait très bien ce qu'ils ont dit c'est marqué juste au dessus ! o_o Reprendre de temps en temps les phrases qui ont de l'impact ok, mais toutes les marquer... faut quand même pas abuser. Si vous voulez vraiment qu'on sache à quoi vous répondez, un rapide résumé à votre sauce fait tout aussi bien l'affaire (du genre "lorsque bidule proposa son plan farfelu, machin ne put s'empêcher de retorquer etc") !

Et prochaine fois, c'est la fessée cul nu ! pig

EDIT : Bon allez je vous sépare parce que c'est demandé gentiment, mais boudiou arrêtez de copier coller les contenus des messages des autres ! o_o

Alors que le petit groupe discutait ouvertement en plein milieu d'une rue assez fréquentée de leurs origines étrangères, un cercle de plus en plus large se formait autour d'eux, les passants se mirent à murmurer des choses sur une menace et sur des voyageurs, mais alors que l'un d'eux prenait son courage à deux mains et sortait son portable pour composer le numéro de la police, un hurluberlu déboula en beuglant comme un veau dans son imperméable jaune fluo difforme. Tout d'abord on lui trouvait un petit air comique, cocasse... jusqu'à ce que le mouvement de la toile cirée révèle aux yeux horrifiés un alignement de bâton de dynamite scotchés à son ventre rebondi.

-"A MORT ! A MORT ! VOUS AVEZ TUE MA FILLE !"

Aahhhh... la première vague de voyageurs et leur lot de morts, et voilà que maintenant tout retombaient sur ceux de la seconde vague pour le moment blancs comme neige ! L'homme rendu à moitié fou par le chagrin fendait la foule droit vers eux en entraînant un véritable mouvement de panique en l'espace de quelques secondes, et alors qu'il touchait au but... il trébucha.

Il déclencha sous le choc le détonateur de sa préparation maison et explosa sans autre forme de procès, dévastant la rue. Une chance qu'il ne soit pas parvenu jusqu'à eux avant que ne soit accompli son but kamikaze... Malgré tout même si tous les membres du petit groupe s'en sortirent bien vivants, le souffle de l'explosion les avait projeté et dispersés dans la foule hurlante. Bien vite furent-ils séparés sans rien pouvoir faire, entraînés par les centaines de personnes tentant de s'éloigner dans l'anarchie la plus totale.

Louca, Edward et Melinda furent happés vers le centre ville tandis que Nolan, Dean et Ashley s'éloignèrent bon gré mal gré en direction de la zone industrielle. Aussitôt rencontrés, aussitôt séparés... et dieu seul sait s'il se rencontreront de nouveau.

[hrp : L'un des groupes peut rester ici et l'autre ouvre un topic, ou vous quittez tous ce topic pour créer les vôtres dans vos coins, ça revient au même après tout, qu'on m'envoit juste un MP s'il faut que je clôture !]
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MessageSujet: Re: Oups, problème ?   Oups, problème ? EmptyMer 23 Sep - 18:04

A première vue, ma présence ne semblait point géner de manière significative. Chacun s'était présenté et avait résumé ma lecture. donc nous étions des personnes vivants là où elles ne devraient pas vivre? Je m'y habituerais facilement, moi qui n'ai jamais eu de réel attache dans mon monde d'origine, je vois pas pourquoi celà changerais ici.

Après une minute d'observation, je put rapidement constaté que j'étais l'un des plus vieux ici présent...Celà ne me déplaisait pas. Mais cette réunion décisive fut rapidement écourtée par l'intervention innoportune d'un home de la quarantaine semblant en proie à une grande tristesse et rage fusionnées.

L'homme fendait la foule en hurlant à s'éclater poumon et gorge. Il tirait sur ses vêtements pour laisser apparaître une bombe artisanal. Voilà un véritable détraqué vivant dans cette population. et après on viendrais nous dire que c'est nous les malades???

Mais le danger était bien là et il se rapprochait rapidement mais, chose qui fut salvatrice pour nous, il s'étala sur le sol de tout son long après avoir trébucher dans le sjambes d'un de ses concitoyens. Le danger semblait à cet instant écarté mais le mécanisme se déclencha dans un léger clic qui résonna avant de se muer en une explosion qui souffla et tua bon nombre de passant. Le groupe étant éloigné ne subit que le souffle mais fut séparés en deux dans la cohue la plus totale.

Mes oreilles bourdonnaient à en s'exploser. Ma ve était brouillée. Je ne voyais que des taches de couleur floues qui couraient dans tous les sens, il me fallut longemps pour retrouver un semblant d'acuité. Je regardais autour de moi à la recherche de mes amis mais le souffle avait été si violent qu'il m'avait fais traverser toute la longueur de la rue pour mm'emmener au centre-ville en compagnie de mes compagnoms?

Pour l'instant une seule était visible à ma droite à environ 150 M. Me relevant difficilement, je m'élançais tant bien que mal à sa rencontre. Arrivé près d'elle je put voir que c'était Melinda. elle était aussi sonné que moi voir si pas plus.

**Foutu bombe, invention idiote**

L'aidant à se relever, nous nous éloignames d ela cohue pour rejoindre un endroit lus calme pour qu'elle reprennent ses esprits. pendant ce temps-là, j'éxaminais la rue pour enfin voir à, à peine, 20 M le jeune Louca nous rejoindre. Etait-il aussi sonné que nous? D'ici je ne pouvais rien voir, enfin il s'approchait d enous c'était l'essentiel.

Les autres n'étaient visibles nulle part....Surement avait-il envoyés autre part. Espèrons qu'ils soient sains et saufs.

A pésent qe Dean nous avait rejoins, j'attendis une proposition de mes deux alliés désormais....
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