Hypnose
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 "Vers l'infini et... l'au-delà?"

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Robyn Campbell
Robyn Campbell

Chronomentrophobie

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"Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 _
MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyVen 24 Sep - 19:39

  • Le voyage avait duré une poignée de secondes en apparence, mais il aurait tout aussi bien pu s'écouler une année entière. Robyn se retrouva en retrait d'une forte agitation dont elle ne parvenait pas à comprendre la cause. La vielle folle n'avait-elle pas dit qu'elle risquait moins pour sa vie en venant ici ? Ah ! Quelle blague ! La jeune fille était de fort mauvaise humeur, en partie parce qu'elle ne comprenait rien et surtout parce qu'elle était sujette à de violents vertiges. C'était sûr, les voyages surnaturels, c'était fini pour elle. Sauf peut-être si c'était le seul moyen de rentrer chez elle, dans le monde réel, là où on ne croise pas un timbré à chaque coin de rue. Enfin, ça, ce n'était pas certain. Après quelques minutes, elle réalisa que quelqu'un venait vers elle avec deux chevaux. Margaret, sautant sur l'occasion, se retrouva en moins de deux hors de portée. Youhouh, Robyn était là, elle n'était pas morte... A priori, l'indienne n'avait pas bien saisit, elle s'était enfuie avec son prince charmant sur son fier destrier. Magnifique. Elle faisait quoi maintenant ? L'américaine préférait rester à l'abris, là où il n'y avait pas trop d'agitation... Mais ce n'était pas en restant plantée là qu'elle allait trouvé une solution. Elle décida donc de sortir, mais fut aussitôt prise d'un vertige. Elle se reposa quelques instants puis repartit à l'assaut.

    Dehors, tout était tellement confus qu'elle ne saisissait que de vagues images. Impossible de comprendre où elle était. Elle marcha à l'aveuglette, bousculée par les gens qui courraient en tous sens. Robyn aurait du s'affoler, après tout, ces gens ne hurlaient pas sans raison. Si ? Mais de toute façon, elle était trop sonnée pour avoir peur de quoi que ce soit. Sauf peut-être des horloges si elle en croisait une. Par chance, il n'y en eut pas. La jeune fille traversa la foule sans trop d'encombres. Elle arriva près d'un grand arbre dont elle aurait été incapable de déterminé l'espèce. Elle s'assit à son pied, tentant d'ordonner ses pensées sans trop de réussite. Désespérée, elle renversa la tête en arrière et observa le ciel, espérant trouvé une illumination à travers les nuages. Elle attendit. Attendit encore. Et rien ne vint. Puis elle se dit qu'elle n'avait qu'à faire comme Margaret, prendre un cheval et partir. Pour aller où ? La question ne se posait pas encore. Il fallait déjà trouver une monture décente.

    Robyn se releva donc et se mit en quête d'un destrier potable. Elle savait monté, ayant quelques années de pratique. Mais un cheval légèrement récalcitrant, et s'en était fini d'elle... Elle tourna en rond pendant dix bonnes minutes, puis trouva ce qu'elle pensait être la perle rare : un hongre à la robe palomino, attaché seul et déjà harnaché. On ne pouvait pas rêvé mieux. Abandonnant toute idée de sécurité, la jeune fille l'enfourcha et le lança au trot. Elle retrouva l'espèce de sentier que l'indienne lâcheuse avait emprunté. Bah, elle pourrait toujours essayé de suivre ces traces... Mais ses projets tombèrent à l'eau lorsque son cheval s'emballa, apeuré par un grand bruit, et se lança dans une course effrénée. L'américaine hurla de tous ses poumons pendant deux secondes et demie, juste avant d'avoir le souffle coupé. Elle s'était prit les branches d'un arbre, l'une sur la cage thoracique, l'autre sur le visage. Cette dernière lui avait laissé une belle balafre sur la pommette droite. Maintenant, la pauvre fille était accrochée à l'encolure du cheval et essayait tant bien que mal de rester en selle.

    Hélas, tout cela ne dura pas. Le cheval se cabra et laissa son corps meurtris sur le sol, sans prendre le temps de stopper son galop. Sonnée, Robyn mit cinq minutes à s'asseoir. Puis elle se leva, maudissant l'animal, mais se félicitant d'être tombée à côté d'une flaque et non dedans. Sans prendre garde aux empreintes qui auraient put la mettre sur une piste, elle marcha au hasard, tourna à gauche puis à droite, et encore à gauche... Pour finir, des voix parvinrent à ses oreilles. Elle reconnut celle de l'indienne. Se dissimulant, elle observa la scène : Margaret, les bras chargés, parlaient avec trois inconnus. A priori, elle était là depuis un moment et l'avait complètement oubliée... Avant de se montrer, Robyn décida de les observer encore un peu.
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Yoru Nakatomi
Yoru Nakatomi

Hypocondrie

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"Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 _
MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptySam 25 Sep - 2:01

Recroquevillé sur lui même, Yoru essayait de reprendre son souffle comme il pu, se calmer et remettre toutes ses idées en ordre. La, il releva la tête et observa la situation: Il était en possession d'un cheval de la garde de la ville, était recherché une fois de plus et devait jouer les baby sitter de cette mignonne mais capricieuse petite fille qu'était Myia! En parlant de caprice, il n'était pas au bout de ses surprise! Des bruits suspect provenant du fond de la ruelle alertèrent l'asiatique qui se remit sur pied immédiatement, prenant une position de défense au cas où une attaque surviendrai. D'un coup d'œil l'asiatique s'appercu que Myia se posta derrière lui, comme pour se protéger. Il regarda alors l'homme qui venait vers eux, il ne voyait pas son visage mais essayait de l'imaginer, il scrutait la pénombre pour tenter de croiser son regard quand il entendit les paroles de l'inconnu. Il vendait des .. fruits magiques? Rien d'inoffensif.. Quoique, il fallait rester vigilent! Il n'avait certes aucune raison de les dénoncer, lui étant le premier n'ayant pas intérêt à se faire remarquer a cause de son petit marché surement interdit vu la manière dont il vend son produit. Comme un dealer, un dealer de fruit -__-! Yoru souffla d'un air perplexe:

-On me l'avait jamais faite celle la..

Ces fruits pouvaient donc faire devenir invisible.. Sympa en cas de pépin. Mais était-ce vrai? Yoru n'y croyait pas une seconde.. Et pourtant, avec tout ce qu'il avait vu en ce monde, cet homme pouvait très bien dire la vérité. Comment savoir! Il y avait de quoi perdre la tête ici!Et comble du comble, la petite demandait des fruits! Comme si on avait que ça a faire! (XD) L'asiatique regarda Miya comme un père regarde sa fille qui demande une glace.. Il regarda alors le mec aux fruits et s'approchant de lui, il lui dit:

-Alors comme ça tes fruits rendent invisibles.. Peut-tu le prouver?


A ce moment la, la voix d'une jeune fille s'éleva a quelque pas de la. Une fille entra dans la ruelle où se trouvait déjà le trio et déballa sa vie en un rien de temps, elle y mêla ses interrogations, ses surprises, ses impressions, tout à la fois! Yoru se retourna et dévisageant la jeune femme avec mépris, il l'ignora un moment. Elle était trop paniquée pour pouvoir avoir une conversation correct avec lui. Son stresse à elle, allait bien finir par affecter Yoru et sa "fille" si ça continuait, et il était occupé. D'ailleurs, il en oublia sa question et regarda de nouveau le vendeur. Sortant quelques billets de sa poche, il lui dit:

-J'en prend deux. Dis toi que si c'est une arnaque, j'te retrouverai.. hum?

Bien sûr, ce n'était qu'une menace, les deux fruits à présent en sa possession, Yoru prit soin d'en garder un sur lui et donna le second à Myia en lui disant:

-Ne le mange pas maintenant, on risque d'en avoir besoin par la suite.

De suite et aussi étrangement qu'il était apparu, l'homme au manteau disparu dans la pénombre. La, l'asiatique releva la tête vers Margaret voyant qu'elle s'était quelque peu calmée, il lança:

-Tu viens d'arriver c'est ça? On connait tous ça.. Parkinson, l'hypnose et hop! Bienvenue chez les fou!....(L'hypocondriaque reprit un air sérieux, apparemment elle voulait des réponses, mais commençons par le commencement..) Comment tu t'appelle?

Entre Myia, Margaret et Yoru, ce fut l'asiatique qui était la depuis le plus longtemps.. Il savait bien ce qui attendait la nouvelle, un avenir pas très rose. Mais il s'en priva de le lui dire.. Pour le moment.
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Margaret Wilde
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"Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 _
MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptySam 25 Sep - 22:22

Après avoir fini son speech et regardé partout sans pouvoir retrouver Robyn elle plaqua sa main sur sa bouche, sa nouvelle amie n'était pas là, elle l'avait perdue en chemin! Tout en essayant de se remémorer à quel moment cela avait bien pu se passer elle reporta son attention sur ses trois interlocuteurs pour voir...qu'ils ne lui portaient pas la moindre attention! L'asiatique tout du moins était en train de faire ses petites emplettes tranquillement tandis que celui qui semblait être un vendeur était tout à ses affaires...

La jeune indienne était décontenancée par cette marque de mépris et comme à chaque fois que l'on ne lui prêtait pas l'attention qu'elle attendait, elle commença à ressentir divers symptômes, elle ressentit une douleur lancinante au niveau de la tête et sentit venir une quinte de toux, elle se tenait la tête avec un air de martyr et avait le regard dans le vide, qu'allait-elle faire sans aide? La simple présence d'une personne venant du même monde qu'elle lui était d'un réconfort considérable...
En même temps elle s'en voulait d'avoir laissé Robyn, ces gens semblaient vouloir la peau des voyageurs, il avait pu lui arriver n'importe quoi! Avec un peu de chances elle était parvenue à s'enfuir elle aussi mais comment en être sûre? De plus elle serait toute aussi perdue qu'elle,ne connaissant rien de ce nouveau monde.
Elle scruta à nouveau la rue derrière elle, remettant alternativement la faute sur Robyn pour ne pas l'avoir suivie alors qu'une chance s'offrit à elle pour s' enfuir puis c'est nouveau elle-même qu'elle accusait, peut-être quelque chose avait entravé sa fuite et alors, et alors Margaret ne s'était même pas retournée pour voir ce qu'il en était!

Elle sursauta quand Yoru s'adressa à elle et répondit précipitamment, et avec bien moins d'enthousiasme qu'auparavant, presque avec timidité:

"Je m'appelle Margaret, j'étais allée chez ce docteur Parkinson parce que mes parents avaient entends dire qu'il pouvait soigner mes différentes maladies, mais je ne vois pas comment le fait d'aller dans un autre monde peut me guérir!
Au contraire toute cette peur et ce stress ne peuvent que déclencher d'autres symptômes!
Et vous comment vous appelez-vous?"


dit-elle en regardant alternativement la jeune fille et l'asiatique

"Etes-vous arrivés ensemble ici? Et depuis longtemps?"


puis elle se rappela de sa propre camarade, elle se dit qu'il y avait peu de chances que ses nouvelles connaissances l'aident à aller la sauver, elle-même répugnait à retourner à cet endroit qu'elle avait eu peine à quitter...

"Voyez-vous je suis arrivée avec une autre fille, en m'enfuyant je l'ai perdue de vue et bien que je ne sache pas ce qu'ils comptent faire des voyageurs qu'ils attrapent, je crois bien que cela n'aura rien d'amical!
Savez-vous où ils les mèneront et comment je pourrais lui venir en aide?"


Cela faisait longtemps que Margaret ne s'était souciée de quelqu'un d'autre et rien que le fait d'avoir laissé entendre qu'elle irait sauver son amie lui avait demandé un effort considérable. Mais après voir dit ceci et le danger étant loin elle se sentait capable des actes les plus héroïques pour aller sauver Robyn.

*Nous sommes arrivées ici ensemble, nous en repartirons ensemble*

se disait-elle fièrement.
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Robyn Campbell
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyDim 26 Sep - 18:02

  • Robyn était toujours planquée derrière son muret. Elle veillait à ne pas faire trop de bruit, car elle aurait été immédiatement repérée. Et comme ils pouvaient l'entendre, c'était réciproque. La jeune fille entendit donc parler de fruits permettant d'être invisible (un canular sans doute, de tels fruits ne pouvaient exister). Il y eut aussi Margaret qui leur fit un résumé version longue de sa situation, et l'asiatique parla aussi. La jeune fille qui l'accompagnait demeura en revanche silencieuse. Qui étaient-ils ? Allaient-ils les aider ? Robyn se posait tout un tas de questions, et la principale était de savoir si elle devait se montrer ou non. Sa grande méfiance la poussa à choisir la seconde option : elle allait attendre encore un peu. Si Margaret se faisait tuer, elle resterait cachée. S'ils partaient, elle les suivrait. S'ils restaient et que l'indienne survivait, alors, peut-être, elle sortirait de sa cachette.

    Robyn resta donc cachée, à écouter ce qui se disait. Son coeur flancha un peu lorsqu'elle entendit l'indienne affirmer haut et fort qu'elle irait la sauver quoi qu'il lui en coute. La jeune américaine s'en voulut alors de ne pas se montrer et d'infliger cela à cette fille qui la considérait comme une amie. Elle soupira, se leva, se ravisa, changea encore d'avis, fit un pas... Et tomba avec un vacarme épouvantable.

    -AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE !!!! SAL****** DE ...

    La jeune femme n'eut pas le temps de finir sa phrase, quelque chose lui tomba dessus, lui coupant le souffle. Elle n'avait pas remarqué qu'elle s'était cachée à côté d'un amas bancal de planches de bois. Elle avait fait tomber l'ensemble et se rejetant en arrière pour ne pas être vue. Résultat : une fille gesticulante au milieu d'un tas de planches plus ou moins en bon état. Si le trio ne l'avait pas remarquée, c'était qu'il devait vraiment être sourds, et aveugles. Robyn s'extirpa tant bien que mal des planches et se releva. Elle sortit de derrière son muret, offrit un sourire hilare à Margaret et les autres, puis constata l'étendue des dégâts : des échardes un peu partout, un champ de bataille à la place des cheveux, des haillons à la place d'habits flambants neufs... Ses vêtements étaient déchirés mais la couvrait toujours. Il fallait juste éviter de se trimballer dehors la nuit, lorsque les températures seront descendues... Ses épaules, son dos, une de ses jambes et la moitié de ses bras étaient à nus. Portant la main à sa joue, l'américaine se rendit compte que sa blessure s'était rouverte et saignée. S'approchant des voyageurs, elle lança d'un ton enjoué :

    -Salut ! Ca n'a pas été facile de te trouver, Margie, mais j'y suis arrivée ! Ah, et enchantée, je m'appelle Robyn ! Et vous ?

    La chronomentrophobe s'était vite remise de ce petit désagrément, comme d'habitude. Après tout, tant que ce n'était pas une crise due à sa phobie, ce n'était pas bien grave ! Certes, elle venait de faire une remarquable entrée et était tout sauf présentable, mais elle était encore en vie. N'était-ce pas le principal ?
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Yoru Nakatomi
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyDim 26 Sep - 20:24

Yoru écouta avec attention ce qu'avait à dire la jeune fille: Margaret. Il l'a regardait dans le blanc des yeux, pour essayer de voir si elle était franche, si elle ne mentait pas. Toute personne qui aurait quelque chose à se reprocher aurait un regard fuyant, elle c'était difficile a savoir car elle entretenait un discours précipité mêlé a une certaine timidité. Aussi dans cette confrontation du regard, Yoru remarquait bien qu'il ne lui faisait pas de mal. Il en était sûr maintenant, il avait évolué et il pouvait à présent contrôler son pouvoir. Le visage de l'asiatique ne reflétait pas la moindre émotion, il tentait de faire un profil de la personne en face de lui, de cerner cette fille qui déboulait de nul part en demandant de l'aide. Il se méfiait de tout le monde, et ce n'était pas parce que c'était une fille qu'il changerait ses habitudes.

Pourquoi les avaient-elle suivit, lui et la gamine? Qu'est-ce qu'elle attendait d'eux au juste? Qu'ils l'aide? Les questions que se posait l'asiatique tout en écoutant Margaret ne furent pas longtemps sans réponse, elle avait besoin d'aide oui, pour retrouver son amie. Pour Yoru cette situation avait un gout de déjà vu. Cela c'était passé comme ça avec Aldaée... Elle lui avait demandé de l'aide: Qu'ils retrouvent son ami Gabriel et ceci une fois fait, il l'avait déjà perdu de vue. A quoi ça sert d'être gentil? Et qui plus est, avec des inconnus. Yoru n'eut pas le temps de répondre à chacune des questions que lui posait la jeune fille car elle ne faisait qu'enchainer ses phrases, mais lorsqu'elle eut finit, il dit alors:

-Moi c'est Yoru. Elle, Myia (en la montrant). Je ne sais plus quand je suis arrivé ici, j'ai l'impression que ça fait des années.

L'asiatique fit une pause, le regard dans le vide puis lorsqu'il se reprit, il dit d'un air moqueur:

-Alors comme ça on peux dire que t'es une nouvelle! Il y a plein de chose qu'il faut que tu saches de ce monde et en premier lieu.. Evites de te faire choper par les autorités.. J'ai fais l'erreur une fois.. Bon.. J'avais fais quelques trucs (il fit un geste vague de la main pour assouplir son récit) et j'ai été condamné à perpet' dans un camps de travail forcé! Il voulaient que je crève ces cons.

Un sourire plein de malice se dessina sur le visage du jeune homme à cette idée puis s'adressant à la fois à Myia et à Margaret, il dit:

-Vous devez vous demander qu'est-ce que je fou là maintenant, hein?


A ce moment là, un grand fracas attira l'attention du trio et Yoru reprenant son attitude défensive, s'avança jusqu'à Margaret prêt à l'immobiliser si ça tournait mal. Il n'avait aucune preuve après tout qu'elle était vraiment des siens, voyageur. Pourquoi ce fracas dans cette ruelle qui était censée être calme. Peut-être était elle au service de la garde et qu'elle voulait s'infiltrer dans le camp adverse, celui des voyageurs! En un quart de seconde, Yoru se fit un film si grand (car il était à cran) qu'il était prêt à menacer Margaret si bien que dans son élan, il lui prit le bras sans se rendre compte de sa brutalité. Il s'imaginait qu'elle pouvait les trahir, qu'elle avait fait semblant d'être de leur côté alors que son complice garde se cachait maladroitement pour tenter d'obtenir des informations sur une planque de voyageurs!!

Yoru observa alors le tas de bois et vit une demoiselle en sortir. Elle était dans un sale état, ses vêtements étaient déchirés et elle semblait sonnée. Lorsque cette dernière s'avança en se présentant d'un air tout à fait amical, l'asiatique desserra son emprise sur Margaret. Il finit alors par lui rendre son bras et faire un pas en arrière. Il devait passé pour un nerveux a agir ainsi mais il fallait se protéger et protéger Myia. Il lui avait bien dit au bord de ce lac.. Qu'il resterai avec elle. L'hypocondriaque lança alors:

-C'est elle la fille dont tu parlais? (Puis il s'avança vers Robyn, le mépris pouvait clairement se sentir dans sa voix) Tu nous espionnais, hein? Si c'est le cas, tu dois déjà savoir comment je m'appelle, dis le! Pourquoi tu attendais derière ces planches?
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Myia Be
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyMer 29 Sep - 21:46

A peine avait-elle émit son souhait qu’une autre personne fit irruption dans le décor : une jeune femme à en juger par sa voix. Le contre-jour n’autorisait pas la gamine à distinguer les traits de son visage, un peu comme l’homme qui les avait abordés, Yoru et elle. D’ailleurs, en parlant de lui, l’homme avait profité de l’entrée de la jeune femme pour se faire la malle. Au passage, deux fruits bien juteux s’étaient retrouvés dans les mains de son ami et n’attendaient plus que ses nouveaux propriétaires les mangent. Chose que Myia aurait faite, si Yoru les avait maintenus à sa hauteur. Dommage. Après avoir compris qu’elle le voulait MAINTENANT, Yoru abaissa sa main et la gamine empoigna le fruit, manquant de l’écraser.
Voilà, son souhait avait été réalisé. C’était presque trop simple, car Yoru était de nature impulsive et toute chose qui le contrariait à un instant t ressortait instantanément. Myia avait exigé, Yoru l’avait exhaucée. Y avait-il autre chose à comprendre ?

- Merci! … Merci beaucoup !

Elle fit mine de ne pas entendre la remarque de son ami. Evidemment qu’elle ne le mangerait pas sur le champ, si elle patientait, son fruit n’en aurait que meilleur goût.
Maintenant, c’était autre chose qui l’attirait: les morceaux de pain frais qui brillaient dans les mains fines de la jeune femme. La gamine était surprise de l’élan de générosité subit des habitants du village. Ce monde là ne tournait pas rond, on du moins, encore moins bien que son monde natal. Néanmoins, sa crise était passée. Le calme s’était de nouveau installé en elle, et malgré l’arrivée d’un nouvel individu, l’enfant se sentait comme en sécurité. C’est donc sans surprise qu’elle retrouva son apparence adulte, laissant son corps intégrer sa tunique à la bonne taille, ses cheveux s’allonger jusqu’à ses omoplates, et ses mains englober le fruit. Fruit qui avait semblé rétrécir au fur et à mesure de sa croissance accélérée, et qu’elle devrait pour le coup manger plus rapidement. Quel dommage !

Malgré tous ces bouleversements, Myia avait gardé le silence, se contentant de grignoter un morceau de pain à l’insu de Yoru. L’aurait-il réprimandée ? Avec sa nouvelle apparence, il se garderait certainement de le faire. Cette idée sembla l’amuser d’ailleurs. Son ami avait bien fait de recadrer le sujet et de faire reprendre le début de son récit à la fille bavarde, Margaret. Encore une nouvelle recrue, ça n’arrêtait pas en ce moment. Ils arrivaient, ils repartaient presque aussitôt. Une voyageuse. Un monde de fous, c’était certain ! Yoru s’occupa des présentations, et Myia se contenta de saluer les deux jeunes femmes de la tête. Elles étaient jolies et d’apparence plutôt normale. Ceci ne saurait durer.

Un fracas retentit derrière dans la ruelle et une petite tête émergeait de planches de bois poussiéreuses et cassées. Par réflexe, Yoru s’empara violemment d’un bras de Margaret. Pourquoi faisait-il ça ? Myia les quitta des yeux un instant alors que ses jambes l’entrainaient en direction de l’espionne. En deux temps, trois mouvements, elle s’était extirpée de sa prison de bois et s’empressait de faire les présentations. En-co-re une voyageuse ? La fameuse connaissance de Margaret, Robyn. Yoru percuta en même temps qu’elle, et étrangement, il se retrouvait entre elle et les deux voyageuses. Le danger ne venait pas d’elles, c’était évident. Il commençait à s’acharner sur Robyn si bien que Myia s’imaginait qu’un jour il pourrait très bien s’adresser à elle de la même manière.

- Yoru…

Sa voix était faible et sonnait comme une plainte et sa main d’adulte s’était doucement posée sur son bras avant de le quitter avec légèreté. Puis la jeune femme s’avança lentement vers Robyn, stationna devant elle et la dévisagea. Elle s’efforçait de garder son sérieux, mais bien vite un sourire satisfait et rassuré vint rompre cette attitude factice. Finalement elle retrouva sa place aux côtés de Yoru sans quitter ce sourire qu’elle avait eut tant mal à récupérer.

- Robyn avait peur Yoru. Tu imagines si on avait été de mauvaises personnes ?

Etonnamment, Myia avait du élever le ton de sa voix, car les bruits dans la rue s’étaient faits de plus en plus forts. Des voix graves s’élevaient parfois mêmes au-dessus de ce brouhaha permanent. Les gardes avaient-ils trouvé leur cachette ? Même si dans ce laps de temps cours elle doutait de cette hypothèse, le bruit douteux qu’avait causé Robyn et le hennissement du cheval aurait pu mettre la puce à l’oreille de certains villageois. Prise de cours, Myia se terra dans un coin sombre de la ruelle, se recroquevilla sur elle-même tant en faisant alterner son regard entre l’entrée de la ruelle et le visage de Yoru.

- Ils sont là…
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Margaret Wilde
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyVen 1 Oct - 17:40

Lorsque Yoru présenta Myia, Margaret reporta son attention sur le fillette pour se rendre compte que ce n'était plus une fillette mais une jolie jeune femme d'à peu près son âge. Estomaquée elle ouvrit la bouche comme un poisson que l'on aurait sortit de l'eau, mais elle-même avait pu manipuler un homme alors il était possible que les gens n'aient pas tous les même pouvoirs... Aussi elle finit par sourire à la jeune femme, elle hésita à lui tendre une main amicale mais ses deux interlocuteurs semblaient encore trop méfiants pour qu'il y ait un contact physique, le geste qui aurait dût être une poignée de main se transforma donc en "je remets mes cheveux en ordre" ce qui était relativement inutile car ses cheveux épais d'indienne étaient considérablement emmêlés suite aux diverses agitations de la journée, mais heureusement pour elle, Margaret ne s'en était pas rendue compte.

Suite à cela Yoru leur fit des révélations chocs mais il n'y eut pas le temps de réagir qu'un bruit d'éboulement se fit entendre ainsi qu'un grand cris. Yoru saisit le bras de Margaret qui se sentant piégée se débattit, croyant être prise au piège. Mais Yoru lâcha son bras et elle entendit distinctement la voix de Robyn, elle se retourna et vit son ami dégoulinante de sang et les vêtements déchirés.
Elle songea qu'elle même avait fait une entrée fracassante lors de leur rencontre et que ni elle ni sa partenaire n'arrivait décidément à tenir debout! Mais cette pensée disparut rapidement devant la joie qu'elle ressentait à la revoir et aussi, dit une petite voix au fin fond de son cerveau, de ne pas se mettre en danger pour la sauver. Car les gardes et la population semblaient contre eux et ce qui était si facile d'affirmer était bien plus dur à mettre à l'oeuvre, elle se serait certainement faite prendre...

Elle sautilla sur place puis se précipita vers Robyn mais n'osant toucher ses blessures elle mit la couverture qu'elle avait sur ses épaules de sa partenaire d'infortune:

"Je suis tellement contente! Si tu savais combien j'ai regretté...je suis désolée vraiment! c'est génial que tu aies pu t'enfuir aussi!"


Mais Yoru semblait vraiment loin d'être ravi et il se montra méprisant avec Robyn, a tel point que Margaret se demanda s'il ne s'agissait pas d'un rituel de passage, monsieur ignorait ou rembarrait tous les nouveaux venus, et cela entacha sérieusement la bonne humeur de Margaret qui leva les yeux au ciel d'un air exaspéré. Heureusement Myia détendit l'atmosphère en jouant la médiatrice. Le calme ainsi revenu ne fut pas de longue durée car en entendant des voix s'élever la jeune femme fut prise de panique et se terra dans un coin de rue.
Il semblait que le propriétaire des planches en bois qui gisaient sur le sol ait entendu le vacarme causé par cette dégringolade, croyant qu'on essayait de le voler il appelait ses fils à venir "botter le cul au c******* qui essayait de se faire la malle avec son bien"
Les voix venaient en fait d'une maison et dont les fenêtres donnant sur la rue principale étaient grandes ouvertes.

"Il vaudrait mieux partir, mais s'enfuir en courant en pleine ville n'est pas le moyen le plus sûr de passer inaperçu, surtout avec un cheval..."

L'homme verrait bien sûr qu'aucune planche ne manquait et de toutes façons les planches en questions n'étaient pas de toute fraîcheur, il cherchait certainement à faire fuir des voleurs éventuels en leur faisant peur.
Visiblement l'homme semblait vraiment tenir à ses planches pourries, il fut bientôt dehors avec ceux qui, vraisemblablement, était ses fils autant dire deux gros tas de muscles, il était trop tard pour fuir, promenant son regard partout pour trouver une issue elle tomba sur ses deux mains, après avoir mis des couvertures sur le dos de robyn elle avait de nouveau réempoigné des miches de pain pour lui en proposer...

Elle se retourna vers Yoru et dit d'un ton très mécontent mais mesuré:

"Comment ça il n'est pas bon mon pain?
C'est le meilleur pain que vous trouverez dans les environs, c'est une affaire de famille monsieur! La petite a déjà mangé la moitié de la miche que je vous ai vendue, alors il est hors de question que je vous rembourser! Et ce n'est vraiment pas une raison pour être violent et en venir au mains!"


Tout cela en gesticulant et en montrant la moitié de miche mangée qui trainait par terre, bout de pain abandonné sur un sol crasseux.
Simuler une querelle était le meilleur, ou plutôt le seul moyen qu'elle avait trouvé pour se sortir de ce mauvais pas, la ruelle encore sombre à l'endroit où ils se trouvaient, empêchait les nouveaux venus de distinguer clairement leurs visages et leurs vêtements...
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Robyn Campbell
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"Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 _
MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyVen 1 Oct - 19:20

  • La réaction des trois voyageurs à son égard furent très différente. Tout d'abord, l'asiatique vint vers elle et l'apostropha vertement, comme un père grondant une enfant qui n'est pas la sienne. Face à une pareille situation, Robyn ne savait pas trop comment réagir. Fallait-il se défendre, ou laisser couler ? Fort heureusement, la jeune fille qui l'accompagnait lui sauva la mise en prenant sa défense. La jeune américaine lui adressa un sourire reconnaissant, mais intérieurement, elle ne pouvait s'empêcher de penser que cette fille était bizarre : n'était-elle pas une petite fille, quelques minutes auparavant ? Décidément, cet endroit était plein de mystères. Enfin, il y eut Margaret, "Margie" nouvellement nommée, qui manifesta sa joie de retrouver sa compagne. Robyn trouvait rassurant d'être en présence d'une personne qu'elle connaissait, même si connaitre était un bien grand mot. Elle remercia l'indienne lorsqu'elle lui déposa une couverture sur les épaules, et s'emmitoufla dedans.

    L'incident, si l'on pouvait dire, était à présent clos. Le fracas qu'elle avait provoqué avait attiré les villageois, et l'on commençait à entendre des voix qui se rapprochaient. La suggestion de mettre les voiles étaient la plus lumineuse du siècle. Robyn était d'avis qu'on laisse le cheval sur place, n'ayant aucune envie de remonter sur un destrier après sa mésaventure. Mais elle n'eut pas le temps d'exprimer son opinion : deux hommes arrivèrent et Margaret fit une tentative de diversion. La jeune phobique trouva cela très réussit, mis à part le fait qu'il n'y avait plus aucune petite parmi eux. Robyn essaya de se faire très discrète, car avec sa couverture, elle pouvait éveiller les soupçons... Elle ne déboisa donc pas un mot, se contentant de fixer les chaussures de l'asiatique qui étaient soudain devenues passionnantes. Elle se contenta donc d'écouter ce que les hommes rétorquaient à Margie :

    -Eh ! 'Pourriez pas allez vous querellez ailleurs ? R'gardez c'que vous avez fait à mes planches ! Et comment je vais faire, moi, maintenant ? Fichez le camp d'ici, ouste ! Et plus vite que ça !

    L'affaire tournait à leur avantage, mais l'autre homme lui répondit en le poussant du coude :

    -Attends, tu pourrais demander réparation pour c'qu'il ont fait...

    L'autre eut l'air de réfléchir, puis acquiesça en jetant sur le groupe un regard sadique. D'un seul coup, la chronomentrophobe n'eut plus qu'une envie : fuir à toutes jambes. Mais cela signifiait se dénoncer, mettre les autres en danger, et certainement, se faire prendre. Donc, c'était résolument une très mauvaise idée. Mais avaient-ils d'autres options ? Si c'était le cas, Robyn ne demandait qu'à les entendre.
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Mickael Sabel
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyMer 6 Oct - 0:26

Dès son réveil dans cette étrange ville, Mickael avait su que cela n’augurait rien de bon. Comment avait-il pu en à peine quelques secondes passer du bureau du docteur Parkinson à l’extérieur du bâtiment, dans la ville de San Francisco? Tout ce qu’il se rappelait était que ce cher professeur avait fait pendre sous ses yeux un pendule et qu’il avait senti ses yeux se fermer doucement. Se pouvait-il que… Non, il n’avait pas vraiment réussi à… Mickael n’avait jamais cru que l’hypnose fonctionnait vraiment. Pourtant, l’adolescent était à présent en dehors du bureau du docteur ne sachant ni le pourquoi ni le comment il en était arrivé là.

Reprenant ses esprits, Mickael prit une direction quelconque sans réel but, ne sachant que faire. Il marchât comme cela pendant un bon deux heures, rencontrant de petits groupes de passants à l’air patibulaires, jusqu'à ce qu’il se fasse bousculer par un jeunot de 8 ans. Il reconnut cet enfant qu’il avait vu chez Parkinson et l’apostropha :

-Hey toi, je te reconnais. Je t’ai vu chez…

-Vite fuis. Ils voudront te tuer aussi.

Mickael se retourna et sursauta en voyant un groupe de deux individus menaçants qui lui courrait après. Sans plus attendre, il suivit les traces du garçon le plus vite possible, mais il finit par le perdre de vue. C’est alors qu’il entendit un petit : «Psssssst… Par ici…» Mickael suivit cette voix et trouva le jeune homme caché dans une benne à ordure. L’adolescent y sauta et referma rapidement le couvercle.

-Merci. Dis, est-ce qu’on ne se serait pas vu chez le docteur Parkinson?

-Oui, je me rappelle de toi. C’était toi avec les policiers, non?

-Oui, répondit Mickael avec une petite gêne. Qu’est-ce qui se passe ici? Pourquoi ces hommes nous courrait-il après? Où est-ce qu’on est?

-On est à Elipse, dans le monde des rêves. C’est là que nous a envoyé Parkinson. Ces gens nous pourchassait parce qu’on était des «voyageurs», ce qui est très mal vu ici. En fait, tous ceux qui viennent d’ailleurs que le monde du rêve sont des «voyageurs». Ces gens voulaient nous tuer pour qu’on ne puisse nuire à la ville.

Devant ces révélations, Mickael ne sut quoi dire, ni même comment il se sentait. C’était une expérience unique, il n’y avait pas à dire. Comment devait-il réagir? Il finit par briser le silence.

-Cela ne te fait pas peur, cette situation?

-Oui, mais j’ai mon porte-bonheur pour me réconforter.

L’enfant serrait fort sur son cœur cet objet qui semblait le réconforter grandement. C’est alors que le couvercle de la benne s’ouvrit.

-Ils sont là!

L’un des deux individus menaçants les avaient retrouvés et les sortis rapidement sauvagement de là. Il tenait à son point une arme de petit calibre qui empêchait Mickael de se défendre.

-Alors, on croyait s’enfuir comme cela. Eh bien, c’est raté…

Il leva son arme, visa et tira. Mickael crut d’abord que c’était lui qui allait recevoir la balle, mais fut surpris de voir que c’était le jeunot qui s’écroula.

-Noooooon!

Mickael rattrapa l’enfant dans ses bras, mais il ne pouvait rien faire à présent. Il serra la main du garçon et sentit une sensation froide glissée dans sa main : un objet de métal. Il sentait l’ennemi relever une deuxième fois son arme pour lui tirer dessus cette fois-ci. L’iconoclaste se retourna et tendit la main vers lui dans un geste signifiant l’arrêt, qui bien sûr ne servirait à rien. C’est alors qu’il découvrit le porte-bonheur du garçon qui pendait à sa main : une chaîne en argent avec une affreuse croix qui pendait à celle-ci.

Mickael écarquilla les yeux lorsqu’il vit la croix s’illuminer et vibrer. L’assassin écarquilla ses yeux à son tour avec une expression d’effroi. En voyant une occasion en or de survivre, il sauta sur lui et l’assomma en lui envoyant trois beau et puissant coups de poing au visage. En se relevant, il rangea sans s’en rendre compte le porte-bonheur/malheur dans sa poche de jean et courut pour fuir le lieu. Cependant, on le plaqua violemment au sol et sa tête vint se frapper contre un mur. Il perdit alors connaissance.

Mickael se réveilla devant une assemblée, d’un point de vue surélevé. En fait, il se trouvait sur une estrade de pendaison et la foule acclamait le spectacle. On avait lié ses mains dans son dos avec une corde de chanvre. Alors qu’on s’apprêtait à le pendre, un miracle se produisit disons : une pluie de météores s’abattit sur la cité et mit en déroute la population, ce qui offrit une nouvelle occasion pour Mickael pour fuir. Il prit ses jambes à son coup et réussit à sortir de la ville, les mains toujours liées. Il ne s’arrêta qu’en arrivant à un lieu de pratique rituel en apparence où il s’affala au sol, épuisé. La pluie de météores n’avait cessé depuis son départ de la ville.

En regardant bien, il remarqua qu’une de celles-ci n’avait pas pris la même direction que les autres : elle se dirigeait vers lui. L’adolescent eut à peine le temps de se relever que la pierre de feu rentra en contact avec l’autel au centre du lieu qui semblait sacré. Aussitôt, elle explosa, laissant plusieurs débris de pierre météoritique revolés dans les airs dont un morceau se planta dans la jambe. Une lumière rouge illuminait maintenant l’autel et fit vibrer le lieu sacré. La dernière chose que put voir Mickael fut un éclair rouge avant de perdre pour une deuxième fois connaissance.

H-S : Alors, voici une brève explication de ce qui s’est passé. L’éclair rouge a téléporté Mickael vers `les environs d'où vous êtes. Malheureusement, la magie n’étant pas parfaite, le temps qu’il arrive d’un lieu à l’autre lui a pris autant de temps que s’il avait pris la direction de l’endroit en marchant. Ainsi, cela ne fait que deux jours qu’il est là, inconscient, ce qui explique qu’il n’est pas encore mort de faim ou de soif depuis ces évènements. Présentement, il a un morceau de météorite dans la jambe et semble surement en très mauvais état. Ah oui, et il a les mains liées dans son dos.
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Yoru Nakatomi
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyLun 11 Oct - 19:11

Yoru, toujours sur ses gardes, observait les 2 nouvelles avec un air, vraiment pas aimable ni engageant. C'était plutôt un regard hautain, mais bon, c'est de Yoru tout craché, il est toujours comme ça avec les inconnus.. (Vous inquiétez pas =p) Myia s’était donc portée volontaire pour calmer le jeu et faire baisser la tension ambiante tandis que Margaret, elle, proposa de décamper au plus vite, ce qui enchanta l’asiatique qui souffla :

-Bonne idée.. ! Faut qu’on se casse, on va finir par avoir des ennuie avec votre discrétion légen..

A peine il eu pu finir sa phrase que plusieurs hommes vinrent à leur rencontre apparemment mécontents. A ce moment là et à la plus grande surprise de Yoru, Margaret se tourna vers lui et commença a mimer une dispute entre marchand et acheteur. Sérieux.. Est-ce que Yoru avait l'air d'un acheteur de miche de pain? Surtout qu'il fallait vraiment être bizarre pour venir dans une petite ruelle pour acheter du pain quand on sait qu’il y a un marché dans le centre de la ville. Mais quoiqu’il pouvait bien penser, il n’allait pas casser son jeu et il enchaîna :

-Ah mais c’est LA meilleur ça !! Vous avez vu l’etat du pain !! Franchement ! (il prit pour témoin les hommes présents et répéta en montrant d’un air méprisant la miche de pain) franchement..!

La situation virait au comique tant il jouait mal -__- Lorsqu’il regarda de nouveau le morceau de pain gisant sur le sol, son regard fut attiré par quelque chose d’anormal : Une chaussure dépassait de derrière un amas de bidons rouillés, il se décala curieux de savoir ce que ça signifiait et vit un homme à demi allongé inconscient, adossé sur le mur de la battisse voisine. Il avait l’air en mauvais état, peut-être était-ce un voyageur ? Ou un clodo.. -__-. Mais Yoru devait continuer, il répondit vivement à l’homme proposant un accord à l’amiable par réparation :

-Mais je vous payerai rien du tout à VOUS non plus !! C'est quoi ces conneries sérieux ! Tes planches elles étaient pourries et puis c'est toi qui devrais payer réparation la, si quelqu’un s’était blessé là, t’aurai fait quoi ? Hein !! Faut être responsable mon gars un peu!


Comme d’habitude, Yoru ne se rendait pas compte de ses paroles, il avait au moins le mérite de parler franchement et de ne pas se laisser marcher sur les pieds ! Si ça n’avait tenu qu’a lui, il serai passé outre cette petite scène de théâtre et serai reparti en envoyant ces hommes se faire f*****!! >.<

Ces hommes en question, étaient bien remontés après cette brillante (mais démesurée) intervention de l’hypocondriaque. L’un d’eux, visiblement le plus gros, remonta ses manches l’air menaçant et s'avança vers l'asiatique:

-Et merde.. Myia pousse toi -__-

Un premier coup de poing puissant fut porté au niveau de sa tête mais il pu l’éviter de justesse ! Le balourd remit ça une deuxième fois mais cette fois pour viser le ventre de Yoru. Le coup ne manqua pas et ce fut rude. L’asiatique se retrouva à genoux et le souffle coupé et crachant du sang. A ce moment là, l’homme comptait le finir par un coups de pied mais sans réfléchir Yoru ainsi proche du sol, pu s'emparer à temps d'une planche solide ornée d'un joli clou à son extrémité. D'un coup et de toute sa force, il l’abattit sur le mollet du balourd. Le clou rouillé se planta parfaitement dans son mollet et l'homme ne tarda pas à saigner tandis que Yoru écarta la blessure en agitant la planche. Pendant ce laps de temps ou il tenta de retirer le morceau de fer, Yoru se releva difficilement et décrocha une droite bien placée dans la tempe de son agresseur qui s'effondra. L'hypocondriaque fit un tour d'horizon et plus personne ne bougeait, il cracha encore une fois du sang et lança sans reflechir:

-Qui d’autre!!


Bien sûr ce n’était que parade, il ne voulait personne d’autre >.< Si possible!! Mais il s'efforçait de paraitre déterminé et prêt à tout (xD) Les deux autres hommes visiblement choqués balbutièrent confus devant le corps de leur ami, il se bousculèrent ainsi en tentant de partir de la où ils étaient venu. Un sourire en coin se dessina sur le visage de Yoru qui pu se décontracter un peu, il ajouta:

-Bon.. cette fois-ci on se cassent MAINTENANT et sans faire de cinéma ! Ils vont sûrement prévenir les autorités et perso j’veux pas les voir.. Mais avant..

L’asiatique regarda de nouveau l’endroit où se trouvait l'inconnu endormi, il continua:

-J’ai un truc à régler..


Là, il s’approcha de lui et voulant prendre sa main, il aperçue qu’il était attaché, cette situation ne le freina pas pour autant. Il avait du avoir des problèmes et s'enfuir par je ne sais quels moyens mais une chose est sûr, il avait l’air d’être un voyageur et c’était un mec de surcroît, il pourrait faire un bon coéquipier par la suite (c’est pas que Yoru en a marre d’être avec des filles mais bon.. -__-). Au contact de la peau du jeune homme, l'hypocondriaque sentit une extrême douleur, il était blessé et cherchant d'où cela pouvait provenir, son regard tomba sur sa jambe qui saignait. L’asiatique détacha ses liens et le secoua :

-Hey ! Mec ! Hey ! Tu m’entends? T'es voyageur hein! Faut qu'on se casse, on va pas te laisser la!

Au pire s’il répondait que non, il l’assommerai =p
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Mickael Sabel
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyMar 12 Oct - 1:10

Mickael se trouvait dans le noir complet, du moins selon ses perceptions. Il n’arrivait pas à ouvrir ses yeux ni à bouger ses propres membres : il était vidé de toutes ses forces et n’avait aucune motivation à le faire. Cela devait faire des lunes qu’il était dans cet état lorsqu’il sentit des mouvements autour de lui. Était-ce un bon signe ou un mauvais? Il ne pouvait le dire. L’adolescent était trop faible pour discerner les échanges qui se passaient entre eux, et cela l’importait peu. Tout ce qui importait c’était qu’on ne le dérange pas.

Soudain, il sentit l’agitation autour de lui : des bruits de planche qui s’écroulaient, des haussements de voix, le sentiment de menace imminente… Tout cela le tendait énormément. Puis, soudain, il entendit un cri de douleur suivi d’un gémissement et du la chute d’un corps quelconque. Qu’est-ce qui venait de se passer? On aurait dit une bagarre… cela devait d’ailleurs être le cas. Cette prise de conscience du possible danger autour de lui le motiva assez pour qu’il tente de reprendre totalement conscience. Malheureusement, son corps ne lui obéissait vraiment plus… C’était presque comme si une force supérieure le maintenait au sol pour le broyer.

À sa grande surprise, il sentit qu’on le retournait et qu’on tirait sur ses poignets, avec plus ou moins de force. Ensuite, on retourna à nouveau Mickael et on le brassa en lui disant :

-Hey ! Mec ! Hey ! Tu m’entends? T'es voyageur hein! Faut qu'on se casse, on va pas te laisser la!

Finalement, Mickael se réveilla en sursaut, crispé par l’agonie à laquelle il avait été soumis, en prenant une grande respiration. L’air entra dans ses poumons en provoquant un effet semblable au feu. Cette douleur fut suivie de plusieurs autres provenant des l’ensemble de son corps et de sa tête. Il ne put réprimer un gémissement en mettant sa main à sa tête.

-Où suis-je? Qu’est-ce qui s’est passé?

Autour de lui, il vit une assemblée de personne composée de trois filles et d’un gars qui le fixaient. Une des filles était une belle femme brune d’environ 23 ans; une autre semblait être d’origine amérindienne et avait le teint mat; la dernière avait de longs cheveux noirs. L’unique gars du groupe était un japonais avec des cheveux noir encre. Mickael regarda derrière eux et vit un homme couché au sol qui saignait du mollet. Cette scène aurait du le surprendre, mais cela n’état rien comparé à tout ce qu’il avait déjà vu dans ce monde : la mort du petit garçon, la tentative de pendaison, la pluie de météorites, l’étrange éclair rouge qui l’avait frappé…

Après avoir repris ses esprits, l’adolescent tenta de se lever avec peine, mais aussitôt debout, il s’écroula sous le choc d’une douleur vive qui le fit s’écrouler. Il regarda sa cuisse et vit un morceau de pierre enfoncé dans celle-ci. Avec nu sans froid quasi surprenant, il prit le morceau et le tira violemment d’un coup sec.

-AAAAARRRGGGGHHHHH!!! Et merde…

Mickael enfouit ce morceau dans sa poche droite de jean et fit une nouvelle tentative pour se relever. Il resta debout sans bouger pendant dix secondes pour vérifier la solidité de sa jambe blessé qui le faisait atrocement souffrir. C’était vraiment une sale journée. Sa tête commençait a tournée et son corps commençait à lui résister.

-Bon, on peut y aller je pense.

À peine eut-il finit de dire cette petite phrase qu’il s’écroula à nouveau, mais cette fois-ci sur la jeune femme d’environ 23 ans.


Dernière édition par Mickael Sabel le Mer 13 Oct - 2:12, édité 1 fois
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Myia Be
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyMer 13 Oct - 0:25

L’instinct primitif de la jeune femme ne l’avait pas trompée. Deux hommes pointèrent à l’entrée de la ruelle, deux chiens errants ayant répondu au sifflement de leur maitre. Leurs deux silhouettes mises cote à cote bloquaient dorénavant tout flux lumineux, si bien que Myia se recroquevilla un peu plus sur elle-même. Pourtant, elle ne pouvait suivre la situation houleuse qui se préparait. En fin de compte, la situation prit un virage qui lui fit retrouver ses esprits : Margaret s’attaqua à Yoru. Deux sentiments étranges envahirent sont corps d’adulte de manière simultanée : l’énervement et l’excitation. L’énervement parce qu’une inconnue se servait d’une dispute simulée pour se lâcher sur Yoru, et l’excitation parce que son idée était plutôt bien trouvée. C’est ainsi, que l’air de rien, Myia se redressa et s’approcha du reste de la troupe. Seul problème, où était passée la petite ? Aie. Détail que deux mollusques n’auraient surement pas du relever.

Yoru jouait le jeu aussi bien qu’il le pouvait, à savoir de manière bien médiocre. La spontanéité était une de ses qualités et sauver les apparences était loin d’être son fort. Myia détourna la tête pour réprimer un sourire moqueur. Inutile de toute manière, il faisait bien trop sombre. La langue du jeune homme n’allait pas tarder à riper… et voilà, c’était chose faite. La dispute était revenue entre les habitants et les mauvais acteurs. Autant son ami pouvait être responsable et agir de façon logique, autant il pouvait se laisser mener par le bout du nez par ses instincts provocateurs. Il n’en fallait pas moins aux deux déménageurs pour s’en prendre à lui. Avant que Yoru n’évite le premier coup, il poussa la jeune femme pour l’éloigner de la bagarre imminente. Un second coup contra l’air et cette fois-ci, le jeune homme ne put l’éviter. Un éclair de frayeur frappa le visage de la jeune femme au moment où Yora tomba à genoux, plié en deux. Le sang battait contre ses tempes si bien que son ouïe s’affaiblit quelques secondes. Que faire ? S’interposer et gêner son ami ? Laisser faire et se sentir encore inutile ? Son corps suppliait de ne pas bouger tandis que sa conscience luttait contre son immobilisme.

Un troisième coup aurait pu achever l’asiatique blessé, mais dans un dernier élan désespéré, il se redressa planche en main pour déstabiliser son adversaire corpulent. Il n’en fallut pas plus d’ailleurs car l’homme en question se retrouva déséquilibré par un joli clou qui s’était fiché dans sa cheville. C’était limite s’il ne pleurait pas. Un gros tas de muscle mais un courage de petit chiot. D’ailleurs son chez maitre sonnait déjà le repli tandis que Yoru se pavanait fier, le filet de sang coulant le long de sa bouche. Qu’il en avait du courage son ami…
Bon, certes, la vision de la jeune femme était un peu déformée, mais qu’importe, Yoru était courageux, beau lors d’affrontements, non tout le temps en fait, franc… L’esprit de Myia s’égarait de façon de manière irrationnelle. Le silence retrouvé, la réalité refit surface : ils étaient sauvés.

- Yoru… tu es bless…

Mais Yoru l’invincible était déjà passé à autre chose. Un élément incongru l’intriguait aux abords d’un autre tas de planches. Ce n’est pas vrai qu’il voulait encore remettre ça… Finalement non, ce n’était qu’un pauvre corps désarticulé qui attendait de pourrir dans un coin encore plus sombre de la ruelle. Son ami s’attelait à lui refaire prendre connaissance. Mais à en juger l’aspect de ses blessures, il avait du passer de vie à trépas depuis peu… quelle horreur ! Myia eut un mouvement de recul alors que cette idée se faisait de nouveau présente dans son esprit : des cadavres, des morts, du sang, de la violence. Mais tout s’évapora quand Yoru se pencha sur le corps tout en affichant une mine dégoûtée. Souffrait-il ? Est-ce qu’il essayait de cacher sa douleur ?

C’est ce moment là que choisit le cadavre pour revenir à la vie. Génial, un zombie de plus. Inconsciemment, des images de Melena lui revinrent à l’esprit, mais ça n’était pas le moment. Son amie n’était plus là. Le jeune homme était momentanément pris d’amnésie. Il avait le don de choisir les bons moments celui-là. Puis c’était quoi d’abord ce défilé de voyageurs ? A la première occasion, ils la laisseraient tomber. A quoi bon s’en occuper ?
Comme un nouveau né qui ouvrirait les yeux pour la première fois, son regard balaya l’assemblée. D’ailleurs sa paire d’yeux s’arrêta un peu trop longtemps à son goût sur elle. Enervée elle lui rendit son regard. Pourquoi il l’énervait d’abord ? Il n’avait rien fait de mal après tout.

Enfin de retour dans sa nouvelle réalité, il fut de nouveau assené par ses blessures. Il fallait dire qu’elles n’étaient pas belles du tout à regarder. Surtout cet énorme morceau de roche sombre planté juste comme il le fallait dans sa jambe. Il n’y resta pas longtemps puisque le jeune idiot s’attacha à l’enlever. Et c’est qu’il réussit même ! Le sang allait couler à flot, à quoi jouait-il ? Une dernière phrase et ce fut le black-out, pour lui et pour elle, puisqu’il trouva le moyen de s’effondrer sur elle alors qu’elle s’était rapprochée de Yoru.

- Non mais quel idiot ! A quoi tu joues ? Tu ne veux pas aller mourir ailleurs ?

Se blesser, se laisser mourir à la vue des autres… et puis quoi encore ! Ses yeux s’embuèrent alors qu’elle redressait la tête bancale du jeune voyageur. Elle aurait pu être à sa place et s’énerver ne servirait à rien puisqu’il dormait. Impuissante, de nouveau, elle releva la tête vers Yoru. Le porter jusqu’à la monture et le poser dessus pourrait leur faire gagner du temps dans leur fuite. L’humeur de Myia oscillait entre l’envie de l’abandonner ici et le besoin de se défouler sur quelqu’un. C’en était trop de ces gens méfiants, sadiques et stupides. De l’air, il leur fallait de l’air.
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Robyn Campbell
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyMer 13 Oct - 15:40

  • Robyn retenait son souffle, attendant que la dispute cesse. Elle trouvait cela très bien partit, d'autant que Margie jouait bien. Elle eut soudain très peur, après avoir entendu Yoru. Quel piètre acteur ! Et ses craintes se confirmèrent lorsqu'il fit tout tomber à l'eau... La jeune américaine n'aurait pas du tout été surprise qu'ils finissent sur le bucher dans les cinq minutes qui suivirent. Mais, par chance, il n'y eut qu'une bagarre dans laquelle seul Yoru fut blessé. Les hommes adverses furent touchés aussi, mais la phobique s'en fichait. L'asiatique avait l'air assez mal en point, mais elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait bien faire pour lui. Elle lui aurait volontiers fait un bandage avec un morceau de vêtements, mais les siens étaient déjà assez abîmés comme ça, et elle ne se voyait pas mettre en pièce la chemise d'un autre. Peu de temps après, il fut décidé qu'il fallait mettre les voiles immédiatement. C'était seulement maintenant qu'ils le remarquaient ? Ah... Pathétique.

    Robyn pensait qu'après cet incident, ils pourraient partir en toute tranquillité. Evidemment, ça ne se fit pas. Yoru remarqua un truc qui dépassait des planches, et après un examen plus poussé, il fut révélé qu'il s'agissait d'un cadavre. Eh bien ! Autant le laissez là, puisqu'il était déjà mort... Ils avaient déjà assez perdu de temps. Mais voilà, il se trouvait que le cadavre n'en était pas un. En effet, il se réveilla quelques secondes plus tard, l'air complètement paumé. Ses souvenirs parurent lui revenir, il parla un peu, puis s'effondra de nouveau, cette fois directement dans les bras de la femme-enfant. Sans prendre la peine de consulter personne, Robyn partit chercher la monture qui leur restait. Elle aurait donné cher pour que le destrier qu'elle avait utilisé soit toujours avec elle. A la réflexion, elle en aurait préféré un plus docile et moins peureux. Elle ramena la bête auprès de ses compagnons et déclara enfin :

    -Bon, on le mets sur le cheval, et nous, on part à pieds... M'enfin faudrait trouver autre chose quand même, parce qu'on va pas aller loin comme ça. Des idées ?

    Sa dernière phrase avait été sarcastique. Elle était lasse, ses nerfs n'en pouvaient plus... Bientôt, ils lâcheraient. Et alors, elle ne savait pas ce qu'elle ferait. Elle verrait le moment venu, sans doute. Soudain, quelques timides bruits se firent entendre derrière elle. Un chien famélique sortit de nulle part. Il était maigre à faire peur, son poil était rêche et terne, sa langue desséchée pendait lamentablement. Il marchait tête et queue basse, le regard vitreux et éteint. A bien y regarder, il n'avait qu'un oeil, et on voyait sa peau par endroits. Les yeux de Robyn s'agrandirent de frayeur. Comment était-ce possible d'être dans un pareil état ? Ce chien devait être abandonné depuis longtemps... Et la nourriture ne devait pas courir les rues, à priori. L'animal se traina jusqu'à ses pieds, puis s'affala lourdement sur le côté. Il y eut un grand blanc, l'américaine clignant des yeux pour tenter de comprendre. Enfin, alors qu'un grand silence régnait, elle éclata d'un rire démentiel. Ca y est, les nerfs avaient craqués. Un chien sortit d'on ne sait où était venu mourir devant elle, en quelques secondes à peine. L'évènement était tellement... tellement déplacé qu'elle ne pouvait que rire.

    Pour finir, elle s'arrêta, se tourna vers ses compagnons et lança, les yeux brillants d'une fatigue trop longtemps contenues :

    -C'est un signe ! Il faut partir, et vite ! Hop, en route !

    Et sur ces paroles, elle se mit à marcher résolument vers l'autre extrémité de la rue, à l'opposé de là où elle venait. Une tarée de plus, que voulez-vous.
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Margaret Wilde
Margaret Wilde

hypocondrie

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"Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 _
MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyMer 13 Oct - 17:02

Le stratagème de Margaret ne fit pas long feu, en effet Yoru semblait d'humeur assez exécrable et tous les efforts fournis pour éviter une confrontation furet réduis à néant en quelques phrases mal placées.
Une bagarre s'ensuivit, le sang gicla et Margaret, passablement énervée contre Yoru qui avait ruiné leur chance de s'en tirer saufs en vint même à hésiter sur la conduite à suivre, devait elle s'acharner sur Yoru elle aussi? A cet instant elle en avait très envie... Ou devait elle rester impassible. Car elle refusait catégoriquement d'aller l'aider, d'abord cela finirait de ruiner son pauvre scénario de dispute, ensuite l'énervement qu'elle ressentait envers lui l'empêchait de penser à un éventuel sauvetage.

Elle se contenta donc de se retourner, ces démonstrations de force ne l'intéressaient guère, elle se mit à observer les pierres qui constituaient les habitations, très belles pierres au passage, de tailles inégales mais d'une couleur grise qui virait un peu vers le orange et qui donnait à ce coin de rue sombre un aspect étrangement chaleureux.

Elle entendait distinctement les bruits du combat qui provenaient de derrière elle, des bruits sourds, puis des bruits de craquements, de crachas et le bruits des spectateurs qui criaient ou retenaient leur souffle selon la tournure que prenaient les événements.
Ayant fini le compte rendu des pierres elle se mit à examiner ses propres ongles de façon très attentive et concentrée, elle ne l'avait jamais fait jusqu'à présente et trouvait cela passionnant , certains étaient brisés suite aux nombreuses péripéties dont avaient étés parsemé sa route, d'autre en revanche étaient magnifique , solides et bien taillés.
Son intérêt soudain pour sa manucure ne fut que de courte durée. Elle en avait assez de devoir se forcer à penser à autre chose pour ne pas entendre les bruits de baston, elle regarda le sol avec un air blasé et soupira d'ennui.

*Peut-être; pensa-t'elle, vaut-il mieux ressentir l'ennui que la peur, au moins je me repose un peu*

et elle commença à manger le morceau de pain qu'elle tenait dans la main, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas mangé et ce fut une sensation délicieuse, jamais elle n'avait autant apprécié de manger du pain et pourtant c'était sûrement là le pain le plus infect qu'elle ait mangé, Yoru aurait eu raison de sans plaindre, Et peut-être aurait-il joué son rôle avec plus de conviction s'il en avait goûté...

Un bruit plus fort que les autres finit par attirer son attention ainsi qu'une phrase de Yoru qu'elle ne fit pas l'effort d'essayer de comprendre, elle possédait cette faculté étonnante de ne pas comprendre sa propre langue lorsque ce qui se disait l'indifférait totalement, elle entendit donc Yoru crier puis des bruits de pas qui s'éloignait.
Elle se retourna donc enfin, du sang, un "ennemi" par terre et Yoru qui se dirigeait vers quelque chose furent ce qu'elle remarqua en premier lieu, et il se trouvait que ce quelque chose était vivant, Margaret fit donc comme les autres et s'en approcha pour voir à quoi ce "quelque chose" ressemblait.

Il se pouvait que ce soit un voyageur lui aussi, et tandis qu'il arrachait le morceau de pierre qu'il avait fichée dans la jambe et qu'il criait, un gémissement attira l'attention de Margaret. Elle se retourna et vit l'adversaire qui avait été mis à terre par Yoru, la pauvre loque avait été abandonnée là à l'indifférence générale, ses amis l'avaient abandonné et il était seul face à sa souffrance, souffrance qui, à voir son visage déformé par les pleurs, devait être considérable.
La jeune indienne le regarda avec compassion, resterait-il ici, mourir? Ou quelqu'un viendrait-il à son aide? Cet homme qui avait paru tellement puissant et menaçant n'était maintenant plus rien, l'indienne se rapprocha de lui pour lui enlever le clou de sa plaie.
L'homme cru qu'elle voulait rajouter à sa peine, tel un animal blessé il refusa l'aide qu'on se proposait de lui donner et gifla Margaret, mais la jeune hypocondriaque pouvait se montrer très bornée quand elle avait quelque chose en tête, elle prit la planche fermement et l'attira à elle, arrachant de ce fait le clou de plaie sanguinolente.
Le pauvre homme n'avait plus la force ou le courage de crier, il se contenta d'émettre un gémissement un peu plus fort que les autres.

Le sac que lui avait confié un peu plus tôt l'homme qu'elle avait réussi à manipuler grâce à son pouvoir contenait quelques vêtements, elle lui en tendit un pour qu'il puisse éponger la plaie, regarda s'il se débrouillait bien pour le faire et voyant que c'était le cas elle se retourna vers ses nouveaux compagnons de route.
Se faisant elle eut le temps de voir le jeune homme s'écrouler lourdement sur Myia qui protesta en lui enjoignant d'aller mourir ailleurs ce qui fit sourire Margaret, elle réussit à se retenir de rire, ne sachant pas comment cela pouvait être prit. Elle se dirigea vers Myia pour l'aider à soutenir le poids du jeune homme qui, contre toute attente, était assez conséquent.

"Je suppose qu'on va le prendre avec nous, je dis nous, mais je ne sais si Yoru arrivera à tolérer notre présence..."

Pendant ce temps Robyn avait rapproché le cheval et un chien sortit d'on ne sait où vint mourir là, comble d'ironie... Margaret aida à monter le jeune homme sur le dos du cheval et suivit Robyn avec laquelle elle était totalement solidaire.
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Yoru Nakatomi
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Hypocondrie

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"Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 _
MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyDim 24 Oct - 4:01

Yoru en avait réellement marre, il avait bien remarqué l'attitude indifférente de Margaret lors de son combat. Son envie soudaine d'observer le mur, de s'occuper de ses ongles, s'écartant de tout conflit (qu'elle avait tout de même généré!!). Alors que c'était à cause d'elle, rien qu'a cause de sa présence ici, que les ennuie étaient venu. Parce que si elle ne les avait pas suivi, elle n'aurai pas été suivie elle même par sa copine, cette dernière n'aurai pas joué les espions indiscrets, n'aurai pas fait tomber les planches et au final tout aurait été comme sur des roulettes.. Yoru était lasse de tout ça. Il souffla:

-Mais qu'est-ce que j'fou la sérieux..

Le jeune homme qu'il avait ramené à la vie venait de s'effondrer sur Myia, il ne faisait aucun effort.. Et déjà Robyn commença à péter un câble lorsqu'un chien vint s'effondrer à ses pieds. Yoru pouffa de rire à ce moment, d'une vision extérieur c'était réellement comique! Toutefois elle eut l'initiative d'approcher le cheval et avec l'aide de Margaret, elles hissèrent le jeune homme inconscient sur la bête.

-Je suppose qu'on va le prendre avec nous, je dis nous, mais je ne sais si Yoru arrivera à tolérer notre présence...

L'asiatique n'apprécia pas beaucoup le "nous", il n'y avait pas de "nous", il ne les connaissait pas, et depuis qu'elles étaient arrivé, rien de bon ne s'était produit. L'hypocondriaque ne comptait pas faire équipe avec elles. Il préférai rester en duo, avec Myia si ça l'enchantait, ou en solitaire. On est mieux servi que par soi-même, hein! Il lança alors:

-C'est peu probable ouai! Je pense que vous vous en sortirez très bien sans moi! Allez je file!


Sur ce, Yoru fit volt face et s'engagea dans la pénombre de la ruelle qui devait déboucher sur une autre rue (d'où serai venu le précédent dealer de fruits). Il fallait mieux passer par la que par la grande route et en suivant ce chemin, il arriverait surement à l'écart de la ville plus rapidement, les rues étant de plus en plus désertes, cela voudrait dire qu'il j'éloignerai du centre ville. Quelques pas et voilà que Yoru eut un éclair, il revint alors précipitamment vers le groupe et attrapa Myia par le poignet pour l'emmener avec lui sans lui laisser le temps de réagir, la demoiselle fut entrainée malgré elle par l'asiatique. Une fois engagé dans la ruelle suivante et lui dit tout en continuant de marcher précipitamment:

-Je te trouve sympa! Et.. Voila, je veux pas que tu restes avec eux.. Mais tu peux encore m'envoyer balader et j'comprendrai et.. je sais que je suis un aimant à problèmes mais.. enfin voilà je te laisserai pas, sauf si tu veux pas de moi et la.. J'te laisserai..


L'asiatique ralenti alors la cadence et observa la jeune fille du coin de l'œil en attendant qu'elle le regarde et qu'il ait enfin son avis.
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Myia Be
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyJeu 28 Oct - 16:04

Par bonheur, de l’air, Margaret lui en apporta en venant l’aider à soutenir le corps du survivant et Robyn prit le relais. En quelques mouvements maladroits, les jeunes femmes portèrent le corps jusque sur la monture. Myia avait capté quelques rires ironiques et nerveux de la part de tous ses compagnons. Pourquoi n’avait-elle pas envie de rire avec eux alors ? Du coin de l’œil, elle jeta un regard à la fois rancunier et curieux vers le nouvel arrivant, tandis qu’elle cherchait encore un brin de sécurité dans l’attitude de Yoru. Non seulement le premier ne se réveillait toujours pas, mais son ami semblait des plus énervés. La guerre froide entre Robyn et Margaret d’un côté et Yoru de l’autre était déclarée. Pour la première fois, Myia eut du mal à comprendre l’enjeu de cette dispute. Les filles étaient novices et Yoru avait sale caractère. Dans un contexte tout autre, peut-être qu’ils se seraient relativement bien entendu.
Encore une fois donc, la jeune femme soupira. Elle s’approcha même de la monture, caressa lentement la crinière du cheval et se risqua à tapoter la tête du blessé.

- Hey, toi, tu vas te réveiller ?!

Son regard curieux se risqua à épier la scène de ménage, et son cœur ne fit qu’un tour lorsqu’elle vit Yoru s’enfuir rapidement d’un pas décidé. Quoi ? Il l’abandonnait comme ça ?
Non, non, ça n’était pas possible, il devait juste aller faire le guet…
Pourtant le bruit de ses pas se faisait de plus en plus faible. Prise de panique, la jeune femme se détourna de la ruelle qu’il venait de quitter et s’appuya à la monture. Pour se calmer, elle se mit de nouveau à caresser nerveusement la crinière de cheval. Sauf qu’elle s’était trompée de cible : c’était le blessé qu’elle recoiffait. D’ailleurs sa tête sembla bouger sous sa main tremblante.

Mais la jeune femme n’eut pas le temps de vérifier si son hypothèse était juste, puisqu’une main ferme et décidée vint se refermer sur son poigner pour l’inciter à la suivre : c’était Yoru. Yoru était revenu. Sa surprise était telle qu’elle se laissa embarquer. Parfois elle trébuchait, mais ne tombait jamais. Myia lança un regard triste à l’assemblée qu’ils laissaient derrière eux : un blessé, au moins deux novices, et une foule de problèmes. Un pincement lui bloqua temporairement la respiration, du moins jusqu’à ce qu’enfin, Yoru se décide à rompre le bruit monotone de leurs pas.
Ce qu’il lui annonça lui fit plaisir et l’inquiéta en même temps. Sa maladresse trahissait à la fois la peur de ce qui les attendait en tentant de fuir la ville, et sa crainte d’entraîner la jeune femme dans ces problèmes. Quand à Myia elle balançait entre l’envie de le rassurer et celle de le questionner. Pourquoi avait-il se peu confiance en ses propres capacités ? Pourquoi avait-il cette impression d’être un poids pour les autres ? Pourquoi fuir lorsque des gens proposaient de l’aider ?
Malheureusement, aucun son ne sortit de sa bouche. Toutes ces pensées s’embrouillaient dans son esprit alors qu’elle faisait en sorte de conserver un minimum de coordination dans ses jambes. Finalement c’est son corps qui prit le dessus en commençant à rétrécir. Son centre de gravité fut perturbé pendant un dixième de seconde, suffisant pourtant pour la faire trébucher pour de bon. Yoru n’eut pas non plus le temps de s’adapter à ce changement chez Myia, et il en lâcha son poignet. Son corps s’étala dans la poussière de la ruelle qu’ils avaient rejointe et son visage se terra dans ses bras. Malgré elle, la Myia enfant ne put taire les sanglots qui naissaient dans sa poitrine, et elle se laissa aller.

- veux… Je veux p…pas qu’on se sép…sépare.

Mais la petite fille n’eut pas le temps de s’étendre plus longtemps en pleurnichements car plusieurs cliquetis métalliques se firent entendre à un angle de rue plus loin. La peur remplaça donc la tristesse et inonda chacun de ses membres d’un regain de vie qui pourrait la faire courir des heures sans s’arrêter. Myia était sur le qui-vive, mais elle ne laissa pas le temps à Yoru de réagir. Comme il l’avait fait quelques instants plus tôt, sa petite main s’empara de la main de son ami et elle l’entraina dans une autre ruelle, encore moins large que celle qu’ils avaient quitté quelques instants plus tôt. Tout était encore plus lugubre et silencieux, néanmoins il y avait cette petite bâtisse en fond qui ne payait pas de mine, mais qui pourrait les cacher pendant quelques minutes. Sans attendre, ils s’engouffrèrent par la porte bancale en bois, trouée et parsemées de clous rouillés. Une vraie petite chaumière !

La porte grinça lorsque Myia la referma, mais elle se mit de suite en tête de trouver un objet lourd et massif pour la bloquer au cas où des soldats perspicaces s’aventureraient dans ce taudis inhabité. Il y aurait bien ce coffre planqué sans beaucoup de vigueur sous cette planche de bois. Il ne devait rien renfermer d’important pour être abandonner sans pitié dans cette pièce insalubre. La gamine s’en approcha et tenta de le déplacer, en vain. Génial. Yoru se chargerait de la mettre devant la porte. L’énergie qu’elle avait retrouvée la poussa à fouiller parmi les ruines qui jonchaient le sol irrégulier de la bâtisse : des morceaux de verre, des journaux jaunis datant d’on-ne-sait quelle époque, d’autres planches pourrissantes, quelques cadavres de souris, des monticules de tissus, et cette incroyable odeur de renfermé. C’était surtout ça le plus gênant. Pourtant, curieuse, la gamine s’approcha de ces fameux lambeaux de tissus et les démêla un à un. L’odeur qui s’en dégageait était identique à celle du lieu. Entre l’odeur de renfermé et la poussière qui les recouvrait, ils ne donnaient en aucune façon l’envie d’être portés. Myia sélectionna pourtant cinq drapés et en enroula trois d’entres elles dans une sorte de nappe fleurie encore plus monstrueuse que l’apparence de la bâtisse. S’ils voulaient sortir sans attirer l’attention, se déguiser en mendiants apparaissait comme une des rares solutions possibles. Elle jetait à un Yoru perplexe des regards encourageants.

- Yoru, s’il te plait, on ne peut pas laisser Margaret, Robyn et… et un blessé comme ça. Au moins jusqu’à ce qu’on sorte vivants de cette ville, restons groupés.

Si Myia était la plupart du temps immature, elle n’en restait pas moins entêtée. En plus de ça, elle se sentait parfaitement en accord avec elle-même, pas de culpabilité, pas de lâcheté, pas de fuite. La crise étant passée, son corps retrouva petit à petit son apparence d’adulte, et sans s’en rendre compte, sa main vint doucement se poser sur celle de Yoru.

- Allons les retrouver… Au pire s’ils ne veulent plus de notre aide, nous leur laisserons toujours ces vêtements pour se fondre dans la masse. Essayons, tous les deux.
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Naomie Greenaway
Naomie Greenaway

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"Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 _
MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyVen 29 Oct - 19:42

Après la fille à la boule de gomme, il y avait eut la fuite, la panique, la peur. A cet instant, Naomie n'avait qu'une chose en tête : prendre ses jambes à son coup et partir le plus loin possible pour retrouver n'importe quoi qui pourrait lui sembler « normal ». Elle avait donc couru, ou du moins essayé de fuir le plus rapidement possible, pendant ce qui lui parut durer une éternité. Une éternité où elle dut, finalement, s'avouer à elle même que tout allait mal : elle était seule, perdue, et tout cela dans un univers surprenant, et dangereux de surcroit. Elle repensa au docteur, tout en trainant les pieds et afin d'oublier les douleurs que lui envoyait par petits accoues son estomac. Alors quoi ? Elle avait toujours ce manque, et sa plus grande angoisse était qu'il ne s'étende... Et si un jour elle finissait par oublier jusqu'à son nom ? Elle avait envie de pleurer, s'arrêta et dut, à contre cœur, s'arrêter d'urgence derrière un buisson. Là, elle aurait tout donné pour un rouleau de papier toilette, une chasse d'eau et un peu d'intimité. C'est en se relevant, humiliée devant elle même, qu'elle laissa libre court à ses sanglots, avant de reprendre sa route dans l'obscurité qui commençait à envahir le paysage, en espérant trouver au bout de celle ci n'importe qui qui puisse lui venir en aide.


Marcher, marcher, marcher, marcher... marcher... Tomber... Ne pas se relever... Rester là, immobile sur le bord de la route. Tenter de s'appuyer sur ses bras trop fatigués pour soutenir un corps trop lourd... Sentir la fatigue envahir tout son être, ne plus rien ressentir que la faim et la fatigue. Voir son corps se tordre de douleur par moment. Puis l'immobilité à nouveau... Essayer de réfléchir, ne pas y arriver. Ne plus penser à rien. Sombrer et prier pour que quelqu'un retrouve ce corps, replier sur lui même, au bord de cette route poussiéreuse...



Arrête toi ! C'est quoi ça ? Elle a pas l'air en bonne état... Qu'est ce qu'elle fait là ? C'est suspect, on l'embarque.


Naomie voudrait ouvrir la bouche, et puis non... Elle ne peut pas... Elle sombre à nouveau alors que des soldats l'emmènent, elle ne sait pas ou, ni pourquoi, mais elle sait seulement que sans eux, elle serait certainement morte. Alors rien, elle ferme les yeux...



Lorsqu'enfin Naomie décolla ses paupières et laissa la lumière du jour l'aveugler durant quelques secondes, elle était allongées dans une pièce étroite, à même le sol. Il n'y avait rien autour d'elle qu'un banc en pierre recouvert d'une couverture miteuse sur lequel trônait un plateau de ce qui semblait être de la nourriture. Naomie se redressa, et eut tôt fait de regretter son empressement lorsque son corps se contracta la laissant échapper un gémissement de douleur. Difficilement, elle rampa jusqu'à l'objet de son désir, et engloutit tout ce qui pu l'être. Il semblait que son mal redoublait à chaque bouchés et pourtant elle se sentait revivre, c'était comme prendre une longue bouffé d'air en sortant son visage resté un temps de trop au fond de l'eau : une résurrection.

Ce n'est qu'après un long moment que la jeune fille eut le courage de tenter un nouveau mouvement. Cette fois ci elle fut plus attentive et s'appliqua à agir aussi lentement qu'elle le pouvait, jusqu'à atteindre la porte. Elle était fermée à clés, et ce n'était pas plus surprenant que ça à vrai dire. Alors, son regard fut interpellé par la fenêtre et Naomie l'estima assez grande pour permettre une fuite, bien que trop haute pour qu'elle puisse la tenter. Restait quand même une solution, qui serait pourtant fort compliquée compte tenu des forces affaiblies de la jeune fille : se servir de la couverture pour grimper jusqu'à la fenêtre et s'enfuir. L'opération fut moins difficile que prévu, jusqu'à ce que Naomie se retrouve dehors, les mains en sangs après avoir brisé les carreaux, ne sachant où aller alors qu'on devait déjà se douter que ce vacarme indiquait sa fuite.

Elle se précipita dans la première ruelle qu'elle vit, ce qui ne fut pas réellement une bonne idée, puisque celle ci était apparemment animée. Naomie était donc au milieu, les soldats d'un coté, et des chuchotements d'inconnus de l'autre. Elle s'engagea donc du coté des inconnus, priant pour qu'ils ne soient pas hostiles, mieux encore, qu'ils l'aident, ou au moins qu'il la laisse fuir ou se cacher en paix.

Lorsqu'elle arriva en titubant vers les voix qui se faisaient plus forte, elle se trouva face à deux femmes, un cheval, et des cadavres... La stupeur la laissa stoïque, puis elle fit une mise au point intérieur qui la poussa à penser que ces gens ne venaient pas d'ici, qu'ils étaient donc comme elle, et qu'elle devait alors les considérer comme des alliés potentiels. Peut être était-ce leurs expressions, leurs regards, mais quelque chose les différenciaient des gens qu'elle avait rencontré jusqu'ici – ou du moins c'est ce dont elle essayait de se convaincre pour se forcer à ne pas imaginer qu'ils puissent eux aussi lui vouloir du mal.

« Soldats !! »

Elle n'osait pas le prononcer à haute voix, mais peut être sa plainte était-elle tout de même audible dans son regard : Aidez moi...

Et comme à chaque fois, la panique augmenta son débit de parole qui devint incontrolable :

« Les soldats, ils vont arriver, je ne sais pas ce qu'ils veulent mais je vous préviens ils ont pas l'air franchement aimables. Je serais vous j'essairais de me planquer, parce qu'ils m'ont attrapé et enfermé, je ne sais pas ce qu'ils comptaient faire de moi et je préfère même pas imaginer ce qu'ils me réservaient. Je ne sais pas ce que je fais ici... Est ce que vous êtes.. d'ici ou... d'ailleurs ? Parce que, c'est quand même étrange, ici je veux dire, et partiellement dangereux aussi, enfin, je crois qu'on ferait bien de pas rester ici... »
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Mickael Sabel
Mickael Sabel

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"Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 _
MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptySam 30 Oct - 5:38

La tête de Mickael reposait sur quelque chose de poilu qu’il ne réussissait pas à identifier. C’était aussi confortable qu’une couverture et aussi long que des franges de tapis. Il était bien comme il était, dorloté un paisible calme intérieur. Soudain, la douceur d’une caresse vint le retirer légèrement de sa torpeur : c’était agréable et l’adolescent appréciait énormément le mouvement de va-et-vient gratouillant le derrière de sa tête, celle ne portant pas le gel. Curieux de découvrir la provenance de ce réconfort, l’inconscient tenta de se relever, mais il ne réussit qu’à dandiner légèrement de la tête. Il sentit la main se retirer, ce qui augmenta sa curiosité. Un deuxième essaie, et il réussit cette fois-ci à ouvrir les yeux, sans pour autant réussir à se lever. Au loin, du moins selon son champs de vision, la fille sur laquelle il était tombé était tirée par l’unique garçon du groupe ayant assisté à son réveil. Était-ce elle qui lui avait permis de se réveiller de ct épuisement? Si c’était le cas, le blessé aurait aimé la remercier, mais elle n’était déjà plus visible.

L’iconoclaste s’appuya sur l’objet poilu pour redresser son corps, avant de constater qu’il s’agissait en fait de la crinière d’un cheval. Qu’est-ce qu’il faisait sur un cheval bon sang? Il ne se rappelait pas être monté sur un cheval. Une seule réponse vint à son esprit : c’était ces étrangers qui l’avaient mis sur ce cheval. Cela ne faisait aucun doute! À ce moment, il regardât autour de lui et vit les deux membres du groupe restant. Pourquoi le groupe n’était-il pas resté ensemble? Pourquoi s’était-il séparer? Tant de questions et si peu de réponses. C’était un peu beaucoup trop pour son esprit à peine éveillé.

Il descendit donc de l’échine du destrier, doucement pour ne pas s’écrouler comme l’autre fois, et rejoignit les deux femmes qui l’observaient se rendre à eux. Il se rendit compte que son corps s’était assez bien remis du choc à présent. Ce n’était pas rien de se rétablir après s’être pris un météore dans la tronche!

Il s’apprêtait à ouvrir la bouche lorsqu’une autre femme sortit de nulle part et se mit à enchaîner une suite inachevable de phrases à partir de la sienne. Malgré la surprise de cette soudaine apparition, Mickael comprit plus ou moins ce qu’elle dit. Ils étaient en danger et ils devaient fuir! À cause de soldats. Était-ce des soldats comme ceux qu’il avait vus à Ellipse? Si c’était le cas, il ne voulait pas les rencontrer!

-Vite, suivez-moi!


Mickael se mit à courir dans la direction de la ruelle à sa gauche en espérant qu’on le suivrait. Bien sûr, l’adolescent ne savait pas où il courrait comme cela, mais ce n’était guère le plus important. Ils ne devaient pas rester là? Il fallait trouver une cachette en attendant que cette troupe les dépasse. Ainsi, il pourrait passer derrière ce groupe et partir dans la direction d’où ils venaient, évitant ainsi un affrontement et leur permettant de fuir les lieux sans que les soldats ne les remarquent puisqu’ils ne penseront surement pas à regarder derrière eux.

Enfin, il trouvât un bâtiment semblant désert où ils pourraient tous se cacher. Mickael ouvrit la porte, se retournât et fit signe à ses compagnons d’entrer.
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Robyn Campbell
Robyn Campbell

Chronomentrophobie

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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyDim 31 Oct - 20:35

  • Robyn venait, avec l'aide de ses compagnons, de hisser l'inconscient sur le cheval. Ah, qu'il était lourd ! Pourquoi n'était-il pas une chétive petite fillette ? Ca aurait été tellement plus simple... Mais elle n'eut plus le temps d'y penser, une foule d'évènements se produisit en un temps record. Tout d'abord, l'asiatique, qui semblait les détester franchement depuis leur arrivée, s'enfuit à toutes jambes dans une direction quelconque. La jeune fille en resta interdite. Alors c'était comme ça, il les plantait là, s'en allait faire cavalier seul, et se fichait donc pas mal de leur sort. A priori, cela bouleversa tout autant qu'elle la femme-enfant, qui venait juste de donner une ou deux claques à l'homme endormi. Robyn eut l'impression qu'il allait s'éveiller, mais son attention fut détourné par un Yoru courant vers eux. Avait-il changer d'avis, voulait-il leur demander pardon ? L'américaine eut bien vite sa réponse : il entraina Myia par la main et disparut aussi vite qu'il était arrivé. De mieux en mieux, dites donc ! Leur groupe se rétrécissait à vue d'oeil à l'heure où ils avaient le plus besoin de s'entraider.

    Des bruits de pas se firent entendre derrière elle, et Robyn vit arriver une jeune fille que l'émotion empêchait certainement de parler. Son regard avait l'air suppliant, comme si elle cherchait à leur dire quelque chose. Au même instant, elle entendit un bruit de ferraille qui s'entrechoque. Qu'est ce que ça pouvait bien être ? La jeune phobique était certes très curieuse, mais pas suicidaire non plus. Cela pouvait être n'importe quoi, amis comme ennemis. La deuxième hypothèse s'avéra être la bonne, car la nouvelle venue se mit à parler très vite, comme si elle voulait expliquer une tonne de choses à la fois. Robyn ne comprit pas tout, mais saisit quand même les mots "soldats" et "enfermée". Il n'y eut plus qu'à imaginer le reste, ce qui donna un tableau haut en couleur et certainement peu probable compte tenu de l'imagination débordante et fertile la brunette. Enfin, sur le cheval qu'elle tenait, l'homme se réveilla. Pas trop tôt ! Il était bien tranquille, lui, à dormir pendant que les autres tentaient de sauver leur peau et la sienne, courant ainsi mille dangers ! Il sembla reprendre ses repères assez vite, glissa de la monture et comprit, comme si c'était compliqué, qu'ils étaient en danger et qu'il fallait fuir. Il se mit alors à courir aussi vite qu'il le pouvait, empruntant la même ruelle que Yoru avait prise pour s'enfuir.

    Robyn n'avait pas trente-six solutions, et elle préférait de loin suivre ce mystérieux personnage plutôt que d'attendre là l'arrivée des soldats. Par la main gauche, elle empoigna la main de Margie, et par la droite, celle de l'inconnue blonde, puis s'élança pour rattraper Mickael. Elles le rattrapèrent bien vite, et il les fit entrer dans un bâtiment à l'allure peu engageante. Robyn traina ses compagnes à l'intérieur, et crut entendre un bruit. Etaient-ils vraiment seuls ? Elle allait faire part de tout cela à la joyeuse troupe, quand elle sentit un... changement sur elle. Il y avait un miroir brisé dans un coin, et il lui prit l'irrésistible envie d'aller se regarder. Elle vit son reflet et se mordit violemment la lèvre pour ne pas crier. Elle était... était... UNE MOMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEE !!!! Mais que s'était-il passé ? Robyn se retourna vers les autres, avec une lenteur exaspérante, et les inonda de grognements inintelligibles, les bandelettes l'empêchant de prononcer quelque chose de normal. Mais ses yeux agrandis par la peur suffirent certainement à leur faire comprendre. D'ailleurs, la chronomentrophobe remarqua avec horreur qu'ils n'étaient pas en meilleur état qu'elle... On se serait crû un soir d'Halloween ! Elle était maintenant enveloppée entièrement de bandelettes blanches très serrées. L'avantage dans l'histoire, était qu'elle avait maintenant des habits en bon état, et qu'elle n'avait plus froid... Mais elle aurait tout donné pour retrouver sa robe déchirée !
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Mickael Sabel
Mickael Sabel

Iconoclaste extrémiste

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"Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 _
MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyMar 2 Nov - 2:40

Les trois femmes entrèrent finalement dans le bâtiment délabré et Mickael fermât la porte derrière eux, dans l’espoir qu’aucun soldat ne les avait suivis. L’intérieur de la demeure ressemblait à son extérieur : tout était dans un sal état. La plupart des meubles semblaient avoir été dévoré par les termites et la poussière recouvrait chaque centimètre cube de la salle. De plus, des toiles d’araignée étaient étendues un peu partout et obstruait la vue vers le fond de la pièce, rendant le tout légèrement inquiétant. On aurait dit la maison d’une sorcière d’halloween! Et je parle bien de celle avec des verrues et non les séduisantes sorcières que l’on pouvait voir dans certains films où elles sont gentilles.

C’est alors qu’un évènement étrange se produisit. Des bandelettes se mirent à s’enrouler autour de l’une des jeunes femmes aussi vite qu’elles étaient apparues. Elle ressemblait étrangement à une momie ainsi accoutrée. Elle se retourna alors avec frayeur vers le reste de groupe en balançant des grognements incompréhensibles dus aux bandages recouvrant sa bouche.

Sous la surprise causée par cette transformation, Mickael s’appuya légèrement sur celle qui les avait prévenus de l’arrivée des soldats. Aussitôt, l’adolescent ressentit un choc électrique passé entre eux et retira sa main par réflexe. En regardant sa main, il vit qu’elle était à présente recouverte d’un gant noir. C’est alors qu’il remarqua que son corps était maintenant recouvert d’une armure noire accompagnée de la cape qui venait avec. Il regarda l’étrangère et remarqua qu’elle aussi portait le même costume. Mickael observa sa main à nouveau et remarqua qu’elle devenait de plus en plus transparente. Il voulut voir si ce phénomène se produirait aussi sur la troisième femme, mais n’en eu pas l’occasion, car sa vision devînt toute noire à ce moment. Il ne pouvait à présent voir que des petites tâches bleues à la place de ses compagnons.

-Mais qu’est-ce que c’est que ce merdier?


La voix de l’adolescent n’était à présent plus reconnaissable. Elle était devenue plus profonde, comme si elle venait de très loin. C’était tellement étrange que Mickael voulut se gratter la tête. Après tout, il était normal de se poser des questions lorsqu’on ne voit plus alors qu’on voyait tout deux secondes plus tôt. Malheureusement, l’iconoclaste rencontra un os : sa tête, elle n’était plus là!

-Ah! Mais où est passé ma tête? Qu’est-ce qui se passe?

Au loin, il entendit une voix moqueuse leur lancé avec désinvolture :

-Ah ah ah, Joyeux Halloween! Mes chers voyageurs! Ha ha ha!
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Naomie Greenaway
Naomie Greenaway

syndrome de Korsakoff

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"Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 _
MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyMer 3 Nov - 23:27

Noamie regarda la panique et la frayeur se peindre lentement sur les visages du groupe de voyageurs, elle se contenta d'attendre de voir ce qu'il se passerait : la journée avait été trop dure pour que la jeune fille ne puisse continuer à prendre des initiatives. Elle était épuisée. Désormais, elle comptait sur ces inconnus pour sauver sa peau, car à vrai dire elle n'était même plus à même de réfléchir convenablement. Elle sentie qu'on lui attrapa la main, et qu'on la tirait. C'était tellement réconfortant de voir enfin ces gens, et de penser qu'avec eux elle sera en sécurité, du moins pour un temps. Mais alors qu'elle s'était mis à courir derrière la jeune femme qui lui avait attrapé la main, cette même main effleura un bout de tissus déchiré qui s'échappait de l'accoutrement en bien mauvais état de la demoiselle, et quelque chose d'étrange se produisit. D'abord, une écharde lui entamait la peau, superficiellement certes, mais la pression de la demoiselle pressée ne faisait que l'enfoncer un peu plus. Puis autre chose. Quelque chose que Naomie avait l'impression d'avoir déjà ressenti. Oui... Quelque chose qui fait mal. Des marteaux tambourinaient à tout rompre dans son crane. Elle ferma les yeux, instinctivement, et faillis trébucher dans sa course. Mais, durant le bref instant qu'elle eut les yeux clos, c'était comme si elle quitta son corps, quelque seconde. Pourtant, elle sentait encore ses jambes la porter, le froid lui caressait les bras, mais sa vision, pendant ces quelques secondes, n'était plus la même. Des images floues dansèrent devant ces yeux, sa tête devient lourde et l'amnésique sentait comme des milliers de marteaux frapper en cœur dans son crâne. Il y eut une succession de chose devant elle, comme les images d'un film. Une ruelle. Une ruelle, toujours la même. Lorsqu'elle reprit conscience de la réalité, elle était de nouveau avec le groupe, la course était terminé et elle entra dans une maison des plus sinistre, sans y faire attention. Elle s'adossa contre un mur et se laissa tomber sur le sol, la tête profondément enfouie dans ses épaules, les mains devant les yeux comme pour effacer des images irréelles.

Elle s'était vu tomber. D'abord, il y avait eut ce pied sorti de nul part trébuchant sur des planches mal rangées, et puis le plongeons brutal. Et le bois qui lui écorchait la peau, il semblait... la lui déchirer comme un vulgaire papier. Un bruit intense raisonnait encore dans sa tête. Elle dut mettre de bonnes minutes à se reprendre, puis jeta un regard inquisiteur autour d'elle. Elle cherchait la femme qui avait causé cette étrange vision...

« Attention aux planches... »


Elle s'était relevée et approchait lentement de la fille. Il faisait sombre dans la maison et à vrai dire Naomie n'avait aucune idée de la présence ou non de planches. Elle voulait savoir ce qu'il se passait. Avait elle eut une prémonition ? Elle scruta encore un moment le visage de la jeune femme mais, comme si cela ne suffisait pas, celle ci sembla brusquement changer... Des bandes blanches enlacèrent peu à peu son corps, et recouvris bientôt sa tête et la jeune femme tétanisée assistait au spectacle, muette. Au moment ou elle ouvrit la bouche pour hurler de frayeur, quelque chose l'en empêcha. Son hurlement n'était qu'un écho lointain, comme perdue au fond de sa gorge. Soudainement son mal de crâne l'avait quitté, elle se sentait soulagée d'un poids. C'est en voulant frotter ses yeux qui semblaient se fermer d'eux même que la jeune fille sentie soudain...rien. Le rien qui trônait majestueusement sur ces épaules.

Loin derrière elle – du moins c'est ainsi qu'elle percevait desormais les sons- quelqu'un semblait être dans la même position qu'elle, sans tête.

Je suis pas folle je suis pas folle je suis pas folle je suis pas folle je suis pas folle


« Rassurez moi, je suis en train de rêver et vous n'êtes que le fruit de mon imagination hein ? Vous et tout ces événement bizarre, ces visions dans ma tête, enfin dans feu ma tête, et puis l'autre qui se momifie devant mes yeux. Ok, c'est super drôle mais j'aimerais me réveiller maintenant. Et mince, j'en ai marre de tout ça ! Même si j'essayais de croire que ça n'était pas arriver trop de chose me pousse à croire que c'est réel. Parce qu'on a pas mal dans un rêve hein ? On a pas froid, ni mal aux jambes, et on perd pas sa tête comme ça. D'habitude les rêves c'est plus soft non ? Pitiez dites moi que je vais retrouver ma tête ! »


Elle eut le droit pour seule réponse à une phrase qui sonnait horriblement glacial, et qui finit par éclater d'un rire sadique après leur avoir souhaiter une joyeuse fête... d'Halloween.

Elle était maintenant apeuré, et en l'absence de point d'orientation Naomie se mit à déambuler en se cognant à maintes reprises, jusqu'à ce qu'elle finisse par heurter quelque chose de plus dur et de tomber à terre. Bizarrement, elle n'avait pas aussi mal qu'elle s'y attendait... Même, elle avait l'étrange impression que ce n'était pas elle qui heurter les murs et les choses autours d'elle mais que c'était eux qui rebondissait contre elle. Elle ressentait maintenant la douleur comme une mince pression, comme si on la poussait, pas assez violemment pour lui faire lâcher un juron.

« Oh mon dieu... C'est étrange mais... J'ai l'impression d'être... solide. »


Cette phrase sonnait tellement étrangement que s'en était drôle, et pourtant c'était vraiment l'impression qu'elle avait. Elle tenta de se concentrer pour percevoir ce qui l'entourait, de voir si les autres eux aussi avait changé, mise à part la femme momie et elle, mais elle avait beaucoup de mal. Elle sentait bouger autour d'elle, mais rien ne s'imprégnait sur ses pupilles.

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Margaret Wilde
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hypocondrie

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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptySam 6 Nov - 18:30


Décidément à faire tant de sport elle il ne lui faudrait pas beaucoup de temps avant de perdre l'unique bourrelet qui décorait son ventre, c'est ce que pensait Margaret pendant leur énième course folle à travers les rues, la vie de fuyards n'avait rien d'encourageante! A vrai dire elle était tellement lasse et courbaturée qu'elle se serait volontiers laissée arrêter par les gardes, à quoi bon courir? Cela ne ferait que retarder l'échéance! Traqués comme ils l'étaient ils ne pourraient échapper indéfiniment à leur poursuivants. Mais voilà, Robyn l'avait attrapée par le bras et l'avait entraînée, elles formaient une belle équipe à présent! Et ce regain d'affection pour sa camarade la poussa à libérer le peu d'énergie qui lui restait.

Une jeune femme était arrivée et le jeune homme qui semblait quelques minutes auparavant sur le point de mourir détalait maintenant comme un lapin, il avait certainement fait un peu de cinéma pensa Margaret avec cette mauvaise fois qui caractérise si bien les hypocondriaques.

Ils entrèrent dans un bâtiment et la jeune indienne put enfin observer les nouveaux arrivants mais cette péride d'accalmie, ces yeux eurent à peine le temps de s'attarder sur le visage de la jolie blonde et son souffle commençait à peine à redevenir normal qu'un bruit des plus étrange reporta son attention sur Robyn. Au comble de la panique son amie se transformait en momie, des bandelettes apparaissant de nulle part l'enroulaient et Margaret aurait sans doute crié si l'horreur ne lui avait retiré le son de sa voix. Elle se jeta vers son amie pour tenter de la libérer de ses liens mais ses pieds avaient quitté le sol pour ne plus y retomber, elle crut perdre son équilibre mais au contraire elle n'avait jamais été aussi loin de tomber qu'à présent. Elle flottait, son corps enveloppé de ce qui aurait pu sembler être un tissu blanc mais qui flottait doucement autour d'elle et qui était aussi léger que l'air.

Elle n'entendit pas la voix qui souhaitait à tous un joyeux halloween, non, elle était trop occupée à ressentir cette délicieuse sensation qui était celle de ne rien ressentir du tout, sentiment de jouissance absolu.
Son corps était pour Margaret un boulet qu'il lui fallait traîner, un objet de souffrance continuel, elle s'en servait pour attirer l'attention à travers toutes ces maladies auxquelles elle était la seule à croire mais tout cela l'avait épuisée aussi bien mentalement que physiquement. Ce qui leur arrivait était incroyable, magnifique et merveilleux, devenir des purs esprits était la solution à tous leurs ennuis et une délivrance. Ell se tourna donc vers Robyn, au comble du bonheur mais son sourire disparut, car son amie était toujours recouverte de bandelettes et se mouvait de façon incroyablement lente...

Alors elle se tourna vers ses deux autres compagnons de misère pour constater que les changements les avaient touchés différemment. C'est ce qu'elle supposait en tous car de Mickael il ne restait rien, des vêtements noirs flottaient comme si quelqu'un les portaient mais ils étaient vides.

"Vous allez-bien? Ne vous inquiétez pas c'est arrivé si brusquement, cela repartira certainement de la même façon."

dit-elle avec une voix qu'elle voulait rassurante

Elle désirait cela pour ses compagnons mais pour elle-même elle espérait sincèrement rester dans cet état de plénitude, elle voulut réconforter Robyn en lui faisant une tape sur l'épaule mais la traversa dans sa tentative.
Elle commençait à voir les limites de son état de fantôme...
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Mickael Sabel
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyDim 7 Nov - 7:29

Autour de lui, tout le monde semblait pris de panique : peu à peu chaque membre du groupe se transformait sans aucun doute. La nouvelle arrivante disait à nouveau des phrases incompréhensibles tellement elle paniquait. L’iconoclaste entendit une quelconque personne courir dans tous les sens, jusqu’à ce qu’on lui rentre dedans. Mickael perdit l’équilibre et s’écroula au sol. Une douleur fulgurante le transperça. Son cœur… son cœur le brûlait… Il avait l’impression qu’on l’avait passé à la broche. C’était d’ailleurs le cas. En posant la main sur sa poitrine, Mickael découvrit un objet pointu transperçant celle-ci, au niveau du cœur.

-AAAAHHHHHHH! Mais qu’est-ce que c’est? On m’a transpercé le cœur. Qu’est-ce que ce non-sens? Je devrais être mort. Je ne comprends pas…

C’était tellement étrange. Ça faisait aussi mal que l’enfer et pourtant il ne crevait pas sur place. Dans un élan de panique, Mickael prit l’objet mortel et l’arracha d’un seul coup avec un gémissement. C’est alors que la douleur commença à se dissiper… Reprenant son calme, l’adolescent déclara :

-On dirait que ces transformations n’ont pas que des désavantages. Elles semblent avoir des pouvoirs plus qu’utiles. Je viens de me faire transpercer le cœur et pourtant je suis encore en vie.

Ces paroles étaient plus pour lui-même malgré le fait qu’elles seraient plus ou moins profitables aux autres. Un silence étrange enveloppa alors la salle, qui se brisa rapidement par des tintements métalliques provenant de l’extérieur du bâtiment. Le vacarme provoqué par la crise de panique de chaque voyageur avait surement attiré l’attention et maintenant ils étaient tous en danger. Un fracas énorme se fit entendre lorsque, du moins c’est ce que supposa Mickael sans ses yeux, la porte explosa et des tâches s’ajoutèrent au décor. Il n’en fallut pas plus à l’iconoclaste pour se jeter dans la mêler. Après tout, il était rendu immortel et ne courrait aucun risque.

Mickael sentit deux le transpercer coups le transpercé au ventre : vives douleurs suivies de rapides soulagements. Un troisième coup lui transperça le cœur, mais celui-ci ne fut pas suivi du soulagement attendu. Cela signifiait sans aucun doute que la lame était toujours plantée dans son corps. Il la saisit et la retira de son corps. Il sentit la puissance d’un coup de poing le faire revolé dans le décor. L’arme au poing, Mickael se releva et pointa l’arme en direction d’une tâche, mais avant de lancer un assaut une question s’imposa dans son esprit : cette âme-là était-elle amie ou ennemie? Après tout, il avait perdu toute orientation en revolant et ,sans ses yeux, il lui était impossible de confirmer la décision à prendre.

-Et merde!
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Robyn Campbell
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Chronomentrophobie

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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyDim 7 Nov - 19:30

  • Robyn sentait de grosses larmes couler de ses yeux et mouiller les bandelettes, sans pour autant les décoller. D'énormes sanglots la secouait de part en part, manquait de la faire étouffer. Ne pas pouvoir respirer par la bouche pour inspirer un bon coup était vraiment un handicap. Son nez était totalement bouché, trop encombré. Puis, elle ne l'avait sans doute pas remarqué plus tôt du fait de son état de choc, elle réalisé que les bandelettes blanches et décrépies recouvraient AUSSI son nez. Alors, peut-être qu'elle pouvait respirer par la bouche ? Malgré ses vains efforts, cela fut impossible. Sa panique grandissait à vue d'oeil de seconde en seconde alors qu'elle se rendait compte qu'elle allait mourir étouffée dans cet horrible accoutrement. Elle se laissa tomber à genoux, mais les bandages très serrés l'obligèrent à s'affaler sur le ventre, raide comme une statue. Son visage était baigné de larmes salées, tandis que, pendant son agonie, elle observait ses compagnons. Margie ! Margie était devenue un spectre, flottant au-dessus d'eux. Robyn ne s'était même pas rendue compte que, voulait la soutenir, l'indienne lui était accidentellement passée au travers. La jeune phobique lui adressa un regard torturé. Puis son attention se porta sur celle qui les avait avertis du danger et sur le mort ressuscité. Ce qu'elle vit la frappa de stupeur, au point qu'elle en oublia de pleurer : ils étaient tous deux devenus des... Cavaliers sans tête ? Mais c'était quoi, ce gros bazar ? C'est alors que la chronomentrophobe entendit une voix, à peine audible en raison des foutus bandages sur ses oreilles, une voix qui leur souhait un joyeux Halloween, sur un ton horriblement énervant. Elle entendait ses compagnons qui parlaient et comprenait à peu près ce qu'ils disaient. La mort semblait tarder, alors que la peur de Robyn hésitait entre se calmer et repartir de plus belle. A ce moment, elle vit le jeune homme... s'empaler. Il aurait dut être tuer sur le coup, ou faire une grave hémorragie qui l'aurait quand même tuer. Mais, à la surprise générale, il put s'enlever l'arme sans aucun mal. Il était toujours bel et bien vivant. Alors, peut-être... Mais oui ! Si elle n'était pas morte c'était parce que... Hum, il y avait plusieurs hypothèses : soit elle respirait sans s'en rendre compte, soit elle était déjà morte, soit elle rêvait, soit elle n'en avait pas besoin, soit elle était immortelle. Aucune de ces conjectures ne la satisfaisait.

    Maintenant que sa frayeur était légèrement passée, il fallait qu'elle se relève. Elle y parvint, non sans peine. Ce costume -elle ne savait pas trop comment appelé ça- était horriblement raide et se mouvoir avec rapidité et agilité était désormais exclu. Robyn aurait par dessus tout aimé pouvoir communiquer, mais cela lui était impossible. C'était à peine si elle pouvait hocher la tête pour dire oui ou non, et hausser les épaules pour montrer son ignorance. Une bien triste situation, mais les autres n'étaient pas mieux lotis qu'elle, ce qui, même si c'était égoïste, pouvait être une maigre consolation. La jeune femme n'avait absolument aucune idée de ce qu'ils allaient bien pouvoir faire. Avec un peu de chance, comme le disait si bien Margaret, cela n'était que temporaire. Et Mickael avait mit le doigt sur ce qui semblait être l'unique avantage de tels vêtements : ils étaient immortels. Mais à quel prix ! Robyn aurait préféré mille fois être mortelle plutôt que de subir cela. Elle enviait un peu sa compagne qui la suivait depuis le début, car elle semblait avoir eu plus de chance. Evidemment, elle ignorait que Margie passait à travers de tout.

    Décidant que cela ne pouvait plus durer, Robyn tenta de parler. Ce qui aurait dû être un "Bon, on fait quoi ? C'est horrible ce qui nous arrive, mais à priori, il y a un seul et unique avantage. Ok, c'est pas terrible, mais il va falloir faire avec. Donc, vous avez des idées ? Moi, je ne peux pas trop parler, c'est dur et je ne suis même pas sûre de pouvoir le faire." se révéla plutôt être un "Grrrmblll mmmm grr mhhhhhaaaaa grumbllllleeeeee grmmmrmmrmr llll rrrrmgra bbblmeees" proprement effrayant. Mais comment allaient-ils s'en sortir ? Surtout que si les soldats débarquaient, ils étaient fait comme des rats. Naomie et le jeune homme ne voyait rien, elle-même avait une mobilité fortement réduite... Seule l'indienne pourrait éventuellement s'en sortir, si elle passait à travers les chaines qu'on ne manquerait pas de leur mettre.
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Yoru Nakatomi
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 EmptyLun 8 Nov - 2:42

Dans la course entreprise par le duo, Yoru regardait Myia du coin de l'œil guettant une quelconque réponse, un regard, une expression du visage qui pourrait indiquer son état d'esprit. Elle ne dit rien ce qui frustra l'asiatique au plus haut point. Au moment où il voulut exprimer cette frustration, il sentit qu'il perdait l'équilibre et prit de surprise, lâcha le poignet de Myia pour s'effondrer au sol. Transformée en adolescente, le jeune fille se blottie contre lui pour pleurer. Bouche bée, l'hypocondriaque ne pu s'empêcher un mouvement de recul qu'il essaya de maitriser lorsque la jeune fille vint si proche de lui. Il se détendit enfin et un sourire tendre se dessina sur son visage et après une simple hésitation, il posa sa main sur la tête de Myia pour la ramener contre lui. Il écoutait son souhait en serrant les dents et dit alors:

-T'inquiète pas, je vais rester avec toi..

*Mais qu'est-ce qui te prend Yoru? Ca ne te ressemble pas*

Pensa-t-il. Après un moment de flottement et lorsque la demoiselle fut quelque peu calmée, Yoru lança en l'écartant de lui:

-Bon! Euh.. Il faut y aller maintenant ^^' Tu peux te lever..? Parce que..

Il n'eut même pas le temps de terminer sa phrase que déjà elle l'entraina dans la maison la plus proche et.. assurément la plus pourri -__-. L'hypocondriaque resta figé un long moment devant ce spectacle. Une battisse qui était sur le point de s'effondrer, remplie de breloque en tout genre, de meubles poussiéreux, de planches pourri et de tissus sales. Il resta comme ça, regardant Myia s'affairer a trouver de quoi se déguiser parmi les morceaux de tissus troués par les mythes, jamais il ne porterai ça, jamais! >.< Des cris provenant de la rue réveillèrent le Yoru en état de choc qui se précipita pour pousser la grosse malle et bloquer la porte. La, il s'écarta de cette dernière craignant l'intrusion d'une quelconque personne. Le silence reprit tandis que Myia exposa son plan. L'asiatique toujours dans un état second, regardait tout autour de lui avec un regard vide, prenant soin de ne rien toucher, la bouche entrouverte aucun mots ne pouvait sortir et une boule au ventre se forma. Il souffla de manière inaudible:

-Je peux pas.. C'est trop... J'en peux plus..


Sa respiration s'accelerai, il se sentait oppressé, serré et tenta de retirer son haut mais ne tira que des bandes de tissus blanches. Encore plus surprit, Yoru baissa la tête et cria:

-C'est QUOI ça! Pourquoi je porte CA! Je.. C'est quoi cette BLAGUE!!

Prit de panique, l'asiatique désorienté fit demi tour et percuta une table puis se rattrapant à ce qu'il pu, il se déplaça un peu partout dans la maison en foutant un sacré boxon pendant 5 bonnes minutes, puis enfin se stabilisa. Son corps était lourd, il se déplaçait lentement et avec maladresse. Un moment il reprit son souffle en fermant les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, il pu voir son reflet par hasard dans une vitre brisée posée contre un mur non loin. Il s'était transformé en momie!!

-Une momie! Tu y crois-toi! Meeerde!


Lança-t-il à Myia qui avait disparu de son champ de vision. Il l'a chercha du regard et lança de nouveau d'un ton a la fois inquiet et interrogateur:

-Myia?! T'es la?
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MessageSujet: Re: "Vers l'infini et... l'au-delà?"   "Vers l'infini et... l'au-delà?" - Page 4 Empty

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